RENAULT

CONTRE TOUTE SUPPRESSION D’EMPLOI

POUR LE DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL

 

Après Peugeot, c’est au tour de Renault d’annoncer une nouvelle charrette de suppressions d’emplois. Pour Peugeot, le gouvernement avait fait semblant de s’opposer (avant de céder). Pour Renault, le gouvernement approuve !

 

CHANGEMENT. ON Y AVAIT DROIT NOUS DISAIENT-ILS ?

 

Au-delà des rodomontades du gouvernement, c’est bien en effet la même politique qui se poursuit depuis des dizaines d’années : la baisse du « coût du travail » au nom de la concurrence internationale.

Une même politique qui se poursuit partout en Europe, quelles que soient par ailleurs les « couleurs » des gouvernements dits de gauche ou de droite.

ACCEPTER CETTE POLITIQUE EUROPEENNE, C’EST RENDRE ILLUSOIRE TOUTE PERSPECTIVE DE CHANGEMENT.

Ainsi comment le gouvernement PS-Verts peut-il affirmer que le dispositif « contrats d’avenir » permettra d’insérer dans l’emploi des milliers de jeunes alors que, dans le même temps, il approuve la casse de milliers d’emplois – jusque dans les entreprises où l’Etat est actionnaire ?

Cette course à « la baisse du coût du travail », si elle répond aux exigences des grandes entreprises capitalistes et des marchés financiers, est un véritable désastre humain.

Combien de temps va-t-on dire aux salariés qu’ils gagnent trop, qu’avec leurs familles ils coûtent « trop cher » ?

Combien de temps va-t-on continuer ainsi à réduire la consommation des mêmes salariés, partout dans le monde et justifier ensuite … la nécessité de baisser encore leurs salaires pour garder « des parts d’un marché » que l’on réduit constamment ?

IL FAUT SORTIR DE CETTE SPIRALE INFERNALE.
IL FAUT SORTIR DE CETTE EUROPE.

C’est devenu une exigence incontournable pour qui veut sincèrement changer la société.

On le voit aujourd’hui avec un gouvernement acceptant docilement le rôle assigné à la France – « bras armé de l’Europe pour défendre « l’ordre international » imposé par les USA – pendant que l’Allemagne constituerait le principal pôle industriel européen.

Autrement dit : la France dépense des milliards d’euros pour porter la guerre en Côte d’Ivoire, en Libye, maintenant au Mali et approuve les suppressions d’emplois industriels sur son propre territoire.

C’EST LA RESISTANCE QUI EST A L’ORDRE DU JOUR.

Elle l’est, bien évidemment, du côté des salariés de Renault.

Ils n’ont aucune raison d’accepter que leurs emplois, l’outil industriel auquel leurs savoir-faire, leurs compétences ont grandement contribué soient sacrifiés.

Elle l’est également du côté de tous les autres salariés. En soutenant les salariés de Renault, c’est aussi leur propre emploi demain – et celui de leurs enfants – qu’ils défendent.

Et cette résistance doit être accompagnée de choix politiques forts :

-          augmentation du SMIC et de tous les salaires pour relancer la consommation

-          nationalisation de Peugeot et de Renault pour se donner les moyens de mettre en œuvre un véritable plan de développement industriel.