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HOMMAGE À CHE GUEVARA PAR LE PC DU VENEZUELA – 50ÈME ANNIVERSAIRE DE SON ASSASSINAT

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50ÈME ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DE CHE GUEVARA: LETTRE D’ADIEU DU CHE À FIDEL CASTRO, 1965

« L’EXEMPLE IMMENSE DU CHE PERDURE ET SE MULTIPLIE CHAQUE JOUR », DISCOURS DE MIGUEL DIAZ-CANEL, CÉRÉMONIE OFFICIELLE DE CUBA

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HOMMAGE À CHE GUEVARA PAR LE PC DU VENEZUELA – 50ÈME ANNIVERSAIRE DE SON ASSASSINAT

Che Guevara : toujours vivant, les yeux tournés vers le futur

Par Natalya M. Garcia, pour Tribuna Popular, organe du Parti communiste du Venezuela, traduction MlJ pour « Solidarité internationale PCF – vivelepcf », 8 octobre 2017

D’Ernesto « Che » Guevara, on ne peut jamais parlé au passé. De l’Argentin de naissance, le rôle dans la lutte des classes, en tant que force motrice de l’histoire, est reconnu par les travailleurs conscients de leur classe et organisés et par les peuples du monde entier.

C’est jeune et déterminé qu’Ernesto entreprit ses premiers voyages à travers l’Amérique Latine. A chaque étape, il découvrait, par lui-même, les réalités et faiblesses de chaque endroit qu’il parcourait. Cette expérience allait servir à l’endurcir sans qu’il perde jamais sa tendresse.

Ces voyages allaient le conduire, en juillet 1955, jusqu’à sa rencontre avec Fidel, par une nuit froide, au Mexique. De là, Fidel, exilé de Cuba après avoir passé près de deux ans en prison, commençait juste à préparer, avec son frère Raul, ce qui serait l’expédition révolutionnaire du Granma. Plus tard, le Che devait résumer cette rencontre ainsi : « quelques heures plus tard cette nuit-là, à l’aube, j’étais de toutes les expéditions à venir ».

Communiste, il s’avéra être un combattant dévoué à sa cause pour la liberté, l’indépendance et le bonheur du peuple. Et, n’en déplaise aux opportunistes, le Che s’est toujours reposé sur les fondements du matérialisme historique et du matérialisme dialectique.

Après avoir débarqué du bateau Granma, le Che a assumé plusieurs responsabilités, de médecin à commandant de la huitième colonne de l’armée rebelle, et après le triomphe de la révolution, le 1er janvier 1959, de la tête du département de l’industrialisation, à celle de l’Institut national de la réforme agraire, jusqu’à la présidence de la Banque nationale et au ministère de l’industrie dans le gouvernement révolutionnaire. Toujours conscient de la mission qui lui était assignée.

« L’ennemi ne veut pas que nous planifions. Il ne veut pas que nous nous organisions. Il ne veut pas que nous stabilisions notre économie et il lutte avec toutes ses forces contre cela … parce que c’est précisément dans l’anarchie de la production capitaliste que celles-ci pressent le jus des travailleurs, là aussi que se forment les mentalités qui poussent chacun à tenter de se battre seul, à coups de coude, de pied ou donnés de la tête […] sans se rendre compte que si tous étaient ensemble et coordonnés, ils constitueraient une force immense et pourraient avancer bien plus loin, dans l’intérêt de tous ». Sous ces prémisses, a été construit le paradigme de l’homme révolutionnaire.

A cause de la clarté de ses idéaux et de l’harmonie entre la théorie et la pratique dans ses actes, l’ennemi a déployé ses forces contre lui, jusqu’à l’assassiner, il y a cinquante ans, le 9 octobre 1967. Même après sa mort, la bourgeoisie a poursuivi son attaque, essayant par tous les moyens d’empêcher la classe ouvrière de s’identifier à l’exemple du Che et en faisant même tout pour que sa figure se limite à un simple portrait estampillé sur des articles commerciaux.

L’impérialisme peut être sûr de s’être débarrassé physiquement du Che. Mais il n’empêchera jamais sa figure de grandir tant que s’aiguiseront les contradictions, qu’existeront l’exploitation et l’injustice, le chômage, la pauvreté, la faim et la misère dans la société. Son exemple continuera de désigner la véritable révolution prolétarienne et populaire.

Déclaration du Parti communiste allemand (DKP) sur les résultats des élections au Bundestag 2017

Déclaration du Parti communiste allemand (DKP) sur les résultats des élections au Bundestag 2017

Traduction EDT pour « Solidarité internationale PCF – Vivelepcf », 25 septembre 2017 

Le résultat des élections, avec une participation en hausse, représente un glissement à droite avec tous les dangers que cela comporte. Avec l’AfD, c’est une force raciste, nationaliste, jouant un rôle charnière avec les fascistes revendiqués, qui est devenue le troisième parti représenté au Bundestag, en obtenant 13% des voix. En Saxe, elle arrive en tête, dans l’ensemble de l’Allemagne de l’Est, en deuxième place. La CDU, le SPD, les Verts et « die Linke » ont chacun perdu des voix au profit de l’AfD.

Ces 13% pour l’AfD correspondent aux résultats des enquêtes de l’institut « Sinus » qui estiment, depuis les années 80, que 13% de la population (ouest-)allemande ont une vision du monde d’extrême-droite refermée sur elle-même. Un hasard ou non ? En tout cas le sous-marin dénommé « néofascisme » est remonté à la surface à nouveau, immanquablement visible aux yeux de tous, comme déjà dans les années 60 sous la forme du NPD.

Les résultats de la CDU et du SPD sont historiquement bas. La social-démocratie traditionnelle se trouve dans une crise profonde. Le parti libéral FDP a pu rétablir sa position chez ceux qui se voient du côté des gagnants dans la nouvelle donne. Les Verts maintiennent leur résultat. Le Parti de la gauche  progresse très légèrement, dans les décimales, mais continue de perdre en voix et en influence dans les régions de l’est, correspondant au territoire de la RDA, où sont ses origines. Il y cède 500.000 voix à l’AfD. Die Linke a adopté beaucoup trop tôt une perspective d’alliance avec le SPD et les Verts sans réelle mise au clair des « lignes rouges » et des contenus principaux d’une telle alliance. Cela a contribué à une perte de lisibilité et de crédibilité en particulier dans l’électorat de gauche le plus conscient.

Si une coalition gouvernementale entre la CDU, le FDP et les Verts doit effectivement se constituer, sa priorité sera d’aggraver, notamment sous la pression à droite de l’AfD, la politique agressive, socialement réactionnaire de l’impérialisme allemand

Du côté du SPD, qui porte la responsabilité de la régression sociale subie par les masses avec ses plans « Agenda 2010 » et « Hartz-IV » [contre-réformes du marché du travail décidées sous le gouvernement Schröder. NdT], qui a rendu possibles les interventions militaires extérieures de l’impérialisme allemand, il n’y a aucune raison d’espérer une quelconque opposition politique réelle ;  en tout cas aucune opposition à la guerre et aux coupes sociales, comme elle serait nécessaire immédiatement.

Le résultat électoral exprime avant tout la profonde contradiction qui existe dans la conscience des masses, mais aussi dans leur conscience de classe. Beaucoup de personnes – particulièrement dans l’Est désindustrialisé – ont raison d’avoir peur, d’abord pour leur situation sociale et pour leur vie à venir. Ce sentiment d’incertitude a ramené des abstentionnistes vers les urnes. Ils ont voulu sanctionner la politique de la grande coalition entre la CDU et le SPD. Ils ont effectivement sanctionné cette politique. Mais ils ont cru à des promesses et slogans faux et démagogiques. En votant pour l’AfD, un parti qui ne fait pas mystère de ses positions réactionnaires antisociales, diviseuses et racistes, ils ont voté pour une « solution » qui va, tôt ou tard, se retourner contre eux.

Les forces de gauche en Allemagne n’étaient pas en situation de donner des réponses convaincantes aux peurs, bien fondées, pour l’avenir. Nous affirmons, plus que jamais, que la peur pour l’avenir n’est pas synonyme de racisme mais qu’elle peut devenir le terreau du racisme si aucune voie lisible n’est indiquée vers des luttes victorieuses pour la paix, les droits sociaux et la démocratie. Cette exigence ressort des résultats électoraux pour tous les militants de gauche.

Le résultat du DKP – 11.713 voix – est très bas et ne saurait nous satisfaire. Nous payons, entre autres, le fait que nous ne nous étions plus présentés à une élection au Bundestag depuis 1989. Notre entrée en lice était juste, non par ce que nous espérions un bon résultat, mais parce qu’elle a contribué à faire connaître le DKP et ses positions et à renforcer le Parti. Nous avons mis « du rouge dans les rues » et nous allons continuer. A moyen et long termes, c’est la bonne voie pour changer la conscience de classe des masses et pour les diriger vers leur véritable adversaire.

Le DKP va continuer à être dans la rue avec son programme de propositions immédiates pour la paix, le travail, la solidarité. Il va continuer à indiquer où il faut prendre l’argent pour l’éducation, pour un système de santé qui ne rend pas malades les patients et les travailleurs : sur le budget militaire et chez les super-riches. Il va continuer à lutter pour le désarmement, pour la fin des opérations extérieures de l’Armée fédérale et pour la paix avec la Russie. Il va continuer à s’engager pour la diminution du temps de travail avec maintien des salaires et embauches correspondantes et pour des créations de poste dans les services publics.

Le DKP va continuer à désigner le capitalisme monopoliste comme l’adversaire principal et à appeler au combat commun, sachant bien que le changement sera gagné dans la rue et non avec un bulletin de vote. La lutte pour des intérêts communs, indépendamment de ses croyances, de son âge, de son origine ou de son sexe – en un mot : la solidarité – c’est ce dont les dominants ont le plus peur. La solidarité est notre carte maîtresse que ce soit dans une grève à l’entreprise, dans une action contre une expulsion dans le voisinage ou pour bloquer une manifestation néofasciste. La solidarité est notre carte maîtresse contre l’AfD.

Essen, 25 septembre 2017

La fin des « emplois aidés » ? CHICHE ! MAIS IL FAUT CRÉER DE VRAIS EMPLOIS

La fin des « emplois aidés » ? CHICHE ! MAIS IL FAUT CRÉER DE VRAIS EMPLOIS

Toujours soucieux de faire faire aux autres des économies afin qu’il puisse les offrir au Patronat, Emmanuel Macron et son gouvernement ont annoncé la fin des « emplois aidés ».

Et bien, quitte à surprendre, je pense que c’est une bonne chose … à condition que l’on recrée enfin les VRAIS emplois qu’on a supprimés.

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Retrait des ordonnances Macron: tract version courte

Seules les luttes sociales peuvent aujourd’hui mettre en échec la politique au service de l’argent. Forts des mobilisations syndicales des 12 et 21 septembre, faisons grandir l’opposition jusqu’au RETRAIT DES ORDONNANCES MACRON !

Tract version PDF

Des luttes sectorielles, contre les mauvais coups de Macron montent pour mieux converger:

Jeudi 28 septembre: journée de protestation des retraités contre l’amputation des pensions par la hausse de la CSG (manifestation 14h00, Opéra)

Mardi 10 octobre: grève et manifestation dans les fonctions publiques contre le blocage des traitements, les saignées de personnels, les déstructurations des services publics, notamment par la casse des statuts.

L’an dernier, l’opinion publique s’est opposée massivement à la loi El-Khomry. Cette année, les ordonnances Macron vont beaucoup plus loin dans la casse du code du travail.

- Avec les ordonnances, un salarié pourra être licencié simplement parce qu’il aura refusé une modification de son contrat de travail signé auparavant.

- En cas de licenciement abusif – illégal donc ! – un patron ne pourra plus être condamné qu’à des indemnités minimes aux prud’hommes.

- Les multinationales pourront déplacer plus facilement leurs profits vers des filiales à l’étranger pour mieux licencier et délocaliser en France.

- Le repreneur d’un sous-traitant pourra remettre à zéro les acquis antérieurs.

- Les petits patrons pourront modifier à tout moment l’organisation du travail, remettre en cause les primes, organiser des référendums bidons sans tenir compte ni du code du travail, ni des accords de branche ni encore moins des syndicats de salariés…

Il y en a pour 159 pages de mesures techniques et vicieuses concoctées par le patronat et que le gouvernement veut nous imposer par une guerre éclair contre le monde du travail.

QUEL TRAVAILLEUR, QUEL JEUNE A LA PORTE DE L’EMPLOI VA CROIRE QUE FACILITER LES LICENCIEMENTS C’EST « BON CONTRE LE CHOMAGE » ?

C’est d’autant plus vrai que, dès son élection, Macron a choisi d’imposer sa ligne antisociale :

- L’étatisation programmée de l’assurance chômage va finir de décharger le patronat de sa responsabilité, le transfert des cotisations chômage vers la CSG est injuste envers les retraités et profondément grave pour tous les travailleurs.

- Macron a de nouveau attaqué les cheminots en menaçant leur régime « spécial » pourtant associé à leurs contraintes et à leur mission de service public.

- Aux fonctionnaires, il a déjà infligé le gel des salaires et des recrutements.

- Aux locataires et aux étudiants : la baisse des APL,

- Aux retraités, une augmentation de 1,7% de la CSG dès 1.200 euros mensuels …

LES CONDITIONS DE LA CONSTRUCTION D’UNE  LARGE CONVERGENCE DES LUTTES EXISTENT DONC BIEN.

Et le succès de la journée d’actions interprofessionnelle qui a associé grèves dans les entreprises et manifestations rassemblant de 400.000 personnes montre qu’un rapport de forces peut se construire pour mettre en échec, TOUT DE SUITE, les mesures antisociales commandées par le patronat.

Un rapport de forces construit dans la lutte et la grève !

Communistes, nous sommes déterminés à agir pour « démonter » les ordonnances et expliquer comment la plupart des salariés risquent concrètement de les subir, pour construire les convergences de lutte contre ce qui serait un véritable recul de société. Communistes, nous ferons tout pour développer les luttes, les actions jusqu’au retrait des ordonnances Macron.

Rien à attendre d’une prochaine duperie électorale (en 2022!)

Grâce à une abstention record, Macron dispose d’une large majorité à l’Assemblée nationale mais il ne bénéficie pas – loin de là – d’un soutien majoritaire pour casser le marché du travail.

Il le sait ! C’est même pour cela qu’il veut bloquer toute perspective politique : désespérer les citoyens coincés entre une droite et son extrême, dangereusement renforcée, mêlant démagogie sociale, nationalisme et racisme et « une gauche », comme Hamon ou Mélenchon, cachant son réformisme et son populisme derrière de grandes déclarations … d’intention renvoyant à un douteux succès électoral sans contenu.

Non, le monde du travail ne peut pas se permettre d’attendre à nouveau 5 ans une prochaine duperie électorale.

Non, il n’existe aucun début de majorité politique qui ne s’exprimerait que le week-end derrière un hypothétique sauveur suprême.

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