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Meeting Laurent/Tsipras le 11 mars: Tsipras inspirateur de la direction du PCF et des primaires à la française ?

Tsipras fêtant sa victoire électorale avec ses amis du PGE le 20/09/15. Tsipras se concertant avec Porochenko au sommet capitaliste de Davos le 22/01/16

Brève, vivelepcf, 5 mars 2016 

L’événement est finalement confirmé. Le 11 mars, un « grand meeting » se tiendra avec comme intervenants Marisa Matias du « Bloc de gauche » portugais, Alexis Tsipras, premier ministre grec et Pierre Laurent sur le thème « L’Europe doit changer ». Pierre Laurent est annoncé comme « Président du Parti de la gauche européenne ».

Pierre Laurent n’en est pas moins en même temps secrétaire national du PCF, d’un PCF qu’il engage dans une perspective électorale vers 2017 passant, au moins momentanément, par une stratégie de « primaires » à l’américaine.

Tsipras a réussi à se faire élire et réélire. Est-il une personnification de l’objectif de la stratégie de la direction du PCF ? Visiblement, oui.

Pourtant, l’illusion Tsipras est complètement retombée. Tsipras et Syriza, avec leurs alliés de droite radicale, se sont confirmés être les champions de l’étouffement du mouvement populaire, de la pédagogie de la résignation, en particulier à l’UE du capital. Ils infligent aujourd’hui aux travailleurs et au peuple grecs le programme politique le plus antisocial que leur pays ait connu, un programme qui prépare le retour de la droite.

La direction du PCF, comme les communistes avertis notamment par les camarades du Parti communiste grec KKE, avaient tous les éléments pour alerter, dès le début, sur l’opération Syriza en Grèce et ses répercussions européennes.

Après le soutien de Pierre Laurent notamment au volant de mesures antipopulaires de juillet, son meeting commun à Athènes en septembre après la reconduction par défaut aux élections de la coalition Syriza-Anel, il ne peut plus être question de confusion, d’erreur mais bien d’une option politique assumée européenne et française.

Le meeting du 11 mars confirme cette perspective hautement critiquable et critiquée dans le PCF, le mouvement syndical révolutionnaire et au-delà en France. Nous tenons à la souligner et à le faire savoir.

Pour notre gouverne à tous, ajoutons que Alexis Tsipras a participé au sommet des économistes et dirigeants capitalistes du globe à Davos en Suisse en janvier, contre lequel manifestaient les altermondialistes. Tsipras y a, entre autres grands de ce monde, choisi de rencontrer le président ukrainien Petro Porochenko. L’oligarque ukrainien et le leader « radical » grec se sont félicités de leurs points d’accord, ont lancé une intensification de leur collaboration bilatérale. Porochenko s’est réjoui aussi du soutien grec aux sanctions contre la Russie et de la facilitation de la délivrance facilitée de visas aux ressortissants ukrainiens par la Grèce. Une visite de Tsipras à Kiev est prévue cette année…

Ukraine : le fascisme ne passera pas ! 70 ans après la victoire contre le nazisme, les autorités françaises ne peuvent pas tolérer l’anticommunisme du régime de Kiev et le soutenir.

Le Parlement ukrainien, élu après le coup d’Etat de février 2014, a adopté le 9 avril 2015 un projet de loi qui entend interdire la propagande communiste, mise en parallèle avec la propagande nazie, qui réhabilite et honore les milices collaboratrices des crimes hitlériens pendant la seconde guerre mondiale.

Les militants du Parti communiste ukrainien subissent chaque jour une oppression, des intimidations croissantes, y compris physiques dans leurs actions contre les politiques de casse sociale et d’assujettissement à l’impérialisme OTAN/UE.

Le gouvernement ukrainien comprend plusieurs ministres de partis ouvertement fascistes. Les campagnes xénophobes, antisémitismes, racistes, encouragées par le régime, celles qui ont contribué à prétexter la guerre – contre une partie du peuple ukrainien lui-même – à l’Est, soulèvent une réprobation internationale venant d’organisation d’horizons très différents.

Vigilants contre toutes résurgences du fascisme, les démocrates doivent obtenir une réaction des autorités françaises, jusqu’à présent si complaisantes avec le régime oligarchique ukrainien.

Communistes, nous appelons les démocrates en France à exiger une dénonciation officielle de la dérive et des agressions anticommunistes en Ukraine, à demander aux autorités françaises d’intervenir pour que le « président » Porochenko ne paraphe pas la loi, à se tenir prêtes à rappeler l’ambassadeur de France à Kiev.

Au 70ème anniversaire de la Victoire des Alliés contre le nazisme, après le sacrifice de 20 millions de Soviétiques, dont des millions d’Ukrainiens, guidés par les idéaux du socialisme et du communisme, alors qu’en France même des mouvements d’extrême-droite diffusent des thèses révisionnistes sur cette période, que des raccourcis honteux sont établis par les plus hauts politiciens entre communistes et néofascistes, nous ne pouvons pas accepter que la France cautionne un régime encourageant le fascisme en Ukraine.

Intervenons :

Multiplions les messages à l’adresse de la Présidence ukrainienne, comme nous le demandent les communistes ukrainiens : pr_inoshcheenko@apu.gov.ua  ou yurii.onishchenko@apu.gov.ua

Au bureau de presse de l’ambassade de France à Kiev : presse.kiev@gmail.com

Au ministère des Affaires étrangères :

Ukraine : 730.000 réfugiés. Mais pourquoi fuient-ils en Russie et non vers Kiev si les miliciens de Porochenko sont des libérateurs ?

Brève, vivelepcf, 7 août 2014

Selon le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), 730.000 personnes ont fui l’Ukraine depuis le début de l’année pour gagner la Russie. Le chiffre est considérable : des villes se sont vidées de moitié. De sérieux problèmes d’accueil commencent à se poser sur le plan humanitaire.

En France, nourris des informations des médias dominants, nous pouvons bien comprendre que la population fuit les zones de combat. Les médias ne peuvent plus cacher que les destructions sont importantes, que les attaques d’artillerie et depuis hier, les bombardements aériens (sur Donetsk) touchent des quartiers résidentiels. Peu bavards sur les chiffres – quelle différence avec la Syrie où ils comptaient à l’unité près le nombre de victimes par jour ! – ils concèdent que la guerre en Ukraine aurait causé 2000 morts, chiffre qui paraît bien faible eu égard aux moyens militaires déployés.

Restons toujours dans la version de l’idéologie officielle américaine ou française, là, il y a quelque chose qui n’est pas logique.

Les groupes armés « séparatistes » sont présentés comme des « terroristes » prenant en otage la population et la Russie comme leur base arrière. Les gouvernements occidentaux viennent encore d’élever les sanctions à l’encontre de ce méchant pays. Au contraire, le nouveau régime de Kiev, son armée – ou plutôt ses milices – sont présentés comme des « libérateurs ». Les gouvernements occidentaux les aident massivement. On ne nous cache plus que les Etats-Unis ont envoyé des conseillers militaires et que 400 mercenaires américains secondent les milices de Porochenko.

Mais alors pourquoi les habitants de l’est de l’Ukraine se réfugient-ils en Russie plutôt qu’à l’ouest du pays, dans « l’Ukraine démocratique », protégée par les USA et l’UE ?

Dans la panique, ils se sont peut-être laisser manipuler et désinformer.

Ils n’ont peut-être pas compris que les destructions et les exactions commises dans les villes conquises par les milices de Kiev n’étaient que des dommages collatéraux inhérents à toute guerre.

Ils ont peut-être pris à la lettre aux exagérations des partis ouvertement fascistes qui participent au gouvernement à Kiev ou à celles de Mme Timochenko qui exprimait, en mars, son souhait de « fusiller avec des armes nucléaires huit millions de Russes restant sur le territoire de l’Ukraine ».

Les plus intoxiqués s’imaginent peut-être que la mise de l’Ukraine sous tutelle des Etats-Unis et des puissances européennes occidentales, avec le traité d’association avec l’UE et l’extension – de droit ou de fait – de l’OTAN, leur promet des jours encore plus sombres qu’au reste de la population ukrainienne. Russophones, ils seraient toujours considérés comme des alliés naturels de l’adversaire russe, comme des éléments opposés au gouvernement nationaliste ukrainien qui a commencé son œuvre par supprimer le statut officiel de leur langue.

Mais assez de spéculations ! Allons demander à Bernard Henri-Lévy ce qu’il en pense !

Notre dossier Ukraine :

Assassinat d’un responsable du Parti communiste d’Ukraine. Répression, bientôt interdiction du PCdU. Exigeons une protestation officielle de la France !

Terrible explosion de l’avion malais : Paix en Ukraine ! Pas d’huile sur le feu ! Arrêt des ingérences et des surenchères impérialistes!

« Arrêt immédiat de la guerre en Ukraine ! Aucune tolérance pour les forces néofascistes. » Appel de la Fédération internationale des résistants – association antifasciste (FIR)

Sur la situation en Ukraine : déclaration commune de 18 partis communistes et ouvriers

Ukraine – 8 mai 1945 : la nécessité de commémorer encore accrue en 2014 avec les événements d’Ukraine.

Impérialistes français, allemands, polonais, UE, USA : Bas les pattes d’Ukraine !

Terrible explosion de l’avion malais : Paix en Ukraine ! Pas d’huile sur le feu ! Arrêt des ingérences et des surenchères impérialistes!

EDT pour Vivelepcf, 19 juillet 2014

L’explosion de l’avion de la Malaysia Airlines est une tragédie. On n’est pas prêt de savoir si elle résulte d’un accident, d’un acte de guerre délibéré ou d’une terrible méprise.

Mais les dépouilles n’étaient pas encore refroidies que le président de Kiev, Porochenko et ses souteneurs américains et européens instrumentalisaient déjà le drame. Ils désignaient des coupables du côté des « séparatistes pro-russes » et de la Russie. Leur visée politique est clairement d’accélérer la prise de contrôle de l’est de l’Ukraine et la politique de répression, au nom maintenant du prétexte éculé de la lutte « contre le terrorisme ». Les accusations et intimidations lancées à l’encontre de la Russie font peser, à nouveau, le risque d’une escalade militaire incontrôlable.

Maintenant, la réalité de la guerre dans les provinces de l’est de l’Ukraine ne peut plus être masquée à l’opinion publique internationale. Elle emploie des armements lourds, artillerie, chars, missiles. Elle a causé, au bas mot, selon les rares chiffres communiqués en Occident, au moins 2000 morts, d’immenses destructions et l’exode de centaines de milliers de personnes fuyant les combats et les exactions.

Cette guerre résulte de la volonté du nouveau pouvoir installé à Kiev d’étendre son autorité, par les armes, sur les provinces qui ont refusé le coup d’Etat de mars 2014, ce coup d’Etat qui l’a mis en place, mal avalisé par une élection présidentielle bâclée et sous influence.

Cette guerre est une guerre de conquête.

Il est difficile, de France, de mesurer la représentativité et les orientations respectives des différents groupes politiques « fédéralistes », « sécessionnistes » ou « rattachistes pro-russes » et des groupes paramilitaires qui organisent la défense des régions de l’est.

Mais les populations des provinces de l’est, plus encore que l’ensemble des Ukrainiens, sont fondées à redouter et rejeter le pouvoir issu du coup d’Etat de Kiev. (Lire la suite…)