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Il y a 52 ans, le massacre du 17 octobre 1961

L’Etat impérialiste a recours au crime raciste: souvenons-nous-en et opposons-lui l’unité des travailleurs !

L'Huma du 18 octobre relate les manifestations et la répression policière

Le 17 octobre 1961, dans les derniers mois de la guerre d’Algérie, 30.000 travailleurs algériens manifestent pacifiquement à Paris.

Le Front de libération nationale, le FLN, a organisé cette mobilisation pour dénoncer le couvre-feu raciste instauré à l’encontre des Algériens vivant en région parisienne, pourtant officiellement considérés comme citoyens français par l’Etat colonial.

La manifestation est réprimée avec une violence inouïe. La police frappe, tabasse, roue de coups, tire. Elle jette des centaines de manifestants dans la Seine pour qu’ils se noient. Des milliers sont arrêtés, battus, sinon torturés plusieurs jours durant dans des centres de rétention. Selon les historiens, il y aurait eu entre 100 et 300 morts.

Le déchaînement policier a été minutieusement organisé. Il est directement le résultat de consignes précises de l’autorité, du préfet de police Maurice Papon, celui-là même qui, en tant que secrétaire général de la préfecture de la Gironde, aida à déporter les juifs de Bordeaux sous l’Occupation. (Lire la suite…)

Non à toute intervention militaire française en Syrie ! Empêchons que les soldats français soient expédiés en mercenaires de l’impérialisme !

Vivelepcf, 26 août 2013

Les événements tragiques de Syrie connaissent une nouvelle escalade alarmante.

Comme le concèdent les médias occidentaux, des commandos surarmés, formés par l’armée américaine, encadrés par des spécialistes jordaniens et israéliens ont attaqué le pays depuis la Jordanie depuis la mi-août.

Depuis le 21 août, une campagne médiatique mondiale est orchestrée pour accuser le gouvernement syrien d’avoir utilisé des armes chimiques contre des populations civiles. Des experts de l’ONU étaient arrivés trois jours plus tôt : cela ne peut pas être une coïncidence.

Une série d’experts doutent de la réalité de toutes les images dont les téléspectateurs et internautes sont abreuvés. D’autres assurent le contraire. Le pouvoir syrien dément l’usage d’armes chimiques par ses troupes et met en cause les « rebelles ».  Inversement, les puissances impérialistes incriminent Bachar El Assad. Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères, est formel. Le 5 juin, il n’avait déjà « aucun doute » sur l’utilisation de gaz sarin. Pourtant, rien n’est venu étayer ses allégations, visiblement prématurées…

Il est grandement souhaitable que la vérité soit faite sur les affrontements du 21 août et l’utilisation éventuelle d’armes chimiques. Mais nous avons trop l’expérience de la manipulation de l’information sur les « armes de destruction massive » soi-disant détenues par l’Irak pour l’attendre prochainement.

Les puissances impérialistes avaient besoin d’un prétexte pour accroître leur intervention militaire. Elles l’ont trouvé. Les Etats-Unis ne cachent pas l’éventualité d’une intervention militaire aérienne occidentale. Le 25 août, après Fabius, qui a rencontré les dirigeants israéliens, Hollande prépare l’opinion à une participation française.

Communistes, nous dénonçons les interventions et les intérêts impérialistes meurtriers mal dissimulés sous un couvert humanitaire.

Depuis deux ans et demi, une révolte sociale, injustement et cruellement réprimée par un pouvoir qui n’a pas notre sympathie, a été détournée en guerre civile. Des groupes, des communautés, soucieux de ravir le pouvoir localement ou nationalement, se sont opposés au régime avec armes, incités dès le départ par des puissances étrangères. Très vite, le conflit est devenu une guerre d’enjeu international. Des milliers de mercenaires islamistes de tout pays, ceux que l’Occident prétend combattre au Mali par exemple, ont été expédiés en Syrie et y répandent terreur et barbarie. Des financements de plus en plus importants et des armements de plus en plus lourds ont afflué pour attiser la guerre. Malgré tout cela, l’Etat syrien ne s’est pas écroulé et semble même reprendre le dessus. Voilà qui explique la nouvelle étape dans la mobilisation des puissances impérialistes qui veulent l’effondrement de la Syrie de Bachar el Assad.

Les intérêts impérialistes sont connus. Pour les pays du Golfe, il s’agit d’étendre leur influence économique et religieuse. La Turquie lorgne sur le nord du pays, tout en se méfiant de l’émancipation des Kurdes syriens. Les Etats-Unis et les puissances européennes veulent s’assurer le contrôle des voies menant au pétrole. Israël travaille à la décomposition des Etats arabes, la Syrie après l’Irak et la Libye pour faire perdurer son régime colonial. Seule la Russie, comme grande puissance et l’Iran ont des intérêts divergents.

Les puissances impérialistes ont saisi cyniquement l’occasion du « printemps arabe » pour mettre à l’ordre du jour la déstabilisation de la Syrie. Là se trouve l’origine du drame actuel du peuple syrien. La France s’accommodait très bien de Bachar El Assad au point de l’inviter à la tribune officielle du 14 juillet en 2008…

Communistes, nous refusons l’escalade de la guerre et de ses atrocités. Nous appelons l’opinion à s’opposer à toute intervention militaire française en Syrie. Pas un homme, pas un sou pour la guerre impérialiste en Syrie !      

L’arrêt des ingérences impérialistes est le préalable nécessaire à un retour à la paix, au retour des réfugiés, à la reconstruction du pays, au rétablissement de sa cohésion, à une évolution démocratique après l’expérience de la tragédie.

En 1925, le colonialisme français bombardait déjà Damas et prévoyait l'éclatement de la Syrie. Seul le PCF s'opposa à cette sale guerre.

    

Les communistes algériens (PADS): non aux ingérences impérialistes au Mali!

Mali : déclaration du PADS (Algérie)

Non aux ingérences des impérialistes au Mali et aux provocations de leurs agents islamistes en Algérie

L’impérialisme français poursuit sans relâche l’exécution de son plan de contrôle politique et militaire total de ses anciennes colonies africaines. Après la Côte d’Ivoire où ses commandos avaient démis par la force Gbagbo, envoyé ce dernier dans une prison de La Haye et installé sa marionnette Ouattara, il vient de lancer son armada aérienne et de débarquer ses troupes au Mali sous le prétexte de combattre des groupes armés islamistes déployés au nord de ce pays et de défendre son intégrité territoriale.

Depuis maintenant une semaine, les impérialistes français tentent de réaliser un de leurs objectifs: déployer durablement leurs troupes militaires au Mali, transformer ce pays en tête de pont afin de contrôler les richesses du Sahel, avec la bénédiction de l’ONU, instance de marchandage et de partage du monde en zones d’influence des puissances impérialistes. Grâce à la soi-disant légitimité internationale délivrée à son action par l’ONU, l’impérialisme français a obtenu l’habilitation de la Cédéao, son instrument néo-colonialiste, à jouer au gendarme de la Françafrique, faire et défaire les régimes africains au gré de ses intérêts.

Ce prétexte est grossier et hypocrite. Que ce soit sous un gouvernement de droite ou un gouvernement de « gauche », l’impérialisme s’est toujours appuyé sur les mouvements réactionnaires qui se camouflent sous la religion pour contrer la volonté d’émancipation des peuples de la domination impérialiste et abattre les dirigeants qui lui tiennent tête.

Il vient de faire d’une pierre deux coups. Ses troupes prennent pied au Mali. Et il camoufle sous cette intervention son plan d’encerclement de l’Algérie par le sud en vue de renforcer ses pressions sur nos gouvernants pour les pousser encore plus dans la voie de la compromission et de la rupture avec ses orientations anti-impérialistes traditionnelles. Le Parti Algérien pour la Démocratie et le Socialisme condamne l’autorisation accordée par le gouvernement algérien au survol du territoire de l’Algérie par les avions militaires français. (Lire la suite…)

A propos de la visite de Hollande en Algérie (PADS)

Déclaration du Parti Algérien pour la démocratie et le Socialisme, 18 décembre 2012

La visite que doit effectuer le chef de l’Etat français en Algérie s’inscrit dans le processus de renforcement des liens entre la bourgeoisie algérienne et l’impérialisme français pour préserver le système d’exploitation, de domination et de pillage international. Dans le contexte de la grave crise économique du système capitaliste international, cette visite va permettre la conclusion d’affaires juteuses entre les multinationales françaises et les affairistes algériens sur le dos du peuple algérien et de la classe ouvrière française.

La campagne orchestrée pour faire passer l’idée que les relations algéro-françaises vont connaître un nouveau départ avec un gouvernement socialiste fait fi des réalités et de la fonction politique, idéologique et économique véritable de la social-démocratie française.

Les dirigeants socialistes français sont un pilier de la domination de la grande bourgeoisie en France et dans le monde, la courroie de transmission qui assure la subordination de la classe ouvrière aux intérêts des capitalistes, l’agent actif de la bourgeoisie pour maintenir les rapports d’exploitation, tromper les travailleurs, faire croire aux peuples qu’il est possible d’améliorer leurs conditions d’existence sans renverser le système capitaliste. (Lire la suite…)