Questions de société

Diversion médiatique jusqu’à la saturation :De quoi Leonarda peut-elle bien être coupable?

Est-ce que François Hollande le fait exprès ? Sûrement, il est quand même président de la République ! En proposant à Leonarda de rentrer en France, mais seule et sans sa famille, il attise la polémique et oriente le débat médiatique pour de longues semaines sur un sujet de diversion.

Nous avons tous découvert la bouille de Leonarda à la télévision, sa gouaille bien française. Son arrestation et son expulsion par la police – n’a-t-elle pas autre chose à faire ? – a déclenché un sentiment d’indignation, notamment parmi les lycéens. C’est une réaction heureuse et saine lorsque l’on vient cueillir à la porte d’un car d’excursion scolaire celle qui pourrait être sa camarade de classe. Une réaction heureuse et saine quand un climat de racisme est entretenu.

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Assez d’instrumentalisation politique des problèmes des Roms ( et non « du » problème)!

vivelepcf, 15 octobre 2013

Les Roms seraient entre 15.000 et 20.000 en France. Ils sont de nationalité roumaine, bulgare, slovaque, croate… Il n’y a aucune raison de les différencier des autres étrangers présents en France, aucune sauf une seule.

Venant de pays membres de l’Union européenne, ils ont le droit de circuler dans l’UE et de venir en France. Comme les enfants de tous les résidents en France, leurs enfants doivent pouvoir être scolarisés. Cela s’appelle l’obligation scolaire. Comme pour tous les résidents en France, la collectivité ne peut accepter des conditions de logement indignes. Comme tous les résidents en France, ils doivent être sanctionnés s’ils enfreignent la Loi.

La cité Lunik Ix à Kosice en Slovaquie, transformée en ghetto après 1989

Il n’y a qu’une seule raison de différencier les Roms de leurs compatriotes : ils sont confrontés collectivement, à cause de leur origine ethnique, à un régime de discrimination systématique dans leur pays d’origine depuis la restauration du capitalisme en Europe de l’est.   Ségrégation sociale et spatiale, véritable ghettoïsation, exclusion de l’emploi, de l’école, des services publics, tel est le sort, intolérable, d’une large partie d’entre eux à la périphérie de l’UE.

Notre peuple, les autorités françaises, même les donneurs de leçons de droits de l’Homme, ne peuvent pas fermer les yeux sur cette réalité.

Au lieu de cela, nous assistons depuis des mois à une écœurante exploitation politicienne des problèmes, réels, dont les Roms présents en France sont les premières victimes.

Différents, fragilisés socialement, si exposés, si isolés, pour la plupart, ils sont le bouc émissaire idéal, un bon sujet médiatique explosif pour tenter de mettre au second plan, avant les élections, les dégâts des politiques économiques et sociales menées par les gouvernements successifs. Egalement pour entretenir et insuffler des réflexes racistes généraux.

Chacun joue sa partition dans ce débat de diversion. (Lire la suite…)

Le scandale des bâtiments (mal) construits par le privé de l’Université Paris VII

Exigeons la mise aux normes immédiate des bâtiments Olympe de Gouges et Sophie Germain !

Tract de l’UEC Paris-7

Depuis le début de l’année, l’accès aux étages supérieurs des bâtiments Sophie Germain et Olympe de Gouges est interdit aux étudiants. Et pour cause : le tribunal administratif de Paris a annulé leurs permis de construire. Les bâtiments, construits par la société privée Vinci ne respectent pas les normes de sécurité des établissements destinés à recevoir du public : planchers trop peu résistants, accès pompiers insuffisants, installations de désenfumage inexistantes ou défaillantes … la liste des anomalies relevées dans la décision de justice est longue.

La situation nouvelle a de graves conséquences sur nos conditions d’étude et de travail. Les étudiants ne peuvent désormais plus accéder à la bibliothèque du bâtiment Olympe de Gouges, ni à ses salles de réunion et de documentation. Par ailleurs, nous ne pouvons plus accéder aux bureaux de nombreux professeurs : la possibilité de les consulter pour des interrogations sur un cours ou des problèmes d’examen est rendue bien difficile.

Devant la gravité de la situation, le président de l’Université Paris-Diderot, M. Vincent Berger, loin de prévoir la mise aux normes des bâtiments, préfère faire appel de la décision de justice, pour garder les bâtiments en l’état, au détriment de notre sécurité et de nos conditions d’études. Les étudiants et personnels de l’université se sont réunis, nombreux, le 24 septembre dernier et sont décidés à ne pas laisser la situation durer plus longtemps.

Par la mobilisation, nous pouvons obtenir :

  • LA MISE AUX NORMES IMMÉDIATE DES BÂTIMENTS - Ils doivent être ouverts aux étudiants dans des conditions de sécurité normales !

  • LA PRISE EN CHARGE DE TOUS LES TRAVAUX SUPPLÉMENTAIRES PAR LA SOCIÉTÉ VINCI – Elle a construit des bâtiments au rabais pour augmenter ses profits. Désormais, elle doit payer 

A L’ORIGINE DU PROBLÈME : UN PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ A 300 MILLIONS D’EUROS (Lire la suite…)

Baisse de l’encadrement périscolaire des enfants : la réforme des rythmes scolaires, outil de toutes les régressions !

Au cœur des vacances d’été, le gouvernement a pris une mesure lourde de conséquences pour la qualité des activités périscolaires, pour la sécurité des enfants et pour l’emploi. Le décret du 2 août 2013 permet de réduire l’encadrement des enfants.

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