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Fête de la section du PCF Saint-Martin-d’Hères : belle réussite pour une première édition !

Correspondance pour vivelepcf et reprise de l’article du Dauphiné Libéré du 1er juin 2015

Le Dauphiné Libéré a bien rendu l’atmosphère de la 1ère nouvelle fête du PCF à Saint-Martin-d’Hères, deuxième ville de l’Isère. Nous reproduisons son article ci-dessous.

En effet, la section du Parti, avec la participation active de plusieurs dizaines de militants, a su recréer les conditions – mettre les petits plats dans les grands aussi – pour organiser à nouveau une fête populaire et politique dans la ville.
Le tournoi de pétanque, les animations pour les enfants, les concerts avec des groupes locaux, l’expertise des camarades en termes de restauration ont mis une ambiance de fête largement ouverte. 330 tickets repas ont été achetés, en plus des consommations légères au bar.
La participation d’organisations progressistes, comme le SPF ou la CGT, ont contribué à l’orientation militante de la journée. Des tracts et publications relatant les combats du PCF dans la ville ont été diffusés.
Deux débats se sont tenus dans l’après-midi.
Sur les transports urbains, les mots d’ordre des différents intervenants se sont heureusement complétés. Le slogan – utopique – de « gratuité des transports » a souligné la réalité du choix politique posé : un service public d’entreprise publique ou une logique de concurrence, d’appel d’offres, de profit, complémentaire du transfert de la politique nationale d’austérité aux collectivités locales.  L’heure est plus que jamais à la lutte contre cette orientation, pratiquée au niveau de la Métropole, du département, et déjà synonyme de réduction de l’offre et d’une dégradation grave des conditions de travail et de sécurité. Le plan régional, avant les élections, peut et doit être un niveau pour prolonger la lutte contre la réforme ferroviaire et la mise en concurrence des TER, anticipées – objectivement – par les exécutifs de « gauche ».
Pour la défense du service public postal, les luttes contre la délocalisation du centre de distribution, pour la préservation d’un bureau, menées par la section du PCF, avec la municipalité, engageant des milliers d’usagers ont constitué le point de départ de la discussion. C’est un aspect d’une politique générale de régression – 7400 suppressions d’emploi en 2014 – qui se traduit dans tout le pays, dans tout le département. L’unification de la lutte, en partant de la mobilisation de 2009 (« votation »), complétée par le rejet de la politique de marchandisation des directives européennes, est apparue comme un objectif prioritaire et réaliste. Par la mobilisation et la lutte, d’abord celles des postiers, puis celles des usagers, pas à pas contre chaque mauvais coup, nationalement pour la restauration et le développement du monopole public de La Poste!
La question des moyens et du rôle des communistes dans le développement des luttes contre la politique poursuivie par le gouvernement a animé les discussions, sous le soleil, les frondaisons et de plus en plus dans une sympathique et fraternelle ambiance de détente.
Bravo aux camarades de Saint-Martin-d’Hères !

ARTICLE DU DAUPHINE LIBERE (photos PCF et Dauphiné):

La fête des Résistances: une réussite sous le soleil

C’était un pari risqué que de vouloir remettre au goût du jour une grande fête populaire à Saint-Martin-d’Hères comme le Parti communiste français (PCF) en organisait voilà bien des années. Pari risqué, mais réussi, car les Martinérois ont répondu présent samedi, place Henri-Dezempte.

Dès le matin, les visiteurs ont pu s’attarder autour de l’exposition réalisée par le parti avec l’aide d’un étudiant, sur l’histoire des luttes ouvrières dans la ville et de la gestion de celle-ci par la municipalité communiste. Pendant ce temps, les amateurs de pétanque ont pu s’affronter, plus pour le plaisir plutôt que pour les modestes lots à gagner, et les enfants ont profité des animations et jeux dans leur espace réservé. À midi, les 120 repas préparés n’ont pas fait pli.

« Les gens adhèrent à nos idées, à notre parti »

« L’ambiance était familiale, bon enfant. Pour une première, on peut dire que l’objectif est atteint. Les gens sont venus nombreux pour partager ce moment de fête et puis peut-être être pour entendre un autre discours », se sont réjouies Dominique Negri, secrétaire de la section et Florence Landois, membre de la section et du conseil départemental.

Justement côté politique, la privatisation des transports en commun de l’Isère et la défense du service public, deux sujets qui tiennent à cœur des communistes locaux ont fait l’objet des débats de l’après-midi en présence de responsables, des jeunes communistes et des militants syndicalistes. Dans ce domaine-là, Dominique Negri a constaté avec satisfaction : « Notre initiative a vu la participation d’élus et de militants venus des communes proches, ainsi que des délégations de jeunes communistes de Paris, Lyon et Marseille. C’est très encourageant mais ce qui l’est peut-être encore plus, c’est de voir que les gens adhèrent à nos idées, à notre parti. Quatre aujourd’hui ont pris leur carte ».

La soirée musicale, malgré la présence du groupe local de rap G7N, n’a pas vraiment fait recette ; ce sera la petite déception du jour.

Par Chantal AYE, édition du 1er juin 2015

Elections départementales: analyse de la section du PCF Saint-Quentin

A contre-courant de l’évolution nationale, les candidats communistes dans les 3 cantons de Saint-Quentin ont fait marquer des points au PCF, malgré le contexte national, malgré la vague FN orchestrée dans le pays, très fortement sensible dans l’Aisne, malgré une candidature de division du FDG-PGE.  La prochaine étape essentielle pour nos camarades: la journée sociale du 9 avril.

Résultats des élections départementales : communiqué de la Section du PCF de Saint Quentin

Parti communiste français – Section de Saint-Quentin – 23 mars 2015

Déclaration-Lundi 23 mars 2015

La direction de section du PCF de Saint-Quentin a procédé à une première analyse des résultats du 1er tour des élections départementales en France, dans les 3 cantons du Saint-Quentinois en particulier.

Nous remercions les 2310 électeurs qui se sont saisis du vote communiste pour exprimer leur volonté de changement, leur refus des politiques de casse sociale, au service des puissances d’argent, alignées sur l’Union européenne. Nous remercions les 120 camarades et sympathisants qui se sont investis dans la campagne électorale à nos côtés malgré un contexte politique confus.

Électoralement, nous faisons progresser le vote communiste à 8,94% sur l’ensemble des 3 cantons, dans des configurations différentes, à 10,66% sur la seule commune de Saint-Quentin. Suivant la dynamique des municipales, notre section se renforce, notamment parmi les travailleurs et les populations qui ont le plus intérêt à lutter contre le capitalisme.

Nous nous en félicitons. Dans les grandes batailles qui s’annoncent, pour la Sécurité sociale, pour les services publics, pour préserver ce qui reste de notre industrie, de notre agriculture, cela comptera.

Mais il reste beaucoup à faire à Saint-Quentin et avec nos camarades communistes dans le pays. Le résultat du 1er tour montre que le désaveu du pouvoir s’exprime d’abord par l’abstention, 50% en France comme à Saint-Quentin. Cela relativise tous les autres votes.

Tour à tour, UMP et PS se renvoient la balle pour poursuivre la même politique. Cette fois-ci l’UMP s’en tire un peu mieux – 38% des suffrages exprimés pour la droite unie – et la social-démocratie prétend avoir limité les dégâts avec 25%. En réalité, celle-ci a détruit un peu plus gravement la notion même de « gauche ».

Nous dénonçons le calcul cynique et dangereux de Manuel Valls. Le premier ministre socialiste a choisi de polariser toute la vie politique sur la question du FN, dangereux auxiliaire du patronat et des politiques de casse sociale. Le calcul politicien dépasse évidemment les départementales et vise à enfermer la perspective politique sur les alliances, les primaires, et autres choix du moindre mal, d’ici les élections présidentielles de 2017. Tout cela pour mieux laisser passer les mauvais coups tels les projets de loi Macron ou Touraine.

Nous continuerons à dénoncer et combattre le FN et son rôle de diversion puante au service du système. Nous continuerons à convaincre, dans l’action, les travailleurs, les retraités, les jeunes, qui sont détournés vers ce parti d’opportunistes millionnaires et fascistes, qu’ils se trompent de colère. Nous condamnons aussi les positions, calculs et agissements des partis qui font le lit de l’extrême-droite.

Dès maintenant nous appelons à la journée de grève et la manifestation nationale à Paris du 9 avril, à l’initiative de la CGT, pour faire converger nos luttes. De là seulement sortira la perspective politique de rupture, démarrant immédiatement, pour laquelle, communistes, nous militons.

Le combat continue.

Corinne Bécourt, secrétaire de la section du PCF Saint-Quentin

Elections départementales: un autre exemple de « géométrie variable » des directions du PCF, raillé par le camarade Cédric Maisse

L’actualité intense est susceptible d’étouffer encore un peu plus les enjeux des élections départementales de mars. On verra d’autant moins – c’est sans doute heureux – les flottements et accommodements locaux des directions du PCF. Plus que jamais, la géométrie variable est sert de mètre étalon, derrière une ligne affichée, du moins jusqu’à « l’Union nationale » contre les attentats, de contestation de la politique de Valls et Hollande en général, de la « réforme territoriale » en particulier. Dans les départements, dans les cantons où des postes sont conservables, des accords se décident, malgré tout bien souvent, avec tout ou partie de la gauche social-démocrate et « écologiste ». Suivant les cas de figures, ils sont tacites, discrets ou alors assumés, au nom du front contre l’extrême-droite ou de la continuité des politiques locales. Certains cas semblent encore moins défendables que d’autres. Nous publions ici la réaction assez dégoûtée de notre camarade Cédric Maisse devant la situation à Amiens et dans la Somme. Cet état réel du Parti exige une reprise en main qui ne pourra venir que des communistes et des travailleurs qui ont le plus conscience du besoin d’un PCF fort sur des bases de classe.  Vivelepcf, 19 janvier 2015

Le PCF de la Somme : une entreprise familiale devenue une filiale du PS.  

Le PCF de la Somme est devenue une petite entreprise familiale. C’est devenu de notoriété publique après la publication d’un article dans le Courrier picard de ce jour. En effet, Nathalie Marchand, l’actuelle compagne du secrétaire de la fédération PCF de la Somme va se présenter aux côtés d’un élu PS aux prochaines élections départementales dans le canton de Longueau.

Comme par hasard, cette nouvelle est donnée la veille d’une assemblée générale des communistes de la Somme. Elle aura lieu précisément dans la mairie de Longueau demain à 18 H 30.

À quoi sert cette assemblée puisque tout est décidé depuis au moins un an ?

D’abord Joël Carliez a décidé, souverainement, tout seul et en son unique nom, que le PCF sera l’allié du PS aux prochaines élections. On se demande bien pourquoi est organisée une assemblée d’autant plus que les candidatures ont été décidées dès avant les municipales de mars dernier. À Flixecourt, ce sera René Lognon, à Camon-Rivery ce sera l’ami de l’UMP Jean-Claude Renaux et à Longueau ce sera la compagne de Joël Carliez. Il est certain que ce dernier ne s’est occupé que de la dernière candidature, les autres s’imposent en tant que notables et non comme communistes. Il a même tracé un plan de carrière : Nathalie Marchand, actuellement conseillère municipale, se fait élire conseillère départementale en compagnie du socialiste Jean-Louis Piot puis, grâce à la légitimité donnée par ce mandat, elle succède à Colette Finet, amie aussi de l’UMP et actuelle maire PCF de Longueau qui doit prendre sa retraite à mi-mandat.

Voilà comment on peut expliquer mon exclusion du PCF dans l’indifférence totale de la direction nationale. Joël Carliez et Nathalie Marchand siègent tous deux au conseil national du PCF. Ce sont des amis des bureaucrates de la direction du parti. Il est évident que ma lettre de contestation de mon exclusion adressée à la commission nationale des conflits s’est retrouvée directement à la poubelle ! Je n’ai jamais eu de réponse !

Enfin, et c’était le but premier de ce billet, l’essentiel des adhérents de la section PCF d’Amiens n’a pas été invité à cette assemblée générale et surtout pas les conseillers généraux PCF sortants, Claude Chaidron et Gérald Maisse. Ils ont eu le tort de soutenir notre liste communiste autonome aux élections municipales d’Amiens. MAIS ils sont toujours adhérents et Claude Chaidron est membre du comité de section d’Amiens !

Tout se décide donc dans une cabine téléphonique de Longueau, une des dernières qui restent grâce à l’initiative conjointe de Colette Finet et Joël Carliez qui tiennent à ce que les réunions du PCF fassent encore salle comble.

Elections départementales à Argenteuil et Bezons (Val d’Oise) : un exemple de la ligne politique à « géométrie variable » des directions du PCF ? Vive réaction du camarade Jacques Vovard

Nous reproduisons le courrier reçu de Jacques Vovard, militant communiste à Argenteuil, ancien militant à La Poste, ancien élu de la Ville, adressé aux directions, locale, départementale et nationale du PCF.

Chers camarades,

J’ai lu avec attention le courrier de la section daté du 3 décembre dernier et reçu le 8, m’informant de l’Assemblée générale extraordinaire du 15 décembre prochain à Bezons.

Etant absent d’Argenteuil lors de la réunion du 19 novembre, je n’ai pas eu l’information, qui était de ne pas présenter de candidat communiste sur le canton n°2 afin de le laisser aux socialistes, pour soi-disant conserver celui de Dominique Lesparre à Bezons. Je crois rêver ! Cette tractation, pour ne pas dire ce tripatouillage politicien et électoraliste, entre le Parti socialiste et notre fédération, et surtout entre Doucet et Lesparre, porterait à sourire s’il ne s’agissait pas de la crédibilité et de l’avenir de notre Parti que certains veulent faire mourir.

Je croyais que les dernières élections municipales avaient été salutaires et suffisamment explicites pour tous ! Nous n’avons rien à gagner d’une union avec des sociaux-libéraux tels que Hollande, Valls, Macron, Doucet et cie…

A Argenteuil, au mois  de mars dernier, certains camarades voulaient faire une liste d’union aux 1er et au 2ème tour alors que Doucet voulait gagner sans les communistes. Son anticommunisme primaire, celui de tout bon socialiste, et son orgueil l’on fait perdre et je pense que cela a été salutaire pour notre ville. Conscient de notre histoire et de la situation de notre pays, nous avons majoritairement décidé de présenter une liste communiste-front de gauche dans la ville de Gabriel Péri et Victor Dupouy. Je pense que le temps des compromis à tout crin est révolu, même si c’est pour soi-disant conserver un siège d’élu. Chacun peut voir à quelle situation cela a abouti depuis plusieurs décennies : nous perdons nos villes et nos élus les uns après les autres et la confiance de nos concitoyens.

Il est grand temps de refaire de la politique, d’être force de proposition, de lutte et de perspective pour notre peuple. C’est plus nécessaire que jamais afin de remettre en cause le capitalisme, source de tous nos maux. C’est pourquoi je suis pour présenter des candidats communistes à toutes les élections et qu’ils fassent réellement une politique de lutte des classe et non pas seulement de rechercher à garder leur siège.

Ne pouvant être présent le 15 décembre à Bezons, je demande que ce courrier soit lu à l’assemblée générale.

Lors du vote des communistes d’Argenteuil les 22 et 23 décembre prochains, je voterai pour une candidature communiste dans chaque canton. Cette politique est la seule qui vaille et c’est notre seule planche de salut afin d’être encore utile et crédible envers nos concitiyens.

Bien fraternellement,

Jacques Vovard

PS : Ce courrier sera adressé au Comité exécutif, à la Fédération, au Conseil national etc.