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PCF, SNCF et CONGRES: Tribune pour le lancement d’une pétition nationale PCF (Monopole, Epic, statut, contre concurrence, SA et casse sociale)
TRIBUNE. A l’attention du Conseil National du PCF, des organisations et militants du Parti, 1er avril 2018
OBJET : Proposition de lancement d’une pétition nationale contre les ordonnances Macron/SNCF : Non à l’abrogation du monopole de la SNCF sur les trains de voyageurs, Non à la transformation de la SNCF en sociétés anonymes et la suppression du statut des personnels lié au service public (Texte en lien)
Nous proposons à la direction du PCF de lancer rapidement une pétition nationale, dans une optique de rassemblement très large, visant à préciser dans l’opinion et mettre en échec, face aux manipulations du pouvoir, les objectifs de son projet (loi, ordonnances) anti-SNCF.
Notre démarche se situe dans le cadre de la préparation du congrès. Pour nous, le congrès ne peut pas se préparer sur des débats à ambition théorique coupés de l’actualité de la lutte des classes.
La bataille SNCF actuelle pose de façon cruciale et urgente, la nécessité de la remise en cause des alliances politiques institutionnelles préalables et de l’illusion d’une « réorientation » de l’UE du capital. Ces orientations ont une large part dans le sinistre électoral de juin 2017 et la quasi-disparition du Parti, que les mois qui passent sous la présidence Macron ne peuvent pas faire oublier.
Pour autant, notre démarche ne vise pas à trancher ces désaccords de fond mais à proposer une initiative immédiate, que tous les communistes peuvent reprendre dans l’état actuel des débats, pour que l’intervention du Parti trouve toute son utilité pour le service public SNCF et la convergence des luttes.
CONSTATS, largement partagés dans le Parti:
Nous faisons le constat que l’attaque frontale du pouvoir contre les cheminots et leur statut, pour réduire à une bataille « corporatiste » la casse du service public au profit de la concurrence privée, est en train d’échouer.
Les cheminots ne sont pas perçus comme des « privilégiés ». Les ordonnances anti-SNCF sont mises en parallèle avec les ordonnances anti-droit du travail de l’automne, les offensives pour précariser les travailleurs, dénaturer l’assurance chômage. La volonté du gouvernement de régler le régime « spécial » des cheminots avant de s’attaquer, à nouveau, à l’ensemble des retraites se dévoile de plus en plus.
Deuxième constat : Le pays a fait son expérience des dégâts du processus de concurrence/privatisation, sous l’égide de l’UE, de tous les grands services publics depuis France Telecom jusqu’à la SNCF. Après la « réforme » ferroviaire de 2014/2016, le cadre est fixé, malgré le statut des cheminots, pour accélérer la casse de leurs conditions de travail, les suppressions d’emplois (d’abord statutaires, – 30.000 en 15 ans) en même temps que la réduction du service public dont les « petites lignes » (à charge des régions de s’en occuper), l’explosion des tarifs.
Troisième constat : Notre Parti tient encore une place particulière et unique dans l’histoire du service public SNCF. Nous n’avons pas besoin d’en rappeler les grandes dates.
Ce rôle de référence demeure même s’il s’est fortement érodé ces dernières décennies. La « gauche plurielle » et les ministres PCF dont JC. Gayssot, entre 1997 et 2002, ont opéré la première division de la SNCF en vue de la privatisation et cautionné, entre autres, les « ouvertures du capital » d’Air France ou de France Télécom. La social-démocratie, dans les régions, a, au long des années 90, 2000 et même ensuite, choisi de confier à des vice-présidents PCF les transports, pour leur faire cautionner, même en limitant les dégâts suivant les régions, la préparation de la mise en concurrence. En 2014, le porte-parole PCF à l’Assemblée (A. Chassaigne – ce n’est pas la personne du camarade qui est visée) s’est abstenu sur la dissolution de la société SNCF historique et a appelé prématurément à la fin de la grève, dans l’incompréhension des militants engagés dans la lutte.
Les conceptions de fond qui ont amené à cette suite de positions doivent vraiment, enfin, être revues en congrès. Mais dans l’immédiat, le Parti a un rôle urgent à jouer contre le projet SNCF-Macron. Contrairement à la discrétion de 2014, la direction du Parti a produit de nombreuses déclarations et plusieurs matériels de propagande. Mais les nombreuses orientations exposées ne fournissent pas les points d’intervention et de convergence pour mobiliser l’opinion et faire échec aux objectifs centraux des ordonnances.
C’est pourtant d’autant plus important que la propagande gouvernementale et la procédure choisie cherchent à diluer le débat dans le contenu et dans le temps. La manœuvre du recours aux ordonnances permet au gouvernement d’abattre ses cartes petit à petit, suivant la tournure du mouvement. Les ordonnances pourraient être dévoilées seulement fin mai pour une adoption définitive au cœur de l’été. Les restructurations annoncées par le PDG G. Pépy s’étalent sur le même calendrier. E. Philippe a ouvertement présenté le chantage aux cheminots sur des dispositions techniques et sociales qui les frapperaient. Il veut entraîner les organisations syndicales à négocier en retrait, entérinant les objectifs principaux des ordonnances. Les syndicats tentent de déjouer ce calendrier vicieux. Il n’en est que plus important pour nous, PCF, de préciser les enjeux majeurs. Voilà pourquoi nous proposons que le Parti prenne l’initiative d’une pétition nationale précise contre la mise en concurrence du rail et pour le maintien du monopole de la SNCF sur les trains de voyageurs, contre la transformation en Sociétés anonymes et la suppression du statut du personnel.
Nous tirons les leçons toujours actuelles d’une initiative incomplète sur un objet similaire : la « votation » pour La Poste de 2009. D’un côté, l’initiative avait permis de mobiliser très largement dans le pays et a obtenu des millions de signatures, au-delà des attentes. De l’autre côté, le caractère politicien de la démarche, rassemblant en préalable toute la « gauche » sur un « vote », a renvoyé la mobilisation vers l’illusion d’une issue électorale avec une alternance en 2012 (F. Hollande avait fait signer le conseil général de Corrèze !). Et cette « unité » a empêché de poser toutes les bonnes questions. La « votation » a porté uniquement sur la transformation de La Poste en SA mais a occulté la question essentielle de la transposition de la dernière directive européenne de mise en concurrence du courrier, puisque les socio-démocrates et Verts l’avaient approuvée. Cela a notamment nui gravement à la mobilisation contre la résignation aux dégâts de la concurrence dans l’entreprise elle-même.
Sur la SNCF cette année, le Parti ne peut pas rester bloqué au plus petit dénominateur commun de la « gauche » en recomposition. Le tract national appelant au 22 mars, comme plusieurs déclarations des dirigeants, font une priorité du rassemblement des « forces de gauche » dont EELV, « Génération », le groupe de B. Hamon, FI, les « socialistes opposés à Macron » etc. Cette priorité politicienne va à contre-sens de la lutte. Comme en 2009 pour La Poste, il ne pourra pas y avoir de position juste et efficace pour la SNCF aujourd’hui dans une perspective de recomposition électorale à « gauche » d’ici les européennes, les municipales ou 2022, en particulier sur la question capitale de l’application des directives et règlements européens alors que la plupart des politiciens, nationalement et dans les régions, accompagnent, depuis des années, la concurrence à l’européenne.
Il faut des revendications claires et précises à soumettre à pétition.
Sur le statut de l’entreprise, on doit pouvoir se prononcer pour le refus de la transformation des entités issues de la SNCF en sociétés anonymes et pour la réunification de l’entreprise sous forme d’un établissement public unique et intégré. L’expression « SNCF 100% public » dans les tracts PCF est insuffisante et ambigüe. Elle risque de rentrer dans le jeu du gouvernement qui promet des « Sociétés nationales », en fait des SA dont – au départ – toutes les actions seraient détenues par l’Etat ou des groupes publics. Des SA « publiques » sont vouées à la privatisation, comme les exemples de FT ou de GDF l’illustrent. L’établissement public est le statut qui fait rempart à la privatisation.
La question de la répartition de la dette est directement subordonnée au statut de l’entreprise. Nous sommes tous d’accord sur l’explication de l’origine de la dette - les investissements que l’on a fait peser sur la SNCF alors que les investissements routiers ne pèsent pas sur les transporteurs – , sur la dénonciation des intérêts versés à la finance privée, sur la riposte à la tentative grossière du gouvernement de rendre les cheminots coresponsables de la dette. Mais, nous devons faire attention au calcul du pouvoir qui cherchera à délester de la dette, vers la collectivité, les SA issues de la SNCF qu’il destine le plus rapidement à la privatisation.
Le rejet de la mise en concurrence organisée par l’UE du capital : c’est maintenant que ça se joue !La raison d’être première du projet de loi initialement prévu, puis des ordonnances, est de faire sauter les derniers verrous législatifs et techniques au début de la mise en concurrence et du passage au privé de réseaux de transports de voyageurs (régions). Le gouvernement suit le calendrier européen qui lui fixe le délai de la fin 2018. Il s’agit notamment de régler l’utilisation commune par les concurrents d’infrastructures et de services communs – de détricoter la SNCF unifiée – de régler la situation des personnels SNCF se retrouvant sur des lignes privatisées. Il s’agit aussi, très précisément, d’abroger l’article 2141, alinéa 1, du code des transports qui pose le monopole de la SNCF sur les trains de voyageurs. Dans ce contexte, alors que l’immense majorité des cheminots, même, dans les mots, les principaux syndicats réformistes, une majorité des usagers, échaudés par les précédents de la casse des autres services publics, s’y opposent, il serait incompréhensible que le PCF ne mette pas au centre le blocage immédiat du processus de concurrence/privatisation.
Les positions qui minimisent et reportent les dangers de la concurrence sont incompréhensibles, même inacceptables. Un tract de la direction du PCF estime que l’ouverture à la concurrence ne serait qu’un prétexte à la réforme et renvoie, dans l’avenir, à des « dérogations » que « permettraient les traités européens ». C’est marcher sur la tête ! L’UE est l’organe qui organise, coordonne la liquidation des services publics. Dans ce règlement européen, des dérogations ont été prévues pour les pays dont les réseaux ferrés publics sont si dégradés qu’aucun concurrent privé ne peut être rapidement constitué. Même en Grèce, A. Tsipras, toujours soutenu par le PGE, essaie de privatiser les quelques lignes modernes. En France comme en Allemagne, imposer la concurrence, ne signifie pas que la SNCF perde tout d’un coup ses activités mais qu’un service public et un cadre social dégradés soient imposés à tout le ferroviaire. Jouer sur les « dérogations européennes », c’est aussi renoncer définitivement, pour le rail, au retour au monopole public des trains de marchandises, ou ailleurs de l’électricité…
Chercher à dédouaner l’UE est une aberration alors qu’elle est le prétexte et l’instrument repris par les représentants politiques de gauche et de droite en France pour leur politique au service du capital français et international. Et c’est bien en France, comme dans chaque pays, que la riposte doit s’organiser contre elle, sur la base des acquis démocratiques et sociaux nationaux de la classe ouvrière. Concrètement, à propos de la SNCF aujourd’hui, cela veut dire mettre en échec la fin du monopole public SNCF du transport de voyageurs. L’existence de services et d’entreprises publics forts est une condition de coopérations internationales positives. C’est le contraire de la stratégie d’intégration de l’UE et des capitalistes européens qui mettent en concurrence les travailleurs des pays. Toujours dans le ferroviaire, cela vaut aussi pour Alstom. Nous ne comprenons pas que la direction du PCF ne porte pas la revendication, facilement rassembleuse, de nationalisation face à la prise de contrôle par Siemens voulue par Macron.
Pour nous, la direction du PCF doit rompre avec sa conversion à l’intégration européenne, au discours illusoire de la réorientation de l’UE du capital, en lien avec son intégration mortifère dans la « gauche » institutionnelle en recomposition. Sa soumission à l’idéologie de l’UE touche à l’absurde quand elle propose de créer un « fonds de financement européen des services publics alimenté par le Quantitative Easing de la BCE ». On va gentiment s’adresser à l’organe le plus antidémocratique, le plus éloigné des interventions démocratiques nationales, pour réorienter des artifices financiers créés pour alimenter la spéculation boursière et immobilière. Demander aux capitalistes de la BCE de faire du social avec leur « Quantitative Easing » ? Ce serait vraiment aberrant pour des dirigeants communistes…
Ajoutons que, face à l’UE du capital, sur des sujets comme les services publics et les droits sociaux, les nationalistes et l’extrême-droite sont incapables de détourner la colère des travailleurs, étant incapables de masquer leur haine de classe et leur rejet des syndicats ouvriers. Communistes, c’est le moment de les confondre !
Nous le répétons : l’actualité et la situation du Parti imposent de poser ces questions de fond. Les débats et les constats de désaccords vont continuer jusqu’au congrès et ensuite. Mais, au-delà de ces profonds différents, dans l’immédiat, nous pensons que notre proposition de pétition nationale peut convenir à tous les communistes, dans l’actualité et le feu de l’action, notamment avec l’étape de la journée nationale d’action interprofessionnelle prévue par la CGT le 19 avril.
Dans un esprit de construction, de reconstruction,
Salutations fraternelles,
PREMIERE LISTE DE SIGNATAIRES:
Emmanuel DANG TRAN (75, Paris 15, CN du PCF), Dominique NEGRI (38, Saint-Martin-d’Hères, secrétaire de section), Corinne BECOURT (02, Saint-Quentin, secrétaire de section), Eric MONNINI (54, Jarny, secrétaire de section), Armelle HERVE (78, Mantes-la-Jolie, secrétaire de section), Christiane ODETTI (81, Lavaur, secrétaire de section), Frédéric BERNABE (70, Vesoul), Cyril MORLOT (70, Vesoul, secrétaire fédéral du PCF Haute-Saône), Eric JALADE (81, Castres), Laurent RICHARD (38, Terres Froides, secrétaire de section), Michel PERRIN (87, Limoges-cheminots, ancien secrétaire fédéral du PCF Haute-Vienne), Michel GAGLIANO (42, Saint-Etienne, cheminot), Guy MANIN (38, Terres Froides), Marc JAMMET (78, Mantes-la-Jolie), Pascal GALANTINI (54, Jarny, cheminot), Saverio GUZZO (54, Jarny, cheminot), Gauthier DUCOS (02, Val d’Origny, secrétaire de section), Joran JAMELOT (75, Paris 15), Noël ZICCHINA (2A, Ajaccio), Pierre YAGHLEKDJIAN (75, Paris 15 RATP), Myriam KOROBAEFF (68, Mulhouse-Campagne), Yves RALLIERES (81, Bastides, secrétaire de section), Danielle RALLIERES (81, Bastides), Jeanne JIMENEZ (81, Castres), Aurélien JAN (02, Saint-Quentin), Ernest MONTEAGUDO (38, Pont-de-Claix), Antoine BIMBEAU (75, Paris 15), Diana KDOUH (38, Saint-Martin-d’Hères), Jean-Claude MAZZOLINI (92, Fontenay-aux-Roses), Jean-Jacques SUZANNE (94, Orly-Ville), Nasser DIFFALAH (70, Couthenans), Fabienne LIEVIN (70, Saint-Rémy), Patrick LIEVIN (70, Saint-Rémy), Guy NIEL (94, Gentilly), Franck CLET (38, Saint-Martin-d’Hères), Jérôme RUBES (38, Saint-Martin-d’Hères), Josette GAWSEWITCH (75, Paris 15), Anne-Marie KOLLI (33/75, Arcachon), Savino PICCARRETTA (38, Echirolles), François ROQUIN (38, Saint-Martin-d’Hères), Marie LECLERC (54, Jarny), Nicolas KIEFFER (42, Saint-Etienne), Joël COPIN (62, Rouvroy), Alain GIRARD (54, Jarny), Patrice MUZARD (70, Gray), Véronique JUNG (70, Gray), Matthieu PIOTROWSKI (54, Jarny), Matthieu RENAULT (75, Paris 15), Olivier TOURNAY (02, Saint-Quentin), Michèle GABERT (02, Gauchy, secrétaire de section), Pierre DARGHAM (75, Paris 15), Bernard GISCLARD (81, Vallée du Thoré), Nelly MONTET (81, Bastides), Albert BARRE (75, Paris 15), Morane BARRE (75, Paris 15), Francis GUEZOU (02, Saint-Quentin), Frédéric JOUBBE (02, Saint-Quentin), Mickaël LIBOUTON (75, Paris 15 RATP), Cemil KAYGIZIZ (75, Paris 15 RATP), Jean-Pierre POINSOT (70, Gray), André RUIZ (70, Ronchamp), Muguette PAQUIS (70, Ronchamp), Loïc CARINCOTTE (38, Saint-Martin-d’Hères), Mathilde RABUT (38, Terres Froides), Jean-Louis NEGRI (38, Saint-Martin-d’Hères), Eliane PERRIN (87, Limoges), Jacqueline DANG TRAN (35, Rennes), René BARDE (81 Lavaur), Marie-Rose LAFLEUR (81 Lavaur), Michel LAFLEUR (81 Lavaur), Jean-Pierre LATCHER (81, Lavaur), Jean-Marc PETIT (81 Lavaur), Claude RAVEL (38 Terres Froides), Angelo PRIZZI (38 Saint-Martin-d’Hères), Suzanne BARBAUX (02, Saint-Quentin), Ludovic BOULANGER (02, Saint-Quentin), Jean-Luc TOURNAY (02, Saint-Quentin), Serge CARRIER (02, Saint-Quentin), Serge CASIER (02, Saint-Quentin), Julien CASIER (02, Saint-Quentin), Johnny DENIMAL (02, Saint-Quentin), Jean-Marie DESMIDT (02, Saint-Quentin), Alice GORLIER (02, Saint-Quentin), Jean-Jacques GABERT (02, Gauchy), Amélie DARDE (02, Saint-Quentin), Franck MOUSSET (02, Saint-Quentin), Grégory PLE (02, Saint-Quentin), Didier TASSIN (02, Saint-Quentin),
SUITE DE LA LISTE: Paul RIO (58, Guérigny), Guy HAREL (37, Montlouis, cheminot), Rolande HAREL (37, Montlouis), Caroline WAVELET (75, Paris 15, cheminote), Henri PUYGRENIER (38, Saint-Martin-d’Hères), Robien MATTA (13, cheminot), Henri SABATTIER (07, Sud-Ardèche), Anne-Marie AGUDO (81, Bastides), Paul FOURCHARD (75, Paris 15), Thierry LA BARBERA (81, Lavaur), Malou MONNINI (54, Jarny), François THIRY (54, Jarny), Jean-Pierre CAMELLINI (54, Jarny), Louis CAMENZULLI (83, La Garde), Lionel HOFF (57, Basse-Orne), Jean-Claude DELVAL (78, Mantes-la-Jolie), Christine SAMPERE (83, Six-Fours), Russell YATES (77, Meaux), Gilbert DELMAS (31, Toulouse), Justine PROUST (75, Paris 15), Martine NATIVI (06, Cagnes-sur-Mer), Olivier APRUZZESE (13, Trets), Benjamin LANDAIS (84, Avignon), Jean-Claude PATE (50, Valognes, cheminot), David SPANIER (54, Jarny), Alain ANTOINE (54, Jarny), Alain CONSTANTINI (54, Jarny), Francis SACHER (54, Jarny), Patrice MOREAU (24, Singleyrac), Marie Llorente (78, Mantes-la-Jolie)
Pour cosigner cette tribune :
TRIBUNE PCF/SNCF/CONGRES: pour le lancement d'une pétition nationale PCF pour le monopole public SNCF
167 | Fabienne Liévin | avr 25, 2019 | |
166 | Alain CASALE | Marseille | avr 23, 2018 |
165 | Jacques VICTOR | NICE | avr 18, 2018 |
164 | Albert Sauvage | Coulaures | avr 18, 2018 |
163 | Guy LALANDE | Coulaures | avr 18, 2018 |
162 | Gwenn'aël Gourden | Fontenay sous bois | avr 12, 2018 |
161 | Bernard SARTON | AUBAGNE | avr 12, 2018 |
160 | Stéphane AURIOL | Saint Hilaire les Andresis 45320 | avr 12, 2018 |
159 | Jean claude De ubeda | Toulon | avr 12, 2018 |
158 | damlencourt olivier | SAINT AMAND LES EAUX | avr 12, 2018 |
157 | Léo Fleurence | Strasbourg | avr 12, 2018 |
156 | Sacha Burgy | Sainte-Marie-Aux-Chênes (57255) | avr 11, 2018 |
155 | Jean marc Lafoy | Lussac les châteaux | avr 11, 2018 |
154 | Michelle Bardot Bardot | Strasbourg | avr 10, 2018 |
153 | Gilles Gourlot | Paris | avr 09, 2018 |
152 | Serge GARNERIN | TROYES | avr 09, 2018 |
151 | gilbert remond | vaulx-en-velin 69 | avr 08, 2018 |
150 | PATRICE MOREAU | CUNEGES | avr 08, 2018 |
149 | Amélie DARDE | Saint-Quentin 02 | avr 08, 2018 |
148 | roger pinet | briare | avr 08, 2018 |
147 | CLAUDE DEFFONTAINE | BANYULS SUR MER | avr 08, 2018 |
146 | Huguette Le Danois | Lisieux | avr 08, 2018 |
145 | claude lejeune | champigny sur marne | avr 08, 2018 |
144 | ARNAUD PETIT | WOINCOURT | avr 08, 2018 |
143 | Dominique SERRA | MARSEILLE | avr 08, 2018 |
142 | mohamed Naceur | Chambéry | avr 08, 2018 |
141 | Yves Boureille | Ruoms | avr 07, 2018 |
140 | Barbara KNOCKAERT | Saiint-Quentin Aisne | avr 07, 2018 |
139 | Georges Varenne | St-Quentin Aisne | avr 07, 2018 |
138 | Francis SAHAL | LAVAUR-81 | avr 07, 2018 |
137 | Dominique Nowak | Fayet 02 | avr 06, 2018 |
136 | Heinrick Martineau | Saint-Quentin 02 | avr 06, 2018 |
135 | Claudine Potier | Saint-Quentin 02 | avr 06, 2018 |
134 | Henry Welsh | Montréal QC | avr 06, 2018 |
133 | Grégory Plé | 02100 - ST QUENTIN | avr 06, 2018 |
132 | Valerie Tranchant | Saint Martin d'heres | avr 06, 2018 |
131 | Michel Laplace | Lunas 34650 | avr 06, 2018 |
130 | Jean Hochart | Saint-Quentin 02100 | avr 06, 2018 |
129 | Nicolas Brette | Le Lardin Saint Lazare | avr 05, 2018 |
128 | Denise REBOURS | Aufreville_Brasseuil | avr 05, 2018 |
127 | annie ardoino | La Seyne sur Mer | avr 05, 2018 |
126 | Martine NATIVI | Cagnes-sur-Mer | avr 04, 2018 |
125 | Claude Chamek | PARIS 13 | avr 04, 2018 |
124 | Gauthier DUCOS | Val d'Origny 02 | avr 04, 2018 |
123 | Ekin TEK | Paris | avr 04, 2018 |
122 | Gilbert Delmas | Toulouse (31) | avr 04, 2018 |
121 | Russell Yates | Meaux (77) | avr 04, 2018 |
120 | Christine Sampere | Six-Fours (83) | avr 04, 2018 |
119 | Jean-Claude Delval | Mantes la Jolie (78) | avr 04, 2018 |
118 | Lionel Hoff | Basse-Orne (57) | avr 04, 2018 |
117 | Louis Camenzulli | La Garde (83) | avr 04, 2018 |
116 | Jean-Pierre Camellini | Jarny (54) | avr 04, 2018 |
115 | François Thiry | Jarny (54) | avr 04, 2018 |
114 | Malou Monnini | Jarny (54) | avr 04, 2018 |
113 | Thierry La Barbera | Lavaur (81) | avr 04, 2018 |
112 | Anne-Marie Agudo | Bastides (81) | avr 04, 2018 |
111 | Henri Sabatier | Sud-Ardèche | avr 04, 2018 |
110 | Robien Matta | Cheminots 13 | avr 04, 2018 |
109 | Henri Puygrenier | St Martin d'Hères (38) | avr 04, 2018 |
108 | Caroline Wavelet | Paris 15 | avr 04, 2018 |
107 | Guy Harel | Montlouis (37) | avr 04, 2018 |
106 | Paul Rio | Guérigny (58) | avr 04, 2018 |
105 | Romain Denimal | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
104 | Didier Tassin | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
103 | Grégory Plé | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
102 | Franck Mousset | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
101 | Amélie Darde | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
100 | Jean-Jacques Gabert | Gauchy (02) | avr 04, 2018 |
99 | Alice Gorlier | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
98 | Jean-Marie Desmidts | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
97 | Jhonny Denimal | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
96 | Julien Casier | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
95 | Serge Casier | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
94 | Serge Carrier | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
93 | Ludovic Boulanger | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
92 | Suzanne Barbaux | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
91 | Angelo Prizzi | St Martin d'Hères (38) | avr 04, 2018 |
90 | Claude Ravel | Terres Froides (38) | avr 04, 2018 |
89 | Jean-Marc Petit | Lavaur (81) | avr 04, 2018 |
88 | Jean-Pierre Latcher | Lavaur (81) | avr 04, 2018 |
87 | Michel Lafleur | Lavaur (81) | avr 04, 2018 |
86 | Marie-Rose Lafleur | Lavaur (81) | avr 04, 2018 |
85 | René Barde | Lavaur (81) | avr 04, 2018 |
84 | Jacqueline Dang-Tran | Rennes (35) | avr 04, 2018 |
83 | Eliane Perrin | Limoges (87) | avr 04, 2018 |
82 | Jean-Louis Négri | St Martin d'Hères (38) | avr 04, 2018 |
81 | Mathilde Rabut | Terres froides (38) | avr 04, 2018 |
80 | Loïc Carincotte | St Martin d'Hères (38) | avr 04, 2018 |
79 | Muguette Paquis | Ronchamp (70) | avr 04, 2018 |
78 | André Ruiz | Ronchamp (70) | avr 04, 2018 |
77 | Jean-Pierre Poinsot | Gray (70) | avr 04, 2018 |
76 | Cemil Kaygiziz | Paris 15 | avr 04, 2018 |
75 | Mickaël Libouton | Paris 15 | avr 04, 2018 |
74 | Frédéric Joube | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
73 | Francis Guézou | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
72 | Morane Barré | Paris 15 | avr 04, 2018 |
71 | Albert Barré | Paris 15 | avr 04, 2018 |
70 | Nelly Montet | Bastides (81) | avr 04, 2018 |
69 | Bernard Gisclard | Vallée du Thoré (81) | avr 04, 2018 |
68 | Pierre Dargham | Paris 15 | avr 04, 2018 |
67 | Michèle Gabert | Gauchy (02) | avr 04, 2018 |
66 | Olivier Tournay | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
65 | Matthieu Renault | Paris 15 | avr 04, 2018 |
64 | Matthieu Piotrowski | Jarny (54) | avr 04, 2018 |
63 | Véronique Jung | Gray (70) | avr 04, 2018 |
62 | Patrice Muzard | Gray (70) | avr 04, 2018 |
61 | Alain Girard | Jarny (54) | avr 04, 2018 |
60 | Joël Copin | Rouvroy (62) | avr 04, 2018 |
59 | Nicolas Kieffer | Saint Etienne (42) | avr 04, 2018 |
58 | Marie Leclerc | Jarny (54) | avr 04, 2018 |
57 | François Roquin | St Martin d'Hères (38) | avr 04, 2018 |
56 | Savino Piccarretta | Echirolles (38) | avr 04, 2018 |
55 | Anne-Marie Kolli | Arcachon (33) | avr 04, 2018 |
54 | Josette Gawséwitch | Paris 15 | avr 04, 2018 |
53 | Jérôme Rubes | St Martin d'Hères | avr 04, 2018 |
52 | Franck Clet | St Martin d'Hères (38) | avr 04, 2018 |
51 | Guy Niel | Gentilly (94) | avr 04, 2018 |
50 | Patrick Liévin | Saint Rémy (70) | avr 04, 2018 |
49 | Fabienne Liévin | Saint Rémy (70) | avr 04, 2018 |
48 | Nasser Diffalah | Couthenans (70) | avr 04, 2018 |
47 | Jean-Jacques Suzanne | Orly ville (94) | avr 04, 2018 |
46 | Jean-Claude Mazzolini | Fontenay aux roses (92) | avr 04, 2018 |
45 | Diana Kdouh | St Martin d'Hères (38) | avr 04, 2018 |
44 | Antoine Bimbeau | Paris 15 | avr 04, 2018 |
43 | Ernest Monteagudo | Pont-de-Claix (38) | avr 04, 2018 |
42 | Aurélien Jan | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
41 | Jeanne Jimenez | Castres (81) | avr 04, 2018 |
40 | Danielle Rallières | Bastides (81) | avr 04, 2018 |
39 | Yves Rallières | Bastides (81) | avr 04, 2018 |
38 | Myriam Korobaeff | Mulhouse (68) | avr 04, 2018 |
37 | Pierre Yaghlekdjian | Paris 15 | avr 04, 2018 |
36 | Noël Zicchina | Ajaccio | avr 04, 2018 |
35 | Joran Jamelot | Paris 15 | avr 04, 2018 |
34 | Gauthier Ducos | Saint Quentin (02) | avr 04, 2018 |
33 | Pascal Galantini | Jarny (54) | avr 04, 2018 |
32 | Marc Jammet | Mantes la Jolie (78) | avr 04, 2018 |
31 | Guy Manin | Terres froides (38) | avr 04, 2018 |
30 | Michel Gagliano | Saint Etienne (42) | avr 04, 2018 |
29 | Michel Perrin | Limoges (87) | avr 04, 2018 |
28 | Laurent Richard | Terres froides (38) | avr 04, 2018 |
27 | Eric Jalade | Castres (81) | avr 04, 2018 |
26 | Cyril Morlot | Vesoul (70) | avr 04, 2018 |
25 | Frédéric Bernabé | Vesoul (70) | avr 04, 2018 |
24 | Christiane Odetti | Lavaur (81) | avr 04, 2018 |
23 | Armelle Hervé | Mantes la jolie (78) | avr 04, 2018 |
22 | Saverio Guzzo | Jarny (54) | avr 04, 2018 |
21 | Yves Echard | Paris 19 | avr 04, 2018 |
20 | philippe MASLONKA | limeil Brevannes | avr 03, 2018 |
19 | Andres Bel | Saint Martin d'Hères (38) | avr 03, 2018 |
18 | Sylvie TORRES | Vidauban | avr 03, 2018 |
17 | patrick Penel | Cercottes | avr 03, 2018 |
16 | Jean marc Mourmans | Venanson | avr 03, 2018 |
15 | Henri PUYGRENIER | 38 Saint-Martin-d'Hères | avr 03, 2018 |
14 | Jean Luc TOURNAY | PCF ST QUENTIN 02 | avr 03, 2018 |
13 | Paul Fourchard | Paris 15 | avr 03, 2018 |
12 | Sophia PIKULAS | Paris | avr 03, 2018 |
11 | michel maho | LAMPAUL GUIMILIAU | avr 03, 2018 |
10 | fanny Benavides | ANTONY | avr 03, 2018 |
9 | Arnaud PICARD | Caluire-et-cuire | avr 03, 2018 |
8 | Henri Bartholoméus | 4801 Stembert -Belgique | avr 03, 2018 |
7 | PATRICE LE GALLOIS | MONTPELLIER | avr 03, 2018 |
6 | jeanne jimenez | Castres | avr 03, 2018 |
5 | saverio guzzo | jarny | avr 03, 2018 |
4 | Eric Monnini | Jarny (54) | avr 03, 2018 |
3 | Corinne Bécourt | Saint-Quentin | avr 03, 2018 |
2 | Dominique Negri | Saint-Martin-d'Hères | avr 03, 2018 |
1 | Emmanuel Dang Tran | Paris 15 | avr 03, 2018 |
PCF questionnaire : de l’enfumage pour tromper encore les communistes (section PCF de Lavaur – Tarn)
La section de Lavaur du PCF réunie le 20/11/2017 a adopté la motion suivante :
Le questionnaire : de l’enfumage pour tromper encore les communistes
On apprend que notre direction, appâtée par quelques « produits de marketing électoral alléchants » nous a donnés en pâture à la multinationale « Yankee » du « marchandising électoral populiste » (au plus mauvais sens du terme), NationBuilder ! Nous voici membre d’une clientèle « de choix » aux côtés de Trump, Juppé, Fillon et Mélenchon… Et voici nos données*, et peut-être même les réponses au questionnaire, exploitées par un spécialiste du fichage et du profilage d’électeurs.
Ce n’est pas un questionnaire d’un PCF ayant pour objectif de rompre avec le capitalisme (c’est un fourre-tout à la fois de questions creuses, parfois aux tournures compliquées, révélant une direction aux abois) mais évitant les questions de rupture avec le capitalisme.
Au regard de la dernière période électorale, qui s’est terminée par un résultat catastrophique (1,25% des inscrits) alors que toute l’activité est centrée sur les élections depuis des années, la direction aurait dû faire un compte-rendu d’activité et proposer une analyse critique de ses orientations, notamment de la stratégie dite du « Front de Gauche » et des stratégies faisant du PCF « la pouponnière permanente de ses propres prédateurs ».
La direction nationale est d’autant plus mise en cause que l’orientation front de gauche n’a jamais été mise en débat en congrès. Elle se défausse de ses responsabilités avec le questionnaire et cherche à donner l’illusion de consulter les communistes pour continuer les transformations du Parti. P. Laurent ne dit jamais clairement de quelles transformations il s’agit. Cette métamorphose dure depuis R. Hue et on a découvert au fur et à mesure de l’effacement du PCF de quoi il s’agissait.
Faut-il continuer dans la dissolution du PCF dans un conglomérat réformiste ou mener une politique indépendante reposant sur une analyse de classe ?
Le rôle du PCF est-il d’accompagner le capitalisme ou de rompre avec lui ?
Depuis de nombreuses années, la direction a fait le premier choix sans le dire explicitement pour tromper les adhérents.
Les fondamentaux du PCF ont changé : le PCF ne propose plus la nationalisation des banques et de nombreux autres secteurs (industrie, transport, eau etc). Cette question n’a jamais été mise en débat lors d’un congrès.
Proposer de subvertir la BCE pour qu’elle joue un rôle pour construire une Europe sociale, pour la faire avaler aux communistes, comme si l’union européenne capitaliste pouvait devenir celle des peuples, le soutien à la politique d’austérité de Tsipras contre celle du KKE, baisser le coût du capital comme si le profit était acceptable, n’ont jamais été débattues mais sont l’expression d’une orientation qui devient réformiste.
Une fois de plus, avec le questionnaire, on cherche à enfumer les adhérents en tentant de leur faire croire qu’ils ont un pouvoir.
*Dans une opération « consultative » de ce type, le répondant n’a bien sûr que l’illusion du pouvoir : il est rendu complice d’un procédé qui le dépossède de sa souveraineté au seul profit du commanditaire.
Situation du PCF – contribution de la section de Thur-Doller (Haut-Rhin)
Camarades. Le Haut-Rhin vous salue bien. Penser l’émancipation et la reconstruction du communisme suppose de ne pas se borner à une approche régionale, mais internationale. Pour affronter la stratégie de globalisation capitaliste, il nous faut regarder ce qui se passe dans les autres pays et ne pas sombrer dans un populiste démagogique. La croissance ne peut plus s’envisager comme une condition de sortie de crise, car la surexploitation des ressources arrive à son terme. L’élection de Macron est la suite logique de l’écroulement du socialisme laissant au capitalisme un boulevard pour mener à bien toutes les réformes souhaités par ce capitalisme débridé. Des tendances fascisantes recommencent à pointer leur nez. La notion de société divisée en classes bourgeoises et ouvrières semble simpliste et dépassée. Pourtant la lutte des classes que nous avons effacées de notre vocabulaire à mon grand regret, et toujours d’actualité Nous acceptons le terme de dictature du capitalisme, mais nous rejetons le terme de dictature prolétarienne. Il nous faut faire un effort d’explication afin de redonner aux mots tout leur sens. Et là est tout le problème. On cautionne, au nom de notre soutien aux mouvements sociaux, la marchandisation, alors que nous devrions nous battre contre celle-ci en repensant une production rationnelle en envisageant un nouvel modèle de vie et de sociabilité.
Au nom d’un rassemblement social-démocrate nous avons signé la mort de notre parti. Alors Que Faire ?
Nous avons plusieurs défis à relever et la section à laquelle j’ai l’honneur d’appartenir me donne mandat pour aborder 3 sujets.
- En premier, remettre à l’ordre du jour la doctrine communiste. Pour ce faire, nous devons remettre de la démocratie au sein de notre parti. La structure actuelle du CN n’est plus représentative de la pensée de nombreux camarades. La preuve en est : Le pourcentage à mes yeux calamiteux des réponses au questionnaire. Ne payer qu’une cotisation sans avoir un droit de regard sur les orientations du CN est mortifère pour notre parti, car une grande partie des forces vives restent à la maison. Chaque département doit avoir au moins un représentant, celui-ci étant à même de transmettre les idées et les critiques des camarades.
- En second lieu réfléchir à comment remédier à l’appauvrissement de l’échange social et à l’individualisme négatif. Les dernières élections montrent que le fossé se creuse entre les tenants d’un libéralisme échevelé et les tenants d’une démocratie participative et délibérative. Notre parti doit faire une analyse très critique de notre stratégie depuis de trop nombreuses années.
- Troisièmement, nous sommes pour garder un Parti Communiste qui ne se noie pas dans des accords électoraux. Nous voulons même si la restructuration est lente être à même de défendre nos croyances et garder notre identité. Nous souhaitons rester un Parti qui impulse une ligne politique et qui ne se cantonne pas uniquement dans les luttes syndicales.
Pour finir : être communiste c’est admettre que tous les êtres humains ont une valeur égale quelle que soit leur origine, c’est savoir profiter de l’héritage des luttes, et s’est savoir adapter des nouvelles formes de luttes en tenant compte des nouveaux rapports de force.
PCF 2017: Pierre Laurent doit démissionner. Mais ça ne suffira pas. Engageons la reconstruction du parti de classe !
PCF 2017 : la quasi-disparition électorale suit l’abandon de la raison d’être révolutionnaire du Parti.
Pierre Laurent doit démissionner. Mais ça ne suffira pas. Engageons la reconstruction du parti de classe !
Nous refusons la poursuite du processus de liquidation du PCF, dont le résultat catastrophique aux élections législatives, après l’effacement complet aux présidentielles, est le reflet. Nous demandons la démission de Pierre Laurent et du Comité exécutif national. Ils doivent assumer leurs responsabilités. C’est le préalable à l’organisation du nécessaire congrès extraordinaire, dans des conditions réellement démocratiques. Ce texte porte un appel interne dans ce sens.
Dans la perspective de ce congrès, responsables d’organisations locales du PCF, militants, nous décidons de constituer le groupement national « Reconstruire le PCF », considérant la nécessité de dépasser les expressions ponctuelles. Notre base politique est la motion du 37ème congrès « Reconstruisons le parti de classe. Priorité au rassemblement dans les luttes ». Vous trouverez ci-dessous notre analyse de la situation du PCF, au lendemain des élections nationales.
ELECTIONS 2017 : UN RESULTAT DESASTREUX POUR LE PCF. PAS DE DENI POSSIBLE !
Au 1er tour des élections législatives, les candidats rattachés au PCF ont obtenu 613.000 voix, soit 2,72% des suffrages exprimés et 1,29% des électeurs inscrits. Ce nombre comprend les voix des candidats également soutenus par FI, le PS ou EELV dès le 1er tour.
En 2012, les candidats PCF, pourtant moins nombreux, avaient totalisé 1.359.000 voix, soit 5,24% (sur les 6,91% du « Front de gauche »).
En voix, le résultat de 2017 est le plus mauvais de toute l’histoire du PCF à une élection nationale. En 15 ans, le PCF subit un 3ème décrochage après les 3,37% de Hue en 2002, le 1,91% de Buffet en 2007 (707.000 voix) : en 2017, effacement total aux présidentielles et descente historique aux législatives.
Dans une grande partie du pays, notre parti est désormais complètement marginalisé électoralement, malgré les efforts des militants, souvent déroutés par la stratégie nationale, pour limiter les dégâts. Seules les positions d’élus ont atténué le recul sur la base des notabilités locales.
La catastrophe électorale est incontestable.
Nous sommes sidérés par le décalage entre le choc vécu par les militants (et de nombreux sympathisants) et les communiqués de la direction nationale se félicitant de l’élection de 11 députés, adhérents au PCF et de la constitution d’un groupe technique avec 4 députés « divers » d’outre-mer. Ceci peut tout juste représenter une mince consolation, même si ces élus locaux perdent en moyenne aussi 40% du vote communiste de 2012. Mais un élu, Stéphane Peu, était candidat de FI (ayant signé la « charte » de fidélité à Mélenchon). Une autre, Marie-George Buffet, est une ralliée de la première heure à Mélenchon. 5 autres élus avaient vu leur candidature également retenue par FI au 1er tour : maigre résultat d’un an de tractations de sommet.
Pour la direction du PCF, depuis un an – en témoignent les réunions du Conseil national -, l’objectif prioritaire, coûte que coûte, était de conserver des postes de députés permettant d’assurer l’avenir de l’appareil et de préparer les prochaines élections locales. Un parti avec des élus, même sans influence politique plutôt qu’un Parti communiste influent avec quelques élus ! Priorité à la présence dans les institutions, à tout prix, plutôt qu’aux luttes : la « Mutation » initiée sous Robert Hue arrive à son terme. La voie est ouverte vers la transformation en Parti radical de gauche bis, avec un plus grand patrimoine historique à brader !
Pour un parti révolutionnaire, dans le cadre de la démocratie bourgeoise, un mauvais résultat électoral peut être dû à la répression, ou au succès d’une offensive idéologique de l’adversaire de classe. Au législatives de 1993, nous avions bien résisté, avec 9,3%, malgré la chute du Mur, la fin de l’URSS et alors que le PS s’effondrait déjà. En 2017, le PCF s’effondre en même temps que le PS. Sous les coups « d’En Marche », de la « France Insoumise », de l’indifférence ? La direction du PCF ne peut pas se dérober à ses lourdes responsabilités, le déni de réalité.
LE RESULTAT DE 18 MOIS DE LAMENTABLE RECHERCHE DE COMBINAISONS POLITICIENNES
Depuis le début 2016, les préoccupations et l’expression publique de la direction se concentrent sur les schémas politiciens de recomposition politique de la gauche, en vue prioritairement d’accords électoraux. Tout à tour ont été courtisés Hulot, invité la veille du 37ème congrès, Duflot à la table d’honneur du congrès, Taubira et Montebourg à la Fête de l’Huma, les frondeurs etc. Début 2016, Pierre Laurent s’est déjà engagé lamentablement, sans aucune consultation même du Conseil national, dans les primaires proposées par Cohn-Bendit !
La préparation de la présidentielle a été scandaleuse vis-à-vis des communistes. Le congrès bâclé de juin 2016, les résolutions du CN de l’automne n’ont servi qu’à temporiser, à distraire les camarades avec une candidature virtuelle, rétractable. Les yeux braqués sur les sondages, la direction a changé de cheval fin novembre, ravalé les critiques enfin émises sur le populisme de Mélenchon (que nous avions faites, quant à nous, depuis le début du Front de gauche).
Seul, à nouveau, par voie de presse, le matin du Conseil national, la veille de la Conférence nationale du 3 décembre 2016, Pierre Laurent s’engage et engage le Parti dans l’alignement sur Mélenchon.
Dans les mois suivants, très pénibles pour les camarades, la direction a voulu se faire entremetteur entre Mélenchon et le PS, puis Hamon. Quand l’idéologie dominante a renversé les sondages en février et coulé Hamon, la direction du PCF s’est montrée le soutien le plus zélé et soumis à Mélenchon, malgré le mépris, l’anticommunisme et même les injures du personnage. La préoccupation obsessionnelle, vitale, c’était les tractations pour les législatives dans la vingtaine de circonscriptions où nos positions électives, héritées de l’histoire, laissaient espérer l’élection d’un député.
Sur les contenus, pendant les campagnes, la direction a choisi d’avoir une expression autonome minimale, confidentielle. La brochure « La France en commun », par son intitulé même, se rangeait derrière « l’Avenir en commun » de Mélenchon. Elle n’était visiblement destinée qu’à donner le change aux communistes et aux plus proches sympathisants.
Dans de telles conditions, Mélenchon et la FI, en bons disciples de Mitterrand, ont pu sans mal arracher encore quelques unes des plumes restantes à la volaille communiste.
Les orientations de la direction dans les quelques semaines de campagne pour les législatives, tournées vers la situation des quelques « bonnes » circonscription, ont été désastreuses nationalement. La médiocrité du matériel de base proposé aux centaines de candidats envoyés au casse-pipe le reflète.
Un débat dans le parti, sur le 2nd tour de la présidentielle, était nécessaire et important pour discuter des options – toutes recevables – pour réduire, maintenant et à l’avenir, le danger de l’extrême-droite. Mais il est inacceptable que Pierre Laurent ait court-circuité ce débat, une nouvelle fois depuis les studios de la télévision, le soir du 1er tour. Après la victoire éclatante de Macron, mettre en avant que le PCF a été le plus prompt et efficace (contrairement à Mélenchon) à faire voter pour le banquier-président était absurde. Valoriser l’action des députés PCF sortants a eu un impact très limité nationalement. Le travail de fourmi de leurs collaborateurs et leur représentation dans leur circonscription ne pouvaient pas être perçus largement. En revanche, le soutien au Parlement à l’Union sacrée, à l’état d’urgence, après les attentats de 2015, à la politique d’austérité de Tsipras, l’étonnante passivité devant la réforme ferroviaire ont laissé des traces. Valoriser l’action des élus locaux avait également peu de sens nationalement. Les élus sont souvent parvenus à atténuer, chez eux, le recul aux législatives. Mais nationalement, les collusions avec le PS, dans les grandes collectivités (pensons aux images désastreuses des régionales de 2016 aux côtés du PS Bartolone) ont pesé négativement.
Mais surtout, l’axe consistant à revendiquer le bon résultat de Mélenchon à la présidentielle, jusqu’à utiliser son image comme identifiant, contre sa volonté, a été totalement contre-productif, sauf, peut-être dans quelques circonscriptions. Cela a évidemment fait voter FI !
Le sommet a été atteint dans les négociations, parallèles, avec Mélenchon sur les candidatures communes. Jamais, un accord national n’a été sérieusement envisagé. En position de force, FI a choisi, suivant ses intérêts, les quelques candidats PCF à parrainer dans la liste des circonscriptions quémandées par la direction du PCF. Constamment, FI a tourné les communistes en bourriques publiquement. Pierre Laurent a accepté d’aller le plus loin : jusqu’à faire le choix de l’humiliation du Parti pour sauver quelques places. Les SMS insultants et assassins de Mélenchon, « vous êtes la mort et le néant », infligés à un secrétaire national sans réaction, ont porté un coup terrible au PCF et aux communistes.
Devant un bilan aussi indéfendable, des décisions personnelles aussi désastreuses depuis 18 mois, devant la défiance envers les adhérents placés devant une série de faits accomplis, devant le choix de l’humiliation du Parti, nous estimons que PIERRE LAURENT ET LE COMITE EXECUTIF NATIONAL DOIVENT ASSUMER : DEMISSIONNER.
C’EST LE SEUL ACTE SUSCEPTIBLE DE MONTRER AUX TRAVAILLEURS ET PAYS QUE LE PARTI A PRIS CONSCIENCE DU DESAVEU POPULAIRE.
C’EST EGALEMENT LE PREALABLE POUR UN CONGRES EXTRAORDINAIRE QUI METTE ENFIN, FRANCHEMENT, DEMOCRATIQUEMENT LES CARTES SUR LA TABLE.
La débâcle électorale des législatives n’est pas un incident de parcours mais s’inscrit dans une série continue depuis 2002. De même, l’effacement total aux présidentielles n’est pas le résultat d’une décision ponctuelle, d’une erreur, de la direction à l’automne 2016. L’état d’effacement du PCF et des positions communistes a atteint un tel niveau qu’il condamnait toute candidature à quelque chose comme le 1% que lui promettaient les sondages. Cela aurait encore davantage compromis la sauvegarde de quelques circonscriptions aux législatives.
Ensemble, puis successivement, depuis 25 ans, Hue (passé chez Macron mais encore sénateur, élu par le Front de gauche), Buffet (qui affiche sa proximité avec Mélenchon) et Laurent ont piloté la stratégie d’effacement de l’identité communiste. « Mutation », « Parti ouvert cherche esprit libre », « Bouge l’Europe », « Collectifs antilibéraux », « Front de gauche », « Primaires de toute la gauche » : les formules se suivent. Peut-être bientôt « Plus fort la gauche » comme le suggère la profession de foi d’un élu député, dont toute référence à « PCF » ou « communiste » a disparu ?
Depuis 2002, les effondrements électoraux successifs sont fondamentalement le résultat de la contradiction entre l’identité historique forte que possède le PCF et la ligne politique de reniement de sa raison d’être.
Dans l’inconscient collectif de notre pays, de sa classe ouvrière, le PCF, a une identité forte, comme branche française de la seule forme d’organisation politique qui s’est opposée de façon conséquente au capitalisme et qui a mis en échec sa domination dans le monde. Cette histoire forte, incomparable, est lourde à porter face à l’anticommunisme, à la domination idéologique désormais quasi-totale du capitalisme, à de nécessaires critiques et autocritiques. Pour ceux qui veulent vraiment rester communistes, c’est une lutte indispensable à l’heure de l’aggravation de la crise globale du capitalisme.
Depuis 25 ans, la direction du PCF n’a insufflé que repentance historique, reniement, abandon des fondamentaux théoriques marxistes et léninistes, notamment de l’organisation du parti de classe et de masse (dont la cellule, l’action à l’entreprise, instrument véritable de démocratie et de rassemblement des travailleurs).
En revanche, la critique superficielle de l’Union de la gauche n’a pas empêché l’aggravation de l’intégration de l’appareil du Parti dans les institutions, dans la démocratie bourgeoise, avec de plus en plus d’alliances électorales avec la social-démocratie sans principes et sans rapport de force. La participation, en cogestion, nationalement (1997-2002) et localement aux exécutifs de « gauche » (PS-EELV) qui relayent plus ou moins la politique de casse sociale du patronat, s’est amplifiée.
Il n’y a pas à s’étonner que la FI et Mélenchon ont capté bien davantage l’électorat restreint (ne perdons pas de vue l’abstention) en attente d’une gauche revendicative, malgré leurs origines socialistes. Alors que les candidats PCF, malgré eux, ont été entraînés dans la sanction des partis « traditionnels ».
Les propositions économiques officielles du PCF ont été globalement occultées de la campagne électorale sous quelques grandes phrases générales, voisines de celles de FI. Peu lisibles, réformistes, illusoires, ces propositions ne correspondent pas à ce qu’on attend d’un PCF révolutionnaire, fidèle à ses positions historiques : « réorientation de la Banque centrale européenne », « réorientation des aides aux entreprises », « modulation de leurs cotisations sociales » etc.
Quand le bateau n’en finit plus de couler, que le capitaine s’obstine à ne pas changer de cap, l’heure est plus que jamais à la mutinerie ! Une révision politique complète, avec des débats théoriques approfondis, avec la participation la plus large des communistes, y compris de ceux qu’on a écartés ou qui se sont écartés ces dernières années, est indispensable.
Logiquement, l’organisation d’un congrès extraordinaire s’impose. Mais il est inconcevable de laisser Pierre Laurent et son Comité exécutif national le bâcler et le verrouiller administrativement comme les précédents « Rallumons les étoiles » et « France en commun ». Ils sont disqualifiés par la série de décisions qu’ils ont prises, seuls, au mépris des communistes et des statuts et qui ont conduit au gouffre. Au passage, nous demandons – point non secondaire – une transparence financière et un moratoire sur les projets de ventes du patrimoine des fédérations, alors que les financements publics vont chuter.
A plusieurs reprises dans les médias, Pierre Laurent a laissé entendre, une nouvelle fois, la mise à l’ordre du jour du l’abandon du nom du Parti. Peut-être seulement, à nouveau pour vider encore un plus la coquille de son contenu, maintenant que les prochaines sanctions électorales nationales sont dans 5 ans. Toujours plus loin dans la liquidation : c’est inacceptable.
La démission de Pierre Laurent et du Comité exécutif national est le préalable indispensable à l’organisation démocratique, à partir des sections, du congrès extraordinaire – un congrès existentiel – qu’impose la situation dramatique du Parti communiste français.
Tous les points de vue sont recevables. Mais ils doivent tous pouvoir être discutés à égalité.
Pour notre part, nous refusons tout autant le gauchisme institutionnel que le réformisme radical qui intègrent le PCF dans la recomposition de la social-démocratie.
Nous pensons logique que les partisans, dans le PCF, de la démarche de Mélenchon rejoignent la « France insoumise ». Plusieurs hauts-dirigeants du Parti viennent d’ailleurs de le faire. Nous n’avons cessé, depuis 2008 et la constitution du « Front de gauche », de dénoncer les conceptions de Mélenchon. Elles se sont accusées : culte de la personnalité, politique politicienne, électoralisme, opportunisme, anticommunisme, positions profondément réformistes, sous une posture radicale – modèle dirigiste de capitalisme, « keynésien », « rooseveltien », aux accents nationalistes -, fausse opposition à l’UE pour canaliser, à la Tsipras le rejet de classe de l’UE du capital etc. Nous n’avons cessé d’alerter sur le danger que son populisme de « gauche », sa perspective d’amendement de la démocratie bourgeoise et de changement de régime n’alimente le populisme de droite.
Nous ne sommes pas davantage favorables à la poursuite, combinable avec l’option précédente, d’un fonctionnement du PCF, vidé de sa raison d’être, réduit à un humanisme vague et à quelques symboles, à un appareil, force d’appoint de ce qui ré-émergera du PS, des clubs Aubry, Hamon, Montebourg ou Hidalgo.
Au nom de l’unité et du rassemblement, on a multiplié ces compromissions stériles. On a sapé la condition essentielle du rassemblement des travailleurs et de l’unité des organisations progressistes: la place du PCF dans le rapport de force.
Il y a urgence absolue à stopper le processus de liquidation du PCF. Le travail de reconstruction, de renforcement du Parti, d’adhésion, notamment parmi la classe ouvrière, est indissociable de l’action communiste dans les luttes, comme parti de classe. Nous voulons y contribuer au service de toutes les organisations du parti, avec ou sans la direction actuelle, même contre. Les mois qui viennent annoncent de dures attaques qui exigent des positions communistes de riposte.
Face au projet de Macron de casser un peu plus le code du travail, dès cet été, après l’échec de 2016, déjouons les manœuvres d’isolement des militants, notamment syndicaux, les plus revendicatifs. Evitons les postures radicales, essayons de toucher le plus grand nombre de salariés.
Face au projet de démantèlement de l’assurance chômage, sachons remettre en avant la définition fondamentale, marxiste, du chômage, dans le capitalisme.
La défense de la Sécurité sociale passe par la défense intransigeante du financement solidaire, gagné en 1945, par la cotisation sociale.
Le 20 septembre 2017 sera le 25ème anniversaire du référendum sur le Traité de Maastricht. C’est l’occasion de reprendre notre argumentation d’alors, confirmée par les faits, notre dénonciation de la nature de l’EU supranationale du capital. Les luttes sociales en France, dans une conception internationaliste, passent par la rupture avec l’UE du capital, le refus de l’application de ses directives, le rejet de son instrument économique de domination, l’euro.
Dans le PCF, pour notre avenir, échangeons avec les partis communistes des autres pays, notamment ceux qui ont refusé d’être intégrés dans la réformiste « gauche européenne ».
Alors que tous les principaux candidats à la présidentielle demandaient le maintien ou l’augmentation des dépenses militaires, alors que « l’Europe de la défense » se développe, que l’on prépare l’opinion à de nouvelles interventions militaires françaises à l’extérieur, faisons grandir l’exigence de la baisse des crédits militaires, d’un désarmement unilatéral, du retour de tous les soldats déployés à l’étranger en France, de la sortie de l’OTAN, du refus de toute politique européenne intégrée de défense, comme des interventions impérialistes nationales. Plus aucune ambiguïté là-dessus du côté communiste !
La lutte des classes, du côté des travailleurs, les luttes précises exigent d’être clair sur le capitalisme. Nous ne sommes pas confrontés à la finance, au capitalisme financier, à une dérive du capitalisme, mais au capitalisme tout court, qui connaît une nouvelle phase dans la crise globale qui lui est inhérente.
En système capitaliste, pour la défense des productions répondant aux besoins, le rapport de force peut se construire pour une limitation de la loi du marché (concurrence), pour en s’appuyant sur les acquis de la Libération, des nationalisations démocratiques (municipalisations) de certains secteurs. Cela pose le débat, sous d’autres termes, de ce que nous pensons devoir rester, redevenir, notre projet de société : le socialisme.
Nous allons célébrer le 100ème anniversaire de la Révolution d’Octobre. Nous voulons en faire un moment important d’échange et de réflexion sur « qu’est-ce qu’être révolutionnaire de notre temps, en France ».
C’est parce que nous voulons être des militants révolutionnaires, que nous nous battrons pour faire vivre le Parti communiste français.
NB : Informations
Ce présent texte d’appel et d’analyse est proposé à la signature des communistes. La liste des signataires (ci-dessous) sera complétée au fur et à mesure.
Il a été rédigé par les initiateurs de la résolution du 37ème congrès « PCF : reconstruire le parti de classe. Priorité au rassemblement dans les luttes ».
Dans la perspective d’un congrès extraordinaire en 2018, ces responsables de fédération, de section, ces militants communistes annoncent la constitution d’un groupement national, dénommé « Reconstruire le PCF ». Une liste de porte-parole nationaux et de contacts départementaux sera communiquée.
JE SIGNE :
PETITION. PCF 2017: Pierre Laurent doit démissionner. Mais ça ne suffira pas. Engageons la reconstruction du parti de classe !
343 | Arnaud Picard | Caluire-et-cuire | jan 29, 2020 |
342 | jean michel BOURDILLON | Le CANNET | nov 13, 2018 |
341 | PATRICE REY | ANNECY | mar 11, 2018 |
340 | denis choquet | LA BARTHE DE NESTE | déc 03, 2017 |
339 | giuseppe avarello | saint avold | oct 19, 2017 |
338 | Franck vinsou | Marrakech PAYS / MAROC | oct 08, 2017 |
337 | André cavagnat | NAKHONRATCHSSIMA Thailande | sept 30, 2017 |
336 | Ghislaine JUMEAUX | gauchy | sept 29, 2017 |
335 | claude deffontaine | banyuls sur mer | sept 27, 2017 |
334 | gerard pamart | Orange | sept 20, 2017 |
333 | Marie-Lou Hernandez | Cunac | sept 12, 2017 |
332 | Robert AVENTIN | Gaillac | sept 11, 2017 |
331 | Marcelle AVENTIN | Gaillac | sept 11, 2017 |
330 | Joëlle Letort | Tarn | sept 11, 2017 |
329 | Yvon Letort | Tarn | sept 11, 2017 |
328 | Michel Pariente | La Mure | août 29, 2017 |
327 | remi BARRA | SMH | août 28, 2017 |
326 | Pascal Galantini | PCF JARNY 54 | août 28, 2017 |
325 | LAFOY Jean Marc | Lussac les Châteaux | août 28, 2017 |
324 | Christian Abellon | Six Four Var | août 27, 2017 |
323 | Marie Villette | Vesoul | août 20, 2017 |
322 | didier germetz | cormeilles en parisis | août 08, 2017 |
321 | Barbara Knockaert | Saint-Quentin 02 | août 07, 2017 |
320 | Suzel BECKER | 02100 Saint-Quentin | août 07, 2017 |
319 | Christine Beries | Paris | août 06, 2017 |
318 | Ghislaine Fontaine | Saint-Quentin | août 03, 2017 |
317 | Bernard Fontaine | Saint-Quentin | août 03, 2017 |
316 | Claudine Potier | Saint-Quentin | août 03, 2017 |
315 | Jean Jacques Allart | Mont d'Origny 02 | août 02, 2017 |
314 | Sylvianne Gressler | Saint Quentin 02 | août 02, 2017 |
313 | Francine Latouche | Saint-Quentin | août 02, 2017 |
312 | Mauricette Tournay | Saint Quentin | août 02, 2017 |
311 | Laurie Carpentier-Salles | Saint-Quentin | juil 31, 2017 |
310 | Jean Michel Degueldaire | Rouvroy | juil 31, 2017 |
309 | Arnaud Varrier | Gauchy | juil 31, 2017 |
308 | Laurent MOREAUX | La MOLE | juil 28, 2017 |
307 | Alain CLAIRE | 06 ROQUEBILLIERE | juil 27, 2017 |
306 | Nathalie BECART | St-Quentin 02 | juil 26, 2017 |
305 | Pascal Bonnard | Lehaucourt | juil 26, 2017 |
304 | Cemil Kaygisiz | Paris | juil 23, 2017 |
303 | alain tournay | toulon | juil 22, 2017 |
302 | Brigitte DOURTHE | 40200 - AUREILHAN | juil 21, 2017 |
301 | Jean marc Mourmans | Venanson | juil 21, 2017 |
300 | Joseph Jourda | Estagel | juil 21, 2017 |
299 | Valérie Polle | 02430 Gauchy | juil 21, 2017 |
298 | Amélie Darde | Saint-Quentin | juil 21, 2017 |
297 | Dimitri Relouzat | Quimper | juil 20, 2017 |
296 | Alexandre Lesur | Saint-Quentin | juil 20, 2017 |
295 | Mouloud Saidi | Saint-Quentin 02 | juil 20, 2017 |
294 | Sébastien Beghin | Saint-Quentin PCF | juil 20, 2017 |
293 | Anthony Jan | PCF Hombliéres Aisne | juil 18, 2017 |
292 | VALERIAN HAUDEGOND | PCF Saint-Quentin | juil 18, 2017 |
291 | Maryse Laplace | Saint-Quentin PCF | juil 18, 2017 |
290 | laurent guillet | juil 18, 2017 | |
289 | Gauthier Lahore | Champigny 94 | juil 16, 2017 |
288 | Dominique Nowak | Fayet Aisne | juil 16, 2017 |
287 | Cécile Bailai | Mont -Rouge | juil 15, 2017 |
286 | Marcelle Marchandise | PCF Saint-Quentin Aisne | juil 15, 2017 |
285 | Darde Amélie | Saint-Quentin | juil 15, 2017 |
284 | Riza Dogan | Strasbourg | juil 14, 2017 |
283 | Jean Claude Paté | Quettehou | juil 14, 2017 |
282 | Serge Genouille | Lehaucourt 02 | juil 14, 2017 |
281 | Serge CASIER | St-Quentin 02 | juil 14, 2017 |
280 | Josette Tournay | Méounes- PCF Var | juil 14, 2017 |
279 | alain PIGOT | GONESSE | juil 12, 2017 |
278 | Anicée Timelli | Gauchy | juil 12, 2017 |
277 | Jean Marc LECOEUCHE | Grenay 62 | juil 12, 2017 |
276 | Grégory PLE | Saint-Quentin 02 | juil 12, 2017 |
275 | Sylvain Cardot | Ribemont 02 | juil 12, 2017 |
274 | Genouille Patricia | Lehaucourt Aisne | juil 12, 2017 |
273 | Marie Gillet | Parie 12 | juil 12, 2017 |
272 | Louise WIERUP | Saint-Ouen | juil 12, 2017 |
271 | NATACHA ROSSILLO | NOGENT /SEINE | juil 11, 2017 |
270 | Boulanger Ludovic | Saint-Quentin 02 | juil 11, 2017 |
269 | Julien Plé | Lehaucourt | juil 11, 2017 |
268 | Aurélie Mongeot | Paris 18éme | juil 11, 2017 |
267 | Dimitri Severac | Origny Ste Benoite 02 | juil 11, 2017 |
266 | Romain Pitelet | Paris 13 | juil 11, 2017 |
265 | Benjamin Landais | Avignon | juil 08, 2017 |
264 | Maroussia Forgues | Paris | juil 08, 2017 |
263 | Augustin Palliere | Paris | juil 08, 2017 |
262 | veronique le clec'h | st médard en jalles | juil 07, 2017 |
261 | ANNICK COTTEN | SAINT OUEN | juil 07, 2017 |
260 | Sarah Jumel | Céret | juil 07, 2017 |
259 | Flore Netter | Lyon | juil 06, 2017 |
258 | Daniel Chateil | Royan | juil 06, 2017 |
257 | Anne-Marie AGUDO | CD du Tarn | juil 05, 2017 |
256 | Danielle RALLIERES | 81 - Les Bastides | juil 05, 2017 |
255 | Marie Llorente | Moantes-la-Jolie | juil 05, 2017 |
254 | Jean-Jacques SUZANNE | Orly | juil 05, 2017 |
253 | Monique CHATAIN | carqueiranne | juil 04, 2017 |
252 | Jean Claude Lavisse | Six fours | juil 04, 2017 |
251 | Aurelien Alphon-Layre | juil 03, 2017 | |
250 | Bertrand Zolla | Saumur | juil 03, 2017 |
249 | Alain Van Gindertael | Niort 79 | juil 03, 2017 |
248 | bertrand gilles | montluçon | juil 02, 2017 |
247 | Georges Hallermayer | Sarreguemines | juil 02, 2017 |
246 | Ysaline Wagner | Marseille | juil 02, 2017 |
245 | Christian Graux | Créteil | juil 02, 2017 |
244 | Robert JEAN | OLMETA DI CAPICORSU | juil 02, 2017 |
243 | Yann Crouzet | Lille | juil 02, 2017 |
242 | Alain Benielli | eccica suarella | juil 02, 2017 |
241 | Denis HUET | Villeneuve d'Ascq | juil 02, 2017 |
240 | Jean Pierre BARNIER | 75018 Pariss | juil 02, 2017 |
239 | Marie-Rose Lafleur | Tarn | juil 01, 2017 |
238 | Michel Lafleur | Tarn | juil 01, 2017 |
237 | René Barde | section de Lavaur 81 | juil 01, 2017 |
236 | Majo Ducos | Mont d'Origny 02 | juil 01, 2017 |
235 | André DUCOS | Mont d'Origny 02 | juil 01, 2017 |
234 | Benjamin Rabbia | Marseille 15eme | juil 01, 2017 |
233 | yannick rain | Meaux | juil 01, 2017 |
232 | michèle Gagliano | St Etienne | juil 01, 2017 |
231 | SIMONIS JEAN LUC | SAINT QUENTIN | juin 30, 2017 |
230 | jean marc larive | port de bouc | juin 30, 2017 |
229 | Jean-Marc PETIT | section de Lavaur 81 | juin 30, 2017 |
228 | Martial Despeghel | PCF Saint-Quentin 02 | juin 30, 2017 |
227 | joel castex | mezens | juin 30, 2017 |
226 | Michel PERRIN | Limoges | juin 30, 2017 |
225 | Jeoffroy Moreaux | Marseille | juin 30, 2017 |
224 | François Lechevalier | Sud-Touraine (37) | juin 30, 2017 |
223 | Jacques VOVARD | ARGENTEUIL | juin 30, 2017 |
222 | Didier PHILIPPE | LAGRAVE | juin 30, 2017 |
221 | jean-pierre latcher | lavaur 81500 | juin 30, 2017 |
220 | Béatrice GAGLIANO | 63880 LE BRUGERON | juin 29, 2017 |
219 | Adrien Sauvaget | Paris | juin 29, 2017 |
218 | Virginie STÉVENIN | Paris | juin 29, 2017 |
217 | Henri Sabattier | Grospierres | juin 29, 2017 |
216 | pierre-jean Serrieres | Villevocance(07) | juin 29, 2017 |
215 | Christian Macquart | Les arcs-var | juin 29, 2017 |
214 | marianne ROBERT | vesoul | juin 28, 2017 |
213 | Lola Ferrier | 13 | juin 28, 2017 |
212 | Justin Estique | juin 28, 2017 | |
211 | louis cabras | six fours les plages | juin 28, 2017 |
210 | Alan-Eduardo Gomez | Paris 15 | juin 28, 2017 |
209 | Patrice muzard | GRAY-LA-VILLE | juin 28, 2017 |
208 | Mathys boucherie | juin 28, 2017 | |
207 | Marcel Jazé | Vesoul | juin 28, 2017 |
206 | Louis Magagnosc | La Trinité (06340) | juin 28, 2017 |
205 | georges drouard | luze | juin 28, 2017 |
204 | Rolande HAREL | juin 28, 2017 | |
203 | Simon Roussel | Soual | juin 28, 2017 |
202 | Mélissa Roussel | Soual | juin 28, 2017 |
201 | Félix Bouchon | Tarnos (40220) | juin 28, 2017 |
200 | Thierry Alory | ALBENS | juin 28, 2017 |
199 | bernard doix | st saturnin 18 | juin 28, 2017 |
198 | DOMINIQUE DROUET | THIONVILLE | juin 28, 2017 |
197 | Nelly Montet | section des Bastides Tarn | juin 28, 2017 |
196 | Bernard Gisclard | section Vallée du Thoré | juin 28, 2017 |
195 | Philippe Minette | Vieville en haye | juin 28, 2017 |
194 | Jean-Jacques Baltel | La Queue En Brie | juin 28, 2017 |
193 | michel luxereau | trappes | juin 28, 2017 |
192 | GUY HAREL | MONTLOUIS SUR LOIRE | juin 27, 2017 |
191 | Jean-Claude NEVEU | Montlieu la Garde | juin 27, 2017 |
190 | Marie-Alice Minassian | Marseille | juin 27, 2017 |
189 | Jean claude De ubeda | Toulon | juin 27, 2017 |
188 | Edgar Fert | Argentan | juin 27, 2017 |
187 | Patrick Lebroc | Melun | juin 27, 2017 |
186 | Malo Rembaud | Périgueux | juin 27, 2017 |
185 | Christian SOURRI | Marseille | juin 27, 2017 |
184 | Joël Yan | juin 27, 2017 | |
183 | Terry BRICE | CREMIEU | juin 27, 2017 |
182 | Patrice Le Gallois | Montpellier | juin 27, 2017 |
181 | François Stuck | Paris | juin 27, 2017 |
180 | Christopher Januel | PCF - Saint-Etienne (42) - Métallurgiste | juin 27, 2017 |
179 | franck CLET | St Martin d'Hères | juin 27, 2017 |
178 | Pierre CAUMONT | 65390 ANDREST | juin 27, 2017 |
177 | Françoise Quesnot | Paris | juin 27, 2017 |
176 | Yolaine Maigrot | Paris | juin 27, 2017 |
175 | Paul Roualdes | THEGRA | juin 27, 2017 |
174 | Valerie Tranchant | Saint Martin d'heres | juin 27, 2017 |
173 | Yvan Gremetz | Vron | juin 27, 2017 |
172 | Michel Cialdella | Fontaine | juin 27, 2017 |
171 | Thierry La Barbera | Lavaur | juin 27, 2017 |
170 | roland germain | Plancher-Bas | juin 27, 2017 |
169 | Valentin Garcin | Cusset | juin 26, 2017 |
168 | patrick vassas | paris | juin 26, 2017 |
167 | Vassili Krassakis | GANNAT | juin 26, 2017 |
166 | Serge CARRIER | PCF st quentin 02 | juin 26, 2017 |
165 | Morane BARRE | 75015 | juin 26, 2017 |
164 | Albert BARRE | 75015 | juin 26, 2017 |
163 | michel SABATIER | VERFEIL 31 | juin 26, 2017 |
162 | Annie PRIZZI | SAINT MARTIN D'HERES | juin 26, 2017 |
161 | Angelo PRIZZI | SAINT MARTIN D'HERES | juin 26, 2017 |
160 | Roger Jorquera | SAINT MARTIN D'HERES | juin 26, 2017 |
159 | Olivier DAVOISE | Montreuil | juin 26, 2017 |
158 | Claude LATGER | Castres | juin 26, 2017 |
157 | guy NIEL | GENTILLY | juin 26, 2017 |
156 | Yohann Pudelko CD du val de marne | Valenton | juin 26, 2017 |
155 | Jacques Guével | Misy-sur-Yonne | juin 26, 2017 |
154 | Michelle Guiraud | vallée du Thoré Tarn | juin 26, 2017 |
153 | Gauthier Ducos | Saint quentin | juin 26, 2017 |
152 | Olivier TOURNAY | Saint-Quentin | juin 26, 2017 |
151 | david Bucci | Pont de claix | juin 26, 2017 |
150 | Marc Khenoug | Miramas | juin 26, 2017 |
149 | Christian PLE | ST-QUENTIN | juin 26, 2017 |
148 | Claude Ravel | Le Grand-Lemps | juin 25, 2017 |
147 | Jeremy Zucchelli | Arles | juin 25, 2017 |
146 | victor galante | juin 25, 2017 | |
145 | Claude Delplanque | Lanouaille 24270 | juin 25, 2017 |
144 | Maryvonne Bellemin | St Martin d'Hères | juin 25, 2017 |
143 | Alice GORLIER | Saint-Quentin | juin 25, 2017 |
142 | Didier Tassin | saint quentin | juin 25, 2017 |
141 | Josette Gawsewitch | Paris | juin 25, 2017 |
140 | Joelle Redois | Argenteuil | juin 25, 2017 |
139 | Jean michel gagniere | romans | juin 25, 2017 |
138 | Eric GAGLIANO | SARAN | juin 25, 2017 |
137 | Françoise MALET | juin 25, 2017 | |
136 | Fabien Karl | Paris | juin 25, 2017 |
135 | Albert Sauvage | Coulaures(24) | juin 25, 2017 |
134 | joëlle joseph | maubeuge | juin 25, 2017 |
133 | Michelle Bardot | Strasbourg | juin 25, 2017 |
132 | Victor Seyler | Saint Martin d'Hères | juin 25, 2017 |
131 | Giuseppe LEONE | St Martin-d'Hères | juin 25, 2017 |
130 | garay patrice | paris 13 | juin 25, 2017 |
129 | Nicolas Brette | PCF Terrasson ( 24 ) | juin 25, 2017 |
128 | Arnaud BLOT | Fontenay aux Roses 92260 | juin 25, 2017 |
127 | Roger BICHON | Beaumont 63110 | juin 25, 2017 |
126 | Pierre Krieger | Strasbourg | juin 25, 2017 |
125 | Cathie Sibelle | Saint Martin d'Hères | juin 25, 2017 |
124 | Jean Paul Dunoyer | BONNE 74380 | juin 25, 2017 |
123 | Jérôme Persehaye | Saint Prouant | juin 25, 2017 |
122 | Myriam Pic | Saint-Etienne 42 | juin 24, 2017 |
121 | Jean Claude Mazzolini | Fontenay aux Roses | juin 24, 2017 |
120 | Alain de Raucourt | ST MARTIN D HERES | juin 24, 2017 |
119 | Jean Luc Tournay | PCF ST QUENTIN 02 | juin 24, 2017 |
118 | Noël ZICCHINA | PCF Corse | juin 24, 2017 |
117 | Rodrigue Lopez | juin 24, 2017 | |
116 | ahmad razaghi | paris | juin 24, 2017 |
115 | Luis OLEARAIN | 74970 MARIGNIER | juin 24, 2017 |
114 | Alain Girard | Jarny 54 | juin 24, 2017 |
113 | JEAN YAGHLEKDJIAN | Druyes | juin 24, 2017 |
112 | Jean Luc Belpaume | Amiens | juin 24, 2017 |
111 | Yann CHERRUAULT | Paris 14 | juin 24, 2017 |
110 | Yves Rallieres | Puycelsi | juin 24, 2017 |
109 | olivier DAMLENCOURT | SAINT AMAND LES EAUX | juin 24, 2017 |
108 | Éric Souavin | Mantes la jolie | juin 24, 2017 |
107 | Christine Beyries | Paris | juin 24, 2017 |
106 | Laurence Chantrelle | Malakoff (92) | juin 24, 2017 |
105 | Jean Chantrelle | Malakoff (92) | juin 24, 2017 |
104 | Camille Marques | Paris 14 | juin 24, 2017 |
103 | Bernard Gilleron | Lille | juin 24, 2017 |
102 | Nicole Solet | Paris 15 | juin 24, 2017 |
101 | Julien Rock | Strasbourg | juin 24, 2017 |
100 | Jean Jacques Gabert | Gauchy 02 | juin 24, 2017 |
99 | Michele Gabert | Gauchy 02 | juin 24, 2017 |
98 | Sixte Rudolf | Strasbourg | juin 24, 2017 |
97 | marco avenel | paris | juin 24, 2017 |
96 | Etienne Coste | Paris | juin 24, 2017 |
95 | Esteban Rojas | Strasbourg | juin 24, 2017 |
94 | jeanne jimenez | LABOULBENE | juin 24, 2017 |
93 | Jules Bordes | JC marseille | juin 24, 2017 |
92 | Andrea BENEDETTI | Strasbourg | juin 24, 2017 |
91 | Claudie Lecuyer | Paris 15 | juin 24, 2017 |
90 | Lola Romieux | Strasbourg | juin 24, 2017 |
89 | Jean-Pierre Femminino | Nîmes | juin 24, 2017 |
88 | Antonio Caprera | fontaine | juin 24, 2017 |
87 | Jacques Tourtaux | Reims | juin 24, 2017 |
86 | Julie Lecocq | Sault | juin 24, 2017 |
85 | Paul Fourchard | Paris | juin 24, 2017 |
84 | Jérôme RUBES | Saint-Martin-d'Hères | juin 24, 2017 |
83 | Marie-Josée GINESTET | Champigny-Sur-Marne | juin 24, 2017 |
82 | Patrick Dubois | Fontcouverte | juin 24, 2017 |
81 | Anne Marie KOLLI | PARIS | juin 24, 2017 |
80 | Isabelle 44000 | Nantes | juin 24, 2017 |
79 | Justine Proust | Montrouge(92) | juin 24, 2017 |
78 | Andres Bel | Saint Martin d'Heres | juin 24, 2017 |
77 | Lucie Tihy | Chanteloup les vignes | juin 24, 2017 |
76 | Guy SOUTEIRAT | ROUSSILLON | juin 24, 2017 |
75 | Patrice Moreau | CUNEGES | juin 24, 2017 |
74 | Jeannine Burnet | Pcf annemasse | juin 24, 2017 |
73 | Marc JAMMET | Mantes-la-Jolie (78) | juin 24, 2017 |
72 | Ekin TEK | Paris | juin 24, 2017 |
71 | gilbert follet | Waziers | juin 24, 2017 |
70 | Romain Riboldi | Saint Quentin | juin 24, 2017 |
69 | Marc PHILIPPE | Lagresle | juin 24, 2017 |
68 | Franck Mousset | Saint Quentin | juin 24, 2017 |
67 | Alain SINGER | FOUILLOY 80800 | juin 24, 2017 |
66 | Stephane Rollo | Saint Egrève (38) | juin 24, 2017 |
65 | Daniel Richard | Saint cergues 74 | juin 24, 2017 |
64 | Caroline Wavelet | Chartres | juin 24, 2017 |
63 | Paul Bonnaire | Echirolles | juin 24, 2017 |
62 | Michel Legendre | CHATELLERAULT | juin 24, 2017 |
61 | Aurélien Perrot | Trappes | juin 24, 2017 |
60 | Clément Echene | Paris | juin 24, 2017 |
59 | Danie Poirrier | Nimes | juin 24, 2017 |
58 | Francis GUEZOU | BERNES | juin 24, 2017 |
57 | Robin Eloy | juin 24, 2017 | |
56 | ELIANE ROUTIER | noisy le sec | juin 24, 2017 |
55 | matthieu renault | paris | juin 24, 2017 |
54 | Daniel MARCHIPONT | La Londe les Maures | juin 24, 2017 |
53 | Julien VILLAIN | Clichy | juin 24, 2017 |
52 | Joel Copin | Rouvroy | juin 24, 2017 |
51 | Alexandre Blanchet | Chalon-sur-Saone | juin 24, 2017 |
50 | philippe MASLONKA | LIMEIL | juin 24, 2017 |
49 | Mathieu PIOTRKOWSKI | Nancy 54 | juin 24, 2017 |
48 | Francois Roquin | Saint-Martin-d'Heres | juin 24, 2017 |
47 | Jean-Michel Gallo | Marseille | juin 24, 2017 |
46 | roger pinet | briare | juin 24, 2017 |
45 | Noël Collet | Annecy | juin 24, 2017 |
44 | CLAUDE CHAMEK | PARIS | juin 24, 2017 |
43 | Jhonny Denimal | Saint Quentin | juin 24, 2017 |
42 | christine cormont | laon | juin 24, 2017 |
41 | Fabrice Lucas | foucherolles | juin 24, 2017 |
40 | Henri Puygrenier | Saint Martin D'Hères 38 | juin 24, 2017 |
39 | Julien Casier | Saint-Quentin | juin 24, 2017 |
38 | Eilwen Perenon | section Saint-martin-d'hères | juin 24, 2017 |
37 | Ghislaine COTTREAU | COUDEKERQUE BRANCHE | juin 24, 2017 |
36 | Carincotte Loïc | Saint Martin d'Hères | juin 24, 2017 |
35 | Jean Philippe Catteau | Section Saint Quentin 02 | juin 24, 2017 |
34 | Frédéric Joube | Saint Quentin | juin 24, 2017 |
33 | Heinrick Martineau | Saint-Quentin-FD Aisne | juin 24, 2017 |
32 | Robin Matta | Port-de-Bouc - CD des Bouches-du-Rhône - cheminot | juin 24, 2017 |
31 | Savino Piccarreta | Echirolles | juin 24, 2017 |
30 | Marie Leclerc | Etain (Meuse) | juin 24, 2017 |
29 | Pierre Yaghlekdjian | PCF Paris 15 - RATP | juin 24, 2017 |
28 | Paul Rio | Guérigny - fd de la Nièvre | juin 24, 2017 |
27 | Monique Chatain | Section de Carqueiranne - Var | juin 24, 2017 |
26 | Jacqueline Dang Tran | Section de Rennes | juin 24, 2017 |
25 | Jérémie Ozog | PCF - Grasse (06) | juin 24, 2017 |
24 | Matthieu Bolle-Reddat | PCF Paris 15 - Cheminot Versailles | juin 24, 2017 |
23 | Jacky Bourbon | Coutras (Gironde) | juin 24, 2017 |
22 | Nicolas Kieffer | PCF - Saint-Etienne (42) | juin 24, 2017 |
21 | Joran Jamelot | Paris 15 - Conseil départemental Paris | juin 24, 2017 |
20 | Mathilde Rabut | Section PCF Terres Froides (Isère) | juin 24, 2017 |
19 | Laurent Richard | Secr. Section PCF Terres Froides (CD de l'Isère) | juin 24, 2017 |
18 | Annie Ardoino | Six-Fours - Var | juin 24, 2017 |
17 | Fabienne Liévin | PCF Haute-Saône - CD - Saint-Rémy | juin 24, 2017 |
16 | Patrick Liévin | PCF Haute-Saône - CD - Saint-Rémy | juin 24, 2017 |
15 | Michel Gagliano | Saint-Etienne - cheminots | juin 24, 2017 |
14 | Antoine Bimbeau | PCF Paris 15ème | juin 24, 2017 |
13 | Louis Camenzuli | Section La Garde (83) - Bureau départemental du PCF Var | juin 24, 2017 |
12 | Aurélien Jan | Section PCF de Saint-Quentin | juin 24, 2017 |
11 | Pierre Dargham | Paris 15ème | juin 24, 2017 |
10 | Diana Kdouh | Saint-Martin-d'Hères, CD du PCF de l'Isère | juin 24, 2017 |
9 | Joëlle Copin | 62 - Rouvroy | juin 24, 2017 |
8 | Myriam Korobaeff | PCF Haut-Rhin | juin 24, 2017 |
7 | Nizar Baraket | Section PCF de Fontaine (38) | juin 24, 2017 |
6 | Ernest Monteagudo | Section PCF de Pont-de-Claix (38) | juin 24, 2017 |
5 | Christiane Odetti | Lavaur - CD du Tarn - secrétaire de section | juin 24, 2017 |
4 | Cyril Morlot | Vesoul - secréaire fédéral PCF Haute-Saône | juin 24, 2017 |
3 | Corinne Bécourt | Saint-Quentin - secrétaire de section | juin 24, 2017 |
2 | Dominique Negri | Saint-Martin-d'Hères - secrétaire de section | juin 24, 2017 |
1 | Emmanuel Dang Tran | Paris 15 | juin 24, 2017 |