PCF : Fil rouge

PCF : le logo tombé du ciel pour finir de boucler le congrès « extraordinaire ». Il faut reporter l’adoption d’un nouveau logo et ouvrir une large discussion. Pétition.

Emmanuel Dang Tran, Dominique Negri, Corinne Bécourt, pour « vivelepcf.fr » 24 novembre 2018 – PETITION EN BAS DE PAGE

Sur la forme et sur le fond, la présentation du nouveau logo du Parti est le symbole d’un  congrès « extraordinaire » de verrouillage politique.

Comme sorti d’un paquet cadeau, les congressistes, tous les communistes et le pays ont découvert, en même temps, le vendredi 23 novembre à 18h00, le nouvel identifiant du PCF pour les années à venir. Les camarades n’ont pas été invités à en discuter, à aucune étape du congrès. Ils n’ont pas eu accès aux ébauches.

Le problème ne réside évidemment pas dans la question d’esthétique. Nous passons aussi sur le prix, sans doute astronomique, payé à telle ou telle agence de com pour dessiner une étoile à 5 branches (au moment où la direction du Parti licencie).

Non, la question principale qu’aurait pu et dû porter le choix du logo, s’il avait été soumis aux communistes, c’est celui des références identitaires, de la raison d’être de l’organisation PCF. Cette discussion avait toute sa place dans le congrès réellement « extraordinaire » que nécessitait le niveau n’effacement du Parti, tombé à un nouveau palier, tel que le désastre électoral de 2017 l’a montré.

La direction du Parti avait promis un congrès où l’on reviendrait sur des questions théoriques de fond. Rien, ou presque de cela, mais un bouclage du texte final, hors des congrès locaux. La question du logo, qui n’a jamais été mise à l’ordre du jour du congrès par le CN, est l’étoile sur le gâteau.

Au 36ème congrès, nous avions très fortement dénoncé l’abandon – subreptice – de la faucille et du marteau, et forcé un début de débat : les outils abandonnés, c’est ceux du parti des travailleurs, de la lutte des classes, de notre histoire, également de celle du mouvement communiste international. La discussion s’imposait et s’impose toujours. (Voir nos interventions d’alors).

A ce 38ème congrès, le nouveau logo se veut porteur de « l’Humain, de l’engagement, de l’écologie, de la France ouverte, du progrès » représentés par une étoile et une feuille ou un bourgeon stylisés : Des valeurs si vagues que n’importe quel parti, ou presque, pourraient les reprendre ; une étoile qui renvoie, en réalité, à celles du drapeau de l’UE et à celle du Parti de la gauche européenne ! Ne reste plus que le nom du Parti dont, malgré plusieurs tentatives, les directions successives n’ont pas réussi à faire passer la disparition: mais gageons que, dans l’utilisation du prochain logo, il soit réduit à trois petites lettres, écrasées par la formule « L’Humain d’abord ».

Nous sommes, pour notre part, plus que jamais pour le rétablissement de la faucille et du marteau.

Mais dans l’immédiat, nous considérons qu’il est inacceptable de passer des décisions aussi importantes de manière aussi expéditive. Nous appelons le Congrès, d’ici demain, à invalider ce coup de force et les camarades de tout le pays à intervenir dans ce sens. Signez la pétition :

« Adhérents du PCF, nous demandons du congrès un moratoire sur l’adoption du futur logo du Parti et l’ouverture d’une large discussion, sur plusieurs mois, sollicitant l’analyse et la créativité de tous les communistes ».

Je signe  

« Adhérents du PCF, nous demandons du congrès un moratoire sur l’adoption du futur logo du Parti et l’ouverture d’une large discussion, sur plusieurs mois, sollicitant l’analyse et la créativité de tous les communistes ».

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325Pierre VialletPIGNANdéc 03, 2018
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321Luigi-Alberto SanchiParis 11déc 03, 2018
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319thierry haupasParis 15déc 03, 2018
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317Martine LOSCOSSt Rambert d'Albondéc 03, 2018
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314Frédéric GiraudMarignydéc 02, 2018
313Alain LE GONIDECPEYRIGNACdéc 02, 2018
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307Patrice CHEILLANmarseilledéc 02, 2018
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304Christian DarrietArèsdéc 01, 2018
303Jean-Jacques BaltelLa Queue En Briedéc 01, 2018
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301joel castexMEZENSdéc 01, 2018
300Mireille MercurialiNarbonne plagedéc 01, 2018
299Jean Claude DELVALdéc 01, 2018
298Claude MercurialiNarbonne plagedéc 01, 2018
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295LOUIS LLORENTEMANTES LA VILLEdéc 01, 2018
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293Danièle VIALLETPignan Héraultdéc 01, 2018
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291Marie-Anne BONCOURMARIGNY (79360)déc 01, 2018
290liliane rossignol rossignolparisdéc 01, 2018
289Bernard SARTONAubagnedéc 01, 2018
288Gérard JamelotLes Ulisdéc 01, 2018
287ANGE MERCADOGRASSEdéc 01, 2018
286Cemil KAYGISIZPARIS déc 01, 2018
285Alain MassonLes Ulisdéc 01, 2018
284Marie VILLETTEVesouldéc 01, 2018
283jamel KOURIRomans sur Isèredéc 01, 2018
282Romain TelliezAUlnay-sous-Boisdéc 01, 2018
281Jean-Pierre RéauArcueildéc 01, 2018
280Sandrine BernadatSaint Martin en bressedéc 01, 2018
279Cécile ManeyrolGrassedéc 01, 2018
278Sebastien HalleyPariddéc 01, 2018
277Michel MistriTencinnov 30, 2018
276yves RallieresPuycelsinov 30, 2018
275Noel ColletAnnecynov 30, 2018
274Stephane QuesnelDieppenov 30, 2018
273fabien hillouchoisy le roinov 29, 2018
272François ThieryJarnynov 29, 2018
271yannick louesdonlanesternov 28, 2018
270alain van gindertaelniortnov 28, 2018
269Claude DelplanqueLanouaille 24nov 28, 2018
268philippe maslonkalimeil brevannesnov 28, 2018
267Yvan Gremetz Vron nov 28, 2018
266Thomas MassardParisnov 28, 2018
265Jean Dominique WYDRZYNSKILE VERSOUDnov 28, 2018
264Hamid REZAÏSt Martin d'Hères (38)nov 27, 2018
263Andrés BryantAbbevillenov 27, 2018
262jean claude pierrot87700styrieix ss aixenov 27, 2018
261Yvan JobardMiramasnov 27, 2018
260Didier FlageulPlérinnov 27, 2018
259stéphane travert/dos santoschoisy le roinov 27, 2018
258patricia indrigochoisy le roinov 27, 2018
257Jean-Michel Gallo Marseille nov 27, 2018
256Guy LALANDECoulauresnov 27, 2018
255Christine SampéréLa Seyne-sur-mernov 26, 2018
254Benjamin BourvenChoisy-le-Roi nov 26, 2018
253Claire TOMADAANTRAIGUES SUR VOLANEnov 26, 2018
252Elisabeth ValotRoubaixnov 26, 2018
251Jean paul SoyeTugny et pontnov 26, 2018
250Sylvie SimoninRis-Orangisnov 26, 2018
249isabelle RASETVaulx en Velinnov 26, 2018
248franck CLETSt Martien d'Hèresnov 26, 2018
247camille marquesparis 15nov 26, 2018
246Sonia BiauSAINT MARTIN D HERESnov 26, 2018
245Aurore MathéARCUEILnov 26, 2018
244mado bonamyberre l'étangnov 26, 2018
243Matthieu CauvinOrchies 59nov 26, 2018
242desmoulin laurentparis nov 26, 2018
241Yves DENUXSaint Martin d'Hèresnov 26, 2018
240Marie-Clemence BaccarelliMarseille nov 26, 2018
239Béatrice GaglianoLe Brugeronnov 26, 2018
238Félix BouchonTarnosnov 26, 2018
237jean-paul peyrecharentonnov 26, 2018
236Julien CasierSaint quentinnov 26, 2018
235roland germainPlancher-Basnov 26, 2018
234ARIELLE PROVY LE GONIDECPeyrignacnov 26, 2018
233Bastien LAURENTparisnov 26, 2018
232Frédérique BonnelVersaillesnov 25, 2018
231jean delaunayle rouretnov 25, 2018
230jean claude PERROTBriecnov 25, 2018
229Angelo Prizzi Saint Martin d’heres nov 25, 2018
228bernard GilleronSection de Roubaixnov 25, 2018
227Thomas DE MUNTERMarseillenov 25, 2018
226MARTINA CHAVEZMERY SUR MARNEnov 25, 2018
225Richard ThierryParisnov 25, 2018
224Patrick MarguerettazSaint Julien en Genevoisnov 25, 2018
223Albert SauvageCoulauresnov 25, 2018
222Rémi BunelGrosley sur rislenov 25, 2018
221michele bourvenmorlaixnov 25, 2018
220David DROGOUL-SPANUNicenov 25, 2018
219Charles BrogniartMoyencourtnov 25, 2018
218joseph falcosassenagenov 25, 2018
217joelle letortfrejairollesnov 25, 2018
216Guy SOUTEIRATRoussillonnov 25, 2018
215sylviane gresslersaint-quentinnov 25, 2018
214Claude CHAMEKParis 13nov 25, 2018
213Lydie proustAhgersnov 25, 2018
212Roger MICHEL Saint Fons nov 25, 2018
211Alice GorlierSaint-Quentinnov 25, 2018
210Adda BoulekfoufVillejuifnov 25, 2018
209Patricia NicolasHendayenov 25, 2018
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135Paul FourchardParis 15nov 24, 2018
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109Christian SOURRIMarseillenov 24, 2018
108bernard blancles Assionsnov 24, 2018
107FRANCIS GUEZOUBERNESnov 24, 2018
106laurent guilletsaint martin d'heresnov 24, 2018
105PATRICE MOREAUCUNEGESnov 24, 2018
104Christian PLEMéounes les Montrieux 83nov 24, 2018
103Mohand GhilasBezonsnov 24, 2018
102Alain JANVREBazeilles (08)nov 24, 2018
101virginie dumasneschersnov 24, 2018
100Josette TournayMéounes les Montrieuxnov 24, 2018
99Jack AsadoHauts-de-Seinenov 24, 2018
98jean pierre POINSOTARC LES GRAY 70nov 24, 2018
97Joel CopinROUVROYnov 24, 2018
96Marcel YahiaouiParis nov 24, 2018
95Simone RichardParis XVnov 24, 2018
94Pierre MoretBouffemontnov 24, 2018
93Michel LatreilleRambouilletnov 24, 2018
92Morane Brré BARREParis 15nov 24, 2018
91Albert BARREParis 15nov 24, 2018
90Allouche MaximilienMaisons-Alfort nov 24, 2018
89Lucile CastexMézensnov 24, 2018
88Catherine DELALOYSaint Palais sur Mernov 24, 2018
87Claude CharneauPertuisnov 24, 2018
86Fabienne LiévinSaintRémynov 24, 2018
85Colette CarpentierRethelnov 24, 2018
84Jean louis NEGRIIsere Gières nov 24, 2018
83Anne CastexToulousenov 24, 2018
82Victor CourbonToulousenov 24, 2018
81Julien Duquenoy Coulogne nov 24, 2018
80Antonio Caprera Fontaine nov 24, 2018
79Pierre HemingwayPantinnov 24, 2018
78Aurore MathéARCUEILnov 24, 2018
77Bernadette leydierSaint Etiennenov 24, 2018
76Alain leydiersaint etiennenov 24, 2018
75Amy LacaudMontagrier 24350nov 24, 2018
74Bruno Gogeon MondoloniAjaccionov 24, 2018
73Nicolas Kieffer Saint-Étienne nov 24, 2018
72Jean-claude GASQUET24110nov 24, 2018
71jean michel BourdillonCannesnov 24, 2018
70Anne Marie KOLLI Paris nov 24, 2018
69jacky thouveninEssey-lès-Nancynov 24, 2018
68Nathalie PiccarretaEchirollesnov 24, 2018
67Esteban ROJASStrasbourgnov 24, 2018
66yves RallieresPuycelsinov 24, 2018
65valérie boissonmérignacnov 24, 2018
64Gauthier LahoreChampignynov 24, 2018
63Julie Cochin Bouguenais nov 24, 2018
62Patrick VILTARTVALENCIENNESnov 24, 2018
61Raphaël GilquinDijonnov 24, 2018
60Antoine RaffaghelloNicenov 24, 2018
59Yann MartinTrizay coutretot st sergenov 24, 2018
58Michel GaglianoSt Etiennenov 24, 2018
57John BeullensGarennes/Eurenov 24, 2018
56Marie LeclercÉtain 55nov 24, 2018
55Florence CostaVillejuifnov 24, 2018
54Léonore TopeletVillejuifnov 24, 2018
53François LechevalierYzeures-sur-Creuse (37)nov 24, 2018
52Roquin FrancoisSaint-Martin-d'Heres 38nov 24, 2018
51Simon Roussel Section de Castresnov 24, 2018
50Patricia Heudebezallesnov 24, 2018
49Melissa Roussel Section de Castresnov 24, 2018
48josiane cabot arles nov 24, 2018
47Mario BeltraminJuvinas 07600nov 24, 2018
46Christine JardelLe Lardin Saint Lazarenov 24, 2018
45Jean marc Mourmans Venanson 06nov 24, 2018
44Nicolas BretteLe Lardin Saint Lazarenov 24, 2018
43Huguette Le danoisLisieuxnov 24, 2018
42isabelle panisalbinov 24, 2018
41Patrick Lievinnov 24, 2018
40Ghislaine COTTREAUTALMONT ST HILAIREnov 24, 2018
39Monique ChatainCarqueirannenov 24, 2018
38Philippe PudelkoHirsonnov 24, 2018
37annie ardoinoSix-Fours - varnov 24, 2018
36Françoise CarpentierValentonnov 24, 2018
35Jerome RubesSaint Martin D'heres 38400nov 24, 2018
34Mathilde RabutTerres froides nov 24, 2018
33Lionel HoffBronvauxnov 24, 2018
32Laurent RichardTerres froides 38nov 24, 2018
31Diana KdouhSaint-Martin D'Hèresnov 24, 2018
30Jean François DRONPARIS 19-75019nov 24, 2018
29Natale ZicchinaAjaccionov 24, 2018
28PATRICE LE GALLOISMONTPELLIERnov 24, 2018
27Ekin TEKParis nov 24, 2018
26Pascal Galantini JARNY 54nov 24, 2018
25Cindy PonsMetznov 24, 2018
24david BucciLe Pont de Claixnov 24, 2018
23Caroline WaveletChartresnov 24, 2018
22Marie LeclercMeusenov 24, 2018
21Monique ChatainCarqueirannenov 24, 2018
20Andruccioli GilbertGrassenov 24, 2018
19Larosière Jean FrançoisNordnov 24, 2018
18Jan AurélienSaint Quentinnov 24, 2018
17Dang Tran JacquelineRennesnov 24, 2018
16Mathieu Piotrkowski Jarnynov 24, 2018
15Cyril MorlotVesoulnov 24, 2018
14Yohann PudelkoValentonnov 24, 2018
13Charles DéportesApprieunov 24, 2018
12Joelle DéportesApprieunov 24, 2018
11Claude RavelLe Grand-Lempsnov 24, 2018
10Guy ManinLe Grand-Lempsnov 24, 2018
9roger dizyROCQUIGNY 08nov 24, 2018
8antoine bimbeauParisnov 24, 2018
7Paloma FERRIERLe Blanc-Mesnil (93)nov 24, 2018
6Jean Claude Paté Quettehounov 24, 2018
5Pierre DarghamVanves (92)nov 24, 2018
4Christiane ODETTILavaurnov 24, 2018
3Corinne BECOURTSaint-Quentinnov 24, 2018
2Dominique NEGRISaint-Martin-d'Hèresnov 24, 2018
1Emmanuel Dang TranParis XVnov 24, 2018

 

MARDI 2 OCTOBRE 19h. Paris, 61 rue VIOLET/ 38e congrès du PCF – Présentation du texte : « RECONSTRUIRE LE PARTI DE CLASSE – PRIORITÉ AU RASSEMBLEMENT DANS LES LUTTES »

Mardi 2 Octobre 2018 à partir de 19h00

Au Patronage Laïque, 61 rue Violet, 75015 Paris

(métro Commerce – Emile Zola – Dupleix)

Nous sommes des militants d’organisation du PCF. Notre texte est à la fois une motion de censure et un appel à reconstruire le Parti. Nous t’invitons à une réunion de présentation et de débats sur notre texte, que tu sois signataire du texte ou que notre démarche t’intéresse. Nous pourrons aussi aborder la protection sociale, un véritable enjeu de classe aujourd’hui. Notre parti vient de franchir un nouveau palier d’effacement. Les législatives de 2017 (1,23% des inscrits) ont débouché sur le plus mauvais résultat de notre histoire. Pour nous, cette nouvelle sanction ne résulte pas d’erreurs tactiques ou de « l’ingratitude de Mélenchon ». C’est la sanction logique du choix d’abandon de l’organisation et des positions communistes. Les quelques députés « gagnés », au prix de négociations humiliantes, ne justifient rien. Aucune remise en cause de nos stratégies n’a été faite, et aucun texte de congrès en dehors du notre ne propose d’analyse. Ce congrès n’a rien d’extraordinaire. Il a été avancé afin d’éviter les débats sur l’UE et les élections européennes. Le CN a d’ailleurs tracé la ligne politique avant le congrès lui-même, désigné un candidat sans appel à candidature. Alors que nous aurions pu recevoir les textes par la Poste durant l’été, la direction nationale a choisi de laisser les fédérations et les sections se débrouiller pour faire parvenir comme elles le peuvent les 100 pages du document de congrès aux communistes. Nombres d’entre eux ne les ont pas encore. Des groupes dirigeants se divisent sur plusieurs textes pour ce congrès. La lecture de ces différents textes montre si peu de différences que la conclusion s’impose : c’est une « lutte des places », un changement superficiel de tête. Tous reprennent en chœur les positions réformistes : « visée communiste », « dépassement du capitalisme », « réorientation des aides au patronat, des institutions de l’UE ». La crise de l’UE a franchi un nouveau stade. L’euro va jusqu’au bout de sa logique de concurrence de tous contre tous au profit des capitalistes et des plus puissants. La gestion du Brexit ou l’avènement au pouvoir d’un gouvernement populiste-nationaliste en Italie soulignent la nécessité d’apporter au rejet de classe de l’UE des propositions de rupture de classe. Notre lutte internationaliste contre la politique de l’UE, ses directives et l’euro est à l’opposé de l’illusion propagée d’une réorientation de l’UE du capital et de ses institutions. Nous ne suivrons pas Macron sur l’illusion d’une « souveraineté européenne ». Pour nous, le Parlement européen est un alibi démocratique. Communistes, nous ne pouvons l’utiliser que comme une tribune. Quand la direction nationale lançait un appel illusoire et hors-sujet pour que la BCE aide la SNCF (sic!) ou évoquait des « dérogations » aux directives, nous avons lancé une pétition nationale exigeant le maintien du monopole public. Faire converger les luttes, ce n’est pas les juxtaposer, encore moins les récupérer politiquement (pour renvoyer la solution à 2022), c’est construire les mobilisations à partir des concordances objectives d’intérêt. Notre texte vise à propager une démarche totalement différente, la seule qui ait un avenir avec une perspective nationale, de reconstruction du Parti de classe en partant de ses organisations locales qui se battent toujours. Les positions communistes sont essentielles pour construire les convergences de luttes. Nous débattrons des campagnes politiques essentielles pour alimenter la lutte des classes aujourd’hui et de se présenter à des élections dans des conditions bien plus positives qu’aujourd’hui.

A propos de la dernière vague de licenciements au Conseil national du PCF

Emmanuel Dang Tran, pour Vivelepcf, 29 septembre 2018

Exceptionnellement, nous reproduisons sur notre site un article qui ne vient pas de nous, en l’occurrence l’article de Médiapart  du 25 septembre 2018 relatif aux licenciements au Conseil national du PCF. Il circule déjà largement dans le Parti sur les « réseaux sociaux ».

Le journaliste me cite, après m’avoir interviewé. Il rend très exactement le témoignage et les éléments que m’a aussi apportés Sylvie, l’une des camarades licenciés.

Je suis intervenu à la réunion du CN du 5 septembre 2018, après avoir été contacté par Sylvie. Mon objectif était d’informer les membres du CN car ils ne l’avaient pas été et les camarades licenciés n’avaient pas toutes leurs adresses. Leurs propres collègues, autres salariés du CN, apprennent, pour la plupart, maintenant seulement la situation. Mon deuxième objectif était d’être mieux informé par la direction exécutive. Le journaliste a eu plus de succès que moi. Mon troisième objectif, l’essentiel, était et est de contribuer à ce que les 4+2 camarades soient repris, reclassés dans de bonnes conditions (avec leur CV, ce sera très difficile), indemnisés à hauteur de leur préjudice, y compris moral, vu leur engagement pour le Parti. Les difficultés financières du CN sont réelles et rentrent dans un autre débat, de congrès, mais il reste beaucoup d’argent…

Il s’agit aussi de défendre l’image du Parti qui ne saurait passer pour un « patron comme les autres ».

A ce titre, plusieurs éléments ont de quoi inquiéter les camarades. Le CN choisit le recours, coûteux, à un cabinet privé de reclassement plutôt que de passer par Pôle Emploi (Sylvie a refusé « l’aide » du groupe privé). Il se vérifie aussi que des mouvements de personnels récents ont eu lieu, avec des embauches. L’intitulé, sinon la nature, des nouveaux postes diffèrent, beaucoup ou seulement un peu, de ceux qui sont supprimés. Les compétences des camarades licenciés n’ont jamais été remises en cause, notamment celles de Sylvie, qui est aussi militante du PCF depuis 37 ans. Dans le Parti, c’est aussi une considération qui devrait peser.

L’embauche, certes à un poste politique, ni confirmée, ni infirmée, par la direction du PCF contactée par Médiapart, de Christian Picquet, transfuge de la LCR, à 66 ans, a de quoi laisser les communistes pantois. Il n’y a pas si longtemps, nous dénoncions les « cumulards » !

Ce n’est pas de notre faute si l’ancien permanent de la LCR, spécialisé dans la rubrique anti-Marchais de « Rouge » a été mal payé et touche une petite retraite. Qu’il règle ses comptes avec l’héritier de sa maison-mère, le NPA, pour « travail » dissimulé ! Passé de la LCR à l’aile la plus pro-PS du PCF en … 2015 (après avoir constitué le parti alibi bidon, « Gauche unitaire »), M. Picquet a déjà bénéficié, grâce aux communistes, d’un emploi d’attaché au Parlement européen, puis d’un poste de conseiller régional à Toulouse. C’est déjà pas mal !

En 2008, il était licencié, au bout de 28 ans, à 55 ans, de la LCR où il touchait 1745 euros net par mois (Libération du 10 mai 2008). Fraternel, Krivine disait de lui : «C’est un vrai militant, mais des comme lui, j’en connais des centaines.» Avant de rappeler qu’à la direction tous les vieux ont cédé leur place, que la LCR «n’a que deux permanents et ne peut se payer le luxe d’en avoir un qui ne fout rien».

Tiens, Sylvie va précisément avoir 55 ans et 28 ans aussi de bons et loyaux services. Mais elle a aussi 6 enfants, 37 ans de militantisme fidèle pour le PCF de Gaston Plissonnier, Etienne Fajon et Georges Marchais et des compétences professionnelles et politiques que personne ne conteste…

 

 

Le PCF licencie, lui aussi

Article de Médiapart du 25 septembre 2018, Par Dan Israel

En proie à une chute de son budget, le Parti communiste a procédé à quatre licenciements économiques cet été, et devrait supprimer deux postes supplémentaires, pour aboutir à 30 salariés à la fin de l’année. Une secrétaire licenciée proteste et un responsable du parti opposé à la direction déplore que le PCF se comporte « comme un mauvais patron ».

Des lettres de licenciement qui arrivent au cœur de l’été, visant des salariés ayant plus de 50 ans, une longue ancienneté professionnelle, et dont trois sur quatre sont des femmes. Deux autres suppressions de poste sont à venir, et la situation est justifiée par les difficultés économiques récurrentes de l’employeur. Ces faits pourraient être banals, et ne pas plus retenir l’attention que les centaines de cas semblables qui se sont produits cette année. Mais l’employeur ayant procédé à ces licenciements économiques, fin juillet, n’est autre que le Parti communiste français (PCF). Et la procédure attire, fatalement, le regard.

Sylvie est l’une des salariées concernées. Celle qui a fait toute sa carrière au siège du PCF, dans l’emblématique immeuble de la place du Colonel-Fabien à Paris, n’accepte pas la situation. « J’ai 54 ans, j’ai adhéré à 17 ans au parti et j’y ai toujours milité, dans l’Essonne, indique-t-elle. Je suis employée au siège depuis 1991. J’ai commencé par le ménage, puis je suis passée par dix ans au standard, avant de devenir secrétaire. J’ai encore trois enfants à charge, qui voudra m’embaucher désormais, à mon âge, et avec un tel C.V. ? ». « Licencier comme cela, c’est grave, on se bat justement pour que de telles choses n’arrivent pas dans les entreprises. Je n’ai pas adhéré à un parti qui agit ainsi ! », insiste-t-elle.

Le licenciement de Sylvie et de ses collègues jette une lumière crue sur les finances du PCF. En chute libre. Selon la lettre de licenciement de la secrétaire, alors que le budget 2016 du parti s’élevait à 8,5 millions d’euros, il a chuté à 7,5 millions en 2017, et ne devrait pas dépasser 5,6 millions pour 2018. Cette brutale chute financière s’explique par les mauvais résultats électoraux lors des élections législatives et sénatoriales de juin et septembre 2017. Ils « se sont traduits par des pertes de sièges qui ont impacté le budget national ».

« Nous allons donc subir une perte de 1,6 million, soit une baisse de 27 % par rapport à 2017, et nos prévisionnels d’exploitation démontrent qu’à défaut d’économies substantielles, nous risquons d’être en état de cessation de paiement dès l’année 2019 », indique le courrier lui annonçant la suppression de son poste. Suppression qui « ne permet pas de solution de reclassement au sein du conseil national, compte tenu des éléments budgétaires évoqués et des profils de postes correspondant au nouvel organigramme », assure la lettre signée par Jean-Louis Frostin, administrateur du siège et directeur des ressources humaines du parti.

« Dès juin 2016, le comité exécutif national du PCF a engagé une réflexion sur le dispositif de travail, explique ce dernier à Mediapart. Nous avons fait en sorte de ne pas remplacer tous les départs à la retraite, nous avons négocié des ruptures conventionnelles avec des salariés et nous avons procédé au maximum à des économies, mais cela n’a malheureusement pas suffi. » Les licenciements se sont révélés inévitables, assure l’administrateur, et tous les postes de secrétaires et de conseillers politiques attachés à un seul dirigeant ont disparu, au profit de salariés « au service d’un collectif de direction ».

Là où le siège du PCF comptait 44 salariés en 2015, ils ne sont plus que 32 à l’automne 2018. Deux autres postes seront encore supprimés d’ici la fin de l’année, sans doute sous forme de licenciements économiques, et d’autres départs à la retraite sont attendus dans les prochains mois.

Contactés par Mediapart, les représentants du personnel (CGT) du siège du parti, Jérôme Wurtz et Yann Henzel, soulignent avoir « toujours veillé à ce que le maximum soit fait » pour éviter les licenciements, et rester « très attentifs à ce que tout ce qui est légalement possible dans ce cadre soit fait » concernant « ces licenciements, durement vécus, non seulement par les collègues concernés, mais aussi par les salariés du siège du PCF ». Un accompagnement personnalisé a été proposé aux licenciés, assuré par le cabinet de reclassement privé Oasys, « afin de les aider à définir et réaliser un nouveau parcours professionnel s’inscrivant dans un projet de vie ». Trois salariés sur quatre l’ont accepté.

Solidaires à la manœuvre

Pour protester contre les licenciements, ce n’est pas la CGT, mais le syndicat Solidaires qui a mené la fronde. Le 3 août, un courrier, signé par Virginie Duval, une militante d’Asso, l’antenne de Solidaires en charge du secteur associatif, et Cécile Gondard-Lalanne, la co-porte-parole, s’étonne de la procédure auprès des dirigeants du parti, et rappelle que le syndicat et le parti « se sont régulièrement retrouvés, dans le mouvement social, et au sein de collectifs pour les droits des chômeurs, pour la défense d’un vrai droit à la retraite ou encore pour les droits des femmes ».

Le syndicat demande que « les travailleurs licenciés puissent bénéficier d’un soutien financier supplémentaire leur permettant de toucher, par exemple, en plus de leurs indemnités de chômage un salaire complet jusqu’à leur retraite ou bien jusqu’à leur retour en emploi ». Mais le courrier reste sans réponse.

« Depuis le début de cette affaire, nous ne rencontrons que le silence, souligne Virginie Duval. Pour nous, il n’est pas concevable d’être un acteur du mouvement social et d’agir comme cela. Sans réponse au premier courrier, nous en avons envoyé un second aux députés, aux sénateurs et aux députés européens communistes. Sans obtenir plus de retour. »

La syndicaliste et Sylvie se sont aussi rendues à la Fête de l’Huma, le week-end du 14 septembre, mais les deux femmes n’ont pas réussi à capter l’intérêt des militants ou des sympathisants communistes. Elles soulignent que l’argent dépensé pour l’université d’été du parti, du 24 au 26 août à Angers, aurait pu être consacré à aider les salariés licenciés. « Durant l’été 2017, c’est EELV qui avait procédé à des licenciements collectifs. Le PCF et les Verts paraissent gérer leur parti comme une entreprise, c’est problématique », déplore Virginie Duval.

L’ancienne salariée estime pour sa part que le Parti communiste aurait dû veiller, comme le préconise le code du travail, à ne pas licencier en premier les salariés les plus anciens ou ayant charge de famille. L’administrateur du siège assure que cette règle ne s’applique pas lorsque tous les postes d’une même catégorie sont supprimés.

À notre connaissance, le seul élu à avoir questionné la procédure est Emmanuel Dang-Tran, figure de la fédération parisienne, communiste orthodoxe, opposé à la stratégie du Front de gauche et figure déclarée de l’opposition à la direction actuelle. Membre du conseil national, le « parlement » du parti, il y est intervenu à ce sujet le 5 septembre. « J’ai fait remarquer qu’il n’est pas admissible que des camarades soient licenciés sans possibilité de reclassement ou d’aide financière leur permettant d’aller jusqu’à la retraite, confirme-t-il. Il est particulièrement malvenu que le parti puisse apparaître comme un mauvais patron. Financièrement parlant, le PCF a encore largement les moyens d’arranger les choses. »

Pour Sylvie, la preuve qu’il reste de l’argent est que des embauches ont eu lieu récemment. Elle en dénombre cinq en 2017 et 2018, dont un remplacement de poste et quatre créations, contre huit départs et un décès depuis 2016. « On peut être amenés à faire des recrutements, mais pas sur les catégories de personnel qui ont été supprimées », répond Jean-Louis Frostin. « Sur les catégories de postes concernées, aucune embauche n’a été faite, ni avant, ni après ces licenciements », confirment les élus du personnel.

Selon nos informations, parmi les nouveaux salariés figure Christian Picquet, devenu salarié du siège peu de temps avant les quatre licenciements. Âgé de 66 ans, l’homme est une ancienne figure de la LCR, favorable à l’union des gauches, membre du PCF depuis 2015 et candidat du parti aux législatives en 2017. Il est membre du conseil exécutif national, l’organe de direction du parti, comptant 36 membres. Ni lui, ni l’administrateur du siège n’ont souhaité confirmer cette information.

Sylvie, elle, est résolue à se faire entendre. « Je vais engager une démarche aux prud’hommes. Je suis militante, j’agis comme je l’aurais fait pour n’importe quel autre salarié que j’aurais pu accompagner, dit-elle. C’est simplement plus douloureux. »

Congrès du PCF 2018 et lutte pour la SNCF: sur les abstentions en 2014 d’André Chassaigne sur les articles de la « réforme » ferroviaire portant dissolution de la SNCF historique.

A la suite de la publication sur notre site de l’article « 38ème congrès du PCF. Nous n’avons aucune raison de rallier le texte Chassaigne/économistes+ «identitaires». La rupture que nous voulons ne passe pas par une révolution de palais et la lutte des places. », plusieurs camarades, ne s’en souvenant plus et ayant du mal à le croire, nous ont demandé des informations plus détaillées sur les abstentions du député André Chassaigne sur la dissolution de la SNCF historique lors du passage à l’Assemblée de la réforme ferroviaire de 2014 qui préparait celle de cette année.
Vous trouverez sur ce lien vers la page du site de l’Assemblée qui fait l’analyse du scrutin public du 18 juin 2014 sur l’article 1 du projet de loi, dissolvant la SNCF historique et créant 3 nouvelles entités éclatées, ce que dénonçaient et combattaient les cheminots en lutte. Le débat en commission est également retrouvable dans le rapport AN 1990.
Il va de soi que la position d’André Chassaigne, alors, n’engageait pas que lui-même et qu’il serait injuste de l’en accuser personnellement.
Fin juin 2014, plusieurs camarades, responsables d’organisations locales du PCF, devant de tels flottements et leur gravité pour la suite de la lutte, ont fait signer un appel pour le vote des députés PCF sur l’ensemble du texte soit clairement négatif, évitant également le discrédit total du parti dans le service public où il tient une place historique particulière.  
Ci-dessous en rappel,  mais aussi en lien avec la lutte actuelle et la préparation du congrès du Parti, ce texte de juin 2014.
 
Nous vous renvoyons également vers l’analyse de mars : PCF, SNCF et CONGRES: Tribune pour le lancement d’une pétition nationale PCF (Monopole, Epic, statut, contre concurrence, SA et casse sociale), TRIBUNE. A l’attention du Conseil National du PCF, des organisations et militants du Parti, 1er avril 2018

 

APPEL DU 22 JUIN 2014

Nous appelons solennellement les députés communistes à voter contre le projet de « réforme ferroviaire ».

Les conditions d’un renforcement de la lutte cheminote et de larges convergences existent dans les prochains jours. La place des communistes est d’y contribuer.

Lettre ouverte adressée aux 7 députés membres du PCF.

Le 22 juin 2014,

Mardi 24 juin 2014 se déroulera le vote solennel à l’Assemblée nationale du projet de loi portant « réforme ferroviaire », en fait la dissolution de la Société nationale des chemins de fer français créée par le Front populaire et l’abrogation du statut de cheminots SNCF, fruit de 74 ans de lutte.

L’objectif de la « réforme » est de lever les derniers obstacles au processus de mise en concurrence et de privatisation du rail voulue par l’Union européenne, d’abattre des normes sociales faisant référence pour tous les salariés. Les conséquences désastreuses de cette politique sur le service public, la réponse aux besoins des peuples et les conditions sociales sont observables, sans contestation possible, dans tous les pays.

Depuis 11 jours, les cheminots, à l’appel des syndicats CGT et SUD, poursuivent une grève hautement consciente de ces enjeux. Le pouvoir, le Président et le Premier ministre en tête, surpris par la détermination du mouvement, déploie tout son arsenal de propagande et multiplie les menaces. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas entendu et lu une telle campagne de haine orchestrée contre des travailleurs.

Mais l’opération médiatique « menace sur le baccalauréat » s’est écrasée lamentablement. L’affaire des « TER trop larges pour les quais » se retourne contre ses responsables patronaux et gouvernementaux. La fable de la « réunification de la SNCF et de RFF » est démentie : le gouvernement ne peut plus cacher qu’il éclate la SNCF maintenant en 3.

Dans ce contexte, les prises de position à l’Assemblée et les interventions dans les médias, du porte-parole du groupe de la « Gauche démocrate et républicaine », où siègent les députés communistes, suscitent notre stupéfaction et notre colère.

Il y a un mois déjà, bien avant la grève, dans la confidentialité de la Commission parlementaire[1], André Chassaigne montrait son état d’esprit défaitiste en ne votant pas contre le projet. Il avait déclaré partager les objectifs affichés du texte. Il était, déjà, rentré dans une logique d’amendement validant de fait l’éclatement de la SNCF. Dans l’opposition de postures PS/droite, les surenchères de la droite ne peuvent pas occulter leur identité de vues étroite au niveau européen ou en France quant à la politique de privatisation des services publics.

La force de la grève aurait pu et dû renverser la logique du « moindre pire » et l’état d’esprit de résignation. Mais non ! En séance publique le 18 juin, Chassaigne s’abstient lors du vote de l’article 1, central, puisqu’il porte l’éclatement de la SNCF et sa disparition. Dans les médias, par exemple sur RMC, le jeudi 19 juin, jour de la première manifestation interprofessionnelle de convergence des luttes, Chassaigne appelle explicitement à la fin de la grève au nom « d’avancées » obtenues dans la discussion parlementaire.

Quelles avancées ! Le deuxième verre de rhum au condamné ?

La direction de la CGT-Cheminots a clairement qualifié ces « avancées » de tentative « d’enfumage », de « modifications de surface». Ces « concessions » gouvernementales téléphonées étaient prévues de longue date. Soucieux de désamorcer au plus vite la grève, le secrétaire d’Etat Cuvilier les avait déjà accordées le 14 juin en en attribuant le bénéfice aux syndicats de collaboration, CFDT et UNSA, (qui n’ont pas appelé à la grève…), court-circuitant la mise en scène prévue de l’adoption d’amendements à l’Assemblée.

Ne laissons aucune ambiguïté ! La création de la « holding de tête » est une disposition provisoire, en attendant la mise en concurrence complète. Politiquement « l’EPIC de tête » masque la division étanche entre les nouvelles entités « mobilités » et « réseau ». Techniquement, elle assume certaines fonctions centrales destinées à être réparties ultérieurement entre les autorités régulatrices, dont les euro-régions, où à être filialisées et/ou privatisées. Le modèle retenu par la « réforme » française suit de près l’exemple belge. La « holding de tête » SNCB, créée lors de l’éclatement de l’entreprise historique, vient d’être dissoute au 1er janvier 2014.

Les amendements visant à « renforcer l’EPIC de tête » ne font donc qu’alimenter le leurre. Le gouvernement a laissé aux députés « verts », les plus chauds partisans de l’UE et de la régionalisation, le bénéfice de l’amendement rajoutant l’expression fumeuse, dénuée de toute valeur juridique, sur le « caractère indissociable et solidaire » des entités issues du démantèlement de la SNCF. Il a laissé au groupe GDR le soin d’insérer un amendement attribuant à « l’EPIC de tête » la centralisation des cotisations chômage et logement des salariés des 3 entités. Cela n’a rien à voir avec la constitution d’un « employeur unique » dont se prévaut André Chassaigne. Cela n’aurait rien d’ailleurs d’un gage d’unité. Eloigner des entreprises privatisables la gestion du personnel et la liquidation des dispositions sociales, c’est le modèle choisi par les privatiseurs belges. En l’occurrence, les fiches de paye des cheminots sous statut ne comportent ni cotisation chômage, ni cotisation logement. A ce qu’on sache, la garantie de l’emploi et les facilités de logement font encore partie du statut !

Il ne saurait faire aucun doute que l’abrogation du statut et l’institution d’une convention collective de branche, négociée, suivant les règles Sarkozy/Parisot de la « représentativité », avec poids prépondérant du patronat et des syndicats de collaboration, sous les coups de boutoir de la concurrence, prépare des reculs sociaux sans précédent pour les cheminots SNCF, notamment en ce qui concerne leur régime de travail.

Une ombre a plané sur les débat de l’Assemblée : celle de Jean-Claude Gayssot, le ministre qui a appliqué la première loi de division de la SNCF avec la création de RFF en 1997 puis a fait passer les première directives européennes de mise en concurrence – le « 1er paquet ferroviaire » – en 2001. A tour de rôle, les orateurs de tous les partis se sont répandus en louanges en l’honneur de Gayssot, présenté même comme conseiller des auteurs de la réforme d’aujourd’hui ! Communistes, nous ne pouvons pas nous permettre, pour la suite de la lutte, comme pour notre parti, de cautionner un deuxième cas Gayssot !    

Le Conseil national du PCF s’est réuni les 14 et 15 juin. Nous avons vivement regretté l’absence d’André Chassaigne en ce moment crucial alors qu’il était à Paris et a participé à la réunion du club PS « Un monde d’avance ». Le CN aurait pu prendre le temps d’échanger et d’ajuster les positions tenues par le Parti et ses représentants au Parlement.

En tout cas, le CN du PCF a adopté une résolution claire de soutien aux grévistes et d’opposition à la réforme ferroviaire. Nous nous en félicitons, nous qui, depuis des mois appelons à une grande campagne nationale du Parti sur cette lutte essentielle et fédératrice.

Le Parti dans son ensemble aurait pu la lier à la question européenne pendant la campagne électorale. Rien n’aurait été plus juste. Aujourd’hui, il est frappant qu’aucune voix ne s’élève dans le débat parlementaire pour refuser l’application des directives européennes, la nécessité de se plier à « l’euro-compatibilité ». Alors que les peuples désavouent massivement l’UE du capital, alors que des luttes de cheminots se développent dans tous les pays contre la privatisation et ses conséquences – en Suède, en Belgique, en Grande-Bretagne, en Allemagne… -, alors que les grévistes français reçoivent des témoignages de soutien de cheminots de tous les pays… La rupture avec l’UE du capital partira des luttes nationales comme celle des cheminots et de leur jonction internationaliste ! Communiste, c’est plus que jamais, ce que nous devons mettre en avant !

Pour l’engagement du PCF, mieux vaut tard. Allons-y à fond, tous ensemble !

Des grévistes ont suspendu le mouvement. Ils ne l’ont pas fait convaincus par la campagne conjointe du gouvernement, de la CFDT et de l’UNSA. La rage au ventre, ils ont jugé préférable de garder des forces. D’autres, dans le même état d’esprit, souvent – et c’était marquant dans les rassemblements des 17 et 19 juin – des jeunes, poursuivent la grève, l’organisent dans la durée.

Communistes, l’heure est toujours, et plus que jamais, à alimenter la lutte et son développement alors que des semaines très intenses d’affrontement politique s’annoncent, porteuses de grandes opportunités de convergences de lutte.

Lorsque les députés voteront sur la « réforme ferroviaire » le 24 juin, la discussion aura déjà commencé sur les budgets rectificatifs (Etat et Sécu) porteurs des pires dispositions antisociales du « Pacte de responsabilité » contre les salariés, les retraités, l’hôpital public etc. Exactement dans le même temps, comptant sur l’été pour charger la barque des mauvais coups, le gouvernement lance sa contre-réforme territoriale, programmée début juillet au Sénat.

Les mobilisations des travailleurs grandissent. Les fonctionnaires territoriaux, menacés au plus haut point, s’engagent dans une grève reconductible. Leur lutte est directement connectée à celle des cheminots alors que les Régions (« de gauche ») poussent à l’éclatement de la SNCF, à la régionalisation et ont obtenu de fixer les tarifs ferroviaires dans la « réforme ».

La journée d’action interprofessionnelle du 26 rassemblera très largement, notamment les autres salariés des transports (dont la RATP). Des luttes se développent partout en France à La Poste contre les « réorganisations ». La casse industrielle – Alstom, PSA, raffineries … – suscite l’intervention des travailleurs.

Dans ce contexte, le vote des députés PCF[i] contre la réforme ferroviaire, contre la dissolution de la SNCF, pour une véritable réintégration de RFF dans une société nationale unique, contre l’abrogation du statut, est une nécessité absolue. Communistes, nous n’aurions même pas pu imaginer une autre position sans les derniers déroulements à l’Assemblée.

Ensemble, interpelons ces députés PS, qui se disent « affligés »,  qui émettent des critiques sur la politique qu’ils ont soutenue jusqu’alors et qui prétendent, à leur tour, amender et aménager le « pacte de responsabilité ». Double jeu, numéro de claquettes ? C’est évident, du moins s’ils ne s’opposent pas à la « réforme ferroviaire » comme les cheminots de leur circonscription le leur demandent avec insistance.

Le développement des luttes, de la lutte des classes, remet à leur place les préoccupations de ceux à « gauche » qui préparent la relève de Valls à Matignon ou les primaires de 2017. Il démonte le consensus PS/droite sur les questions économiques et sociales, guidé par l’UE du capital. Il prend totalement à contre-pied la démagogie « sociale » de l’extrême-droite raciste et bourgeoise.

Camarades, n’ayons pas peur d’être communistes ! La rupture politique ne pourra partir que des luttes ! Notre place est avec cette avant-garde, dont les cheminots sont actuellement la locomotive !  

PREMIERS SIGNATAIRES (Chronologie) :

Corinne BECOURT (secrétaire de la section du PCF de Saint-Quentin), Emmanuel DANG TRAN (Membre du CN du PCF, secrétaire de la section de Paris 15ème), Claude FAINZANG (Membre du CN du PCF, Paris 19ème), Michel GAGLIANO (syndicaliste cheminot, ancien membre du Conseil national de la fédération CGT des cheminots, communiste, Saint-Etienne), Armelle HERVE (Secrétaire de la section du PCF de Mantes-la-Jolie), Eric JALADE (Membre du CN du PCF, secrétaire de la Fédération du PCF du Tarn), Marc JAMMET (conseiller municipal PCF de Mantes-la-Jolie), Eric MONINI (secrétaire de la section du PCF du Jarnisy, fédération de la Meurthe-et-Moselle), Cyril MORLOT (secrétaire de la fédération de la Haute-Saône du PCF), Dominique NEGRI (Membre du CN du PCF, secrétaire de la section de Saint-Martin-d’Hères), Michel PERRIN (Syndicaliste cheminot, section PCF cheminots de Limoges, ancien secrétaire de la fédération du PCF de la Haute-Vienne), Nino PICCARETTA (section d »Echirolles, fédération de l’Isère), Laurent RICHARD (secrétaire de la section du PCF des Terres Froides, fédération de l’Isère), Pierre VIRGILIO (secrétaire de la section de Thil, fédération de la Meurthe-et-Moselle)