Tract de la section du PCF Paris 15 à l’occasion du 1er mai 2021.

 

Si la crise sanitaire mondiale est une catastrophe pour les peuples, c’est une véritable aubaine pour le système capitaliste depuis plus d’un an. Elle permet une formidable recomposition de l’économie sous forme de purge, un embrigadement de toutes les couches de la société et la mise au pas des travailleurs à l’échelle mondiale.

Macron l’a dit le 16 mars 2020 : « nous sommes en guerre ». Cette guerre, il la mène depuis le départ contre les travailleurs, les conquêtes sociales et les services publics pour le compte du grand capital. Mais depuis 2020, l’exploitation intensive de la peur de la maladie a permis d’étouffer toute contestation au nom de la 1ère puis de la 2ème et de la 3ème vague et ainsi de poursuivre et accélérer les objectifs politiques de casse.

Pendant que ce temps, les grands groupes se restructurent et licencient, c’est la fête des profits : Groupe Casino (+25,2%), Amazon (+ 40 %), Deliveroo (+ 64%), Sony (+ 40%), Carrefour ( + 7,8 % ). Sans parler des trusts pharmaceutiques qui spéculent sur la maladie… Vive la crise, les patrons peuvent se frotter les mains avec du gel hydroalcoolique !

Nous subissons des attaques contre nos libertés fondamentales d’une ampleur inédite : libertés de déplacement, liberté de réunion, liberté d’opinion et d’expression sont attaquées comme
rarement dans le passé. Quoi de mieux qu’un virus, extérieur à leur système économique, pour justifier le fait de serrer encore plus la bride, d’augmenter les prix, de réduire nos conditions de vie ?

Jusqu’à quand allons-nous leur laisser le champ libre ?

Macron aborde la dernière étape de son quinquennat : celle où il va parachever les contre-réformes structurelles. L’objectif est de faire passer le maximum de mesures anti sociales et transférer un maximum d’argent public vers les profits. Le déficit organisé est grandement accéléré et sera demain le prétexte aux pires mesures. Scission/privatisation de l’EDF (projet Hercule), casse de l’Assurance-chômage, contre-réforme des retraites Version 2, casse de l’Hôpital public, de l’Education Nationale…

Il est grand temps de reprendre le chemin des luttes. Le système politicien bourgeois veut dès maintenant nous enfermer dans la fausse alternative Macron-Le Pen pour 2022, comme en 2017. La ficelle est grosse : on a déjà donné ! Les travailleurs ont fait plus d’une fois l’expérience des illusions électorales et des lendemains d’austérité.

Communistes, nous appelons à la résistance, à l’organisation immédiate de la riposte populaire. C’est à partir des luttes immédiates, dans les entreprises, dans les quartiers, dans les lieux d’étude pour la défense des intérêts des travailleurs que se construit l’alternative politique et le changement de société. Nous appelons les jeunes, les travailleurs à s’organiser politiquement et syndicalement, à rejoindre le Parti communiste.

Faites le choix de la lutte, rejoignez le Parti communiste !

Des axes de lutte immédiats à porter dans les entreprises et dans les quartiers :

Pour les libertés :
  • Rétablissement intégrale des libertés publiques (déplacement, réunion, manifestation)
  • Levée sans condition du couvre feu
  • Arrêt de toute la politique d’enfermement
  • Refus du fichage sanitaire
Pour les revendications ouvrières :
  • Augmentation des salaires : +15%
  • Arrêt des expulsions locatives. Pour un plan massif de construction de logements sociaux
  • Embauches massives dans les Hôpitaux et les services publics. Arrêt de toutes les suppressions de postes
  • Interdiction des plans de licenciement
  • Arrêt du processus de privatisations (EDF, RATP, SNCF, Poste) – Monopoles publics dans les secteurs clefs de l’économie
  • Retrait de la « réforme » de l’Assurance chômage
Pour la paix :
  • Plus un seul soldat français hors de France – rapatriement des troupes en Opération extérieures (OPEX)
  • Désarmement nucléaire unilatéral de la France
  • Baisse des dépenses d’armement
  • Nationalisation de toutes les entreprises d’armement
  • Arrêt des manœuvres de l’OTAN contre la Russie
  • Retrait de la flotte française de Mer Egée