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PCF : Pourquoi ils adhèrent (à Saint-Quentin)

 

Saint-Quentin : ces nouveaux visages qui ont rejoint le PCF

Repris du site internet du journal « L’Aisne nouvelle »

La 37e Fête des libertés du PCF s’est tenue ce week-end au stade Plein air. L’occasion d’aller à la rencontre des nouveaux adhérents du parti.

Qu’est-ce qui peut donner, aujourd’hui, envie à des Saint-Quentinois de rejoindre le PCF (Parti communiste français) ? Un parti dont l’électorat ne cesse de fondre au niveau national, et qui a récolté un peu moins de 8 % aux élections municipales à Saint-Quentin. Nous sommes donc allés à la rencontre de ces nouveaux adhérents pour comprendre leurs motivations. Témoignages.

« Proche des communistes depuis déjà 5 ou 6 ans », Benoît Despeghel, 21 ans, a pris sa carte un peu avant mars. Séduit notamment par le programme électoral des Voix de la colère, la liste emmenée par Olivier Tournay. « C’est celui qui, à mon sens, incarne le mieux les valeurs de la gauche, confie-t-il. Et puis, c’est le seul parti qui est présent toute l’année. On organise aujourd’hui [samedi, ndlr] une fête pour réunir tout le monde, on va soutenir les salariés des entreprises en difficulté, on va rencontrer les gens dans les quartiers… » Militer, c’est également ce qui a séduit ce jeune Saint-Quentinois qui n’en est pas à sa première expérience. « Lorsque j’étais à Condorcet, j’ai également rejoint le Syndicat général lycéen (SGL), ajoute-t-il. On s’est mobilisés contre la réforme des retraites. Tout ça m’a plu. »

Et même si les urnes n’ont pas « récompensé leurs efforts », Benoît Despeghel ne baisse pas les bras. Et continue de croire que le PCF peut offrir une alternative.

« On pourrait revenir au pouvoir »

Alice Gorlier, 41 ans, adhérente au parti depuis deux ans, va plus loin. « Ça ne se fera pas dans l’immédiat, mais on pourrait revenir au pouvoir », assure-t-elle. Réaliste ? « J’y crois, même si comme je vous disais précédemment, ce ne sera pas pour tout de suite. D’autant qu’il y a un passé communiste dans cette ville. » L’assistante commerciale, qui se définit comme ayant été « toujours de gauche », a choisi le PCF, plutôt qu’une autre formation, parce qu’elle y a trouvé « des réponses ». « Les autres partis ne s’intéressent pas à la classe ouvrière. Quel avenir pour nos enfants dans un pays capitaliste ? Européen ? Avec à chaque fois plus d’entreprises qui ferment. Les petits métiers disparaissent dans l’indifférence », s’agace-t-elle. Son choix résulte également d’un « héritage familial », l’arrière-grand-père d’Alice Gorlier ayant été résistant communiste. « Il est vrai que j’ai envie aussi de perpétuer sa mémoire. »

En charge des adhésions, Alice Gorlier se réjouit du nombre de personnes qu’elle voit se présenter régulièrement à la section. Reste que l’extrême-gauche peine à séduire, comparée aujourd’hui à l’extrême-droite. « Je ne comprends pas comment on peut en arriver là… Je suis atterrée lorsque je vois des gens voter pour ce parti. » « Ce sont des déçus de la politique, avance son camarade artisan Gauthier Ducos. Je pense que ceux qui ont mis un bulletin pour le FN ne sont pas tous racistes. C’est pour cela que je me dis qu’il faut discuter avec eux, plutôt que de les stigmatiser. »

« C’est intéressant de vivre une campagne de l’intérieur »

Ancien militant au NPA, Gauthier Ducos a fait connaissance avec les membres du PCF local « il y a 5, 6 ans à une fête de l’Humanité ». Il a néanmoins attendu le mois de novembre dernier pour prendre sa carte, à l’approche des municipales. « C’était intéressant de vivre une campagne de l’intérieur, mais aussi d’être sur le terrain. » Le résultat a peu d’importance pour lui, même s’il reconnaît qu’il est « toujours bien d’avoir un élu qui puisse mettre son nez dans les affaires de la Ville ».

La vidéosurveillance : inutile et coûteuse. Le discours sécuritaire pour une privatisation de la sécurité.

Les élections municipales approchent.

Des municipalités sortantes de droite mais aussi souvent de « gauche » (à commencer par Paris, ou encore Vénissieux) s’enorgueillissent des systèmes de vidéosurveillance qu’elles ont installés, à grands frais. La démagogie sécuritaire anime, de même, de nouveaux candidats. Il y a tentative d’imposer un consensus. Qui est contre la vidéosurveillance serait laxiste avec la délinquance etc.  

Pourtant, toutes les études montrent que la vidéosurveillance a des effets très limités, pour des coûts très élevés, argent qui serait beaucoup plus utile pour des services publics de qualité, y compris en termes de prévention et de sécurité. Les sociétés privées qui installent les dispositifs, parfois les gèrent, sont les seules (grandes) gagnantes. La privatisation rampante des services de sécurité constitue également en elle-même un danger pour les libertés… et la sécurité.

Nous publions ci-dessous deux interventions d’élus communistes qui argumentent à contre-courant, face à la droite de Pierre Bedier, ex-secrétaire d’Etat à la privatisation des prisons à Mantes-la-Jolie, à celle de Xavier Bertrand, ex-ministre du chômage, à Saint-Quentin.

43 caméras de vidéosurveillance à Mantes la Jolie: pour quoi faire? – Marc Jammet, conseiller municipal PCF

43 caméras vont surveiller les Mantaises et les Mantais …. pour un coût approchant un million d’euros. Mais, pour quoi faire au fait?

Pour ce qui est de la prévention de la délinquance, on est en droit d’en douter. La cavale du « tireur parisien » pendant deux jours bien qu’il ait été repéré par des dizaines de caméras et cible de toute la police parisienne .. alors qu’il était endormi dans une voiture montre bien l’inefficacité totale d’un tel dispositif à Mantes la Jolie.

Outre les atteintes à la vie privée et aux libertés publiques qu’un tel dispositif peut générer, pour qu’un tel système soit efficace, il faut « qu’il y ait quelqu’un » derrière les écrans pour repérer les faits délictueux (toujours à Paris, le témoignage d’un policier « qu’au bout d’une heure, on ne voit plus rien » est édifiant).. et du personnel sur le terrain – autrement dit, des effectifs de police présents et suceptibles d’intervenir rapidement.

Qu’en sera-t-il à Mantes la Jolie?

43 caméras, cela suppose en permanence 11 personnes pour visionner ces dernières soit, grosso-modo plus d’une cinquantaine d’employés communaux. C’est loin d’être le cas, si loin d’ailleurs que le maire refuse de communiquer sur ce nombre.

Quant aux effectifs de police nationale, avec la prise en charge de la circonscription de Rosny sur Seine, sans augmentation réelle d’effectifs, à supposer que les faits délictueux soient repérés, on peut douter de leur capacité d’intervention rapide.

Enfin le nerf de la guerre: les sous! Le maire réfute l’idée du coût en s’appuyant sur les subventions versées pour ce dispositif.

Sauf que …. l’attribution des subventions n’est pas extensible à souhait . C’est justement au nom du développement de la vidéosurveillance qu’on réduit les effectifs de police. C’est justement parce que la vidéosurveillance est grosse consommatrice de crédits qu’on réduit les crédits pour la prévention. Autrement dit, ce que Mantes la Jolie perçoit pour la vidéosurveillance, elle ne le percevra pas pour d’autres actions, pourtant elles autrement plus utiles.

C’est le cas pour la subvention de 150.000 euros que va percevoir Mantes-la-Jolie du Fonds interministériel de la prévention de la délinquance alors que les actions visant à l’accès au droit pour toutes et tous sont réduites à la portion congrue.

Un tel dispositif ne conduira donc qu’à rassurer « à bon compte » en pesant un peu plus sur nos finances municipales … avant que …. ces caméras ne soient utilisées pour verbaliser les conducteurs en stationnement.

Là plus besoin de personnels derrière les caméras (un logiciel suffira), plus besoin de personnels sur le terrain (les PV seront envoyés directement par La Poste) et cela pourra rapporter gros à la commune dès que la loi – en prévision – autorisant les communes à fixer elles-mêmes le montant des amendes aura été votée.

C’est d’ailleurs ce que laisse entendre le maire de Mantes la Jolie ….: « nous n’y sommes pas encore mais … »

Et la prévention de la délinquance dans tout cela?

 

SAINT-QUENTIN: Vidéosurveillance, l’escroquerie au sentiment d’insécurité continue (conseil municipal 18-3-2013 Olivier TOURNAY – PCF )

Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux

Vous nous annonciez fièrement lors du dernier conseil municipal une baisse de la délinquance à Saint-Quentin. Nos sources sont concordantes je confirme cette baisse, et c’est tant mieux.

Bien entendu, il ne vous en fallait pas moins pour faire le parallèle avec la vidéosurveillance. Et que dites-vous ? En substance, grâce à la vidéosurveillance, la délinquance baisse. Pourquoi ? Parce que !

Une fois de plus, il va falloir vous démontrer (mais vous le savez très bien), preuves à l’appui bien entendu, que vous gaspillez l’argent public, car le rôle de la vidéosurveillance reste marginal lorsqu’il s’agit de traitement de la délinquance.

Certes oui, la délinquance a baissé de 9.1% à Saint-Quentin intra-muros, mais de quelle délinquance parlons-nous ?

Des atteintes volontaires à l’intégrité physique (qui comprend essentiellement les bagarres et les menaces) -3,3 %  en un an. Ca baisse tant mieux mais ça ne fait pas le compte.

De la colonne vols à mains armés, vols violents, cambriolages et dégradations ? Ah non, là, ça augmente. +1.6% depuis 2009 (c’est-à-dire depuis que la vidéo surveillance est déployée et +  6.8% en un an. Pas franchement dissuasif !

Des vols simples ? +23% depuis 2009, + 3% en un an.

Alors d’où vient cette baisse ? En grande partie d’une donnée qui n’a rien à voir avec la vidéosurveillance, à savoir les infractions économiques et financières (type escroquerie internet).

La baisse que vous annoncez ne peut de fait être liée à la vidéosurveillance.

A plusieurs reprises, l’opposition a demandé qu’une étude[5] soit menée sur la vidéo surveillance à Saint-Quentin, au regard du coût très élevé du système. Vous refusez systématiquement.  Si on ne peut le prouver, ça s’appelle simplement de la croyance.

Allons voir dans ce cas ce qui se passe dans les communes qui touchent Saint-Quentin comme Gauchy, Harly, là où il n’y a pas de vidéo surveillance (les inconscients !). Résultat : ça baisse aussi !

La municipalité doit-elle s’en approprier le résultat ? Les caméras à 30 000 euros pièce irradieraient-elles aussi loin ?

Ce n’est pas un cas spécifique. L’exemple de Lyon, précurseur en matière vidéo surveillance et sa voisine Villeurbanne, qui la refuse, est identique, avec même une baisse de la délinquance plus importante dans cette dernière.

Après avoir regardé les villes alentours, regardons par quartiers.

Un est surexposé, c’est le centre-ville.  D’autres ne les sont pas ou très peu (ce n’est pas une critique, bien au contraire).

Pour quels résultats ?

Le centre-ville avec ses 22 caméras extérieures  sur 57 : + 6.2 % en un an (toutes les catégories de vols et de violences sont en augmentation).

Les quartiers où il n’y en pas ou très peu : ça baisse. -35.8% à Neuville avec une caméra extérieure. -11.1% à Saint-Martin avec deux caméras extérieures.

Conclusion objective : ce ne sont pas les caméras qui font baisser la délinquance.

Et c’est d’autant plus scandaleux au regard du coût exorbitant pour la ville. Cette année, c’est 615 000 euros venant s’ajouter aux 2 millions d’euros déjà dépensés, sans compter, le loyer du Centre de Supervision Urbain (1355 euros par mois), ainsi que le personnel. On arrive pour l’instant, estimation très basse à plus de 3.7 millions d’euros. Ce même personnel qui est censé   visionner ce que filment 75 caméras, alors qu’ils n’ont que 20 écrans à leur disposition.

Bref, 3.7 millions d’euros pour des caméras que personne ne visionne après 1h du matin en semaine. En matière de dissuasion, mettez une boite en carton peinte en noir, vous aurez le même résultat.

Je ne suis pas le seul à le dire, la Cour de comptes pointe elle aussi « des modalités contestables d’installation et d’exploitation ». Elle estime qu’ “aucune étude d’impact, réalisée selon une méthode scientifiquement reconnue, n’a encore été publiée

Alors Monsieur le Maire, si la vidéo surveillance est de fait inefficace pour un coût disproportionné, à quoi peut-elle servir si ce n’est de servir d’argument politique passablement populiste ?

Avec tout ce que coûte cette vidéosurveillance au contribuable, on pourrait en faire des choses nettement plus intéressantes pour le bien-être de la population. A Saint-Quentin, ce choix pourrait représenter plus d’une vingtaine  d’emplois municipaux de proximité (que ce soit des policiers municipaux, des éducateurs de rue, des agents de médiation, des correspondants de nuit), en mesure de rassurer la population et de réguler les conflits de la vie quotidienne de manière autrement plus efficace. Tout en laissant à la Police Nationale ce qui entre dans ses prérogatives, les crimes et délits (et apparemment, elle s’y attelle, car de part son action globale, la délinquance baisse).

Vous l’aurez compris, cet argent nous l’aurions bien mieux utilisé que vous, sans escroquer la population sur le sentiment d’insécurité !

J’en ai fini, j’attends les poncifs (« ceux qui n’ont rien à se reprocher n’ont rien à craindre de la vidéoprotection ») et toujours les mêmes exemples de réussite que vous reprenez à chaque fois, sans même vous demander s’ils auraient pu être résolus par les investigations de la Police.

Fête de l’Humanité 2013. Succès des stands qui font le pari de l’avenir du PCF : Paris 15, Haute-Saône, Saint-Quentin…

PCF Paris 15, 25 septembre 2013

130914_FH0.png C’est la mode chez les sociologues et historiens au service de l’idéologie dominante d’analyser et de décrier la « contre-société » qu’aurait constituée le PCF. La direction « mutante » du PCF les reprend complaisamment pour mieux poursuivre son travail de banalisation du Parti dans la « gauche » et le système.

Selon eux, un parti à 600.000 adhérents et 20% des voix aurait été en dehors de la réalité alors qu’un parti à 3 ou 4% fondu dans les institutions et le Front de gauche serait en phase avec le monde. Le PCF, comme parti de lutte et de masse, ne pouvait pas exister en dehors de la société qu’il voulait changer. C’est une évidence, comme c’est une évidence qu’un parti de classe ne saurait fonctionner suivant les formes d’organisation du capitalisme et des partis bourgeois.

C’est ce qui reste de cette « contre-société » qui fait tout le caractère toujours exceptionnel de la Fête de l’Humanité, fête communiste. On l’apprécie peut-être encore davantage pendant la semaine du montage, temps de fraternité tourné vers l’objectif politique du succès des stands militants. Tous les corps de métier se rassemblent et se mélangent dans une improvisation inévitable mais sympathique.

Plus de 45 camarades et amis de la section du PCF Paris 15ème ont participé à la réussite collective. Plus de la moitié d’entre eux sont de jeunes militants, montrant le dynamisme de notre section.

Visiblement, la direction de la Fête avait décidé de rassembler et d’isoler les stands les plus contestataires, sinon les plus communistes. Sur 50 mètres de façade se succédaient celui de la section de Saint-Quentin, celui de Paris 15 et celui de la fédération de la Haute-Saône. Notre fraternité unie s’est avérée contagieuse ! Merci au PCF Saint-Quentin pour la bonne idée d’élever au-dessus de toute la Fête un immense ballon gonflé à l’hélium portant la faucille et le marteau ! Un défi au capitalisme, à la résignation et … à la pluie qui ne nous a pas épargnés surtout le samedi.

Depuis des années, le caractère populaire et politique de la Fête est mis à mal par l’économie marchande et par les choix de la direction du Parti et du journal. (Lire la suite…)

Déclaration du bureau de la section de Saint-Quentin du PCF

En France, dans l’Aisne, à Saint-Quentin, ILS N’ARRIVERONT A FAIRE TAIRE LES COMMUNISTES

Parti Communiste Français
Section de Saint-Quentin
22, rue de la Pomme Rouge
02100 Saint-Quentin

C’est avec une grande surprise que nous découvrons, en lisant le quotidien régional, que se constitue, à l’instigation de partisans départementaux du Front de gauche, une « section PCF-Front-de-gauche du Saint-Quentinois ».

Cette nouvelle tentative de diviser des communistes de Saint-Quentin, de supplanter la section historique du PCF par une organisation fondue dans un Front de gauche réformiste

est inacceptable, dans la forme, comme dans le fond.

Article du Courrier Picard- Notre commentaire : AU PCF, il n’ya a pas de « patron » mais des communistes responsables

Nous ne pouvons pas laisser dire tout et n’importe quoi. A Saint-Quentin, le comité de section et son secrétaire de section, Jean-Luc TOURNAY, ont été élus par le congrès de section en 2008. Le prochain congrès renouvellera la direction en janvier 2013.

Lors de tous les votes organisés dans le Parti, les adhérents de notre section ont massivement rejeté l’effacement du PCF et de ses structures dans le Front de gauche, n’en déplaise à certains.

Pour les législatives de cette année, ils ont désigné statutairement des candidats PCF à plus de 75% mais la direction départementale a maintenu, contre eux, des candidatures Front de gauche. Nous avons choisi alors de privilégier le terrain des luttes à celui de la controverse.

La direction départementale du PCF-Front de gauche n’a pas le même sens des responsabilités.

A la veille du 36ème congrès du Parti, tous les moyens sont bons, ici comme ailleurs, pour imposer la structuration du Front de gauche. Le secrétaire départemental de l’Aisne, Gérard Brunel ne s’en cache pas, déclarant au Courrier Picard qu’il « n’est plus possible pour le Front de gauche d’apparaître sous le nom de cellule PCF de Gauchy ».

En ce qui la concerne, la section de Saint-Quentin du Parti communiste français est fière de son histoire. Grâce à l’engagement sans relâche de ses militants, avec notamment Emile et Claude TOURNAY, Denise CASIER, Robert MONFOURNY, et bien d’autres, elle a été de tous les combats pour le monde du travail. Inlassablement, elle a rassemblé sur une base de lutte, dans des conditions souvent difficiles comme aujourd’hui, jusqu’à faire élire pendant 20 ans un député communiste. Nous continuerons !

La section de Saint-Quentin du PCF ne pourra jamais valider les intrigues politiciennes. Elles démontrent la faiblesse la volonté d’esquiver les vrais débats de leurs auteurs.

Le nouveau gouvernement de « gauche » a pris le relai pour mener la politique voulue par le capital, préparer la super-austérité. 20 milliards d’euros de cadeaux au patronat ont déjà été annoncés, payés par le peuple, à travers l’impôt le plus injuste, la TVA. Qui a propagé des illusions sur l’orientation de la politique de la gauche au pouvoir ? Pas la section du PCF de Saint-Quentin dans ces luttes incessantes contre Sarkozy et son ministre du chômage Xavier Bertrand.

La perspective étroitement électoraliste et institutionnelle du Front de gauche, alignée derrière un socialiste, n’a pas permis aux communistes de porter les perspectives de rupture correspondant aux attentes des grandes luttes des dernières années, pour les retraites, les services publics, l’hôpital, l’industrie… Le Front de gauche fait le choix de l’accompagnement de l’UE et de l’euro quand jamais le rapport de force, depuis les 55% de non en 2005 au TCE, n’a été aussi favorable pour rompre avec ces instruments du capitalisme.

Le Front de gauche a poursuivi gravement l’effacement du PCF, également sur le plan électoral, avec la dilution du vote communiste et de son sens, la perte de la moitié des élus régionaux et des députés PCF. Dans un département de tradition ouvrière comme le nôtre, les résultats sont consternants : le Front de gauche est dessous de 5% dans 4 circonscriptions sur 5. Dans celle de Saint-Quentin, malgré le retrait de nos candidatures, cette prétendue alliance obtient moins de voix que le candidat PCF en 2007, pourtant en pleine « vague bleue ». La montée sans précédent du Front national, détournant la colère populaire, doit interroger sur cette stratégie.

Que ceux qui veulent constituer un nouveau parti avec le Front de gauche le fassent! Mais en dehors du PCF !

Le congrès national du PCF aura lieu en février.

Une centaine de communistes saint-quentinois se sont déjà associés à la proposition de texte alternatif, avec des camarades de 56 autres fédérations dont 8 membres du Conseil national, 2 secrétaires fédéraux et 30 secrétaires de section : « Un Parti résolument communiste dans l’affrontement de classe. Ni abandon, ni effacement ».

Nous faisons des propositions pour que le PCF redevienne pleinement un parti communiste, un parti de classe et de masse. Nous nous prononçons pour le lancement d’initiatives nationales, à la hauteur des luttes, sur des positions de rupture, rupture avec l’UE et l’euro, rupture avec le démantèlement du financement de la Sécurité sociale, pour un vaste programme de nationalisation des secteurs clés de l’économie et de reconquête des services publics.

Nous n’avons pas peur de redonner son nom et son contenu à notre projet de société, à la rupture révolutionnaire qui est la raison d’être de notre parti, sur la base de sa théorie marxiste et léniniste, instruits des expériences du 20ème : Le socialisme au 21ème siècle!

La Section du PCF de Saint-Quentin est ancrée dans la vie Saint-Quentinoise depuis toujours, elle y restera !

Et comme elle l’a toujours fait, elle sait accueillir toutes celles et ceux qui comme nous, veulent un véritable changement dans ce pays avec un PCF fort, sans pour cela être en accord total avec notre stratégie politique. C’est ce qu’on appelle le sens de l’ouverture et surtout la démocratie, la vraie.

En France, dans l’Aisne, à Saint-Quentin, ILS N’ARRIVERONT A FAIRE TAIRE LES COMMUNISTES

Jean-Luc TOURNAY, Secrétaire de Section

Corinne BECOURT, Bureau de section, Conseil départemental, Conseil national du PCF

Olivier TOURNAY, Bureau de section, Conseil départemental, conseiller municipal

Georges VARENNES, Bureau de section

Serge CASIER, Bureau de Section

Serge CARRIER, Bureau de Section

Michèle GABERT, Bureau de Section

Pierre VILLAUME, Bureau de Section

Christian PLE, responsable aux manifestations