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Che Guevara : toujours vivant, les yeux tournés vers le futur

Par Natalya M. Garcia, pour Tribuna Popular, organe du Parti communiste du Venezuela, traduction MlJ pour « Solidarité internationale PCF – vivelepcf », 8 octobre 2017

D’Ernesto « Che » Guevara, on ne peut jamais parlé au passé. De l’Argentin de naissance, le rôle dans la lutte des classes, en tant que force motrice de l’histoire, est reconnu par les travailleurs conscients de leur classe et organisés et par les peuples du monde entier.

C’est jeune et déterminé qu’Ernesto entreprit ses premiers voyages à travers l’Amérique Latine. A chaque étape, il découvrait, par lui-même, les réalités et faiblesses de chaque endroit qu’il parcourait. Cette expérience allait servir à l’endurcir sans qu’il perde jamais sa tendresse.

Ces voyages allaient le conduire, en juillet 1955, jusqu’à sa rencontre avec Fidel, par une nuit froide, au Mexique. De là, Fidel, exilé de Cuba après avoir passé près de deux ans en prison, commençait juste à préparer, avec son frère Raul, ce qui serait l’expédition révolutionnaire du Granma. Plus tard, le Che devait résumer cette rencontre ainsi : « quelques heures plus tard cette nuit-là, à l’aube, j’étais de toutes les expéditions à venir ».

Communiste, il s’avéra être un combattant dévoué à sa cause pour la liberté, l’indépendance et le bonheur du peuple. Et, n’en déplaise aux opportunistes, le Che s’est toujours reposé sur les fondements du matérialisme historique et du matérialisme dialectique.

Après avoir débarqué du bateau Granma, le Che a assumé plusieurs responsabilités, de médecin à commandant de la huitième colonne de l’armée rebelle, et après le triomphe de la révolution, le 1er janvier 1959, de la tête du département de l’industrialisation, à celle de l’Institut national de la réforme agraire, jusqu’à la présidence de la Banque nationale et au ministère de l’industrie dans le gouvernement révolutionnaire. Toujours conscient de la mission qui lui était assignée.

« L’ennemi ne veut pas que nous planifions. Il ne veut pas que nous nous organisions. Il ne veut pas que nous stabilisions notre économie et il lutte avec toutes ses forces contre cela … parce que c’est précisément dans l’anarchie de la production capitaliste que celles-ci pressent le jus des travailleurs, là aussi que se forment les mentalités qui poussent chacun à tenter de se battre seul, à coups de coude, de pied ou donnés de la tête […] sans se rendre compte que si tous étaient ensemble et coordonnés, ils constitueraient une force immense et pourraient avancer bien plus loin, dans l’intérêt de tous ». Sous ces prémisses, a été construit le paradigme de l’homme révolutionnaire.

A cause de la clarté de ses idéaux et de l’harmonie entre la théorie et la pratique dans ses actes, l’ennemi a déployé ses forces contre lui, jusqu’à l’assassiner, il y a cinquante ans, le 9 octobre 1967. Même après sa mort, la bourgeoisie a poursuivi son attaque, essayant par tous les moyens d’empêcher la classe ouvrière de s’identifier à l’exemple du Che et en faisant même tout pour que sa figure se limite à un simple portrait estampillé sur des articles commerciaux.

L’impérialisme peut être sûr de s’être débarrassé physiquement du Che. Mais il n’empêchera jamais sa figure de grandir tant que s’aiguiseront les contradictions, qu’existeront l’exploitation et l’injustice, le chômage, la pauvreté, la faim et la misère dans la société. Son exemple continuera de désigner la véritable révolution prolétarienne et populaire.