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Municipales à Saint-Quentin : succès du lancement de la liste « Les voix de la colère »

Vivelepcf, 9 décembre 2013

Dimanche 8 décembre, plus de 150 personnes sont venues assister à la présentation de la liste « Les Voix de la colère » initiée par la section du PCF de Saint-Quentin pour les municipales.

Une dynamique de rassemblement est lancée. L’ambiance fraternelle, même survoltée, a impressionné les observateurs. Elle traduit la force d’une démarche politique.

Le rassemblement voulu par les communistes saint-quentinois n’est pas celui des appareils, des groupes politiciens, la coordination des petits calculs. La démarche pour les municipales, c’est la même que celle de la section toute l’année, des cellules du Parti qu’elle anime ou reconstitue. C’est le rassemblement de ceux qui s’engagent dans leur quartier, dans leurs entreprises, de ceux qui rassemblent autour d’eux leurs voisins et leurs collègues dans la résistance à la politique du capital et ses conséquences, contre les fermetures d’école comme pour la défense des retraites.

Dimanche, cela s’est vu.

Les 45 candidats de la liste ont été présentés tour à tour. Ouvriers, employés, fonctionnaires, travailleurs sociaux, actifs, chômeurs, retraités : ils portent les intérêts de la classe ouvrière et des couches populaires. Toutes les générations se retrouvent avec la présence notable  de nombreux jeunes travailleurs. Des militants syndicaux et associatifs non engagés dans un parti politique se sont reconnus dans la démarche. Les communistes leur ont naturellement ouvert la liste qui comprend un tiers de non-adhérents.

La campagne des municipales à Saint-Quentin s’inscrit dans la bataille nationale contre la politique de casse sociale pilotée par le patronat, plus nettement encore qu’ailleurs car celle-ci est localement relayée par un maire qui n’est autre que Xavier Bertrand, l’ancien ministre UMP du chômage. A la casse du code du travail (ANI), des statuts publics, à la poursuite du démantèlement des retraites, telles que l’opère le nouveau gouvernement, il ne trouve rien à redire, sinon qu’elles ne vont pas assez loin ! La plupart des dirigeants socialistes locaux, déjà en retrait dans la ville pendant la dernière mandature, disqualifiés maintenant par la politique gouvernementale, évitent de trop s’exposer cette année…

Le vote communiste est clairement le vote efficace et mobilisateur à Saint-Quentin, aujourd’hui et demain, contre cette politique et ses conséquences, contre la dégradation des services publics, SNCF, hôpital, centres de santé, contre l’austérité des dépenses sociales etc.

La municipalité sortante accompagne la politique nationale, bien loin de s’y opposer. C’est facile à démontrer. Olivier Tournay, tête de liste du PCF, s’y est appliqué dimanche dénonçant la zone franche qui détourne de l’argent public pour faire des cadeaux aux patrons, sans créer d’emplois mais en faisant pression sur les salaires. En fait de sécurité, l’argent public part vers des systèmes privés de vidéosurveillance sans efficacité. En termes de services publics municipaux, la situation est dramatique : une seule crèche…

En fait, ce que montrent les communistes saint-quentinois, c’est la justesse de la conception de toujours du rassemblement dans la lutte, dans la présence lors des échéances électorales.

Ils donnent la meilleure image du PCF. Leurs dernières affiches illustrent ce parti pris du parti populaire d’avant-garde : la voix de la colère porteuse de l’espoir révolutionnaire !

SAINT-QUENTIN: Coup de jeune au PCF ! (article de l’Aisne Nouvelle)

Plus de 140 personnes sont venues au repas du PCF.

 La section saint-quentinoise du Parti communiste français (PCF) a organisé, dernièrement, son repas annuel. Habituellement, 80 à 100 personnes sont présentes au repas de la section, mais cette année, « plus de 140 camarades et amis sont venus ce soir », se réjouit Corinne Bécourt, la nouvelle secrétaire de section lors de son discours, et appuyée par son camarade Olivier Tournay, conseiller municipal de l’opposition. « Les dernières adhésions, la nouvelle dynamique qui se déploie et l’arrivée des jeunes à la direction du bureau le confirment. »

Il est vrai que la salle s’est vu rajeunir. Ce qui conforte le parti dans sa marche pour les prochaines élections. « Même si ces dernières ne sont pas un objectif, elles sont bien un moyen pour atteindre nos objectifs. Des cantonales aux municipales, nous serons présents », confirment-ils devant l’assemblée. Plusieurs sujets ont été passés en revue, des fermetures ou délocalisations des entreprises et usines françaises, aux propos très contestés du patron de Titan concernant les ouvriers français.
Plusieurs microprojets devraient également voir le jour dans les prochains mois comme la mise en place de cahiers de doléances dans les quartiers et le journal de section.
La soirée a continué dans une ambiance populaire autour d’un couscous.

paru le 18 mars 2013

CN du PCF du 16 janvier 2013 – Intervention de Corinne Bécourt dans la discussion générale

Sur le Mali. Je tiens à saluer l’intervention de Nordine Idir, nouveau secrétaire de la JC, pour son communiqué clair et courageux dénonçant la guerre française. C’est ce type d’intervention que j’aurais aimé entendre ici de la part de la direction du Parti.

Pierre Laurent nous dit que les « vérités d’hier ne sont pas celles d’aujourd’hui… » Les combats des communistes, souvent seuls, courageusement à contre sens, contre les guerres impérialistes, pour l’autodétermination des peuples ne sont pas pour moi à renvoyer dans l’histoire. Malheureusement, ils sont d’une terrible actualité.

Aussi, je n’en reviens pas d’entendre ici des voix pour justifier l’intervention militaire au Mali. Qui peut croire que les motivations de l’Etat français sont autres que les intérêts du capital, notamment le contrôle de mines d’uranium ?

Que Mélenchon trouve les formes de l’intervention « discutables », c’est son problème. Mais pour le PCF, le refus de toute guerre impérialiste n’est pas « discutable ».

La situation nationale est grave, dramatique pour des centaines de milliers de familles. Hier, nous apprenons la suppression programmée de 7500 emplois à Renault. Le gouvernement, représentant l’Etat actionnaire, le ministre Montebourg, n’y voient rien à redire ! Même pas les larmes hypocrites versées sur PSA !

Et le PCF, nous faisons quoi ? (Lire la suite…)

Communiqué : bulletin de vote, texte alternatif. la direction du PCF raye a sa guise !

Pas question de laisser la direction sortante du PCF trier parmi les adhérents du PCF ceux qui lui conviennent et éliminer arbitrairement les noms de trois des premiers signataires du texte alternatif!

Communiqué des signataires du texte, 26 novembre 2012. EN PDF.

 

Si la direction sortante du PCF ne veut voir à son congrès qu’une seule tête, une seule politique, celle du Front de gauche et de l’effacement de notre grand Parti historique, éventuellement sous des masques différents.  Nous sommes résolus à ne pas la laisser faire.

Nous avons déjà dénoncé comment elle fuyait l’expression souveraine des communistes, quitte à sortir de sa propre légalité. Le 36ème congrès se déroulera, en février 2013, 4 ans et demi après le précédent congrès statutaire de 2008. Les statuts actuels imposent pourtant la tenue d’un congrès national au moins tous les trois ans.

Entre temps, la constitution du Front de gauche, l’alignement sur Mélenchon, le programme électoral, et toutes les décisions stratégiques principales, ont été décidés en dehors de l’avis des communistes et de leurs organisations locales, laissées en déshérence ou placées en dépendance du Front de gauche.

Obligée quand même de tenir un 36ème congrès du PCF, la direction met tous les moyens dont elle pense disposer pour anesthésier le débat, en faire un temps mort.

Les délais sont le plus resserré possible. Le texte de « base commune » est le plus vague et éloigné des réalités possible, comme son titre le montre ridiculement : « Rallumer les étoiles ». Les vrais débats sont noyés dans une suite de questions, dans des « fenêtres », sur lesquelles les communistes ne sont pas appelés à trancher. Des textes alternatifs, plus ou moins de complaisance, émanant de groupes gauchistes ou de personnalités et d’élus tous inscrits dans la stratégie du Front de gauche, servent de contrefeux officiels.

Dirigeants de fédération, de section, de cellule du PCF, militants, vétérans ou jeunes, dont 8 membres du Conseil national, nous avons décidé d’utiliser ces dispositions pour faire entendre une autre voix (voir le communiqué général), à travers le texte alternatif « Un parti résolument communiste dans l’affrontement de classe. Ni abandon, ni effacement ».

C’est visiblement insupportable à la direction du Parti. Elle multiplie les attaques contre notre expression communiste, ce qui ne peut que renforcer nos convictions sur sa justesse. Les articles de l’Huma ignorent notre démarche, déforment le titre de notre texte. Nous sommes prévenus, quasiment par hasard, in extremis, des conditions de dépôt et de parution du texte. Etc.

Voilà maintenant que la direction, via Jacques Chabalier, commissaire national à la « vie du Parti », entend choisir, à la place des initiateurs de notre texte, les noms à publier des premiers signataires. Un coup, Chabalier nous informe qu’il ne faut pas plus de 10 noms, une autre fois 15 : selon ses décisions arbitraires.

Nous lui en fournissons 16, moins que les autres textes.

Au dernier moment, pour dans le projet de  bulletin de vote (alors que les communistes n’ont pas encore les textes !), voilà que nous découvrons, comme ça, sur internet, que Chabalier a éliminé 3 des 16 noms.

Pas dupes, nous savons bien qu’il s’agit de restreindre l’image de l’extension politique géographique de notre démarche communiste. Chabalier et ses chefs ont décidé de biffé trois noms, à défaut des 16. Pas n’importe lesquels !

Celui de Fabien Marion, un des artisans principaux de la renaissance de la jeunesse communistes dans les Bouches-du-Rhône, aujourd’hui secrétaire d’une cellule du PCF à Aix-en-Provence.

Celui d’Armelle Hervé, membre du Conseil départemental du PCF des Yvelines, secrétaire de la section de Mantes-la-Jolie, active dans certaines des plus grandes cités populaires de France. Armelle est adhérente depuis 30 ans (et cotisante ininterrompue).

Celui de Corinne Bécourt, membre du Conseil national du PCF, animatrice de la section de Saint-Quentin, adhérente (et cotisante !) depuis 24 ans.

Impensable ! Corinne t’appelle, Jacques. Tu oses lui répondre que tu la rayes, tu lui nies sa qualité de communiste (contre les statuts du Parti), parce que tu estimes qu’elle ne paye pas assez de cotisations ! Quelle conception du Parti as-tu ? Celle du parti d’élus, de politiciens professionnels, de bobos et de clientélistes dans le Front de gauche ?

Camarade Chabalier, tu ne connais peut-être pas – tant mieux pour toi, si ce n’est pas ta situation – les bas salaires, l’inquiétude quotidienne d’avoir des enfants dans la précarité, l’utilisation quasi inévitable des crédits, quand on se retrouve seule d’un coup avec trois enfants à charge, comme cela arrive à beaucoup d’hommes et bien plus souvent à des femmes.

Camarade Chabalier, quand tu viens au CN, tu es rémunéré pour cela. Corine Bécourt perd une journée de congé ou prend un jour sans solde.

Camarade Chabalier, quand tu payes tes cotisations, comme tu es imposable, l’Etat t’en rembourse les deux-tiers. Sache que ce n’est pas le cas pour d’autres.

Militer dans un territoire, être responsable d’une section, tu dois le savoir, c’est aussi raccompagner des camarades le soir dans toute le Saint-Quentinois sans compter l’essence…

Nous n’acceptons pas, ni aujourd’hui, ni à travers l’aggravation des statuts du Parti avancée, que la direction finisse de trahir l’histoire et la raison d’être du Parti de la classe ouvrière et de ses alliés, de le transformer en parti institutionnel centré sur la petite bourgeoisie et les combines politiciennes.

En tout état de cause, tu es tenu, comme la direction dont tu es l’émanation, de respecter les statuts actuels du Parti (voir ci-dessous).

Aussi, à travers ce communiqué public, nous demandons à la direction du PCF, sans délais de rétablir la liste intégrale des premiers signataires de notre texte alternatif « Un Parti résolument communiste dans l’affrontement de classe, ni abandon, ni effacement ! ».

Vive le Parti communiste français !

PS : extrait des statuts.

Art 11.1 « A l’issue de cette période, deux cents adhérent(e)s issu(e)s d’au moins dix fédérations peuvent proposer une base de discussion alternative qui doit traiter de l’ordre du jour du congrès et respecter la cohérence de celui-ci. Sa dimension ne saurait excéder celle du projet adopté par le conseil national. »

 

Jean Baus (54), secrétaire de la section de Jarny, fédération de Meurthe-et-Moselle; Frédéric Bernabé (70), section de Vesoul, secrétaire de la fédération de la Haute-Saône, Conseil national; Corinne Bécourt (02), section de Saint-Quentin, CD de la fédération de l’Aisne, Conseil national; Jean Clavel (92), section de Malakoff, fédération des Hauts-de-Seine, soldat du refus en Algérie; Joël Copin (62), section de Rouvroy, fédération du Pas-de-Calais, responsable pour Rouvroy d’une association nationale d’entraide et d’action sociale; Emmanuel Dang Tran (75), secrétaire de la section de Paris 15, CD de la fédération de Paris, Conseil national, responsable de la revue « Cahiers communistes »; Fabienne Debeauvais (80), section d’Amiens, fédération de la Somme, Conseil national; Claude Fainzang (75), section de Paris 19, CD de la fédération de Paris, conseil national, responsable nationale d’une association de défense du droit au logement; Armelle Hervé (78), secrétaire de la section de Mantes-la-Jolie, CD de la fédération des Yvelines; Eric Jalade (81), section de Castres, secrétaire de la fédération du Tarn, Conseil national; Jean-François Larosière (59), section de Douai, CD de la fédération du Nord, responsable régional d’une association de solidarité avec le peuple palestinien; Fabien Marion (13), section d’Aix-en-Provence, fédération des Bouches-du-Rhône; Dominique Negri (38), secrétaire de la section de Saint-Martin-d’Hères, CD de la fédération de l’Isère, CN; Michel Perrin (87), section Limoges-Cheminots, fédération de la Haute-Vienne, ancien secrétaire de la fédération; Christian Tabaglio (54), section de Jarny, fédération de la Meurthe-et-Moselle, Conseil national, Russell Yates (77), secrétaire de la section de Meaux; Noël Zicchina (2A), section d’Ajaccio, CD de la fédération de Corse-du-Sud

Et des centaines d’autres camarades: 450 signataires du texte de 57 fédérations…