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LE PATRONAT APPLAUDIT LE GOUVERNEMENT SOCIAL-DEMOCRATE.

Tract de masse de la section de Mantes-la-Jolie, septembre 2014

5 mois à peine après le premier gouvernement VALLS, un nouveau gouvernement vient d’être nommé par François HOLLANDE.

La première initiative officielle du nouveau-ex Premier ministre est un symbole politique marquant : il rend visite à l’université d’été du MEDEF (syndicat patronal français) et se fait applaudir !

Au-delà des gesticulations politiciennes des uns et des autres, il s’agit bien en fait de la poursuite de la même politique visant à adapter la société française aux besoins du capitalisme. Et le gouvernement HOLLANDE y joue sa partition.

Nicolas SARKOZY voulait augmenter la TVA, repousser encore l’âge de la retraite, accroître le nombre d’annuités y donnant droit et baisser le niveau des pensions, favoriser l’exploitation des travailleurs même le dimanche, diminuer les salaires et multiplier les cadeaux au Patronat sous prétexte de compétitivité des entreprises, couper dans les budgets sociaux et de santé, engager la privatisation de l’Education nationale, et poursuivre celle de la SNCF, éloigner les lieux de décision des citoyens …

TVA à 20%, 42 annuités, blocage de fait des salaires et des pensions, augmentation des impôts, coupes claires dans les budgets des hôpitaux et les remboursements de la sécurité sociale, réforme des rythmes scolaires, réforme ferroviaire, réforme territoriale … François HOLLANDE – avec ses trois gouvernements successifs – a réalisé ce que Nicolas SARKOZY n’avait pas réussi à imposer aux citoyens.

Nicolas SARKOZY avait porté la guerre en Côte d’Ivoire, en Lybie, François HOLLANDE l’a portée au Mali, en Centrafrique, en Syrie (soutenant au passage les intégristes qui assassinent depuis en Irak) et n’a rien trouvé de mieux que d’apporter son soutien au gouvernement israélien qui a frappé sans distinction pendant deux mois civils, femmes et enfants dans la bande de Gaza.

Tout se passe comme s’il était question de remodeler profondément la société française et de l’adapter au dogme de « la concurrence libre et non faussée » du traité constitutionnel européen pourtant massivement rejeté par les Français en 2005. Et ce, quel que soit le gouvernement en place, qu’il se dise de gauche ou de droite – comme en Grèce, en Grande Bretagne ou en Allemagne.

LA GAUCHE DOIT RETROUVER LE COURAGE D’AFFRONTER LES PUISSANCES DE L’ARGENT.

Sans ce courage – et les dernières élections l’ont montré – elle favorise le rejet de tous les politiques, le sentiment d’impuissance devant une vie de plus en plus dure et « le chacun pour soi » dont le Front national fait ses choux gras en opposant étrangers aux Français, hommes aux femmes priées de « rester à la maison », salariés du privé contre fonctionnaires, école publique coupable de prôner l’égalité contre écoles confessionnelles …

Affronter les puissances de l’argent, c’est lutter pour arracher à la loi du capital des terrains de profit (gestion de l’eau, de l’énergie, des transports, le secteur bancaire, de la santé, de l’éducation …) permettant de se donner des moyens d’actions.

Cela passe d’abord par la montée des luttes dans les entreprises comme celle menée par les cheminots contre la réforme ferroviaire ou les postiers de Paris 15° qui viennent d’obtenir la création de plusieurs emplois.

Cela passe par la création d’une réelle alternative politique et non d’une alternance où chaque « nouveau » gouvernement, sitôt au pouvoir, s’empresse de poursuivre la politique qui vient d’être rejetée par les électeurs.

Le Parti communiste, à condition qu’il retrouve sa raison d’être, a un rôle important à jouer dans cette perspective. En donnant du sens au mécontentement et aux luttes, en faisant progresser les idées de changement et de solidarité jusqu’à ce qu’elles deviennent majoritaires, et, par là même, en faisant évoluer les positions des autres partis de gauche pour créer les conditions politiques d’un vrai changement.

Les 12, 13 et 14 septembre, la Fête de l’Humanité peut être le premier rendez-vous d’ampleur contre les politiques d’austérité, pour renouer avec l’espoir.

Les communistes de Mantes la Jolie vous donnent rendez-vous à leur stand (avec PCF Paris 15 et PCF Haute-Saône).

Après la lutte des cheminots, des débats animent la CGT : c’est très bien ! Le PCF est également concerné.

Vivelepcf, 6 juillet 2014
La grève des cheminots contre la « réforme ferroviaire » a été suspendue le 25 juin.
« Suspendu » : souvent, le mot est utilisé comme un euphémisme pour atténuer un revers. Dans ce cas, pas du tout ! La lutte a éclairé les vrais enjeux dans le pays. Elle a montré aux cheminots leur propre force. Elle a ravivé d’autres luttes. La bataille du rail, contre l’application de la « réforme », contre le processus de mise en concurrence, contre la suppression des dispositions du statut social des cheminots, ne fait que commencer.
La période est maintenant, notamment pour les syndiqués CGT, de la SNCF comme plus largement, d’une autre façon pour les militants du PCF, à faire l’examen nécessaire du déroulement et de la conduite du mouvement.
La ligne des différents échelons de la CGT est mise en débat. C’est une très bonne chose. Des décisions sont à prendre dès à présent, dans cette situation nouvelle.
Les 7 et 8 juillet, le pouvoir convoque les organisations syndicales à sa « 3ème conférence sociale » avec les organisations patronales. De nombreuses organisations de la CGT appellent leur direction confédérale à ne pas y participer contrairement aux années précédentes.
Nous reproduisons trois motions dans ce sens ci-dessous. (UL Paris 15UD ParisSyndicat des Cheminots de Versailles)
Le fond de cette décision ne porte pas sur l’annonce par Valls d’un nouveau report du projet prétendument destiné à « prendre en compte » la pénibilité des carrières. Il ne se trouve que quelques petits patrons butés de la CGPME pour ne pas avoir compris qu’il s’agit d’un dispositif conçu politiquement et socialement dans l’intérêt du patronat (voir notre dernière analyse en lien). A se demander si ce n’est pas une diversion.
Non, la « conférence sociale » vise avant tout à faire avaliser le « pacte de responsabilité », à donner l’illusion que les 41 milliards d’euros de cadeaux au capital et les 5 autres milliards prélevés sur la sécurité sociale résulteraient d’un accord social.
La direction de la CGT s’est impliquée fortement, d’une façon inédite, dans la campagne pour François Hollande avant 2012. Les immenses mobilisations, par exemple de 2010 pour les retraites, ont été renvoyées implicitement à la perspective d’alternance politique. La désillusion est à la hauteur des illusions semées.
Des militants et responsables CGT s’interrogent sur le retard à corriger cette ligne et ses raisons, malgré l’évidence. La participation aux conférences sociales des deux dernières années l’a manifesté.
Cette année, la décision d’organiser une journée nationale de manifestation le 26 juin pour peser sur la 3ème conférence s’est traduite par un échec total, d’autant plus frustrant qu’à quelques jours près, la jonction aurait pu être faite avec la lutte des cheminots.
Il est frappant que la réunion du Comité confédéral national des 14 et 15 mai n’ait pratiquement pas abordé la riposte à la « réforme ferroviaire », à quelques jours de la manifestation nationale cheminote du 22 mai.
La lutte des cheminots a mis en évidence une forme de résignation dans les positions des dirigeants confédéraux, résignation notamment à l’Union européenne, allant de pair avec un manque de confiance dans les luttes.
Patronat, PS et UMP n’ont pas manqué de rappeler tout le long de la discussion le rapport de Thierry Lepaon, rendu au Comité économique et social en 2012, avant son accession au secrétariat général. Il y faisait des propositions précises pour l’aménagement de l’ouverture des trains régionaux à la concurrence, dès 2015. Pourquoi ne pas avoir renié ce rapport, du moins l’avoir remis à sa place ?
Pendant la grève, Lepaon a donné l’impression de sous-estimer la force du mouvement, de chercher à le contenir. Sa lettre proposant une conciliation à Hollande trois jours après le début de la grève, avant la discussion parlementaire n’a pas été comprise par les grévistes et les syndiqués. Les « avancées » parlementaires qu’il a cru bon de reconnaître dans les médias ont été qualifiées « d’enfumage », de dispositions « de surface » par la fédération CGT des cheminots.
Ces prises de position de la direction confédérale n’ont pas aidé le mouvement. Elles ont semé un certain désarroi.  
Du débat de fond qui s’ouvre maintenant dans la CGT ressort déjà un autre enseignement issu de la lutte cheminote. La lutte a été largement plus rassembleuse à l’appel de deux syndicats sur des bases claires, qu’elle ne l’avait été avec des syndicats tièdes précédemment, démasqués dans leur attitude de collaboration depuis.
Les similitudes entre la situation de la CGT et celle du PCF, à la lumière de la lutte cheminote, sont flagrantes.
Le décalage est le même entre les directions et l’état d’esprit des cheminots et militants en lutte.
Le porte-parole du Front de gauche à l’Assemblée, André Chassaigne, a démarré sur des positions de repli, s’abstenant en commission sur la contre-réforme, puis après en séance publique sur son article 1 actant la dissolution de la SNCF. Comme Thierry Lepaon, il a lourdement mis en avant le 19 juin les pseudo-avancées déjà concédées par le ministre à l’UNSA et à la CFDT.
In extremis, le vote négatif des députés communistes, obtenu sous la pression, a tenté de corriger le tir, fermant également, au passage, la perspective de « rassemblement » avec les alter-ego politiques de l’UNSA et de la CFDT, les PS aubryistes « frondeurs ».
Dans les régions, les vice-présidents PCF, affectés aux transports dans les exécutifs de « gauche », « gèrent » (au moins mal ?) et anticipent la marchandisation. La nouvelle convention signée entre la région Centre et la SNCF autorise les TER sans contrôleurs.
Les directions du PCF n’ont pas préparé et organisé une riposte nationale à la « réforme ferroviaire ». Il a fallu attendre la réunion du Conseil national des 14 et 15 juin pour voir une déclaration nationale en phase avec le mouvement. L’opposition à la « réforme » a été quasiment absente de la campagne du Front de gauche aux européennes, malgré le lien direct entre l’UE et les politiques de casse des services publics. Dans un tract 4 pages invitant à une réunion sur les transports, Patrick Le Hyaric – est-ce un oubli ou un acte manqué ? – parvient à ignorer complètement la réforme en France pour ne parler que du Parlement européen. Le 27 mai, au lendemain des européennes, 5 jours après la manifestation géante des cheminots à Paris, la seule interpellation à engager la bataille contre la « réforme » au Conseil départemental du PCF Paris n’obtient pas une seule réponse !
Les similitudes entre la CGT et le PCF ne sont sans doute pas fortuites. Les communistes ont besoin de débats aussi sains et nécessaires que celui qui se rouvre à la CGT et que nous suivons avec toute notre attention. 

Journée nationale de grève et de manifestation, mardi 18 mars, contre le « Pacte de responsabilité »

« Pacte de responsabilité » de Hollande :   Rien à négocier, tout à rejeter !

Le cœur de François Hollande penche du côté du patronat, de la finance et de l’Union européenne. Ce n’est pas une découverte.

TVA anti-sociale, facilitation des licenciements, extension du travail du dimanche… : Sarkozy en a rêvé, Hollande et la « gauche » arrivent le faire. Les travailleurs, les familles le paient très cher sur leur pouvoir d’achat, leur emploi.

Pour 2014, la feuille de route du gouvernement et du patronat est très lourde comprenant la suppression du financement des allocations familiales, une étape gravissime de la casse de la SNCF, une super-austérité, notamment avec l’assèchement des finances des communes.

Le soi-disant « Pacte de responsabilité » concentre tout ce programme de casse sociale et économique : 50 milliards d’euros pris aux travailleurs pour les donner aux profits.

Le pouvoir recourt à toutes les diversions politiques sans craindre de gonfler les extrêmes-droites. C’est très grave. On voit ce qui se passe dans d’autres pays.

Etiqueté de « gauche », il escompte jouer de cette grande duperie qu’est le « dialogue social ». Il peut compter sur la complaisance d’organisations syndicales de collaboration prêtes à « négocier et signer ». Dans le « Pacte », le Medef ne cède aucune contrepartie ! Depuis 20 ans, les milliards d’euros d’aides et d’exonérations de cotisations au patronat n’ont pas réduit le chômage, au contraire !

Quand la vie des salariés, des retraités et des jeunes devient plus dure, ça roule pour le CAC 40 ! 80 milliards d’euros de profits en 2013, 43 milliards de dividendes à distribuer. Ça roule pour les grandes fortunes, en forte hausse, 24 milliards pour Bettancourt, 11 pour Pineau,  13 milliards pour Serge Dassault qui profite de  soutiens scandaleux dans le monde politique.

Alors stop ou encore ?

Les illusions semées pour court-circuiter le mouvement populaire, sur un « changement » aux élections de 2012 sont tombées. Les conditions d’une mobilisation de l’ampleur de celle de 2010 pour les retraites, mais qui aille jusqu’au bout, existent.

Communistes, nous appelons à se battre pour des ruptures immédiates :

NON AU « PACTE DE RESPONSABILITE » DANS TOUTES SES COMPOSANTES :

- Annulation des hausses de TVA

- Préservation des allocs familiales, des services publics, des ressources des collectivités locales

- Retrait du « CICE « crédit d’impôts compétitivité » 20 milliards d’euros au patronat par an sur les salaires

- Rejet de tout nouveau cadeau au patronat (exonération de cotisation, baisse de l’impôt sur les sociétés)

PLUS QUE JAMAIS :

- Suppression des exonérations de cotisations sociales patronales, 35 milliards d’euros par an, aux dépens de la Sécu et les dépenses sociales de l’Etat, sans effet sur l’emploi.

- Abandon de la « réforme » ferroviaire, étape de l’éclatement et de la privatisation de la SNCF

- Nationalisation d’Arcelor-Mittal et de PSA. Il est inconcevable que l’Etat (Montebourg !) rentre à hauteur de 1 milliard d’euros dans le capital de PSA pour faciliter la casse de la production et l’arrivée de capitaux chinois.

- Fin de l’application des traités et directives européens, rupture avec l’euro, instrument destiné à imposer les politiques de destruction économique et sociale dans chaque pays.

Les prochaines élections municipales, au-delà des enjeux locaux, ne permettront pas d’exprimer cette exigence d’alternative politique.

C’est plus que jamais par les luttes sur ces objectifs de rupture, partant de la résistance au quotidien dans les entreprises, les quartiers et les campagnes, que peut s’organiser efficacement la colère.

TOUS DANS LA RUE LE 18 MARS !

Contre « l’ANI »: faire converger les forces face à la politique au service du capital

Le tract en PDF

Le rapport de force existe pour imposer la rupture avec la politique au service du Medef !

 Faisons capoter l’accord Hollande-Medef-CFDT contre les salariés!

Source : Pcf Paris 15ème, 3 mars 2013

Le président Hollande et sa majorité gouvernementale s’apprêtent à faire passer une destruction sans précédent du code du travail.

Sa portée est très grave. Le soi-disant « Accord national interprofessionnel sur le marché du travail » (ANI) vise à faciliter les licenciements. Entre autres, il légalisera le chantage patronal au « maintien de l’emploi », contre baisse des salaires et augmentation du temps de travail, ou contre mobilité forcée.

Le Medef peine à cacher sa satisfaction devant cette contre-réforme similaire à celles qu’inspire l’Union européenne dans les autres pays comme l’Italie.

Aucun salarié ne peut plus croire aux illusions propagées sur le « changement » avec l’alternance électorale.

Le gouvernement Hollande-Ayrault va jusqu’à accorder 20 milliards d’euros de nouveaux cadeaux fiscaux au patronat au nom du « choc de compétitivité ». Il reprend à son compte les hausses de TVA voulues hier par Sarkozy. Il s’attaque aux allocations familiales. Sur le dossier emblématique des retraites, il prépare l’opinion à une aggravation des contre-réformes Fillon et Woerth. Etc.

De changement, il n’y en a que dans le ton et la méthode. A l’arrogance succède la mise en scène de l’impuissance et de la fatalité. A l’hypocrite « dialogue social » de Raffarin et Sarkozy, Hollande, fort du soutien inédit que lui ont apporté les principales centrales syndicales, passe à l’institutionnalisation de la « négociation sociale », pour ne pas dire de la collaboration de classe. Elle lui permet de se défausser vis-à-vis du pays.

L’ANI serait ainsi le fruit d’un « accord » entre les organisations patronales et certaines organisations syndicales (CFDT, CFTC et CGC, minoritaires) et devrait rentrer dans la Loi, sans discussion. La CFDT, qui avait soutenu la loi Fillon contre les retraites, confirme, sans surprise, son orientation en se prévalant du soutien des principaux syndicats européens de la Confédération européenne des syndicats (CES), fer de lance du Traité de Lisbonne rejeté par le peuple français.

Depuis des années, la colère populaire monte dans notre pays. Nous étions des millions à manifester en 2009 contre l’austérité. Nous avons été 10 millions au total, soutenus par l’immense majorité, à manifester pour la défense de la retraite à 60 ans et de son financement solidaire.

Des luttes conséquentes, d’ampleur nationale, se développent pour le maintien de l’activité productive, pour les salaires, pour les services publics : PSA, Goodyear, Virgin, SNCF, Hôpital etc.

La perspective politique ne peut plus être détournée vers un prochain « changement » électoral, vers une recomposition politicienne au Parlement. La lutte pour les retraites ne s’est pas heurtée à « l’obstination et la surdité » de Sarkozy mais au choix général de l’UMP et du PS d’appliquer en France la politique en faveur du patronat et du capital coordonnée par l’UE : faire payer leur propre crise au monde du travail.

La suite, on la connaît. On l’observe en Grèce, au Portugal, en Italie, en Allemagne aussi où 7 millions de salariés travaillent pour 1 euro de l’heure.

La perspective politique de «changement », ne saurait être un aménagement, une renégociation des projets gouvernementaux mais leur mise en échec par le mouvement populaire.

Les « accords de compétitivité », l’augmentation du temps de travail avec gel ou baisse des salaires pendant 2 ans : C’est inacceptable, ce n’est pas négociable ! On sait, à l’exemple de Continental ou de Bosch, que cela n’empêche pas les licenciements, mais ne fait que gonfler les profits.

La mobilité interne obligatoire dans l’entreprise sous peine de licenciement pour « motif personnel » : C’est inacceptable, ce n’est pas négociable !

La réduction de 5 à 2 ans des possibilités du salarié de contestation devant les prud’hommes de son licenciement : C’est inacceptable, ce n’est pas négociable !  

L’ensemble de l’ANI est inacceptable et n’est pas négociable. Les forces existent pour gagner le retrait du projet de loi.

De même, il ne saurait être question pour nous de réclamer en échange des 20 milliards d’euros de crédits d’impôts aux entreprises (encore 100 millions pour la famille Peugeot!) les « contreparties » insignifiantes que le pouvoir est prêt à concéder.

 

Plus que jamais, communistes, nous portons, au cœur des luttes et des entreprises, des propositions de rupture comme

· la nationalisation des constructeurs automobile, de la sidérurgie…

· le refus de l’application des directives européennes de mise en concurrence des services publics,

LE RETRAIT DU PROJET DE LOI REPRENANT L’ANI