Tracts
Le gouvernement baisse de 20% le salaire des jeunes profs ! Refusons la smicardisation de notre métier !
Tract Jeunes Communistes Paris 15ème, Novembre 2014
L’éducation, la jeunesse, les enseignants… tout cela devait être des priorités pour le candidat Hollande. Mais les attaques répétées contre nos conditions d’étude, de formation et d’entrée dans le métier montrent une nouvelle fois que les socialistes, plutôt que de revenir sur les réformes de la droite, les prolongent et les aggravent. A la rentrée, les nouveaux professeurs ont ainsi vu baisser leur salaire de 20%. C’est inadmissible!
400€ de moins tous les mois ; c’est ça faire de l’éducation une priorité ?
En 2009, les étudiants se sont massivement mobilisés pour lutter contre la masterisation mise en place par le gouvernement Fillon ,qui faisait passer le recrutement dans l’éducation nationale de bac+3 à bac+5. Pour les nouveaux profs c’était un recrutement en bac +5, un temps complet dès la première année et une formation professionnelle sacrifiée !
Le gouvernement PS, plutôt que de revenir sur ces réformes, a préféré les prolonger pour continuer de dégrader nos conditions d’entrée dans le métier. La réforme mise en place par le PS à partir de la rentrée 2013 a ainsi fait passer le niveau de recrutement à bac+4 en faisant de l’année de M2 une année de stage à temps partiel, mais à quel prix !
Ainsi, à la rentrée 2014 c’est :
pour les lauréats des concours rénovés, 400€ de moins par mois. Notre salaire passe de 1700€ net à 1300€ net par mois pour les certifiés et de 1900€ à 1500€ pour les agrégés.
pour les lauréats des concours exceptionnels, 400€ de moins par mois mais cette fois à temps plein…
pour les Emplois d’Avenir Professeur (EAP), des temps partiels de 12h pour les étudiants de M1, payés en moyenne 900€. Un cocktail idéal pour faire de l’enseignement au rabais, rater son concours et être embauché en contractuel.
Ces baisses de salaire inacceptables s’accompagnent de la volonté, de la part du gouvernement, d’embaucher de plus en plus d’enseignants en-dehors du cadre statutaire. Ainsi, à la rentre 2014, c’est 2 000 postes de titulaires supprimés pour 10 000 postes de stagiaires créés et 6 000 postes d’emplois d’avenir. A cela s’ajoute un nombre de plus en plus important de contractuels.
Des salaires diminués, moins de statutaires, plus de contractuels et d’emplois aidés… voila la politique du gouvernement pour l’éducation !
Une formation dégradée pour un métier dévalorisé !
Pour tenter de faire accepter sa réforme, le PS a joué la carte d’une formation soit disant améliorée, qui répondrait à nos attentes de nouveaux enseignants. La réalité est une fois de plus bien loin des discours !
La réforme, appliquée à partir de la rentrée 2013, a ainsi fait disparaître les IUFM au profit des ESPE et a fait de l’année de M2 une année de formation pour les nouveaux enseignants à mi-temps au lycée à mi-temps à l’ESPE.
Le passage des IUFM aux ESPE a été plus que chaotique ! Malgré la bonne volonté des personnels des ESPE qui sont débordés, nous n’avons pas de vision claire sur l’organisation de notre formation cette année, tout se découvre au fur et à mesure.
La nouvelle organisation de la formation fait aussi le lien entre ESPE et universités, nos formations se déroulent donc le plus souvent en partenariat. Le tout forme une usine à gaz que personne ne semble réellement comprendre et maîtriser. Comment va s’organiser nos validations d’année ? Comment va se passer la titularisation ? Autant de questions auxquelles nous aimerions avoir des réponses.
Mais en plus de ces problèmes d’organisation, les formations dispensées ne correspondent pas, le plus souvent, à nos attentes en tant que nouveaux enseignants. Nous aimerions simplement être aiguillés pour savoir comment gérer une classe, comment préparer nos cours ou comment gérer les problèmes qui peuvent survenir dans notre nouveau métier. Enseigner est un métier et cela s’apprend !
Opposons-nous A la smicardication de notre métier, A la casse de notre formation et aux attaques contre nos conditions de travail. Avec la jeunesse communiste exigeons :
-Le rétablissement d’un traitement échelon 3 des l’entrée dans le métier, A 1700€ net mensuel.
-La fin des embauches en EAP ou contractuels et une titularisation massive de tous les enseignants.
-La mise en place d’une réelle formation répondant a nos besoins de nouveaux enseignants.
Encadré : Les enseignants francais parmi les plus mal payés
Avec 1300€ par mois en début de carrière, les enseignants français font partie des plus mal payés d’Europe de l’Ouest, avec nos collègues Portugais. Derrière les Grecs (1 500 €), très loin derrière les Italiens (1 800 €), les Britanniques (1 900 €), les Finlandais (2 000 €) ou les Allemands (3 000 €).
Et comment vivre comme jeune prof célibataire avec 1 300 €, souvent parachuté à Paris ? Sortons la calculette : loyer (700) + transports (100) + alimentation (300), télécoms/internet (70) + mutuelle/assurance (70) + livres (50) + vêtements (50), on est déjà largement à 1 300 €, sans extra !
NON à l’extension du travail du dimanche – pétition
FETE DE L’HUMA 2014 – en PDF
PETITION (à MM. Hollande, Valls et Fabius en qualité de président de la République, de Premier ministre et de ministre responsable du toursime):NON à l’extension du travail du dimanche !
La droite en rêvait mais n’avait pas osé. Le gouvernement de MM. Hollande, Valls et Fabius se préparent à généraliser le travail du dimanche, du moins à l’étendre.
Ce gouvernement est en train d’opérer le plus grand transfert – 41 milliards d’euros par an – des dépenses publiques et sociales vers le profit capitaliste avec les mesures de son « pacte de responsabilité ». Malgré l’impopularité et les sanctions électorales successives, il poursuit sa mission de casse sociale commanditée par le patronat. Le pouvoir profite de l’impasse politique institutionnelle, bien organisée, qui ne laisse comme perspective qu’une alternance droite/ « gauche » basée sur une politique économique et sociale identique coordonnée par l’Union européenne. L’extrême-droite vient jouer son rôle de diversion et de repoussoir. Le PS dégage médiatiquement une partie de ses apparatchiks pour tenir une posture plus « à gauche ».
Le gouvernement charge la barque en s’efforçant d’éviter toute convergence des colères et des luttes. Les mauvais coups succèdent aux mauvais coups sur les travailleurs et l’ensemble de la population.
Pourtant les luttes se développent. Après la tromperie et les illusions propagées sur l’alternative électorale de 2012, la réplique dans la perspective de 2017 ne prend pas. C’est maintenant et dans les luttes que le changement, la résistance au quotidien pour nos droits, pour défendre nos conditions de vie se joue.
Tout est lié. Chaque lutte est décisive, contre la casse de la SNCF, l’augmentation des tarifs de l’électricité, la fermeture des hôpitaux, les délocalisations des usines, la suppression des départements etc.
L’extension du travail du dimanche fait partie de ce sombre volant de mesures.
Le repos dominical est une tradition culturelle et historique. Il représente, pour l’ensemble de la vie sociale, pour les familles, pour la culture un moment structurant, irremplaçable. Le travail du dimanche ne peut être qu’une exception, liée à la continuité des services d’urgence, de cette vie sociale (hôpitaux, transports etc.). Il doit être dûment compensé.
Nous savons bien ce que cherche le patronat quand il revendique la banalisation du travail du dimanche. Cela n’a rien à voir avec la « croissance ». Qui peut imaginer qu’avec les mêmes salaires et pensions, nous allions dépenser plus parce que les grands magasins seraient ouverts le dimanche ? Dans le même temps, le gouvernement ferme les bureaux de poste, les perceptions, les agences de la Sécurité sociale, ouvertes en semaine…
Non, le patronat veut continuer à démolir le code du travail, bénéficier d’une main d’œuvre corvéable tous les jours et la nuit en la payant le moins possible. Il veut étendre en même temps la précarité, les contrats anormaux etc. La concurrence exacerbée, notamment dans le commerce, se ferait au détriment des plus petits, des marchés locaux, des épiceries etc.
Pour des millions de travailleurs, l’extension du travail du dimanche peut avoir des conséquences immédiates graves sur la famille, le rythme de vie. Pour les salariés les plus précaires, les étudiants obligés de travailler pour financer leurs études, le travail du dimanche est une fausse solution. Les quelques avantages qui subsistent en faveur des travailleurs du dimanche sont condamnés par cette banalisation.
Salariés, retraités, jeunes, nous sommes totalement opposés à l’extension du travail du dimanche. Nous n’acceptons l’hypocrisie à la « compétivité « ou à « l’emploi » de nulle part.
- Nous demandons par cette pétition au président et au gouvernement de renoncer à toute extension du travail du dimanche dans son projet de loi relatif – soi-disant – « à la croissance et au pouvoir d’achat ».
- Nous demandons, à l’opposé, un encadrement beaucoup plus restrictif du travail du dimanche, basé sur l’utilité sociale et accompagné de compensations légitimes.
LE PATRONAT APPLAUDIT LE GOUVERNEMENT SOCIAL-DEMOCRATE.
Tract de masse de la section de Mantes-la-Jolie, septembre 2014
5 mois à peine après le premier gouvernement VALLS, un nouveau gouvernement vient d’être nommé par François HOLLANDE.
La première initiative officielle du nouveau-ex Premier ministre est un symbole politique marquant : il rend visite à l’université d’été du MEDEF (syndicat patronal français) et se fait applaudir !
Au-delà des gesticulations politiciennes des uns et des autres, il s’agit bien en fait de la poursuite de la même politique visant à adapter la société française aux besoins du capitalisme. Et le gouvernement HOLLANDE y joue sa partition.
Nicolas SARKOZY voulait augmenter la TVA, repousser encore l’âge de la retraite, accroître le nombre d’annuités y donnant droit et baisser le niveau des pensions, favoriser l’exploitation des travailleurs même le dimanche, diminuer les salaires et multiplier les cadeaux au Patronat sous prétexte de compétitivité des entreprises, couper dans les budgets sociaux et de santé, engager la privatisation de l’Education nationale, et poursuivre celle de la SNCF, éloigner les lieux de décision des citoyens …
TVA à 20%, 42 annuités, blocage de fait des salaires et des pensions, augmentation des impôts, coupes claires dans les budgets des hôpitaux et les remboursements de la sécurité sociale, réforme des rythmes scolaires, réforme ferroviaire, réforme territoriale … François HOLLANDE – avec ses trois gouvernements successifs – a réalisé ce que Nicolas SARKOZY n’avait pas réussi à imposer aux citoyens.
Nicolas SARKOZY avait porté la guerre en Côte d’Ivoire, en Lybie, François HOLLANDE l’a portée au Mali, en Centrafrique, en Syrie (soutenant au passage les intégristes qui assassinent depuis en Irak) et n’a rien trouvé de mieux que d’apporter son soutien au gouvernement israélien qui a frappé sans distinction pendant deux mois civils, femmes et enfants dans la bande de Gaza.
Tout se passe comme s’il était question de remodeler profondément la société française et de l’adapter au dogme de « la concurrence libre et non faussée » du traité constitutionnel européen pourtant massivement rejeté par les Français en 2005. Et ce, quel que soit le gouvernement en place, qu’il se dise de gauche ou de droite – comme en Grèce, en Grande Bretagne ou en Allemagne.
LA GAUCHE DOIT RETROUVER LE COURAGE D’AFFRONTER LES PUISSANCES DE L’ARGENT.
Sans ce courage – et les dernières élections l’ont montré – elle favorise le rejet de tous les politiques, le sentiment d’impuissance devant une vie de plus en plus dure et « le chacun pour soi » dont le Front national fait ses choux gras en opposant étrangers aux Français, hommes aux femmes priées de « rester à la maison », salariés du privé contre fonctionnaires, école publique coupable de prôner l’égalité contre écoles confessionnelles …
Affronter les puissances de l’argent, c’est lutter pour arracher à la loi du capital des terrains de profit (gestion de l’eau, de l’énergie, des transports, le secteur bancaire, de la santé, de l’éducation …) permettant de se donner des moyens d’actions.
Cela passe d’abord par la montée des luttes dans les entreprises comme celle menée par les cheminots contre la réforme ferroviaire ou les postiers de Paris 15° qui viennent d’obtenir la création de plusieurs emplois.
Cela passe par la création d’une réelle alternative politique et non d’une alternance où chaque « nouveau » gouvernement, sitôt au pouvoir, s’empresse de poursuivre la politique qui vient d’être rejetée par les électeurs.
Le Parti communiste, à condition qu’il retrouve sa raison d’être, a un rôle important à jouer dans cette perspective. En donnant du sens au mécontentement et aux luttes, en faisant progresser les idées de changement et de solidarité jusqu’à ce qu’elles deviennent majoritaires, et, par là même, en faisant évoluer les positions des autres partis de gauche pour créer les conditions politiques d’un vrai changement.
Les 12, 13 et 14 septembre, la Fête de l’Humanité peut être le premier rendez-vous d’ampleur contre les politiques d’austérité, pour renouer avec l’espoir.
Les communistes de Mantes la Jolie vous donnent rendez-vous à leur stand (avec PCF Paris 15 et PCF Haute-Saône).
Palestine : Tout entreprendre pour faire cesser l’agression criminelle de l’Etat et de l’armée israéliens
Vivelepcf, 9 juillet 2014
Où va s’arrêter, cette fois, l’escalade de la terreur exercée par Israël sur les territoires palestiniens ?
L’aviation israélienne aurait procédé, selon ses propres déclarations, à 220 raids sur la Bande de Gaza en une seule journée. Depuis un mois, l’armée israélienne multiplie les violences, humilie et réprime les populations et les autorités palestiniennes, organise le blocus des villes de Cisjordanie… Des maisons sont systématiquement vidées de leurs habitants et démolies. Maintenant, la violence de la « punition collective » infligée au peuple palestinien est débridée. Des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants sont déjà morts.
Aucun crime ne saurait en excuser ou en compenser un autre. La famille d’un des trois jeunes Israéliens, enlevés et retrouvés assassinés le 30 juin, a eu la grandeur de dénoncer le lynchage d’un jeune Palestinien le 3 juillet par des extrémistes juifs. Nul ne peut se satisfaire des lancées de roquettes depuis Gaza en direction des villes Israël, autant marque d’impuissance militaire que symbole politique de résistance.
Mais la réalité du déchaînement de violence israélienne est là, insupportable, d’autant plus insupportable qu’elle répond à une stratégie politique constante.
Le drame de la mort des 3 jeunes colons juifs n’est qu’un prétexte. Les autorités israéliennes ne conçoivent l’existence et l’avenir de l’Etat d’Israël que basés sur la domination, l’expansionnisme colonial, l’oppression de l’autre, la négation de ses droits individuels et collectifs, même élémentaires, sans parler du droit international, systématiquement bafoué. Les moyens de cette politique sont depuis le départ la haine et le racisme, la violence, le maintien dans le sous-développement économique et bien sûr la guerre.
Cette nouvelle vague de terreur suit l’annonce de la réunification des autorités palestiniennes de Ramallah et Gaza, une étape importante pour l’obtention d’une reconnaissance internationale d’un Etat palestinien. L’Etat d’Israël s’efforce de diviser les tendances palestiniennes pour éloigner encore cette perspective.
A nouveau les autorités françaises font preuve d’une discrétion et d’une compréhension pour les crimes israéliens inconcevables. Le soutien inconditionnel au régime israélien, exprimé ces derniers mois, par Manuel Valls et, en Israël même, par François Hollande avait choqué les pacifistes et les défenseurs du droit des peuples dont, communistes, nous sommes.
Aujourd’hui, nous demandons à Hollande, Valls et Fabius, au nom du peuple français, de condamner sans ambiguïté la nouvelle guerre israélienne, d’exiger l’arrêt immédiat des opérations militaires.
Plus que jamais, nous demandons aux autorités françaises d’agir, concrètement, par les voies politiques et économiques, par des sanctions graduées, pour le démantèlement des colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-est, pour la destruction du mur d’enfermement du peuple palestinien, pour la levée de tous les blocus économiques, pour la libération des prisonniers politiques palestiniens. Sans cela, les vœux de création d’un Etat palestinien ne sont qu’hypocrisie.
Il y a urgence pour le peuple palestinien, mais aussi pour le peuple israélien et pour la sécurité collective internationale !
Nous relaierons toutes les initiatives dans ce sens.