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Hommage à Charles Duquesnoy, Saint-André-en-Barrois Meuse 55

Saint André en Barrois,

Le 26/08/2017,

Hommage rendu à l’occasion du stage de formation d’été organisé par les initiateurs du texte alternatif n°4 lors du 37ème congrès.

Écrit et lu par Alain Girard.

Juillet 1940, le Nord Pas de calais devient la Zone interdite et se trouve rattachée au commandement allemand de Bruxelles.

Dans la même période, en Alsace Lorraine, la frontière de 1871 est rétablie, la Lorraine est coupée en 2. La Moselle est rattachée au territoire de Sarre Palatinat, c’est l’annexion. Les richesses industrielles et minières, comme celles du Nord, expliquent évidemment la place accordée par le pouvoir nazi dans le cadre du Reich millénaire.

Pour tenir en mains la Lorraine française, un préfet collabo, fervent anti communiste, Jean Schmidt qui déploiera tout son zèle dans les départements demeurés français mais constituant la Zone réservée, il déclarera « cette amputation doit être acceptée par le patient et exécutée vite pour ne pas être recommencée ou étendue ». Tout était dit.

3 Corps d’armées allemands occupent la Meurthe et Moselle particulièrement dévastée par les combats.

 Dans le Nord Pas de calais c’est le Préfet Fernand Carles qui officie avec le même engouement.

A l’évocation de ces régions,  ces particularités : industries et agriculture et de fait, c’est à un mouvement syndical puissant, un Parti Communiste français et ses militants très actifs et structuré que se trouve confronté le pouvoir nazi et ses sbires français et autres fidèles serviteurs de cette classe bourgeoise qui avait choisi Hitler plutôt que le front populaire, choix de caste, de classe, choix de la trahison.

La Meuse demeure le point faible de par sa très faible industrialisation et son isolement géographique, la résistance connaît de nombreuses difficultés, cependant dans ce territoire différents mouvements émergent : essentiellement  de ce qui allait devenir la mouvance gaulliste et celle des communistes.

La faiblesse organisationnelle du PCF, de ses effectifs, une répression féroce, active et efficace parviennent à quasiment liquider toute notre organisation dans ce département.

Cependant dans les environs, le groupe de Giovanni Paci, communiste, sabote la centrale électrique qui alimente le haut fourneau d’Auboué,  c’est avec l’appui de la préfecture de Pétain que le groupe est démantelé, des otages exécutés. Le groupe Marcel Simon, ouvrier chaudronnier communiste, prend la relève,  les sabotages contre l’appareil de production sont spectaculaires.

La résistance, de fait, se militarise, la lutte armée se dessine.

Juillet 1941, le groupe Mario, communiste, en Moselle, met en place les premiers groupes de combat, les dépôts d’armes, l’aide au passage des réfractaires et toujours les sabotages. 2000 membres, l’hiver 1943-1944, le groupe est quasiment anéanti, 752 camarades sont arrêtés.

Si les mineurs du Nord Pas de Calais ont mené au bout la grève et la terminent en réclamant des armes,  sans oublier les grèves qui touchent des usines  du Nord, mouvement animé par les femmes du textile essentiellement,  au prix d’une répression d’une sauvagerie sans nom, en Lorraine, la classe ouvrière paie également le prix. Sur les 752 arrêtés, 57% sont des ouvriers d’usine, 22% des mineurs (charbon et fer), 11% des cheminots et parmi eux, une centaine de camarades  italiens et une cinquantaine de camarades polonais.

Oui, Lorraine et Nord Pas de Calais, la lutte pour la Libération nationale et au-delà pour nombre d’entre eux, le combat pour une société débarrassée des antagonismes de classe, cette lutte est celle de la classe ouvrière et de ses éléments les plus conscients, les plus avancés.

Dès lors, la Meuse voit une répression terrible, le PCF est en voie de disparition, avant guerre, il ne recueille que 3% des voix, ses dirigeants sont tous tombés les 21 et 23 juin 1941 et seront internés au camp de Compiègne, vous imaginez ce qu’ils sont devenus et pourtant le Maquis d’Argonne tient bon.

Le maquis regroupe 1080 combattants, parmi eux 250 étrangers, polonais mais également soviétiques, évadés des mines de fer où ils ont été déportés.

Alors que s’approche le 100ème anniversaire de la révolution d’Octobre 17, nous pouvons aujourd’hui rendre hommage aux Groupe Stalingrad du maquis d’Argonne, 37 évadés des camps lorrains, 37 soldats de l’Armée rouge. Hommage au groupe Tchapaiev, encore du Maquis d’Argonne dont la mémoire est aujourd’hui enfouie dans un silence étonnant…

Nos camarades de la cgt Meuse ont initié le rappel à la mémoire ouvrière, ici même, l’an passé et le feront à nouveau cette année.

Autre hommage et là, il faut aller lire la presse russe, comment ne pas saluer ces femmes héroïques, le mot reste si faible.

1er Mai 1944, Thil, mine de fer, à 90 kms d’ici, 37 femmes, toutes originaires des Républiques d’Union soviétique, déportées là, défilent, elle ont fabriqué en cachette leur drapeau rouge, elle portent au front des foulards de la même couleur. Du train qui les amène sur le lieu d’esclavage, elles osent marcher jusqu’à la mine en chantant notre chant, notre Internationale.

Honneur aux 37 femmes du détachement Rodina, qui, en pleine nuit, finissent par s’évader, marchent 90 kms et rejoignent… Le maquis d’Argonne où elles exigeront de participer aux combats.

Pendant ce temps, décapitée, la direction de la Résistance communiste se réorganise, Charles Duquesnoy et 9 autres camarades ont rejoint la Meuse pour rétablir l’organisation du parti.

Venus du Pas de calais, les 10, vous l’aurez deviné, sont tous des ouvriers, des mineurs, comme leurs frères de combat en Lorraine, le charbon, le Fer.

 Ils sont  les FTPF.

On pourrait dire ici, pour reprendre un chef d’œuvre de la littérature soviétique, que chez nous, c’est avec eux, par eux, que « L’acier fut trempé ».

Belgique, Allemagne, Luxembourg, les 3 frontières de proximité de cette Meuse qui nous accueille ces jours ci. 3 nations où, là également, la Résistance communiste fut déterminante.

Nos camarades venus de Belgique et du Luxembourg en savent quelque chose !

Charles Duquesnoy, mineur ouvrier, tombe ici, il a combattu aux côtés de Catherine Varlin, chargée d’organiser les évadés soviétiques, future journaliste de L’Humanité, alors organe central de notre parti.

Charles Duquesnoy, devait-il demeurer dans les tréfonds de l’Histoire, comme désormais dans bien trop d’endroits, la mémoire s’efface, est gommée, volontairement, sciemment.

En cet instant, celui  qui devrait être celui de la minute de silence , je vous demande de fermer les yeux, quelques instants, et d’entendre :

Guy Moquet, mort au combat

Danielle Casanova, morte au combat

Gabriel Péri, mort au combat

Eusébio Ferrari, mort au combat

Hersz Pawlowski, mort au combat

Manoukian et ceux de l’Affiche rouge, morts au combat

Olga Bancic, morte au combat

Georges Politzer, mort au combat

Emilienne Mopty, morte au combat

Pierre Semard, mort au combat

 Colonel fabien, mort au combat

Joseph Epstein, mort au combat

Vous les avez revus, j’en suis certain, notre Histoire, celle  qui nous a été transmise fait ce que nous sommes : des communistes.

ET désormais nous pouvons ajouter  , Charles Duquesnoy et  ceux du maquis d’Argonne.

Nous sommes les descendants du Parti des Fusillés, nous en sommes le prolongement, les reconstructeurs dirait la presse. Notre combat est celui de celles et ceux qui n’acceptent pas que, devenus ignorants de notre propre passé, nous nous condamnerions à le revivre.

Nous sommes là, avec nos drapeaux rouges, comme celui des 37 femmes soviétiques, comme celui des soldats de l’Armée rouge enterrés à Valleroy en Meurthe et Moselle, morts en esclavage.

 Il y a quelques jours, autres anniversaires, Hiroshima, Nagasaki, folie meurtrière d’un Etat qui en 2017, envisage de bombarder le monde, de la Corée du Nord au Vénézuela et que dire de l’Irak, de la Libye, de la Syrie, que dire de ce nouvel impérialisme  qui se voit s’accoupler à leur Union Européenne, celle-ci amarrée à un Donald Trump, pas bien pire que ces prédécesseurs qui cependant lessivent leurs conscience, faudrait il oublier que sous Obama, sous Clinton et sous Bush, père et fils, Mumia pourrit toujours en prison, comme des milliers de ses frères.

Le capitalisme c’est la guerre, l’impérialisme c’est la fin de tout. Alliés de  toujours contre les peuples, ennemis de demain pour les profits et les tranchées pour qui ? Verdun , c’est à 20  kms d’ici.

Le 23 septembre, dans toute la France, il s’agira de porter le combat pour la paix, pour le désarmement nucléaire, à commencer par chez nous, pour s’opposer à ces « opérations extérieures » au relent colonialiste et de pillages, pour porter l’exigence immédiate de la sortie de la France de l’Otan, cette arme de destruction massive.

Nous avons ce devoir de connaître, de transmettre ce qui fait notre raison d’être : Résister et Vaincre.

Nous ignorons tout ou presque, des 10 du Pas de calais, nous savons que Charles Duquesnoy avait 22 ans, à quoi rêvait-il à 22 ans, à quoi rêvions-nous ou rêvons-nous à cet âge ?

A quoi rêvait sa petite fille, sa femme qui accouchera de leur second enfant en étant veuve ?

Charles Duquesnoy a, aujourd’hui, repris sa place dans notre Histoire, nous ignorons bien sûr ce qu’il aurait pensé de nos jours alors, contentons-nous d’être fidèles à ce qui l’a amené au sacrifice ultime :

LE SOCIALISME POUR LA FRANCE !

« Séminaire » du CN du PCF du 25/08/17 : une étape pour préparer un congrès extraordinairement antidémocratique, d’esquive et de poursuite de la stratégie de destruction du Parti.

Emmanuel Dang Tran, 25 août 2017, actualisé 17h  (entre crochets)

Pierre Laurent à l'Université d'été du PS 2014: déjà se "réinventer"!

La direction du PCF invite aujourd’hui, 25 août 2017, avant l’ouverture de « l’université d’été » à Angers, les membres du Conseil national à un « séminaire ». Celui-ci est censé préparer l’organisation du congrès prétendument « extraordinaire » de 2018.

La direction a fourni et diffusé assez largement un projet de « document de consultation des communistes » que discuteront les membres présents à cette réunion, qui n’est pas une session du CN. Je reproduis ce texte ci-dessous, sur lequel je réagis. La version finale sera diffusée par la direction. Aucune modification fondamentale n’est à attendre a priori. [Le texte a suscité un important scepticisme parmi les intervenants et va être profondément retravaillé dans les jours qui viennent, sans que le principe du questionnaire-sondage soit remis en cause. NdA]

Il sera hors de question pour moi de chercher à amender une démarche que je considère être une véritable insulte faite aux communistes.

La méthode de consultation proposée pour préparer l’ordre du jour du congrès est celle du questionnaire « QCM », façon sondage d’opinion, avec un guidage et des « choix multiples » prédéfinis. Un questionnaire anonyme de surcroît ! Chacun sait que le commanditaire d’un sondage public choisit et oriente les questions et les réponses. C’est également le même qui retraitera les réponses ! Quel camarade pourra tomber dans l’illusion d’avoir participé à quelque chose avec une telle caricature de consultation?

Visiblement, Pierre Laurent, et la plupart des directions du PCF veulent pouvoir parler au nom de majorités silencieuses, anonymes, qui n’existent pas, pour échapper ensuite aux vraies questions.

La « consultation » suit les annonces de Pierre Laurent dans son discours-fleuve du CN des 23 et 24 juin. Elle vise clairement à exonérer, au maximum, la direction sortante, malgré son nouvel échec historique, de ce qu’il reste de débat démocratique organisé dans le Parti, tel que les statuts le prévoient quant à la préparation des congrès. C’est le seul point sur lequel le congrès prévu a quelque chose « d’extraordinaire ».

Avec le questionnaire, le seul choix sur lequel les communistes sont invités à trancher, anonymement, c’est la date de tenue du congrès, entre juin ou octobre 2018. Là encore, il ne s’agit que d’avancer de 7 ou de 12 mois le congrès normal, le temps de faire digérer le désaveu de la période électorale 2017. Il s’agit aussi – le texte les mentionne – d’éviter la coïncidence entre le congrès et la préparation des élections européennes de 2019. La critique évidente, à ce moment, ne manquerait pas de monter face aux positions euroconstructives adoptées par la direction du PCF et le PGE ou par Tsipras.

Pour trouver les bonnes réponses, déjà induites par le QCM lui-même, il n’y a qu’à reprendre le discours de juin de Pierre Laurent. Il faut continuer à « réinventer le Parti », pousser plus loin les transformations du Parti etc. continuer sur la même voie.

Maintenant que le « Front de gauche » est enterré, on peut ouvrir une discussion sur ce sujet (en 2008, il a été imposé en marge du 34ème congrès et sans consultation). Mais, pour la direction, une – petite – place dans la recomposition de la gauche social-démocrate, traditionnelle ou populiste, reste l’objectif. Les regroupements pour les élections et la présence à tout prix dans les institutions restent, plus que jamais, la priorité.

Deux débats de diversion, déjà repérables dans le discours de P. Laurent, sont confirmés dans l’orientation du questionnaire. Une discussion largement à vide s’annonce sur les « classes populaires » (expression antimarxiste, les classes se définissant par une position dans la production et la création de plus-value) mais excluant tout retour au Parti de classe. Une discussion sur les identifiants du Parti, que l’on maintiendra officiellement, – le changement de nom n’est plus évoqué – vise à tranquilliser les adhérents, comme la reprise gratuite du mot « révolutionnaire », alors qu’on ne cesse de les vider de leur contenu et de les délaisser.

Ce séminaire et ce questionnaire préparent l’orientation de l’assemblée des animateurs de section du 14 octobre [peut-être reportée au 18 novembre] dont les directions vont s’efforcer de verrouiller la participation. Celle-ci n’est pas davantage habilitée à contourner les statuts et la préparation des congrès.

La gravité de la situation du Parti exige un vrai congrès, non un congrès bâclé comme les 36 et 37èmes, et encore moins un congrès via enquête d’opinion !

Les communistes doivent pouvoir disposer et discuter d’un texte national commun posant un rapport d’activité de la direction sortante, un bilan des positionnements suivis depuis plusieurs congrès. Et ce au plus tôt. Ils doivent pouvoir ébattre et se prononcer sur les questions stratégiques de fond et les plus immédiates : réorientation de l’UE ou rupture avec l’UE, combinaisons avec des organisations de « gauche » ou rassemblement à partir des luttes, modulation des aides aux entreprises ou rupture avec la politique au service du capital etc.

Après la méthode Coué infligée lors du dernier CN de juin, cette nouvelle étape marque la volonté de la direction du Parti de passer en force – fût-ce sur le mode dilatoire et soporifique – d’esquiver les débats, de poursuivre jusqu’au bout la ligne de « mutation/transformation/liquidation ».

Pour le Parti et ce qu’il doit porter dans la lutte des classes, malgré la marginalisation et le discrédit, mais au vu de ce que continue à représenter notre Parti, les camarades ne doivent ni se décourager et s’éloigner, ni se résoudre encore à  un faux « moindre mal » et une fausse unité de ce qui reste.

Je fais partie de ceux qui considèrent, encore davantage aujourd’hui, que Pierre Laurent et la direction exécutive ne sont pas à même d’organiser le congrès et qu’ils devraient démissionner (APPEL A SIGNER EN LIEN).

D’accord ou non, tous les communistes doivent se réunir dans l’exigence du respect de statut, avec proposition de résolution d’un CN assumant ses responsabilités, textes alternatifs et vote(s) et avec le temps, l’impulsion et l’impartialité nécessaires à l’échange.

Ce n’est pas l’état d’esprit de l’équipe dirigeante. C’est aux communistes de l’imposer, d’engager eux-mêmes le processus de reconstruction du Parti de classe en donnant la priorité au rassemblement dans les luttes.

 

 

 

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CI-DESSOUS : ATTENTION DOCUMENT DE TRAVAIL PROVISOIRE NON ADOPTE : IL SERA LARGEMENT MODIFIE. NOUS LE REPRODUISONS, SUIVANT LE SOUCI GENERAL DE TRANSPARENCE, POUR LA MESURE DE L’ETAT D’ESPRIT DE LA DIRECTION DU PARTI

Consultation des communistes sur les thèmes et chantiers du congrès extraordinaire 2018

en vue de la réunion nationale des animateurs de sections

Le Conseil national a décidé de tenir un congrès extraordinaire du PCF en 2018 et non en 2019 comme prévu initialement.

Pourquoi un congrès extraordinaire ?

La situation politique de ces derniers mois, avec notamment l’élection de Trump aux États-Unis, les derniers événements en Amérique latine ou encore les guerres sans fin au Moyen-Orient, est marquée au niveau international par des affrontements extrêmement violents. La concentration des richesses, les affrontements guerriers, les actes terroristes qui frappent sur tous les continents,  la résurgence des organisations d’extrême-droite montrent à quel point l’humanité peut sombrer dans un chaos. En France, l’élection de Macron est également le témoignage de cet affrontement au niveau national. La séquence électorale de 2017 a bouleversé le système politique dans notre pays. La situation n’est pas stabilisée et la crise politique et sociale reste entière. Les premières décisions du pouvoir Macron sont brutales et appellent la construction de ripostes fortes. Des rendez-vous de première importance nécessiteront décisions et dispositifs efficaces, dont celui des européenne de 2019. Notre parti a maintenu un groupe de députés à l’Assemblée nationale, mais avec des résultats législatifs historiquement bas. La question de l’avenir de notre combat et de la forme qu’il doit prendre est posée. Le paysage à gauche a totalement changé, et derrière ce choc politique, se développent des révolutions profondes de notre société et du monde où cohabitent des dangers immenses et une grande recherche de renouveau dans la société française. Notre combat communiste est plus utile que jamais pour répondre au besoin de justice et de paix mais il doit être profondément repensé dans ces conditions nouvelles.

- Pourquoi une consultation des communistes ?

Ce document de consultation est un élément important pour la préparation du congrès extraordinaire en 2018. Il s’agit de travailler à définir les chantiers que nous souhaiterions voir aborder à l’occasion de notre congrès. Les résultats de ce document de consultation seront versés aux débats de l’assemblée des animateurs de section du 14 octobre.

Cette assemblée proposera la liste des chantiers de travail ainsi que l’ordre du jour du congrès, sa date et sa méthode de préparation.

Cette consultation ouverte à l’ensemble des adhérents de notre parti se déroule du 26 août au 7 octobre et sera traitée de façon anonyme.

Il est important que chacun s’empare de ce questionnaire afin de permettre au plus grand nombre d’adhérents de notre parti de s’exprimer sur les questions qu’ils souhaitent voir aborder à l’occasion de notre congrès et de faire vivre notre plus bel atout, notre intelligence collective.

 

 

I. Quels chantiers pour ce congrès?

1.1 Bilan et enseignements de la dernière période

Nous avons besoin de cerner ensemble les difficultés, comme les points d’appui, de la dernière période et les enseignements de la nouvelle situation politique, en identifiant et distinguant les questions conjoncturelles (derniers choix stratégiques) et les questions structurelles (évolution longue, changements de société…) :

➔ Front de gauche : 

  • As-tu participé à des assemblées citoyennes dans ta ville/ton entreprise ? OUI/NON
  • Nous proposons de faire ensemble le bilan de l’expérience du Front de gauche de ces dernières années. Es-tu d’accord avec cette proposition ? OUI / NON
  • Si tu le souhaites, partage ici quelques premiers éléments de ton expérience à ce sujet :

………….

➔ Fronts de luttes :

  • As-tu participé à des initiatives et/ou luttes concrètes associant des citoyen‑ne‑s, des syndicats, des associations, mouvements, élu-e-s ? OUI / NON
  • Te semble-t-il nécessaire de revenir collectivement sur les enseignements de ces expériences ? OUI / NON
  • Si tu le souhaites, partage ici quelques premiers éléments de ton expérience à ce sujet :

………….

➔ Consultation citoyenne :

  • As-tu rempli toi-même la grande consultation ? OUI/NON
  • As-tu fait remplir la grande consultation ? OUI/NON
  • Te semble-t-il nécessaire de revenir collectivement sur les enseignements de cette initiative nationale ? OUI / NON
  • Si tu le souhaites, partage ici quelques premiers éléments de ton expérience à ce sujet :

………….

➔ Séquences électorales 2017 :

  • As-tu pris part à la campagne :

◦   présidentielle

◦   législatives

◦   aucune des 2

  • Nous proposons de travailler ensemble à un bilan de ces campagnes. Es-tu d’accord ? OUI / NON
  • Si tu le souhaites, partage ici quelques premiers éléments de ton expérience à ce sujet :

………….

En s’appuyant sur les axes ci-dessus, élargis à ceux qui remonteront de nos travaux des mois prochains, pour mieux alimenter et enrichir le débat sur les transformations du PCF, nous proposons qu’un bilan des dernières années constitue un premier point de notre congrès.

Es-tu d’accord avec cette proposition ? OUI / NON 

Selon toi, un autre sujet doit-il figurer au bilan ? Si oui, lequel ?

 

            1.2 Quels chantiers de transformation  pour le PCF?

Le Parti communiste français est appelé à se réinventer pour contribuer, dans les mois et années à venir, à l’amorce d’un processus de transformation sociale au service des intérêts populaires de notre pays. Son rôle, son avenir sont à interroger. Quels sujets te semble-t-il important d’aborder lors du congrès dans ce but :

 

➔ La question de notre stratégie de transformation concrète

Penses-tu que cette question doit être abordée ? OUI / NON

➔ Si oui, choisis parmi 3 questions ci-dessous, numérote-les de 1 à 3 par ordre d’importance pour toi :

■ Notre projet est-il à la hauteur de la société du 21e siècle ?  Quels sont les nouveaux enjeux à prendre en compte ?

■ Comment faire vivre et progresser notre projet ? A partir de quelles aspirations de la société ?  Dans quelles luttes ?

■ Comment devenir un parti de la conquête citoyenne ? Comment permettre la participation citoyenne ?

■ Quel rassemblement voulons-nous, avec qui, comment ? Avec quels objectifs ? Quels outils ?

■ Conquérir des lieux de pouvoirs et les exercer ? Pour quoi faire ? Avec qui ?

■ Quelle gauche voulons-nous reconstruire ? comment y faire entendre notre singularité ?

■ Autres :

 

 De qui sommes-nous ou voulons-nous être le parti ?

Penses-tu que cette question doit être travaillée et mise en débat ? OUI / NON

➔ Si oui, choisis parmi 3 questions ci-dessous, numérote-les de 1 à 3 par ordre d’importance pour toi :.

■ Comment redevenir le parti des classes populaires ? Qu’est ce que cela signifie ?Quelles priorités se donner?

 

■ Comment rendre constructives les colères populaires et citoyennes qui s’expriment ?

■ Quelles sont les formes d’engagement les plus adaptées pour y arriver ?

■ De quels modes d’organisation avons-nous besoin pour permettre à chacun de trouver sa place dans notre parti?

■ Autres :

 

  De quel parti avons-nous besoin ?

Penses-tu que cette question doit être travaillée et mise en débat ? OUI / NON

Si oui, choisis parmi 3 questions ci-dessous, numérote-les de 1 à 3 par ordre d’importance pour toi :

■ Quelle nouvelle forme d’organisation démocratique révolutionnaire adaptée aux nouvelles configurations territoriales et institutionnelles?

■ Quels nouveaux usages collaboratifs et démocratiques à imaginer, à développer ?

■ Comment concilier cohérence nationale et réalités locales dans nos luttes, nos campagnes ?  Comment, à partir de nos bonnes pratiques locales et du travail de nos élu-e-s, construire les outils de notre stratégie nationale de transformation sociale ?

■ Comment mener la bataille idéologique face au rouleau compresseur libéral ?  Comment mieux animer nos campagnes à hauteur de cette ambition ?

■ Quel rôle et quelle place des directions dans notre parti?

■ Quels moyens humains et financiers pour mettre en œuvre ces politiques ?

■ Autres :

 

  Les identifiants du PCF, la communication, la visibilité,

Penses-tu que cette question doit être abordée ? OUI / NON

➔ Si oui, choisis parmi 3 questions ci-dessous, numérote-les de 1 à 3 par ordre d’importance pour toi :

■ Comment définir le communisme d’aujourd’hui ? Comment le PCF l’incarne-t-il , au quotidien de nos luttes et dans nos combats à long terme ?

■ Refonder des repères et des symboles forts, lesquels et comment ?

■ Reconstruire notre communication à partir d’une redéfinition, claire et accessible pour tous, à partir d’ identifiants forts de notre parti ?

■ Comment organiser l’apport et la pratique du numérique dans la transmission, la diffusion et l’animation de nos idées ?

■  Comment retravailler notre relation aux médias, et aux nouveaux médias ?

■ Autres :

 

➔ As tu d’autres propositions de chantiers à traiter ? (3 maximum)

………

 

➔ Pour travailler concrètement à ces chantiers, as-tu des initiatives nouvelles à proposer,   des expériences à faire partager ?

   ……..

 

II. Quelle méthode pour le congrès ?

Pour enrichir les échanges et travaux des animateurs de section, et les aider à se déterminer, peux-tu exprimer tes choix prioritaires de date, processus et méthodes du congrès extraordinaire :

➔ Date du Congrès extraordinaire (coche ton choix)

■ JUIN 2018

■ OCTOBRE 2018

➔ Processus d’élaboration

• Plutôt que de discuter d’emblée un texte global dans nos sections et nos fédérations, nous proposons d’ouvrir des chantiers de travail et de transformation que déciderait l’Assemblée nationale du 14 octobre.

Ces chantiers, animés nationalement, seraient ouverts à tous les communistes. Ils soumettraient des conclusions et des décisions au printemps ou avant l’été selon la date du Congrès. C’est sur ces propositions que les communistes débattraient et voteraient au Congrès.

■ Es-tu d’accord ?  OUI / NON

■ As-tu une autre proposition ?

……

➔ Méthode de travail pour le processus d’élaboration

• Pour créer plus de liens et un travail collaboratif entre les réflexions des groupes de travail, ou des sections/fédérations et contributions personnelles, nous proposons d’utiliser une plate-forme numérique organisée par chantier.

Cependant les camarades souhaitant s’exprimer hors plate-forme pourront bien-sûr le faire par mail, courrier etc.

■ Es-tu d’accord ? OUI / NON :

■ As-tu une autre méthode à proposer ?

….

• Nous proposons qu’une consultation des communistes, affinée par les décisions de l’assemblée nationale des animateurs et animatrices de section, soit poursuivie sur chacun des chantiers avec des méthodes qui devront être décidées à partir du 14 octobre

■ Es-tu d’accord ? OUI / NON :

■ As-tu une autre méthode à proposer ?

➔ Implications de sympathisants, non adhérents, acteurs du mouvement social et citoyen, intellectuels …

• Tout le long de notre processus de travail sur les différents chantiers, nous proposons que nous puissions, sur certains sujets, auditionner, consulter des acteurs de la société.

■ Es-tu d’accord ? OUI / NON :

■ As-tu une autre méthode à proposer ?

 

 

III. Ton engagement / ton expérience/ ton rapport au parti / priorité des campagnes

Nom :

Prénom :

Fédération :

Section :

Date de naissance : JJ/MM/AAAA

Mobile :

Mail :

Date d’adhésion :

Situation professionnelle : CDI/ CCD/ Privé d’emploi/ Etudiant / Lycéen

 

➔ Quels événements et raisons ont motivé ton adhésion ?

 

➔ En plus de ton implication au PCF est-tu militant(e) d’une organisation syndicale ou associative ?

• Si oui laquelle :

• Y exerces-tu des responsabilités ? Oui / Non

 

➔ Verses-tu des cotisations régulièrement au PCF  ? OUI/ NON

 

➔ As-tu des contacts réguliers avec les communistes de ta section : OUI/ NON

• Si non, pourquoi ?

 

➔ Assistes-tu au AG de ta section ?

■ Systématiquement, sauf empêchement

■ Quand l’AG a un enjeu important (vote…)

■ Rarement, cela ne t’intéresse pas

■ Impossible avec ton emploi du temps familial ou professionnel

■ Tu n’aimes pas le mode de fonctionnement en AG

■ Tu ne souhaites pas prendre la parole en public

■ Autres :

 

➔ As-tu déjà participé à une formation du PCF ? OUI / NON

• Si oui laquelle :

 

➔  Milites-tu ? (cocher) :

■ Chaque semaine

■ Régulièrement selon l’actualité

■ En période de campagne électorale

■ Rarement faute de disponibilité

■ Jamais car je ne me sens pas à l’aise sur le terrain

■ Autre :

 

➔ Où milites-tu ? (Cocher)

■ Dans ton entreprise ou  lieu de travail

■ Dans un quartier populaire

■ En zone rurale

■ Dans ta ville, ton quartier

■ Dans un collectif thématique

■ Autre :

 

➔ Exerces-tu ou as-tu exercé une ou des responsabilité-s au sein du PCF ? (locale/départementale/nationale) : oui /non

• Si oui,  la/lesquelles :

• Sur quelle période les, l’as-tu exercée(s) :

➔ Es-tu ou as-tu été élu(e) communiste ? oui /non

• Si oui ton ou tes mandats :

• Sur quelle période les, l’as-tu exercé(s) :

 

 

➔ Parmi tes compétences, ou connaissances lesquelles pourraient être utiles au Parti :

……

 

 

 

➔ Quelles sont pour toi les 3 campagnes prioritaires à mener dans les mois à venir ?

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 Quelles sont pour toi les 3 combats/défis prioritaires à mener dans les années à venir ?

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➔ Qu’est-ce qu’être communiste pour toi aujourd’hui ? (En 4 lignes) 

Belle réussite pour la fête annuelle des communistes Saint-Quentinois

 

Camarades, sympathisants, simples visiteurs, la Fête des Libertés a accueilli plus de 1500 personnes sur 2 journées, ce week-end.

Les communistes de la Section de Saint-Quentin tenaient leur 40ème fête de Section. Entrée gratuite, concerts, brocante, concours de pétanque, jeux pour les enfants, restauration… ont contribué à faire perdurer l’ambiance populaire et conviviale qui fait sa réputation locale.

La fête est aussi l’occasion de rassembler des militants politiques et syndicaux de la région souhaitant maintenir et développer leur organisation sur des bases de lutte de classe. Le débat du dimanche en était l’élément central.

Un avant goût de Fête de l’Humanité.

Venezuela – Congrès du PCV : « Il y a une autre voie : la révolution »

Repris du site http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le Parti communiste du Venezuela tenait son 15ème congrès du 22 au 25 juin 2017.

Pour le PCV,  défendre les acquis du pays implique une radicalisation du processus bolivarien.


Interview de Carolus Wimmer, secrétaire à l’international du Parti communiste du Venezuela (PCV), pour le quotidien socialiste allemand  Junge Welt (journaliste André Scheer), édition du 28 juin 2017. Traduction ML pour « Solidarité internationale PCF – vivelepcf ».

JW : Les nouvelles qui sont diffusées internationalement sur le Venezuela suscitent l’inquiétude. Il est question de guerre civile, de faim, de sous-approvisionnement, d’une situation ingérable du pays. Comment le PCV apprécie-t-il la situation ?
CW : Il est totalement faux et sans rapport avec la réalité de parler d’une crise humanitaire ou de famine dans notre pays. On doit cependant reconnaître que les méthodes appliquées, depuis maintenant plus de 18 ans, par les Etats-Unis et leurs alliés, contre le Venezuela, parviennent partiellement à leurs fins.

Dans les premières années, les attaques de l’impérialisme se concentraient sur le président et l’appareil d’Etat. Après de nombreux échecs sur ce terrain, les attaques sont désormais dirigées contre les familles vénézuéliennes, contre l’approvisionnement en nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité. On assiste à une guerre psychologique.
JW : Peut-on rendre l’impérialisme des Etats-Unis entièrement responsable des problèmes du Venezuela ou bien ont-ils également des origines internes ?
CW : La politique, c’est comme un match de boxe. Quand tu montres tes faiblesses à l’adversaire, il te met KO. La situation momentanément difficile que nous traversons politiquement dans la lutte des classes résulte, entre autres également, de l’illusion que nous détiendrions tout le pouvoir et que nous aurions déjà accédé au socialisme. Mais nous vivons toujours dans le capitalisme. C’est pour cela qu’on ne peut pas se permettre de mettre toutes les difficultés internes sur le dos de l’adversaire mais que l’on doit, par exemple, aussi se confronter à la corruption. Une grande partie des colis alimentaires, qui sont distribués à la population à des prix subventionnés par l’Etat, disparaissent pour réapparaître à des prix excessifs sur le marché noir.
JW : De quelle façon pouvez-vous vous opposer à cela ?
CW : Le remède, c’est la vérité. On doit dire la vérité à la population, que ce soit le gouvernement ou toutes les autres forces. Cela n’est malheureusement pas toujours le cas. Ainsi, au début de l’année, on a promis que la guerre économique serait résorbée dans les 6 mois à venir : une aberration complète.

Le deuxième remède, c’est la lutte concrète contre la corruption, la bureaucratie et son inefficacité. Le PCV demande que cette question soit prise à bras le corps. Des mesures dans ce sens recevraient un large soutien dans la population.
JW : Beaucoup d’amis de la Révolution bolivarienne ont l’impression que le développement impulsé par Hugo Chavez est aujourd’hui dans une impasse.
CW : Ce processus n’a rien perdu de sa signification. Le processus bolivarien, tel qu’il est connu internationalement, se poursuit. Comme hier, il a le soutien d’une grande partie de la population et aussi, naturellement, des forces armées. Mais il faut comprendre cette évolution en termes de lutte des classes et non dans un état d’euphorie permanente d’une victoire électorale à la suivante.

Trois options sont devant nous maintenant. D’abord se présente la grande menace d’une intervention directe ou indirecte des Etats-Unis, avec des troupes d’Amérique Latine ou avec l’OTAN. Elle établirait au Venezuela un régime pour le moins d’inspiration fasciste. Deuxième option : une voie réformiste qui conserverait quelque uns des acquis sociaux gagnés ces dernières années, mais dans le cadre du système capitaliste. Cette variante a particulièrement les faveurs des forces sociales-démocrates de l’UE. Notre parti est convaincu qu’elle serait fatale pour la plupart des Vénézuéliens. Les efforts et les sacrifices que la classe ouvrière et le peuple vénézuéliens ont consentis auraient été vains si nous restions dans le capitalisme. Car ce système signifie toujours plus d’injustice, même sous une bonne constitution, toujours plus d’oppression et d’exploitation.

Mais il existe une autre voie : la révolution. Une grand part du peuple est pour la continuation du processus bolivarien, pour toujours « plus de révolution ».

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