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Ukraine : le fascisme ne passera pas ! 70 ans après la victoire contre le nazisme, les autorités françaises ne peuvent pas tolérer l’anticommunisme du régime de Kiev et le soutenir.

Le Parlement ukrainien, élu après le coup d’Etat de février 2014, a adopté le 9 avril 2015 un projet de loi qui entend interdire la propagande communiste, mise en parallèle avec la propagande nazie, qui réhabilite et honore les milices collaboratrices des crimes hitlériens pendant la seconde guerre mondiale.

Les militants du Parti communiste ukrainien subissent chaque jour une oppression, des intimidations croissantes, y compris physiques dans leurs actions contre les politiques de casse sociale et d’assujettissement à l’impérialisme OTAN/UE.

Le gouvernement ukrainien comprend plusieurs ministres de partis ouvertement fascistes. Les campagnes xénophobes, antisémitismes, racistes, encouragées par le régime, celles qui ont contribué à prétexter la guerre – contre une partie du peuple ukrainien lui-même – à l’Est, soulèvent une réprobation internationale venant d’organisation d’horizons très différents.

Vigilants contre toutes résurgences du fascisme, les démocrates doivent obtenir une réaction des autorités françaises, jusqu’à présent si complaisantes avec le régime oligarchique ukrainien.

Communistes, nous appelons les démocrates en France à exiger une dénonciation officielle de la dérive et des agressions anticommunistes en Ukraine, à demander aux autorités françaises d’intervenir pour que le « président » Porochenko ne paraphe pas la loi, à se tenir prêtes à rappeler l’ambassadeur de France à Kiev.

Au 70ème anniversaire de la Victoire des Alliés contre le nazisme, après le sacrifice de 20 millions de Soviétiques, dont des millions d’Ukrainiens, guidés par les idéaux du socialisme et du communisme, alors qu’en France même des mouvements d’extrême-droite diffusent des thèses révisionnistes sur cette période, que des raccourcis honteux sont établis par les plus hauts politiciens entre communistes et néofascistes, nous ne pouvons pas accepter que la France cautionne un régime encourageant le fascisme en Ukraine.

Intervenons :

Multiplions les messages à l’adresse de la Présidence ukrainienne, comme nous le demandent les communistes ukrainiens : pr_inoshcheenko@apu.gov.ua  ou yurii.onishchenko@apu.gov.ua

Au bureau de presse de l’ambassade de France à Kiev : presse.kiev@gmail.com

Au ministère des Affaires étrangères :

Un nouveau pas de franchi dans la persécution des communistes d’Ukraine : des poursuites engagées contre Petro Simonenko

Brève, vivelepcf, d’après dépêches, 15 août 2014

La répression anticommuniste orchestrée par le nouveau régime fascisant de Kiev vient d’atteindre un nouveau stade.

Après la dissolution du groupe communiste à la Chambre et le lancement d’une procédure d’interdiction pure et simple du Parti communiste d’Ukraine, le procureur général d’Ukraine vient d’engager des poursuites pénales à l’encontre de Petro Simonenko, secrétaire général du Parti. Ce dernier l’a lui-même fait savoir lors d’une conférence de presse ce 15 août.

Simonenko est accusé de « séparatisme », ce qui constitue désormais un crime contre l’Etat. L’accusation repose sur des extraits d’intervention à la Chambre, ce qui révèle ce qui peur rester de démocratie parlementaire et de liberté d’expression. En l’occurrence, ces extraits sont tronqués et déformés : Le PCdU se prononce avec constance pour le maintien de l’unité du pays.

On reproche en fait à Simonenko et à son parti d’avoir dénoncé l’expédition guerrière engagée dans l’est du pays qu’ils ont qualifiée de « guerre contre son propre peuple » et de ne cesser de demander le retrait des troupes et des milices.

Plus généralement, le régime de Kiev veut se débarrasser du seul parti influent qui combat le fascisme, dénonce la mise sous tutelle du pays de l’UE et de l’OTAN, la politique de privatisation et de liquidation des derniers acquis sociaux et démocratiques du peuple.

Les intimidations perpétrées par les groupements fascistes qui participent au pouvoir à Kiev vont jusqu’à la violence physique, l’enlèvement et même l’assassinat dans l’est du pays.

Dans le même temps, il semble que la procédure d’interdiction du Parti soit retardée. Il n’est pas impossible que, conseillé par les spécialistes de la propagande américains et européens, le régime de Kiev n’aille pas jusqu’au bout. Il peut être plus judicieux, à des fins de respectabilité internationale, de maintenir un semblant de légalité au PCdU tout en rendant dans la pratique, par la terreur, son activité, l’adhésion et le vote pour ses candidats impossibles. Les communistes américains ont fait l’expérience de cette méthode.

A nouveau, nous adressons toute notre solidarité à nos camarades d’Ukraine et à Petro Simonenko en particulier.

Plus que jamais, nous appelons les autorités françaises à émettre une condamnation internationale solennelle de la répression politique en Ukraine et de la présence fasciste au gouvernement ukrainien.

 

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Brève, EDT&DN pour vivelepcf, 24 juillet 2014

On apprend dans un communiqué de presse du Parti communiste d’Ukraine le fait suivant :

Le corps mutilé de Vyacheslav Mikhalovitch Kovshun a été retrouvé mardi 22 juillet gisant dans une mare de sang, avec des marques de blessures au thorax et aux jambes et de blessures par balle. Il a été torturé à mort.

Il se trouvait à un barrage de l’armée ukrainienne près du village de Luzkhi dans l’est du pays.

Vyacheslav Kovshun était responsable de l’organisation du Parti communiste d’Ukraine dans la localité de Glinki et conseiller de la communauté de communes de Kumachovskiy.

Il avait reçu plusieurs menaces anticommunistes à son domicile qu’il n’a pas voulu prendre au sérieux.

Les organisations locales et nationale du CPU ont rendu hommage à leur camarade, âgé de 58 ans, adressé leurs condoléances à sa famille. Elles exigent l’application de la Loi et le lancement de poursuites pénales contre les assassins, ce qui n’a pas encore eu lieu.

On apprend également dans des dépêches de presse internationales que le processus d’interdiction du Parti communiste d’Ukraine s’accélère.

Les députés communistes frappés en pleine séance du "parlement" ukrainien

Ce même 22 juillet, selon la radio gouvernementale, la « Rada », chambre des députés, a adopté un changement rétroactif du règlement intérieur destiné à dissoudre le groupe communiste. Le PCdU avait obtenu 13% des voix aux élections de 2012.

Les intimidations et agressions physiques des responsables communistes se multiplient, au sein même de l’Assemblée, venant notamment du Parti néonazi Svoboda, composante du nouveau pouvoir ukrainien.

La dissolution du groupe communiste devrait devenir effective jeudi 23 juillet. Le « président » de la chambre, Turtchinov, s’est réjoui « d’accomplir cette tâche historique » et a déclaré : « il ne reste plus que quelques heures à supporter ce groupe ».

En même temps, les lois sont modifiées pour donner un semblant de légalité à l’interdiction totale du Parti communiste d’Ukraine. Il sera probablement interdit pour « activités anti-ukrainiennes » et soutien aux séparatistes de l’est du pays.

Le prétexte est inventé. Il se trouve que le PCdU a toujours défendu l’unité du pays et une évolution fédéraliste.

Les causes profondes sont à trouver ailleurs, dans le rejet absolu par le nouveau régime de la seule force d’opposition nationale sérieuse et représentative, de la seule force politique qui :

-          Condamne le choix de l’action militaire dans l’est du pays.

-          Dénonce et combat aussi l’aggravation de la politique de casse sociale et le plan de privatisations, d’ampleur inédite, décidés par le pouvoir.

-      Continue à dénoncer l’accord économique avec l’Union européenne et à exiger l’organisation d’un référendum sur son adoption.

-          S’oppose résolument au fascisme, a demandé la condamnation des fauteurs du massacre d’Odessa.

Les partis fascistes, qui disposent de toute latitude d’action et de l’impunité, développent une hystérie anticommuniste dans un climat de haine et d’intimidation tout azimut, pour mieux servir cette politique.

Ce qui se passe dans l’ensemble de l’Ukraine est d’une extrême gravité. Communistes français nous adressons notre soutien total et l’expression de notre solidarité à nos camarades ukrainiens. Leur secrétaire général, Petro Symonenko était en visite en juin dernier en France pour expliquer la situation et ses inquiétudes à la direction du PCF.

Aucune tolérance n’est possible devant l’avènement d’une dictature et l’arrivée au pouvoir de groupes fascistes. Les faits sont d’autant plus établis qu’ils sont revendiqués par leurs auteurs.

Aussi, nous appelons les communistes, et par-delà tous les antifascistes et les démocrates, à demander au ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius et au Président de la République, François Hollande,

-          d’émettre une protestation internationale solennelle devant les crimes anticommunistes en Ukraine et la présence fasciste dans le gouvernement de ce pays

-          d’envisager des sanctions politiques et économiques à l’encontre du régime ukrainien

-          d’exclure de mettre à l’ordre du jour du Parlement en France la ratification de l’accord UE/Ukraine, signé, en Ukraine, par des représentants illégitimes.

Cette exigence peut et doit être déclinée localement, par exemple dans les municipalités.

Le fascisme ne passera pas !