Crayon Rouge

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Articles par Crayon Rouge

Violences contre la CGT et les manifestants du 1er mai : qui en profite sinon le pouvoir !

Communiqué de la section du PCF Paris 15e.

Les manifestations de 1er mai ont marqué une volonté de mobilisation des travailleurs, pour leurs revendications, malgré la répression des droits fondamentaux prétextée par le Covid mais avec détermination face aux attaques antisociales que le pouvoir prépare, toujours au prétexte du Covid.

La présence policière était impressionnante et, à Paris, la manif a mis des heures à démarrer. A Paris et à Lyon, des groupes n’ont pas trouvé plus intelligent que de s’attaquer en fin de cortège aux militants de la CGT, sur un mode ultra-violent. Communistes, syndicalistes, manifestants nous-mêmes, nous condamnons ces actes inqualifiables et apportons tout notre soutien aux 20 camarades blessés lors de cette agression.

Et nous posons la question. A qui profitent ces actes sinon au pouvoir ?

Depuis une dizaine d’années, avec une étape lourde sous Valls en 2016, les manifestations parisiennes sont devenues le lieu d’une répression policière accrue contre les manifestants mais qui laisse les groupes violents en début ou fin cortège agir à leur guise.

Même pour le 1er mai, il n’est plus question d’amener nos enfants pour qu’ils soient asphixiés par les gaz lacrymogènes. Nos camarades du 15ème les plus âgés, armés de leur expérience, doivent se défendre physiquement. C’est scandaleux! Ils se souviennent des coups sanglants – avec des morts – pris dans les manifestations contre la guerre d’Algérie, de ceux déversés par les truands du patronat ou par les nervis de Chirac et de d’Ornano.

Aux exaltés et aux égarés, nous disons qu’ils se trompent de combat et servent le pouvoir. A ceux qui aiment se battre, nous les invitons à convoquer les CRS ou d’autres groupes extrêmes, sur un pré, pour des matchs de catch. Les infiltrés du régime devront être démasqués.

Le nihilisme et l’anarchisme n’ont jamais fait que le jeu des dictatures et du capitalisme.

Nous ne sommes pas les derniers à critiquer, parfois fortement, les positions politiques de certaines organisations de la CGT. Nous n’accepterons jamais que le syndicat issu du mouvement révolutionnaire en France soit attaqué.

Face aux entreprises de division des travailleurs, nous répondons par la fraternité de classe et la lutte commune, dans les entreprises, les quartiers et les campagnes. Le droit de manifester est un acquis essentiel. Nous le défendrons aussi bien contre le régime que contre ses complices objectifs.

1er mai de lutte pour la paix, pour la défense des libertés, pour les revendications ouvrières, contre le régime anti-populaire

Tract de la section du PCF Paris 15 à l’occasion du 1er mai 2021.

 

Si la crise sanitaire mondiale est une catastrophe pour les peuples, c’est une véritable aubaine pour le système capitaliste depuis plus d’un an. Elle permet une formidable recomposition de l’économie sous forme de purge, un embrigadement de toutes les couches de la société et la mise au pas des travailleurs à l’échelle mondiale.

Macron l’a dit le 16 mars 2020 : « nous sommes en guerre ». Cette guerre, il la mène depuis le départ contre les travailleurs, les conquêtes sociales et les services publics pour le compte du grand capital. Mais depuis 2020, l’exploitation intensive de la peur de la maladie a permis d’étouffer toute contestation au nom de la 1ère puis de la 2ème et de la 3ème vague et ainsi de poursuivre et accélérer les objectifs politiques de casse.

Pendant que ce temps, les grands groupes se restructurent et licencient, c’est la fête des profits : Groupe Casino (+25,2%), Amazon (+ 40 %), Deliveroo (+ 64%), Sony (+ 40%), Carrefour ( + 7,8 % ). Sans parler des trusts pharmaceutiques qui spéculent sur la maladie… Vive la crise, les patrons peuvent se frotter les mains avec du gel hydroalcoolique !

Nous subissons des attaques contre nos libertés fondamentales d’une ampleur inédite : libertés de déplacement, liberté de réunion, liberté d’opinion et d’expression sont attaquées comme
rarement dans le passé. Quoi de mieux qu’un virus, extérieur à leur système économique, pour justifier le fait de serrer encore plus la bride, d’augmenter les prix, de réduire nos conditions de vie ?

Jusqu’à quand allons-nous leur laisser le champ libre ?

Macron aborde la dernière étape de son quinquennat : celle où il va parachever les contre-réformes structurelles. L’objectif est de faire passer le maximum de mesures anti sociales et transférer un maximum d’argent public vers les profits. Le déficit organisé est grandement accéléré et sera demain le prétexte aux pires mesures. Scission/privatisation de l’EDF (projet Hercule), casse de l’Assurance-chômage, contre-réforme des retraites Version 2, casse de l’Hôpital public, de l’Education Nationale…

Il est grand temps de reprendre le chemin des luttes. Le système politicien bourgeois veut dès maintenant nous enfermer dans la fausse alternative Macron-Le Pen pour 2022, comme en 2017. La ficelle est grosse : on a déjà donné ! Les travailleurs ont fait plus d’une fois l’expérience des illusions électorales et des lendemains d’austérité.

Communistes, nous appelons à la résistance, à l’organisation immédiate de la riposte populaire. C’est à partir des luttes immédiates, dans les entreprises, dans les quartiers, dans les lieux d’étude pour la défense des intérêts des travailleurs que se construit l’alternative politique et le changement de société. Nous appelons les jeunes, les travailleurs à s’organiser politiquement et syndicalement, à rejoindre le Parti communiste.

Faites le choix de la lutte, rejoignez le Parti communiste !

Des axes de lutte immédiats à porter dans les entreprises et dans les quartiers :

Pour les libertés :
  • Rétablissement intégrale des libertés publiques (déplacement, réunion, manifestation)
  • Levée sans condition du couvre feu
  • Arrêt de toute la politique d’enfermement
  • Refus du fichage sanitaire
Pour les revendications ouvrières :
  • Augmentation des salaires : +15%
  • Arrêt des expulsions locatives. Pour un plan massif de construction de logements sociaux
  • Embauches massives dans les Hôpitaux et les services publics. Arrêt de toutes les suppressions de postes
  • Interdiction des plans de licenciement
  • Arrêt du processus de privatisations (EDF, RATP, SNCF, Poste) – Monopoles publics dans les secteurs clefs de l’économie
  • Retrait de la « réforme » de l’Assurance chômage
Pour la paix :
  • Plus un seul soldat français hors de France – rapatriement des troupes en Opération extérieures (OPEX)
  • Désarmement nucléaire unilatéral de la France
  • Baisse des dépenses d’armement
  • Nationalisation de toutes les entreprises d’armement
  • Arrêt des manœuvres de l’OTAN contre la Russie
  • Retrait de la flotte française de Mer Egée

 

 

Grève 26 janvier – Dans l’éducation comme ailleurs, les attaques contre le service public se multiplient. Il est temps de les stopper !

« Nous sommes en guerre ». Dans son discours du 16 mars 2020, Macron disait vrai : en guerre, il l’était déjà. Contre les travailleurs, les acquis sociaux et les services publics. Depuis 8 mois, cette politique de guerre, ils l’ont amplifiée : culpabilisation de la population, restriction des libertés fondamentales, couvre-feu, stratégie permanente de la peur (peur du covid, peur du terrorisme, peur du réchauffement climatique…), poursuite de la liquidation des services publics, nouvelles attaques contre les droits des travailleurs… La liste est longue. Le gouvernement utilise la crise sanitaire pour accélérer sa politique au service du grand patronat et des plus riches. Retrouvons le chemin des luttes pour faire entendre notre voix et imposer d’autres choix !

 

 

 

A l’éducation nationale, le bulldozer blanquer continue la démolition !

Jour de carence, gel du point d’indice, « école de la confiance », Parcoursup, casse du bac et du lycée, formation pendant les vacances, fin du paritarisme… Faire la liste des attaques menées par Blanquer contre l’éducation nationale paraît presque impossible tant elles sont nombreuses. Depuis un an maintenant, il ne cesse d’utiliser la crise du Covid pour justifier sa politique et accélérer encore un peu plus la casse du service public d’éducation.

Avec la crise du covid, c’est encore moins de moyens pour fonctionner ! Le covid a révélé aux yeux de tous ce que nous dénonçons depuis des années : les classes sont surchargées, les établissements trop petits et les personnels (enseignant, nettoyage, cantine, administration…) en sous-effectif. Au lieu d’annoncer un vaste plan de recrutement et de construction pour répondre aux besoins, c’est tout l’inverse qui se passe. Le gouvernement vient ainsi d’annoncer la suppression de 1 883 postes supplémentaires de profs dans le secondaire à la rentrée prochaine !

Avec la crise du covid, c’est la stratégie du chaos permanent ! Pour mener à bien son projet de destruction du service public d’éducation, Blanquer utilise une méthode dont il a le secret : multiplier les attaques sur tous les fronts, plonger les personnels dans l’incertitude permanente et multiplier les déclarations choc. Son objectif ? Aboutir à un chaos généralisé pour démobiliser. Depuis le début de la crise du covid, les revirements, mensonges et provocations ne se comptent plus. Le ministre joue malgré tout un jeu dangereux car les enseignants ne sont pas dupes. Un tel niveau de rejet des politiques du gouvernement ne s’était pas exprimée depuis longtemps dans le monde de l’éducation.

Avec la crise du covid, c’est toujours moins de cadrage national ! Depuis le départ, toute l’organisation des protocoles sanitaires est renvoyée au local, ce qui épuise les équipes et impose l’idée d’une autonomie des établissements, c’est-à-dire dans le secondaire une toute puissance des chefs d’établissements. Cela se traduit par un accroissement des inégalités entre les établissements.

Avec la crise du covid, c’est une marche forcée vers l’école « à la carte ». Depuis son arrivée Rue de Grenelle, Blanquer a un projet pour l’éducation. Une école individualiste, à la carte et où toutes les références collectives ont disparu. C’est le sens de ses réformes du lycée, du bac et de Parcoursup. Il utilise la crise du covid pour accélérer cette transformation. Au lycée, le recours perpétuel au contrôle continu et la suppression régulière des épreuves de ce qu’il reste du bac vont dans ce sens. La conséquence en est alors une explosion des inégalités entre établissements et entre élèves.

Avec la crise du covid, un « Grenelle de l’éducation » pour casser encore plus les métiers. Depuis quelques mois, le ministère a lancé ce Grenelle dont les premières conclusions ne nous surprennent pas. Une revalorisation ridicule : 70% des enseignants n’auront aucune revalorisation, pour les autres ce sera quelques dizaines d’euros. En échange de ces miettes, le ministère exige des contreparties conséquentes et inacceptables : redéfinition complète des métiers, modification de la gestion des carrières, numérisation de l’éducation… Alors qu’en 15 ans un enseignant a perdu l’équivalent de 2 mois de salaires par an du fait de gel du point d’indice, ce Grenelle est une nouvelle provocation faite aux personnels de l’éducation nationale.

Dans les autres services publics, les mêmes manques de moyen et la même politique

Du côté de la santé, aucun lit de réanimation supplémentaire n’a été ouvert de manière pérenne depuis mars. L’hôpital et les services publics de santé étaient déjà mis à mal par des années de casse du statut, de destruction et de privatisation : 100 000 lits supprimés en 30 ans, 10 hôpitaux en cours de fermeture rien qu’en région parisienne. Aux personnels soignants, on demande de ne pas compter les heures de travail ou de renoncer aux congés : des sacrifices pour les travailleurs, et l’accélération des politiques qui nous ont menés à cette situation, voilà ce que le gouvernement veut imposer.

Dans les transports, le gouvernement poursuit ses attaques. A la SNCF, les réformes successives du ferroviaire continuent de s’appliquer, détruisant le statut et les conditions de travail des cheminots et allant vers une ouverture à la concurrence et une logique privée. A l’opposé de ce que doit être le rail : un service public pris en charge par un monopole public ! A la RATP, la loi LOM est en cours d’application. Elle prévoit entre autre le transfert des agents RATP vers le privé et l’ouverture des bus, trams et métros à la concurrence privée. Là encore, c’est la nature même du service public qui est attaquée.

Dans l’énergie, le gouvernement impose le plan Hercule. Avec ce plan, le gouvernement impose la scission de l’entreprise EDF en deux entités : l’une non rentable qui restera publique et l’autre, rentable, qui sera privatisée. L’objectif est là encore de liquider le service public et de marchandiser l’électricité encore un peu plus. Pour les ménages, ce sera une explosion des tarifs que nous observons déjà (+36% du prix de l’élécricité depuis 2003)Pétition à signer sur edf-stop-scission-privatisation.fr.

Passé la stupéfaction du premier confinement et de l’entrée dans cette nouvelle période politique, il est grand temps de reprendre le chemin des luttes.

Le 26 janvier est une première journée d’action dans l’education qui doit en appeler d’autres. Ensemble, battons-nous pour exiger :

-Un plan massif de recrutement d’enseignants et de personnels pour permettre une réponse aux besoins de la période actuelle et future dans l’éducation.

-Le dégel du point d’incide dans la fonction publique et des revalorisations salariales importantes sans aucune contrepartie.

-L’abrogation des réformes du lycée, du bac et de Parcoursup et la remise en place d’épreuves terminales et nationales pour le baccalauréat.

-Le lancement d’un vaste plan de rénovation et de construction d’établissements scolaires (de la maternelle ou supérieur) pour répondre aux besoins actuels et futurs.

-L’abandon définitif du projet de réforme des retraites et la défense de notre sécurité sociale contre les attaques gouvernementales.

Tests de dépistage COVID : le privé se remplit les poches sur le dos de la Sécurité Sociale

Avec plus d’1 million de tests virologiques PCR effectués par semaine à l’automne en France et un remboursement par l’assurance maladie à hauteur de 73,59 € par test, le dépistage du COVID est un business rentable pour le secteur des laboratoires d’analyse et des fabricants, entièrement privé.

Alors que le coût d’un test varie dans les autres pays d’Europe entre 30 € et 60 €, le tarif élevé fixé en France suite aux négociations entre l’État et le patronat font la part belle au privé, tout en vidant les caisses de la Sécurité Sociale.

Une politique de santé publique coûteuse loin de faire ses preuves, alors même que le délai d’obtention des résultats d’un test varie de 48 heures à parfois plus de 10 jours dans les grandes villes, rendant très relative la possibilité d’un isolement des malades dans un délai efficace.

À ce jour, plus de 28 millions de tests ont déjà été effectués depuis le début de l’année (source : Santé publique France, décembre 2020). La rentabilité nette moyenne pour les laboratoires est estimée à 30 % par test, de quoi réaliser des centaines millions d’euros de profit. Si les salariés subissent les conséquences économiques et sociales de la crise de plein fouet, visiblement d’autres s’en frottent les mains.

De quoi remettre à l’ordre du jour les revendications d’un monopole public de la santé, la réquisition et la nationalisation des laboratoires privés et la défense du financement solidaire de la Sécurité Sociale, mis à mal par les exonérations de cotisations toujours plus élevées accordées au patronat.

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