PCF : dans les fédérations

Le Conseil départemental de l’Aisne embauche un collabo pour le groupe RN-FN. Personne n’y voit à redire même les élus FdG!

COMMUNIQUE : Suite au vote au Conseil Départemental de  l’Aisne des conseillers généraux Front de Gauche, Nous demandons aux autres organisations du PCF de l’Aisne de réagir également publiquement.

  • avril 9, 2019 (repris du site de la section du PCF Saint-Quentin)

Lors de la réunion du 12 novembre 2018 du Conseil départemental de l’Aisne, une délibération spécifique, que nous venons de découvrir, a été adoptée pour faire payer, aux frais de la collectivité, un salarié permanent, appointé à hauteur de 2600 euros par mois, mis à la disposition des élus du RN ex-FN.

A notre grand étonnement, communistes, nous constatons que les conseillers départementaux, élus sous l’étiquette « Front de gauche, avec le soutien du PCF », Michel Carreau, Caroline Varlet, Jean-Luc Lanouilh, Fabienne Marchionni et Monique Sebastijan ont tous voté pour cette aide publique départementale au RN ex-FN, qui n’a aucun caractère légal obligatoire.

Nous dénonçons ce vote qui contribue à banaliser la présence de l’extrême-droite dans les institutions et qui laisse à penser que des élus communistes (qui avaient appelé à voter Macron « pour faire barrage à Le Pen ») acceptent de petits arrangements entre élus incluant ce parti fascisant. C’est inconcevable pour le Parti communiste. Cela va à contre-courant de toute son histoire.

Communistes de la Section de Saint-Quentin, nous nous désolidarisons totalement de ce choix des élus « Front de gauche » de l’Aisne.

Nous demandons aux autres organisations du PCF de l’Aisne de réagir également publiquement et ceci dès ces semaines précédant les élections européennes.

Le bureau de la Section du PCF Saint -Quentin, réuni le mercredi 3 avril 2019

Hôpital psychiatrique de Lavaur: le PCF avec les grévistes, 9 avril 2019.

La mobilisation continue de se développer contre la dégradation des conditions d’accueil et des conditions de travail à l’hôpital psychiatrique de Lavaur dans le Tarn (Centre Pinel – dit « La Gravette »).

La grève du 9 avril 2019, à l’appel de la CGT, a été très suivie et bien relayée par les médias. Les revendications les plus urgentes portent sur le comblement d’un poste vacant, le remplacement des agents en longue maladie et maternité, et sur des travaux et moyens élémentaires, aussi indispensables que la réfection des portes des toilettes.

Dans le Tarn, comme dans tout le pays, la grande misère de l’hospitalisation psychiatrique est intolérable.

La section du PCF de Lavaur a participé à la mobilisation et diffusé ce communiqué.

 

 Communiqué de la section de Lavaur du PCF

La section de Lavaur du PCF soutient totalement  le mouvement de grève annoncé par la CGT à l’hôpital psychiatrique

Alors que les conditions de vie des salariés chômeurs retraités  provoquent burn-out, dépression, maladie psychique, les gouvernements successifs ont réduit les moyens humains et matériels des hôpitaux notamment des hôpitaux psychiatriques.

Le traitement de ces maladies exige un accompagnement humain attentionné donc suffisamment de personnel qualifié dans des locaux agréables.

C’est pourquoi nous appelons toute la population à soutenir les personnels de l’hôpital psychiatrique.

Nous demandons une rénovation urgente des bâtiments de la Gravette et l’embauche des personnels nécessaires.

Ne comptons ni sur le député « en marche » ni sur le maire, président du conseil d’administration (L.R.) qui soutiennent une politique de réduction drastique des moyens à tous les services publics.

Seules l’action des personnels et la solidarité de la population permettront d’obtenir des améliorations.

La section de Lavaur du PCF est disponible pour toute initiative.

 

 

Le 04/042019

Déclaration d’Alice Gorlier sur la situation à Ondulys et la bataille syndicale au repas annuel du PCF Saint-Quentin

DANGER: les futurs Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux, les EPSF

 http://www.pcf-bastides-81.fr/2019/02/danger-les-futurs-etablissements-publics-des-savoirs-fondamentaux-les-epsf.html

PCF SECTION DES BASTIDES

20 Février 2019 Publié dans #Social

Introduits par un amendement de LaREM, les établissements publics des savoirs fondamentaux, ou EPSF, permettront de regrouper des écoles primaires sous l’égide d’un collège.

Avantage pour le ministère:

-plus besoin de directeurs de classes primaires (qui bénéficient d’un temps de décharge pouvant aller de 4 jours par an(école à 1 classe) à une décharge totale(école de 14 classes et plus) pour assurer l’administratif) et donc plus besoin de maîtres pour assurer la classe durant les temps de décharge. Pour donner une idée des économies réalisables, il y a actuellement en France 5 300 collèges et… 45 000 écoles, avec 45 000 directeurs. Même si tous ne sont pas déchargés, le potentiel d’économies a de quoi aiguiser l’appétit du ministre…

-moins de postes d’enseignants à créer, car les grosses structures permettent d’accueillir le même nombre d’élèves mais avec moins de classes.

En effet, pour comprendre, prenons un exemple. Une école maternelle de 5 classes avec des effectifs « corrects »:une classe de 24 petites sections(PS), une classe de 25 moyennes sections(MS), un double niveau PS/MS de 23 élèves, un double niveau MS/GS de 23 élèves, une classe de grandes sections (GS) de 25 élèves. Soit une école de 120 élèves.

Imaginons que cette école soit intégrée, avec d’autres écoles, à un EPSF.

On va alors regrouper tous les élèves d’une même tranche d’âge dans des classes qui vont alors pouvoir « grossir », c’est-à-dire que leurs effectifs vont gonfler jusqu’à 30 ou 32. Ainsi, par exemple, 2 écoles de 120 élèves (soit 240)vont donner 8 classes de 30 élèves. Gain pour l’administration et le ministère: 2 postes. Economie encore!

Oui, tout ce qui intéresse le gouvernement, c’est de faire des économies.

Toutes les écoles, rurales ou urbaines, sont potentiellement concernées par ces regroupements qui seront autoritaires, puisque décidés par le préfet et les collectivités locales concernées. Les services de l’éducation nationale ne pourront donner qu’un avis.

Quant à la communauté éducative –enseignants, parents, élèves et les divers conseils d’établissement–, elle n’aura même pas voix au chapitre!

. L’intérêt de l’enfant, dans tout cela, paraît presque un gros mot. Que des enfants d’à peine 3 ans aient à accomplir des kilomètres en car pour rejoindre leur classe de maternelle près du collège devenu EPSF, ni le ministre ni les députés qui s’apprêtent à voter pour ce texte ne s’en soucient.

Plus d’école à taille humaine, qui favorise le contact, les apprentissages, le bien-être. Tous les élèves en pâtiront, mais en particulier ceux qui ont quelques difficultés, ou qui sont plus timides, plus fragiles.

Plus de directeur dans l’école pour assurer l’animation de l’équipe pédagogique, pour faire le lien avec les familles, les collectivités locales, pour impulser des projets au plus près du terrain.

Enfin, dans les zones rurales, plus d’école, soit la disparition d’un autre service public.