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Conférence nationale du PCF – Intervention de Corinne Bécourt

Corinne BECOURT- FEDERATION DE L’AISNE

La situation est catastrophique, du jamais vu, plus d’un an d’enfermement, de mesures liberticides. Employons le mot : « dictature ». Tout cela accompagné de cadeaux inimaginables au capital et d’attaques inédites à nos conquis. Et le pire est à venir.

Sous prétexte du COVID, ils nous font payer « leur crise ». Réforme du chômage, retraites, santé, salaires et temps de travail, école, transport, énergie, ils s’attaquent à toutes nos « conquêtes », celles du mouvement ouvrier.

Le capitalisme mène une OPA sur tous les fronts avec l’appui de l’union sacrée, dans le silence assourdissant du PCF qui aura menée campagne pour plus de masques, plus de tests, plus d’enfermement.

J’ai toujours appris au Parti qu’il y avait deux classes, les exploiteurs et les exploités, la direction du parti a oublié dans quel camp elle se situe.

Macron a dit « on est en guerre ».  Oui il mène une guerre : la guerre des classes ! Et rien devant lui, aucun barrage sérieux. Et nous sommes là aujourd’hui, non pas pour déclarer la guerre au capitalisme dans une situation grave et inédite, mais pour décider, en « Visio », d’une candidature à une élection bourgeoise qu’est la présidentielle et que notre parti à toujours condamnée.

La vie du PCF, l’activité, ne tourne plus qu’autour des élections et des places à gagner.

Vous parlez d’une candidature communiste, alors que nous n’avons même pas un programme communiste, juste une ligne démagogique de « gauche », sur des bases frelatées et des slogans trompeurs, allant jusque faire passer le « climat » devant la lutte des classes.

En pleine contradiction avec une candidature communiste, dans les départements, régions et circonscriptions, on nous demande de voter pour une soi-disant « gauche » avec des droitiers, les pro européens d’EELV en passant par le PS avec des ex-ministres de Valls et/ou Mélenchon, celui qui aura servi à la casse du parti, fidèle à son ami Mitterrand.

Cela rapportera des élus, mais à quel prix, que de renoncements ?

Comment le secrétaire national peut-il porter une candidature à la présidentielle tout en ayant signé lui-même un accord contre nature en Hauts-de-France avec la copine de Cohn Bandit comme tête de liste et un ex-ministre de Valls ?

Rien ne change et ne changera jamais sur ces bases.

Faut-il le rappeler, notre parti s’est construit sur les luttes et sur le rassemblement à partir des luttes.

Communistes, nous n’avons rien de commun avec cette pseudo gauche actuelle et ses tripouillages électoraux.

Cette conférence est hors sol, hors réalité !

Nos cellules ont été cassées, nombre de sections ne vivent plus, il y a bientôt plus de communistes à l’extérieur que dans le Parti, quelle démolition inimaginable de note outil de lutte.

Le parti doit revenir à ses fondamentaux, ou il va finir de mourir.

C’est pour toutes des raisons que je soutiens la CANDIDATURE OU « non-candidature », comme vous voulez, d’Emmanuel Dang Tran.

On peut et on doit faire autrement. Plus que jamais nous avons besoin d’un parti communiste fort.

Suite à la candidature d’Emmanuel Dang Tran, pour faire entendre une autre voix, pour DONNER UN ESPOIR AUX COMMUNISTES, je demande que soit mis sur le bulletin de vote :

« Emmanuel Dang Tran, candidat pour la reconstruction du PCF »

Pour les législatives, départementales etc., les communistes doivent décider statutairement, souverainement, des candidats qu’ils présenteront ou soutiendront et non en fonction d’accord imposé par le haut.

 

Voir la vidéo de l’intervention

 

Déclaration des Cheminots de Miramas du 14 mai en Assemblée Générale

Nous reproduisons ci-dessous la déclaration des cheminots de Miramas validée en assemblée générale des grévistes, lundi 14 mai 2018

 

Aujourd’hui, lundi 14 mai, les cheminots de Miramas abordent leur 18ème jour de grève avec la même détermination qu’au premier jour. Notre niveau de mobilisation reste intact depuis le 4 avril. Son impact grandit dans toutes les activités (matériels, équipements, etc.).

Faute de convaincre les cheminots et les usagers, le tandem Macron/Philippe joue la l’esquive, l’enfumage, la montre, escomptant un délitement du mouvement d’ici les vacances. Pour nous, l’heure est au contraire à l’aiguisement, à l’intensification et à l’extension de notre lutte, à Miramas comme nationalement.

Dès le départ Macron et Philippe, qui viennent de donner 5 milliards d’euros par an aux plus riches, ont perdu la bataille du « cheminots-bashing ». Personne ne nous voit comme des privilégiés. D’accord ou non, tout le monde reconnaît la légitimité de notre lutte.

Quand Macron proclame qu’il veut prélever 30% sur le rail public en France, tout le monde, ou presque, comprend que ça se fera sur le dos du service public et de ses agents. Les guichets, les « petites » lignes, les « petites » gares, l’entretien, des milliers d’emplois qualifiés sont dans son collimateur, en sursis. Tout le monde, ou presque, comprend que Macron veut transférer ces 30% vers les profits de ses amis capitalistes.

Sur la privatisation, Macron et Philippe sont sur la défensive car ils savent que l’immense majorité du pays refuse le bradage de la SNCF. Mais la vérité éclate. Les milliers de km de lignes qui seront donnés au privé : c’est bien de la privatisation. L’extension, encore, des externalisations des services SNCF, c’est bien de la privatisation. Le projet de filialisation du fret, c’est bien de la privatisation. Les exemples de France Telecom ou d’Aéroports de Paris ont bien montré que la transformation d’établissements publics en sociétés anonymes, même un temps, soi-disant « 100% publiques », ne fait que préparer la privatisation du cœur de la SNCF lui-même. Les cheminots, en particulier, ne sont pas dupes !

Le cœur du soi-disant « pacte ferroviaire » de Macron, c’est l’application des directives européennes de mise en concurrence et de liquidation du monopole public. Les dégâts de ces politiques sont connus. Il n’y a pas même besoin d’examiner les exemples, parfois dramatiques, à l’étranger. A Miramas, nous sommes les mieux placés, pour mesurer le recul du fret, son coût économique et écologique, depuis la mise en concurrence. Le mouvement de grève de nos camarades d’EDF et du gaz illustre au mieux notre convergence de lutte. Ils exigent le bilan de 12 ans de concurrence et de privatisation : flambée des tarifs, abaissement de la sécurité d’approvisionnement, liquidation des barrages publics, casse sociale, endettement record sur les marchés boursiers…

Depuis plus d’un mois, les cheminots de Miramas ont manifesté, interpellé, agi, se sont faits entendre. Chacun de nos actes a été réfléchi et nous en sommes fiers. Nous avons été poser des rails devant la permanence de députés d’En Marche, ouvrir des péages autoroutiers, envahir la représentation régionale de l’Union Européenne, manifester devant la sous-préfecture et, dernièrement, devant le siège du MEDEF. Le rassemblement des cheminots, les convergences avec les salariés du privé comme du public, les usagers, notamment des entreprises de l’étang de Berre, et avec les populations, par exemple de la Côte bleue, est notre objectif constant.

Nous avons été plusieurs dizaines de cheminots sur les piquets de grève pour faire de ce lundi 14 mai une journée sans cheminot au travail ! Les chiffres de grève à la hausse aujourd’hui confirment la force de notre lutte avant des semaines décisives.

Nous nous investissons pleinement dans la « vot’action » organisée par nos fédérations syndicales cette semaine dans toutes les gares du pays. Janaillac, alter ego de Pépy à Air France, s’est vu infligé une déculottée par les salariés lors de sa tentative de casser la grève syndicale par voie de référendum. Conscients des limites de l’exercice, nous allons, à travers ce vote à la SNCF :

-          Montrer qu’une majorité de cheminots soutient la grève et entend participer au combat commun

-          Remettre au centre, face à l’enfumage, le cœur du « pacte ferroviaire » de Macron : NON à l’ouverture à la concurrence, NON à la transformation des EPIC SNCF en Sociétés anonymes, NON à la fin du statut cheminot et au recul social généralisé.

-          Préparer l’extension de la mobilisation, dans la lutte et la grève, pour, notamment les 18 et 19 mai, et les 23 et 24 mai.

En disant NON au « pacte ferroviaire », cheminots, nous enverrons un message clair au gouvernement : nous ne voulons pas négocier à la marge, nous remettons en cause le cœur de la réforme !

Forts de ce mandat clair, nous ne laisserons pas les négociations du 24 mai se borner à l’aménagement des dégâts, avec le sous-fifre Pépy. Nous ne nous mobilisons pas, à ce niveau, pour négocier la dégradation des conditions de travail dans les secteurs livrés en premier à la concurrence privée, de l’accord d’entreprise dans toute la SNCF, contre les anciens et les nouveaux embauchés, eux-mêmes mis en concurrence les uns contre les autres, avec une convention collective au rabais, faite sur mesure pour le privé. Pas question, en clair, de négocier notre transfert vers le privé, notre détachement dans une filiale privée !

L’avenir du financement du rail et la question de la dette sont très importants pour nous. Mais ce n’est pas la question immédiate. Nous ne tombons pas dans le piège de la négociation sur la reprise de la dette sans savoir si la SNCF sera une société anonyme privatisable ou restera un établissement public. Le patronat pousse déjà pour la reprise de la dette par l’Etat! L’entreprise privatisée que veut le gouvernement ne pourrait pas être profitable et attractive pour les spéculateurs, si elle reste lestée par la dette (« privatisation des profits, nationalisation des pertes », on connaît !).

Plus que jamais, nous exigeons le retrait du pacte ferroviaire, préalable au débat public national indispensable pour l’avenir du service public nationalisé du rail !

Pour gagner, les cheminots de Miramas appellent à continuer et amplifier la mobilisation pour les prochaines 48h de grève du 18 et 19 mai ! Nous continuons à travailler à la convergence des luttes et des revendications. Nous travaillons à l’unité d’action avec les salariés des industries usagères pour gagner contre la filialisation du FRET. Le 22 mai, les fonctionnaires seront en grève pour des questions de service public, de statut et d’externalisation, similaires aux nôtres. Les agents de la RATP aussi, contre le même agenda antisocial que nous, le même calendrier de destruction du monopole public au nom de directives européennes.

Une colère générale gronde dans le pays contre les augmentations de CSG, l’injustice fiscale que prépare le prélèvement à la source des impôts etc.

Partout, dans l’unité, engageons le « tous ensemble », dans l’action, la lutte, la grève : il nous mènera à la victoire !

Emmanuel Dang Tran, membre du CN, dénonce le questionnaire de la direction nationale dans Politis

Le 4 novembre 2017 rue Lenine à Saint-Martin d’Hères, une commémoration des 100 ans de la révolution d’octobre conjuguée avec une action politique, signature de la pétition contre la diminution de l’APL !

Repris de www.pcf-smh.fr

La commémoration des 100 ans de la révolution d’octobre autour du camarade Lenine ne peut pas se résumer à une cérémonie mémorielle. Pour les communistes de la section de SMH, elle n’a de sens que conjuguée avec l’action politique actuelle.

La révolution d’octobre, le vent d’espoir qu’elle a apporté à toute la classe ouvrière internationale est une histoire plus d’actuelle. Le système capitaliste avec son cortège de crises économiques, d’exploitation accrue des salariés et de guerres n’est pas la fin de l’histoire pour les communistes. Plus que jamais, la reconstruction du PCF pour des « lendemains qui chantent » est indispensable, nous, communistes, nous travaillons à cet objectif.

Pour reconstruire ce grand Parti de la classe ouvrière et des exploités, le 4 novembre 2017, nous étions, rue Lenine pour faire signer la pétition contre la diminution de l’APL, pour une baisse des loyers, de l’argent pour l’entretien et la construction de logement sociaux. Nous invitions, aussi, à notre meeting et banquet du 4 février 2018 à l’Heure Bleue.

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