PCF – 38ème CONGRES: reconstruisons le parti de classe!
Conseil national du PCF d’après élections : La direction nationale veut utiliser le désastre électoral pour accélérer la liquidation du Parti ! Pierre Laurent confirme le choix de la défaite.
EDT pour vivelepcf, 3 juillet 2017
Le rapport de Pierre Laurent constitue une véritable provocation pour le PCF et les communistes. Il explique comment le recul électoral historique est le moyen d’accélérer la stratégie qui l’a provoqué. Après Hue et Buffet, Laurent maintient le cap : le choix de la défaite correspondant aux choix de la liquidation du parti révolutionnaire, avec la seule sauvegarde de leur appareil comme préoccupation. Camarades, ne nous laissons pas anesthésier ou décourager par la pédagogie de la résignation, de l’indifférence, par les discours lénifiants, les manœuvres politiciennes minables. Reconquérons notre parti ! Reconstruisons le parti de classe.
Lien vers la pétition : « Pierre Laurent doit démissionner »
Le séisme qu’a représenté, pour les militants, le désastre électoral des législatives n’a guère ébranlé la place du Colonel Fabien et le Conseil national, réuni les 23 et 24 juin. Cela ne tient sans doute pas tant à l’architecture en béton de Niemeyer qu’au verrouillage dans la désignation des membres du CN au congrès de 2016.
Réduite d’une demi-journée par rapport à la convocation, la réunion du CN a duré 10 heures. Faute de temps, la parole n’a pas été donnée à plusieurs intervenants inscrits. Toutefois, une demi-heure a pu être consacrée aux élections sénatoriales de septembre. Pierre Laurent a pris plus de deux heures et demie pour faire passer son analyse et la suite de son programme.
Avec un enjeu autrement plus grave, on serait cru à une conférence de presse de Raymond Domenech expliquant que l’équipe de France « monte en puissance », échec après échec, humiliation après humiliation, à la Coupe du monde en Afrique du Sud. Sauf que Pierre Laurent est à la fois l’entraîneur et le président du club.
Le projet de résolution, présenté par Pierre Laurent, a été ratifié, après des amendements validant sa démarche, à une très large majorité. Il ne faut y voir que le reflet de la composition du CN.
A une défaite électorale et une disqualification politique historiques, la direction du Parti décide de réagir de façon minimale. Elle propose d’avancer la date du prochain congrès de 9 ou 12 mois, c’est-à-dire en juin ou novembre 2018 au lieu de juin 2019. Juste, on appellera ça un congrès « extraordinaire ». Mais dont l’ordre du jour – la continuité – et les modalités – le verrouillage – se précisent déjà.
A la situation d’urgence, au désaveu brutal, à la disparition de la moitié de ce qui restait encore du vote communiste, à la submersion sous la radicalité mouvementiste petite-bourgeoise de FI, la direction nationale n’entend donc donner aucun signal immédiat de remise en cause. Elle entérine la nouvelle situation, encore dégradée, et sa continuité. Pour Pierre Laurent l’essentiel est visiblement de temporiser, d’attendre que le choc et la colère se soient atténués dans le Parti, au fil des postures d’opposition, même symboliques, au régime Macron.
TEMPORISER – MINIMISER
Personne au CN n’a qualifié les résultats de positifs. Encore heureux ! Plusieurs intervenants ont illustré le revers historique en partant de situations locales. Plusieurs ont insisté sur le malaise et l’amertume des militants qui se sont retrouvés piégés, impuissants dans le cadre de choix nationaux intenables.
Mais pour le secrétaire national et la résolution, le recul électoral est largement contrebalancé par l’élection de 11 députés, membres du PCF, 4 de plus qu’en 2012. « Elle fait de nous une des forces qui a résisté à la tornade » (Pierre Laurent).
Se confirme ce qui ressortait des réunions précédentes du CN : maintenir un groupe était la priorité absolue, justifiant toutes les compromissions, notamment face à Mélenchon. 7 des 11 élus étaient soutenus ou directement candidats FI, jusqu’à, pour certains, effacer complètement leur appartenance au PCF. Tous ont été élus à la faveur de l’effondrement du PS. Rapport et résolution vont jusqu’à insister sur une autre « victoire » électorale : l’accession de Marie-Pierre Vieu au Parlement européen, conséquence collatérale de l’élection de Mélenchon à l’Assemblée, dont elle était suivante de liste. C’est révélateur d’un mode de raisonnement politicien.
Aussi, malgré le désaveu électoral, l’institution et l’appareil PCF sont préservés avec une autonomie apparente (groupe à l’Assemblée) et une cohésion minimale. Cela leur permet d’envisager les prochaines élections locales. Cela leur laisse une légitimité pour continuer à intégrer ce que continue à représenter le PCF dans la recomposition de la gauche réformiste. En vue de ce qu’étaient leurs objectifs réels, Pierre Laurent et son équipe se sentent globalement satisfaits et se sentent, du moins, exemptés de toute remise en cause.
TEMPORISER, MINIMISER, SE DEFAUSSER
Pierre Laurent et son exécutif se sont évertués à se défausser pendant tout le CN.
D’abord, en minimisant leur propre responsabilité qu’ils tentent de noyer dans une responsabilité collective de tout le parti et dans la fatalité de la situation politique.
Occulté, le choix unilatéral, sans et contre les communistes, en janvier 2016, de Pierre Laurent, de rentrer dans le processus des primaires initiés notamment par Cohn-Bendit. Oubliés, les tapis déployés pour séduire Cécile Duflot, Christiane Taubira ou Arnaud Montebourg. Tout cela a pourtant bien contribué à dévaloriser l’intérêt du vote PCF. Effacées, les déclarations dans les médias de Pierre Laurent le matin du CN et la veille de la Conférence nationale, annonçant son ralliement sans condition à la candidature de Mélenchon en novembre 2016. Quelques voix dans le CN le lui ont rappelé. Pas un mot sur les négociations biaisées avec FI et le choix, de Pierre Laurent, d’accepter l’humiliation publique du Parti (Les SMS de Mélenchon sans réponse digne : « vous êtes la mort et le néant » !) pour quelques accords locaux aux législatives.
Camarades candidats PCF qui avez été envoyés au « casse-pipe » politique, pour préserver un peu du financement public du Parti, les revers électoraux ne résultent ni de vos campagnes électorales, ni d’évolutions politiques qui vous dépassent, mais bien de ces choix politiques d’effacement de l’identité et des positions communistes ! Pierre Laurent nous propose de nous épargner la confrontation interne, certes ingrate, la remise en cause de ses axes de directions : elle est indispensable pour défendre et reconstruire le Parti communiste.
La place de la critique et de l’autocritique, sur le fond, au CN a logiquement été réduite au minimum et détournée. Tout un aquarium a été noyé à Fabien!
La thèse imposée par Pierre Laurent et son exécutif est que les candidats PCF ont payé la division de la gauche, plus que les autres, parce qu’ils portaient – justement plus que les autres – la nécessité du « rassemblement ». On serait allé peut-être trop loin, trop sincèrement, dans la volonté de « rassemblement », alors que « tout a été bouleversé autour de nous » (PL). Voilà tout pour les choix des 15 derniers mois !
« Mais si c’était à refaire, on ne le referait pas comme ça ! » Promis, juré ! On ne le refera pas pour les élections de 2022 que l’on doit déjà commencer à préparer, autrement. Et patin-couffin. Une première diversion.
Des critiques ont émané du CN sur l’absence de candidature à la présidentielle. Mais, de bonne ou mauvaise foi, ces membres du CN oublient que le choix porté, par André Chassaigne par exemple ou les « économistes » en novembre 2016, n’était pas celui d’une candidature communiste, mais celui de l’annonce d’une candidature provisoire, rétractable, suivant le résultat de la primaire du PS de janvier 2017… En violation des statuts du Parti, le choix d’une candidature communiste ferme, sur des positions communistes de rupture, a été écarté du bulletin de vote par la direction. Il ne faudrait pas refaire l’histoire pour mieux la recommencer : il n’y a aucun avenir à un PCF, coquille vide, parti empaillé qui n’aurait plus que l’apparence d’un parti communiste…
Au CN, en revanche, des critiques, il en a plu comme à Gravelotte sur le méchant Mélenchon. De bonne ou de mauvaise foi, des intervenants au CN sont allés au-delà du récit habituel de leurs déboires, dans les départements, face aux prétentions et aux manœuvres des disciples de Mélenchon. Beaucoup ont dénoncé le « socio-démocrate », le « politicien », le « populiste » etc. oubliant les si nombreuses compromissions électorales des élus PCF avec le PS, dont l’ex sénateur socialiste a fait des choux gras.
Difficile de ne pas rire, nous qui, depuis 2008, dénonçons, arguments et faits à l’appui, les orientations du politicien maastrichien Mélenchon, sous les reproches et les dénégations outragés de la majorité du CN. Mélenchon, égal à lui-même, a reproduit en petit, avec le Front de gauche, ce que son maître Mitterrand avait opéré avec l’Union de la gauche. A la différence que cette fois, ce n’est pas une erreur et une défaite stratégique du PCF, mais la conséquence logique d’un choix. C’est Buffet, Laurent, Wurtz, qui sont allés le chercher, en marge du congrès de 2008, laissant les communistes à l’écart, pour aggraver la mutation-transformation du PCF, après l’échec des collectifs anti-libéraux. Il faut rappeler aussi, comment en 2011, la vraie-fausse candidature interne de Chassaigne (présidentielles) a servi à imposer Mélenchon pour la présidentielle de 2012 en canalisant les récalcitrants. Il aura fallu presque 10 ans de déboires, de vexations, d’humiliation, pour que quelques critiques ressortent au CN, et encore principalement en interne. Comme elle vient de le montrer aux législatives, les choix de la direction la conduisent à continuer à accepter l’hégémonie de FI, même si c’est sous une autre forme, dans le cadre de l’intégration du PCF dans une plus vaste recomposition de la « gauche ».
TEMPORISER, MINIMISER, SE DEFAUSSER, CONTINUER
Par voie médiatique, à plusieurs reprises, Pierre Laurent a agité la perspective d’un changement de nom du PCF. Les secrétaires nationaux du PCF l’avancent depuis 20 ans avec toujours la même issue. Le débat fait diversion. Les communistes, qui veulent le rester, nous en tête, s’opposent naturellement au changement de nom. Des éléments de la direction, puis la direction tout entière, au bout du long processus, émaillé de tribunes contradictoires focalisées sur ce seul point (ex : refondateurs versus « identitaires »), se prononcent pour le maintien du nom. Pendant ce temps, les choix d’effacement de l’identité, des positions et de l’organisation communistes sont maintenus. Et dans les faits, ils relèguent le nom PCF, dans le « front de gauche » hier, dans « plus fort la gauche », la « gauche debout » ou une autre formule demain comme l’ont expérimenté des candidats aux législatives (dont des élus), anticipant sur les nouveaux contours de la gauche recomposée.
Férus de communication « moderne », jusqu’à faire payer au Parti les services du prestataire américain de marketing politique « Nation Builder », Pierre Laurent et sa direction s’efforcent d’associer le sigle PCF à l’échec et au passé. Quand on coupe les pattes d’une grenouille, elle ne saute plus quand on l’effraie. C’est qu’elle devient sourde explique le savant Cosinus. De même Pierre Laurent affirme, dans son rapport : « Les enquêtes qualitatives sur l’électorat Front de gauche montrent que, si celui-ci crédite le PCF des conquêtes sociales du XXème siècle et l’intègre dans le patrimoine historique et politique de la France, reconnaît l’action positive des collectivités gérées par les communistes, il ne le considère pas comme une force apte à comprendre les problèmes du XXIème siècle ». Puisque c’est le sondage qu’il a commandé qui le dit ! A moins que cela ne concerne que Pierre Laurent, fils de Paul Laurent !
La résolution du CN est doublement une provocation. D’une part, parce qu’elle dilue toute réaction et renvoie à un congrès éloigné, finalement très ordinaire. D’autre part, parce qu’elle annonce déjà que l’ordre du jour sera la continuation et l’aggravation de la stratégie en œuvre d’effacement du parti. Après ses désaveux électoraux, Robert Hue (rallié à Macron) prétendait « On est au milieu du gué ». Après son échec de 2007, le pire avant celui de Pierre Laurent, Marie-George Buffet envisageait la fin du PCF avant de verrouiller le Parti pour l’engager dans le « Front de gauche ». Proche collaborateur de ses prédécesseurs, Pierre Laurent veut maintenant un congrès qui finisse de « réinventer » le PCF.
Dès à présent, la direction essaie de ficeler l’ordre du jour du futur congrès. Pierre Laurent entend utiliser le désastre électoral qu’il a contribué à causer, en toute connaissance de cause, pour prolonger et achever la liquidation du Parti (avec préservation de l’appareil). Pierre Laurent invite ainsi à revoir « le rythme, l’ampleur et l’ambition des transformations du PCF », bien sûr dans une recomposition à « gauche » avec les organisations sociales-démocrates dans « une perspective majoritaire de changement progressiste » – jusqu’au 99% de la population, toutes classes confondues. Selon Pierre Laurent : « Tout doit être repensé » ; il faudra « procéder à des changements profonds », à une « reconstruction d’une gauche de transformation », « réinventer radicalement l’activité de toute l’organisation PCF » ; « lancer un processus de profonde transformation du Parti ».
La direction a tenu à ce que la résolution du CN comporte une première vaste liste de sujets soumis à l’ordre du jour qui, quel que soit leur intérêt, préfigurent autant de discussions « cause toujours » dans un débat éclaté. Les communistes doivent avoir le moins de prise possible, de possibilité d’expression collective, sur les sujets cruciaux qui fâchent : pas de bilan global de la stratégie de transformation, pas de remise en cause de la conversion à l’UE du capital « réorientable », alors que l’on sera à un an des élections européennes etc.
« D’extraordinaire », le prochain congrès ne pourrait bien n’avoir qu’un verrouillage plus serré encore par la direction sortante et la violation des statuts du Parti.
Les congrès précédents ont été savamment orientés et bâclés. Les résolutions de la direction, fleuve, illisibles – « rallumons les étoiles », « la France en commun » – ont été conçues pour embrouiller toutes les questions, éviter les contradictions essentielles. Les textes « alternatifs » sont envoyés tardivement, dans une liasse illisible, quelques jours avant un vote où les pressions légitimistes et le contrôle des appareils pèsent à fond. Ensuite, la pratique de cooptation des délégations et des nouvelles directions par la direction sortante a atteint un niveau de bouclage inédit, équivalent à sa faiblesse politique sur le fond.
Pierre Laurent et l’équipe dirigeante s’apprêtent à utiliser l’insatisfaction des camarades, devant leurs propres pratiques antidémocratiques, pour les aggraver. Le vote, même faussé, sur les textes alternatifs (dont un vrai texte alternatif, sans complaisance, dont la direction ne peut empêcher le dépôt : en 2016 « Reconstruisons le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes »), ne leur est plus supportable. Trop risqué pour une direction en telle faillite politique !
Extrait du rapport de Pierre Laurent : « Si je parle de congrès extraordinaire, je n’imagine pas une préparation avec les textes habituels. Ma proposition est différente : j’imagine des chantiers de transformation concrets travaillés dans les 12 à 18 mois à venir, dont les thèmes devraient être décidés avec les communistes dans une première phase de consultation, et qui aboutiraient à des préconisations de transformation effectivement expérimentées dans la préparation, validées et prolongées lors du congrès extraordinaire ». Plus loin, il est – une fois de plus après Robert Hue – question de solliciter les « communistes de cœur ». Le congrès « jetterait les bases des fondations nouvelles de l’organisation communiste repensée », suivant une « préparation inédite ».
Pour mieux faire croire au semblant de démocratie, la direction consultera les adhérents sur … la date du congrès, juin ou novembre. Ensuite, de « ruches » en « ateliers », de « forums » en « chantiers », en passant par les « wiki-débats » (sic) sur internet, les directions se donneront les moyens de parler à la place des communistes, suivant les bonnes méthodes des DRH patronaux, en esquivant tout vote sur les questions sensibles et cruciales.
Un dirigeant a parlé, en toute démagogie, d’un « congrès à 120.000 voix » : un beau déni de réalité quand on sait qu’il n’y guère plus – officiellement – de 30.000 camarades qui participent de près ou de loin aux congrès et que les candidats PCF n’ont obtenu que 600.000 voix.
Camarades, sous les phrases lénifiantes et anesthésiantes de Pierre Laurent, c’est un coup de force qui se dessine. La stratégie suicidaire suivie aux législatives ne relève pas de l’erreur mais d’un véritable choix, celui de la pédagogie de la dévalorisation du PCF, du choix de la défaite. Il s’agit maintenant pour le successeur de Hue et Buffet de finir de transformer le PCF en appendice du réformisme, en un appareil intégré au consensus de la démocratie bourgeoise, vendant, pan par pan, l’héritage historique glorieux du Parti révolutionnaire dont il arrive – encore – à rester dépositaire.
Un membre du CN, classé parmi les « refondateurs » qui joueront l’aile droite dans l’équilibre du congrès, a décrit très justement le processus en cours, que, lui, assume : « le dépassement démocratique et maîtrisé du PCF ».
Camarades, l’exigence de la démission de Pierre Laurent coulait de source après le désastre électoral et au vu de ses responsabilités personnelles accablantes. Après le CN et son rapport, elle prend une autre dimension : marquer le plus publiquement notre refus de la poursuite de la liquidation du Parti révolutionnaire pour commencer à la mettre en échec. Pierre Laurent a déjà une place réservée pour 6 ans encore comme Sénateur de Paris, grâce aux accords électoraux de 2014 avec le PS d’Hidalgo.
Face aux tentatives d’embrouillage et d’anesthésie du Parti, indissociablement des luttes, développons la riposte idéologique et l’actualisation théorique pour engager la reconstruction du PCF, parti de classe, marxiste, héritier des traditions révolutionnaires françaises fécondées par la Révolution d’octobre et le léninisme.
Avec les camarades qui ont initié le texte alternatif du 37ème congrès, « Reconstruisons le parti de classe. Priorité au rassemblement dans les luttes », nous engageons dès à présent la préparation du prochain congrès et utiliserons tous les moyens pour forcer le débat sur les questions de rupture, entre autres, en termes d’alliances, de « rassemblement », sur l’UE, ou sur le socialisme, sur l’organisation du parti de classe et de masse, indépendant des superstructures bourgeoises.
Dans l’avant-garde de la lutte des classes, dans des franges plus larges de la classe ouvrière et du monde du travail, pour combattre l’exploitation, faire grandir l’exigence du changement de société, contre l’impérialisme, l’oppression et pour la paix, une attente s’exprime, dans notre pays, d’autre chose que de postures réformistes radicales, gauchistes institutionnelles, autre chose que le mélange Mélenchon/Hamon/Hidalgo.
Redonnons sa raison d’être au PCF !
PCF 2017: Pierre Laurent doit démissionner. Mais ça ne suffira pas. Engageons la reconstruction du parti de classe !

PCF 2017 : la quasi-disparition électorale suit l’abandon de la raison d’être révolutionnaire du Parti.
Pierre Laurent doit démissionner. Mais ça ne suffira pas. Engageons la reconstruction du parti de classe !
Nous refusons la poursuite du processus de liquidation du PCF, dont le résultat catastrophique aux élections législatives, après l’effacement complet aux présidentielles, est le reflet. Nous demandons la démission de Pierre Laurent et du Comité exécutif national. Ils doivent assumer leurs responsabilités. C’est le préalable à l’organisation du nécessaire congrès extraordinaire, dans des conditions réellement démocratiques. Ce texte porte un appel interne dans ce sens.
Dans la perspective de ce congrès, responsables d’organisations locales du PCF, militants, nous décidons de constituer le groupement national « Reconstruire le PCF », considérant la nécessité de dépasser les expressions ponctuelles. Notre base politique est la motion du 37ème congrès « Reconstruisons le parti de classe. Priorité au rassemblement dans les luttes ». Vous trouverez ci-dessous notre analyse de la situation du PCF, au lendemain des élections nationales.
ELECTIONS 2017 : UN RESULTAT DESASTREUX POUR LE PCF. PAS DE DENI POSSIBLE !
Au 1er tour des élections législatives, les candidats rattachés au PCF ont obtenu 613.000 voix, soit 2,72% des suffrages exprimés et 1,29% des électeurs inscrits. Ce nombre comprend les voix des candidats également soutenus par FI, le PS ou EELV dès le 1er tour.
En 2012, les candidats PCF, pourtant moins nombreux, avaient totalisé 1.359.000 voix, soit 5,24% (sur les 6,91% du « Front de gauche »).
En voix, le résultat de 2017 est le plus mauvais de toute l’histoire du PCF à une élection nationale. En 15 ans, le PCF subit un 3ème décrochage après les 3,37% de Hue en 2002, le 1,91% de Buffet en 2007 (707.000 voix) : en 2017, effacement total aux présidentielles et descente historique aux législatives.
Dans une grande partie du pays, notre parti est désormais complètement marginalisé électoralement, malgré les efforts des militants, souvent déroutés par la stratégie nationale, pour limiter les dégâts. Seules les positions d’élus ont atténué le recul sur la base des notabilités locales.
La catastrophe électorale est incontestable.
Nous sommes sidérés par le décalage entre le choc vécu par les militants (et de nombreux sympathisants) et les communiqués de la direction nationale se félicitant de l’élection de 11 députés, adhérents au PCF et de la constitution d’un groupe technique avec 4 députés « divers » d’outre-mer. Ceci peut tout juste représenter une mince consolation, même si ces élus locaux perdent en moyenne aussi 40% du vote communiste de 2012. Mais un élu, Stéphane Peu, était candidat de FI (ayant signé la « charte » de fidélité à Mélenchon). Une autre, Marie-George Buffet, est une ralliée de la première heure à Mélenchon. 5 autres élus avaient vu leur candidature également retenue par FI au 1er tour : maigre résultat d’un an de tractations de sommet.
Pour la direction du PCF, depuis un an – en témoignent les réunions du Conseil national -, l’objectif prioritaire, coûte que coûte, était de conserver des postes de députés permettant d’assurer l’avenir de l’appareil et de préparer les prochaines élections locales. Un parti avec des élus, même sans influence politique plutôt qu’un Parti communiste influent avec quelques élus ! Priorité à la présence dans les institutions, à tout prix, plutôt qu’aux luttes : la « Mutation » initiée sous Robert Hue arrive à son terme. La voie est ouverte vers la transformation en Parti radical de gauche bis, avec un plus grand patrimoine historique à brader !
Pour un parti révolutionnaire, dans le cadre de la démocratie bourgeoise, un mauvais résultat électoral peut être dû à la répression, ou au succès d’une offensive idéologique de l’adversaire de classe. Au législatives de 1993, nous avions bien résisté, avec 9,3%, malgré la chute du Mur, la fin de l’URSS et alors que le PS s’effondrait déjà. En 2017, le PCF s’effondre en même temps que le PS. Sous les coups « d’En Marche », de la « France Insoumise », de l’indifférence ? La direction du PCF ne peut pas se dérober à ses lourdes responsabilités, le déni de réalité.
LE RESULTAT DE 18 MOIS DE LAMENTABLE RECHERCHE DE COMBINAISONS POLITICIENNES
Depuis le début 2016, les préoccupations et l’expression publique de la direction se concentrent sur les schémas politiciens de recomposition politique de la gauche, en vue prioritairement d’accords électoraux. Tout à tour ont été courtisés Hulot, invité la veille du 37ème congrès, Duflot à la table d’honneur du congrès, Taubira et Montebourg à la Fête de l’Huma, les frondeurs etc. Début 2016, Pierre Laurent s’est déjà engagé lamentablement, sans aucune consultation même du Conseil national, dans les primaires proposées par Cohn-Bendit !
La préparation de la présidentielle a été scandaleuse vis-à-vis des communistes. Le congrès bâclé de juin 2016, les résolutions du CN de l’automne n’ont servi qu’à temporiser, à distraire les camarades avec une candidature virtuelle, rétractable. Les yeux braqués sur les sondages, la direction a changé de cheval fin novembre, ravalé les critiques enfin émises sur le populisme de Mélenchon (que nous avions faites, quant à nous, depuis le début du Front de gauche).
Seul, à nouveau, par voie de presse, le matin du Conseil national, la veille de la Conférence nationale du 3 décembre 2016, Pierre Laurent s’engage et engage le Parti dans l’alignement sur Mélenchon.
Dans les mois suivants, très pénibles pour les camarades, la direction a voulu se faire entremetteur entre Mélenchon et le PS, puis Hamon. Quand l’idéologie dominante a renversé les sondages en février et coulé Hamon, la direction du PCF s’est montrée le soutien le plus zélé et soumis à Mélenchon, malgré le mépris, l’anticommunisme et même les injures du personnage. La préoccupation obsessionnelle, vitale, c’était les tractations pour les législatives dans la vingtaine de circonscriptions où nos positions électives, héritées de l’histoire, laissaient espérer l’élection d’un député.
Sur les contenus, pendant les campagnes, la direction a choisi d’avoir une expression autonome minimale, confidentielle. La brochure « La France en commun », par son intitulé même, se rangeait derrière « l’Avenir en commun » de Mélenchon. Elle n’était visiblement destinée qu’à donner le change aux communistes et aux plus proches sympathisants.
Dans de telles conditions, Mélenchon et la FI, en bons disciples de Mitterrand, ont pu sans mal arracher encore quelques unes des plumes restantes à la volaille communiste.
Les orientations de la direction dans les quelques semaines de campagne pour les législatives, tournées vers la situation des quelques « bonnes » circonscription, ont été désastreuses nationalement. La médiocrité du matériel de base proposé aux centaines de candidats envoyés au casse-pipe le reflète.
Un débat dans le parti, sur le 2nd tour de la présidentielle, était nécessaire et important pour discuter des options – toutes recevables – pour réduire, maintenant et à l’avenir, le danger de l’extrême-droite. Mais il est inacceptable que Pierre Laurent ait court-circuité ce débat, une nouvelle fois depuis les studios de la télévision, le soir du 1er tour. Après la victoire éclatante de Macron, mettre en avant que le PCF a été le plus prompt et efficace (contrairement à Mélenchon) à faire voter pour le banquier-président était absurde. Valoriser l’action des députés PCF sortants a eu un impact très limité nationalement. Le travail de fourmi de leurs collaborateurs et leur représentation dans leur circonscription ne pouvaient pas être perçus largement. En revanche, le soutien au Parlement à l’Union sacrée, à l’état d’urgence, après les attentats de 2015, à la politique d’austérité de Tsipras, l’étonnante passivité devant la réforme ferroviaire ont laissé des traces. Valoriser l’action des élus locaux avait également peu de sens nationalement. Les élus sont souvent parvenus à atténuer, chez eux, le recul aux législatives. Mais nationalement, les collusions avec le PS, dans les grandes collectivités (pensons aux images désastreuses des régionales de 2016 aux côtés du PS Bartolone) ont pesé négativement.
Mais surtout, l’axe consistant à revendiquer le bon résultat de Mélenchon à la présidentielle, jusqu’à utiliser son image comme identifiant, contre sa volonté, a été totalement contre-productif, sauf, peut-être dans quelques circonscriptions. Cela a évidemment fait voter FI !
Le sommet a été atteint dans les négociations, parallèles, avec Mélenchon sur les candidatures communes. Jamais, un accord national n’a été sérieusement envisagé. En position de force, FI a choisi, suivant ses intérêts, les quelques candidats PCF à parrainer dans la liste des circonscriptions quémandées par la direction du PCF. Constamment, FI a tourné les communistes en bourriques publiquement. Pierre Laurent a accepté d’aller le plus loin : jusqu’à faire le choix de l’humiliation du Parti pour sauver quelques places. Les SMS insultants et assassins de Mélenchon, « vous êtes la mort et le néant », infligés à un secrétaire national sans réaction, ont porté un coup terrible au PCF et aux communistes.
Devant un bilan aussi indéfendable, des décisions personnelles aussi désastreuses depuis 18 mois, devant la défiance envers les adhérents placés devant une série de faits accomplis, devant le choix de l’humiliation du Parti, nous estimons que PIERRE LAURENT ET LE COMITE EXECUTIF NATIONAL DOIVENT ASSUMER : DEMISSIONNER.
C’EST LE SEUL ACTE SUSCEPTIBLE DE MONTRER AUX TRAVAILLEURS ET PAYS QUE LE PARTI A PRIS CONSCIENCE DU DESAVEU POPULAIRE.
C’EST EGALEMENT LE PREALABLE POUR UN CONGRES EXTRAORDINAIRE QUI METTE ENFIN, FRANCHEMENT, DEMOCRATIQUEMENT LES CARTES SUR LA TABLE.
La débâcle électorale des législatives n’est pas un incident de parcours mais s’inscrit dans une série continue depuis 2002. De même, l’effacement total aux présidentielles n’est pas le résultat d’une décision ponctuelle, d’une erreur, de la direction à l’automne 2016. L’état d’effacement du PCF et des positions communistes a atteint un tel niveau qu’il condamnait toute candidature à quelque chose comme le 1% que lui promettaient les sondages. Cela aurait encore davantage compromis la sauvegarde de quelques circonscriptions aux législatives.
Ensemble, puis successivement, depuis 25 ans, Hue (passé chez Macron mais encore sénateur, élu par le Front de gauche), Buffet (qui affiche sa proximité avec Mélenchon) et Laurent ont piloté la stratégie d’effacement de l’identité communiste. « Mutation », « Parti ouvert cherche esprit libre », « Bouge l’Europe », « Collectifs antilibéraux », « Front de gauche », « Primaires de toute la gauche » : les formules se suivent. Peut-être bientôt « Plus fort la gauche » comme le suggère la profession de foi d’un élu député, dont toute référence à « PCF » ou « communiste » a disparu ?
Depuis 2002, les effondrements électoraux successifs sont fondamentalement le résultat de la contradiction entre l’identité historique forte que possède le PCF et la ligne politique de reniement de sa raison d’être.
Dans l’inconscient collectif de notre pays, de sa classe ouvrière, le PCF, a une identité forte, comme branche française de la seule forme d’organisation politique qui s’est opposée de façon conséquente au capitalisme et qui a mis en échec sa domination dans le monde. Cette histoire forte, incomparable, est lourde à porter face à l’anticommunisme, à la domination idéologique désormais quasi-totale du capitalisme, à de nécessaires critiques et autocritiques. Pour ceux qui veulent vraiment rester communistes, c’est une lutte indispensable à l’heure de l’aggravation de la crise globale du capitalisme.
Depuis 25 ans, la direction du PCF n’a insufflé que repentance historique, reniement, abandon des fondamentaux théoriques marxistes et léninistes, notamment de l’organisation du parti de classe et de masse (dont la cellule, l’action à l’entreprise, instrument véritable de démocratie et de rassemblement des travailleurs).
En revanche, la critique superficielle de l’Union de la gauche n’a pas empêché l’aggravation de l’intégration de l’appareil du Parti dans les institutions, dans la démocratie bourgeoise, avec de plus en plus d’alliances électorales avec la social-démocratie sans principes et sans rapport de force. La participation, en cogestion, nationalement (1997-2002) et localement aux exécutifs de « gauche » (PS-EELV) qui relayent plus ou moins la politique de casse sociale du patronat, s’est amplifiée.
Il n’y a pas à s’étonner que la FI et Mélenchon ont capté bien davantage l’électorat restreint (ne perdons pas de vue l’abstention) en attente d’une gauche revendicative, malgré leurs origines socialistes. Alors que les candidats PCF, malgré eux, ont été entraînés dans la sanction des partis « traditionnels ».
Les propositions économiques officielles du PCF ont été globalement occultées de la campagne électorale sous quelques grandes phrases générales, voisines de celles de FI. Peu lisibles, réformistes, illusoires, ces propositions ne correspondent pas à ce qu’on attend d’un PCF révolutionnaire, fidèle à ses positions historiques : « réorientation de la Banque centrale européenne », « réorientation des aides aux entreprises », « modulation de leurs cotisations sociales » etc.
Quand le bateau n’en finit plus de couler, que le capitaine s’obstine à ne pas changer de cap, l’heure est plus que jamais à la mutinerie ! Une révision politique complète, avec des débats théoriques approfondis, avec la participation la plus large des communistes, y compris de ceux qu’on a écartés ou qui se sont écartés ces dernières années, est indispensable.
Logiquement, l’organisation d’un congrès extraordinaire s’impose. Mais il est inconcevable de laisser Pierre Laurent et son Comité exécutif national le bâcler et le verrouiller administrativement comme les précédents « Rallumons les étoiles » et « France en commun ». Ils sont disqualifiés par la série de décisions qu’ils ont prises, seuls, au mépris des communistes et des statuts et qui ont conduit au gouffre. Au passage, nous demandons – point non secondaire – une transparence financière et un moratoire sur les projets de ventes du patrimoine des fédérations, alors que les financements publics vont chuter.
A plusieurs reprises dans les médias, Pierre Laurent a laissé entendre, une nouvelle fois, la mise à l’ordre du jour du l’abandon du nom du Parti. Peut-être seulement, à nouveau pour vider encore un plus la coquille de son contenu, maintenant que les prochaines sanctions électorales nationales sont dans 5 ans. Toujours plus loin dans la liquidation : c’est inacceptable.
La démission de Pierre Laurent et du Comité exécutif national est le préalable indispensable à l’organisation démocratique, à partir des sections, du congrès extraordinaire – un congrès existentiel – qu’impose la situation dramatique du Parti communiste français.
Tous les points de vue sont recevables. Mais ils doivent tous pouvoir être discutés à égalité.
Pour notre part, nous refusons tout autant le gauchisme institutionnel que le réformisme radical qui intègrent le PCF dans la recomposition de la social-démocratie.
Nous pensons logique que les partisans, dans le PCF, de la démarche de Mélenchon rejoignent la « France insoumise ». Plusieurs hauts-dirigeants du Parti viennent d’ailleurs de le faire. Nous n’avons cessé, depuis 2008 et la constitution du « Front de gauche », de dénoncer les conceptions de Mélenchon. Elles se sont accusées : culte de la personnalité, politique politicienne, électoralisme, opportunisme, anticommunisme, positions profondément réformistes, sous une posture radicale – modèle dirigiste de capitalisme, « keynésien », « rooseveltien », aux accents nationalistes -, fausse opposition à l’UE pour canaliser, à la Tsipras le rejet de classe de l’UE du capital etc. Nous n’avons cessé d’alerter sur le danger que son populisme de « gauche », sa perspective d’amendement de la démocratie bourgeoise et de changement de régime n’alimente le populisme de droite.
Nous ne sommes pas davantage favorables à la poursuite, combinable avec l’option précédente, d’un fonctionnement du PCF, vidé de sa raison d’être, réduit à un humanisme vague et à quelques symboles, à un appareil, force d’appoint de ce qui ré-émergera du PS, des clubs Aubry, Hamon, Montebourg ou Hidalgo.
Au nom de l’unité et du rassemblement, on a multiplié ces compromissions stériles. On a sapé la condition essentielle du rassemblement des travailleurs et de l’unité des organisations progressistes: la place du PCF dans le rapport de force.
Il y a urgence absolue à stopper le processus de liquidation du PCF. Le travail de reconstruction, de renforcement du Parti, d’adhésion, notamment parmi la classe ouvrière, est indissociable de l’action communiste dans les luttes, comme parti de classe. Nous voulons y contribuer au service de toutes les organisations du parti, avec ou sans la direction actuelle, même contre. Les mois qui viennent annoncent de dures attaques qui exigent des positions communistes de riposte.
Face au projet de Macron de casser un peu plus le code du travail, dès cet été, après l’échec de 2016, déjouons les manœuvres d’isolement des militants, notamment syndicaux, les plus revendicatifs. Evitons les postures radicales, essayons de toucher le plus grand nombre de salariés.
Face au projet de démantèlement de l’assurance chômage, sachons remettre en avant la définition fondamentale, marxiste, du chômage, dans le capitalisme.
La défense de la Sécurité sociale passe par la défense intransigeante du financement solidaire, gagné en 1945, par la cotisation sociale.
Le 20 septembre 2017 sera le 25ème anniversaire du référendum sur le Traité de Maastricht. C’est l’occasion de reprendre notre argumentation d’alors, confirmée par les faits, notre dénonciation de la nature de l’EU supranationale du capital. Les luttes sociales en France, dans une conception internationaliste, passent par la rupture avec l’UE du capital, le refus de l’application de ses directives, le rejet de son instrument économique de domination, l’euro.
Dans le PCF, pour notre avenir, échangeons avec les partis communistes des autres pays, notamment ceux qui ont refusé d’être intégrés dans la réformiste « gauche européenne ».
Alors que tous les principaux candidats à la présidentielle demandaient le maintien ou l’augmentation des dépenses militaires, alors que « l’Europe de la défense » se développe, que l’on prépare l’opinion à de nouvelles interventions militaires françaises à l’extérieur, faisons grandir l’exigence de la baisse des crédits militaires, d’un désarmement unilatéral, du retour de tous les soldats déployés à l’étranger en France, de la sortie de l’OTAN, du refus de toute politique européenne intégrée de défense, comme des interventions impérialistes nationales. Plus aucune ambiguïté là-dessus du côté communiste !
La lutte des classes, du côté des travailleurs, les luttes précises exigent d’être clair sur le capitalisme. Nous ne sommes pas confrontés à la finance, au capitalisme financier, à une dérive du capitalisme, mais au capitalisme tout court, qui connaît une nouvelle phase dans la crise globale qui lui est inhérente.
En système capitaliste, pour la défense des productions répondant aux besoins, le rapport de force peut se construire pour une limitation de la loi du marché (concurrence), pour en s’appuyant sur les acquis de la Libération, des nationalisations démocratiques (municipalisations) de certains secteurs. Cela pose le débat, sous d’autres termes, de ce que nous pensons devoir rester, redevenir, notre projet de société : le socialisme.
Nous allons célébrer le 100ème anniversaire de la Révolution d’Octobre. Nous voulons en faire un moment important d’échange et de réflexion sur « qu’est-ce qu’être révolutionnaire de notre temps, en France ».
C’est parce que nous voulons être des militants révolutionnaires, que nous nous battrons pour faire vivre le Parti communiste français.
NB : Informations
Ce présent texte d’appel et d’analyse est proposé à la signature des communistes. La liste des signataires (ci-dessous) sera complétée au fur et à mesure.
Il a été rédigé par les initiateurs de la résolution du 37ème congrès « PCF : reconstruire le parti de classe. Priorité au rassemblement dans les luttes ».
Dans la perspective d’un congrès extraordinaire en 2018, ces responsables de fédération, de section, ces militants communistes annoncent la constitution d’un groupement national, dénommé « Reconstruire le PCF ». Une liste de porte-parole nationaux et de contacts départementaux sera communiquée.
JE SIGNE :
PETITION. PCF 2017: Pierre Laurent doit démissionner. Mais ça ne suffira pas. Engageons la reconstruction du parti de classe !
343 | Arnaud Picard | Caluire-et-cuire | jan 29, 2020 |
342 | jean michel BOURDILLON | Le CANNET | nov 13, 2018 |
341 | PATRICE REY | ANNECY | mar 11, 2018 |
340 | denis choquet | LA BARTHE DE NESTE | déc 03, 2017 |
339 | giuseppe avarello | saint avold | oct 19, 2017 |
338 | Franck vinsou | Marrakech PAYS / MAROC | oct 08, 2017 |
337 | André cavagnat | NAKHONRATCHSSIMA Thailande | sept 30, 2017 |
336 | Ghislaine JUMEAUX | gauchy | sept 29, 2017 |
335 | claude deffontaine | banyuls sur mer | sept 27, 2017 |
334 | gerard pamart | Orange | sept 20, 2017 |
333 | Marie-Lou Hernandez | Cunac | sept 12, 2017 |
332 | Robert AVENTIN | Gaillac | sept 11, 2017 |
331 | Marcelle AVENTIN | Gaillac | sept 11, 2017 |
330 | Joëlle Letort | Tarn | sept 11, 2017 |
329 | Yvon Letort | Tarn | sept 11, 2017 |
328 | Michel Pariente | La Mure | août 29, 2017 |
327 | remi BARRA | SMH | août 28, 2017 |
326 | Pascal Galantini | PCF JARNY 54 | août 28, 2017 |
325 | LAFOY Jean Marc | Lussac les Châteaux | août 28, 2017 |
324 | Christian Abellon | Six Four Var | août 27, 2017 |
323 | Marie Villette | Vesoul | août 20, 2017 |
322 | didier germetz | cormeilles en parisis | août 08, 2017 |
321 | Barbara Knockaert | Saint-Quentin 02 | août 07, 2017 |
320 | Suzel BECKER | 02100 Saint-Quentin | août 07, 2017 |
319 | Christine Beries | Paris | août 06, 2017 |
318 | Ghislaine Fontaine | Saint-Quentin | août 03, 2017 |
317 | Bernard Fontaine | Saint-Quentin | août 03, 2017 |
316 | Claudine Potier | Saint-Quentin | août 03, 2017 |
315 | Jean Jacques Allart | Mont d'Origny 02 | août 02, 2017 |
314 | Sylvianne Gressler | Saint Quentin 02 | août 02, 2017 |
313 | Francine Latouche | Saint-Quentin | août 02, 2017 |
312 | Mauricette Tournay | Saint Quentin | août 02, 2017 |
311 | Laurie Carpentier-Salles | Saint-Quentin | juil 31, 2017 |
310 | Jean Michel Degueldaire | Rouvroy | juil 31, 2017 |
309 | Arnaud Varrier | Gauchy | juil 31, 2017 |
308 | Laurent MOREAUX | La MOLE | juil 28, 2017 |
307 | Alain CLAIRE | 06 ROQUEBILLIERE | juil 27, 2017 |
306 | Nathalie BECART | St-Quentin 02 | juil 26, 2017 |
305 | Pascal Bonnard | Lehaucourt | juil 26, 2017 |
304 | Cemil Kaygisiz | Paris | juil 23, 2017 |
303 | alain tournay | toulon | juil 22, 2017 |
302 | Brigitte DOURTHE | 40200 - AUREILHAN | juil 21, 2017 |
301 | Jean marc Mourmans | Venanson | juil 21, 2017 |
300 | Joseph Jourda | Estagel | juil 21, 2017 |
299 | Valérie Polle | 02430 Gauchy | juil 21, 2017 |
298 | Amélie Darde | Saint-Quentin | juil 21, 2017 |
297 | Dimitri Relouzat | Quimper | juil 20, 2017 |
296 | Alexandre Lesur | Saint-Quentin | juil 20, 2017 |
295 | Mouloud Saidi | Saint-Quentin 02 | juil 20, 2017 |
294 | Sébastien Beghin | Saint-Quentin PCF | juil 20, 2017 |
293 | Anthony Jan | PCF Hombliéres Aisne | juil 18, 2017 |
292 | VALERIAN HAUDEGOND | PCF Saint-Quentin | juil 18, 2017 |
291 | Maryse Laplace | Saint-Quentin PCF | juil 18, 2017 |
290 | laurent guillet | juil 18, 2017 | |
289 | Gauthier Lahore | Champigny 94 | juil 16, 2017 |
288 | Dominique Nowak | Fayet Aisne | juil 16, 2017 |
287 | Cécile Bailai | Mont -Rouge | juil 15, 2017 |
286 | Marcelle Marchandise | PCF Saint-Quentin Aisne | juil 15, 2017 |
285 | Darde Amélie | Saint-Quentin | juil 15, 2017 |
284 | Riza Dogan | Strasbourg | juil 14, 2017 |
283 | Jean Claude Paté | Quettehou | juil 14, 2017 |
282 | Serge Genouille | Lehaucourt 02 | juil 14, 2017 |
281 | Serge CASIER | St-Quentin 02 | juil 14, 2017 |
280 | Josette Tournay | Méounes- PCF Var | juil 14, 2017 |
279 | alain PIGOT | GONESSE | juil 12, 2017 |
278 | Anicée Timelli | Gauchy | juil 12, 2017 |
277 | Jean Marc LECOEUCHE | Grenay 62 | juil 12, 2017 |
276 | Grégory PLE | Saint-Quentin 02 | juil 12, 2017 |
275 | Sylvain Cardot | Ribemont 02 | juil 12, 2017 |
274 | Genouille Patricia | Lehaucourt Aisne | juil 12, 2017 |
273 | Marie Gillet | Parie 12 | juil 12, 2017 |
272 | Louise WIERUP | Saint-Ouen | juil 12, 2017 |
271 | NATACHA ROSSILLO | NOGENT /SEINE | juil 11, 2017 |
270 | Boulanger Ludovic | Saint-Quentin 02 | juil 11, 2017 |
269 | Julien Plé | Lehaucourt | juil 11, 2017 |
268 | Aurélie Mongeot | Paris 18éme | juil 11, 2017 |
267 | Dimitri Severac | Origny Ste Benoite 02 | juil 11, 2017 |
266 | Romain Pitelet | Paris 13 | juil 11, 2017 |
265 | Benjamin Landais | Avignon | juil 08, 2017 |
264 | Maroussia Forgues | Paris | juil 08, 2017 |
263 | Augustin Palliere | Paris | juil 08, 2017 |
262 | veronique le clec'h | st médard en jalles | juil 07, 2017 |
261 | ANNICK COTTEN | SAINT OUEN | juil 07, 2017 |
260 | Sarah Jumel | Céret | juil 07, 2017 |
259 | Flore Netter | Lyon | juil 06, 2017 |
258 | Daniel Chateil | Royan | juil 06, 2017 |
257 | Anne-Marie AGUDO | CD du Tarn | juil 05, 2017 |
256 | Danielle RALLIERES | 81 - Les Bastides | juil 05, 2017 |
255 | Marie Llorente | Moantes-la-Jolie | juil 05, 2017 |
254 | Jean-Jacques SUZANNE | Orly | juil 05, 2017 |
253 | Monique CHATAIN | carqueiranne | juil 04, 2017 |
252 | Jean Claude Lavisse | Six fours | juil 04, 2017 |
251 | Aurelien Alphon-Layre | juil 03, 2017 | |
250 | Bertrand Zolla | Saumur | juil 03, 2017 |
249 | Alain Van Gindertael | Niort 79 | juil 03, 2017 |
248 | bertrand gilles | montluçon | juil 02, 2017 |
247 | Georges Hallermayer | Sarreguemines | juil 02, 2017 |
246 | Ysaline Wagner | Marseille | juil 02, 2017 |
245 | Christian Graux | Créteil | juil 02, 2017 |
244 | Robert JEAN | OLMETA DI CAPICORSU | juil 02, 2017 |
243 | Yann Crouzet | Lille | juil 02, 2017 |
242 | Alain Benielli | eccica suarella | juil 02, 2017 |
241 | Denis HUET | Villeneuve d'Ascq | juil 02, 2017 |
240 | Jean Pierre BARNIER | 75018 Pariss | juil 02, 2017 |
239 | Marie-Rose Lafleur | Tarn | juil 01, 2017 |
238 | Michel Lafleur | Tarn | juil 01, 2017 |
237 | René Barde | section de Lavaur 81 | juil 01, 2017 |
236 | Majo Ducos | Mont d'Origny 02 | juil 01, 2017 |
235 | André DUCOS | Mont d'Origny 02 | juil 01, 2017 |
234 | Benjamin Rabbia | Marseille 15eme | juil 01, 2017 |
233 | yannick rain | Meaux | juil 01, 2017 |
232 | michèle Gagliano | St Etienne | juil 01, 2017 |
231 | SIMONIS JEAN LUC | SAINT QUENTIN | juin 30, 2017 |
230 | jean marc larive | port de bouc | juin 30, 2017 |
229 | Jean-Marc PETIT | section de Lavaur 81 | juin 30, 2017 |
228 | Martial Despeghel | PCF Saint-Quentin 02 | juin 30, 2017 |
227 | joel castex | mezens | juin 30, 2017 |
226 | Michel PERRIN | Limoges | juin 30, 2017 |
225 | Jeoffroy Moreaux | Marseille | juin 30, 2017 |
224 | François Lechevalier | Sud-Touraine (37) | juin 30, 2017 |
223 | Jacques VOVARD | ARGENTEUIL | juin 30, 2017 |
222 | Didier PHILIPPE | LAGRAVE | juin 30, 2017 |
221 | jean-pierre latcher | lavaur 81500 | juin 30, 2017 |
220 | Béatrice GAGLIANO | 63880 LE BRUGERON | juin 29, 2017 |
219 | Adrien Sauvaget | Paris | juin 29, 2017 |
218 | Virginie STÉVENIN | Paris | juin 29, 2017 |
217 | Henri Sabattier | Grospierres | juin 29, 2017 |
216 | pierre-jean Serrieres | Villevocance(07) | juin 29, 2017 |
215 | Christian Macquart | Les arcs-var | juin 29, 2017 |
214 | marianne ROBERT | vesoul | juin 28, 2017 |
213 | Lola Ferrier | 13 | juin 28, 2017 |
212 | Justin Estique | juin 28, 2017 | |
211 | louis cabras | six fours les plages | juin 28, 2017 |
210 | Alan-Eduardo Gomez | Paris 15 | juin 28, 2017 |
209 | Patrice muzard | GRAY-LA-VILLE | juin 28, 2017 |
208 | Mathys boucherie | juin 28, 2017 | |
207 | Marcel Jazé | Vesoul | juin 28, 2017 |
206 | Louis Magagnosc | La Trinité (06340) | juin 28, 2017 |
205 | georges drouard | luze | juin 28, 2017 |
204 | Rolande HAREL | juin 28, 2017 | |
203 | Simon Roussel | Soual | juin 28, 2017 |
202 | Mélissa Roussel | Soual | juin 28, 2017 |
201 | Félix Bouchon | Tarnos (40220) | juin 28, 2017 |
200 | Thierry Alory | ALBENS | juin 28, 2017 |
199 | bernard doix | st saturnin 18 | juin 28, 2017 |
198 | DOMINIQUE DROUET | THIONVILLE | juin 28, 2017 |
197 | Nelly Montet | section des Bastides Tarn | juin 28, 2017 |
196 | Bernard Gisclard | section Vallée du Thoré | juin 28, 2017 |
195 | Philippe Minette | Vieville en haye | juin 28, 2017 |
194 | Jean-Jacques Baltel | La Queue En Brie | juin 28, 2017 |
193 | michel luxereau | trappes | juin 28, 2017 |
192 | GUY HAREL | MONTLOUIS SUR LOIRE | juin 27, 2017 |
191 | Jean-Claude NEVEU | Montlieu la Garde | juin 27, 2017 |
190 | Marie-Alice Minassian | Marseille | juin 27, 2017 |
189 | Jean claude De ubeda | Toulon | juin 27, 2017 |
188 | Edgar Fert | Argentan | juin 27, 2017 |
187 | Patrick Lebroc | Melun | juin 27, 2017 |
186 | Malo Rembaud | Périgueux | juin 27, 2017 |
185 | Christian SOURRI | Marseille | juin 27, 2017 |
184 | Joël Yan | juin 27, 2017 | |
183 | Terry BRICE | CREMIEU | juin 27, 2017 |
182 | Patrice Le Gallois | Montpellier | juin 27, 2017 |
181 | François Stuck | Paris | juin 27, 2017 |
180 | Christopher Januel | PCF - Saint-Etienne (42) - Métallurgiste | juin 27, 2017 |
179 | franck CLET | St Martin d'Hères | juin 27, 2017 |
178 | Pierre CAUMONT | 65390 ANDREST | juin 27, 2017 |
177 | Françoise Quesnot | Paris | juin 27, 2017 |
176 | Yolaine Maigrot | Paris | juin 27, 2017 |
175 | Paul Roualdes | THEGRA | juin 27, 2017 |
174 | Valerie Tranchant | Saint Martin d'heres | juin 27, 2017 |
173 | Yvan Gremetz | Vron | juin 27, 2017 |
172 | Michel Cialdella | Fontaine | juin 27, 2017 |
171 | Thierry La Barbera | Lavaur | juin 27, 2017 |
170 | roland germain | Plancher-Bas | juin 27, 2017 |
169 | Valentin Garcin | Cusset | juin 26, 2017 |
168 | patrick vassas | paris | juin 26, 2017 |
167 | Vassili Krassakis | GANNAT | juin 26, 2017 |
166 | Serge CARRIER | PCF st quentin 02 | juin 26, 2017 |
165 | Morane BARRE | 75015 | juin 26, 2017 |
164 | Albert BARRE | 75015 | juin 26, 2017 |
163 | michel SABATIER | VERFEIL 31 | juin 26, 2017 |
162 | Annie PRIZZI | SAINT MARTIN D'HERES | juin 26, 2017 |
161 | Angelo PRIZZI | SAINT MARTIN D'HERES | juin 26, 2017 |
160 | Roger Jorquera | SAINT MARTIN D'HERES | juin 26, 2017 |
159 | Olivier DAVOISE | Montreuil | juin 26, 2017 |
158 | Claude LATGER | Castres | juin 26, 2017 |
157 | guy NIEL | GENTILLY | juin 26, 2017 |
156 | Yohann Pudelko CD du val de marne | Valenton | juin 26, 2017 |
155 | Jacques Guével | Misy-sur-Yonne | juin 26, 2017 |
154 | Michelle Guiraud | vallée du Thoré Tarn | juin 26, 2017 |
153 | Gauthier Ducos | Saint quentin | juin 26, 2017 |
152 | Olivier TOURNAY | Saint-Quentin | juin 26, 2017 |
151 | david Bucci | Pont de claix | juin 26, 2017 |
150 | Marc Khenoug | Miramas | juin 26, 2017 |
149 | Christian PLE | ST-QUENTIN | juin 26, 2017 |
148 | Claude Ravel | Le Grand-Lemps | juin 25, 2017 |
147 | Jeremy Zucchelli | Arles | juin 25, 2017 |
146 | victor galante | juin 25, 2017 | |
145 | Claude Delplanque | Lanouaille 24270 | juin 25, 2017 |
144 | Maryvonne Bellemin | St Martin d'Hères | juin 25, 2017 |
143 | Alice GORLIER | Saint-Quentin | juin 25, 2017 |
142 | Didier Tassin | saint quentin | juin 25, 2017 |
141 | Josette Gawsewitch | Paris | juin 25, 2017 |
140 | Joelle Redois | Argenteuil | juin 25, 2017 |
139 | Jean michel gagniere | romans | juin 25, 2017 |
138 | Eric GAGLIANO | SARAN | juin 25, 2017 |
137 | Françoise MALET | juin 25, 2017 | |
136 | Fabien Karl | Paris | juin 25, 2017 |
135 | Albert Sauvage | Coulaures(24) | juin 25, 2017 |
134 | joëlle joseph | maubeuge | juin 25, 2017 |
133 | Michelle Bardot | Strasbourg | juin 25, 2017 |
132 | Victor Seyler | Saint Martin d'Hères | juin 25, 2017 |
131 | Giuseppe LEONE | St Martin-d'Hères | juin 25, 2017 |
130 | garay patrice | paris 13 | juin 25, 2017 |
129 | Nicolas Brette | PCF Terrasson ( 24 ) | juin 25, 2017 |
128 | Arnaud BLOT | Fontenay aux Roses 92260 | juin 25, 2017 |
127 | Roger BICHON | Beaumont 63110 | juin 25, 2017 |
126 | Pierre Krieger | Strasbourg | juin 25, 2017 |
125 | Cathie Sibelle | Saint Martin d'Hères | juin 25, 2017 |
124 | Jean Paul Dunoyer | BONNE 74380 | juin 25, 2017 |
123 | Jérôme Persehaye | Saint Prouant | juin 25, 2017 |
122 | Myriam Pic | Saint-Etienne 42 | juin 24, 2017 |
121 | Jean Claude Mazzolini | Fontenay aux Roses | juin 24, 2017 |
120 | Alain de Raucourt | ST MARTIN D HERES | juin 24, 2017 |
119 | Jean Luc Tournay | PCF ST QUENTIN 02 | juin 24, 2017 |
118 | Noël ZICCHINA | PCF Corse | juin 24, 2017 |
117 | Rodrigue Lopez | juin 24, 2017 | |
116 | ahmad razaghi | paris | juin 24, 2017 |
115 | Luis OLEARAIN | 74970 MARIGNIER | juin 24, 2017 |
114 | Alain Girard | Jarny 54 | juin 24, 2017 |
113 | JEAN YAGHLEKDJIAN | Druyes | juin 24, 2017 |
112 | Jean Luc Belpaume | Amiens | juin 24, 2017 |
111 | Yann CHERRUAULT | Paris 14 | juin 24, 2017 |
110 | Yves Rallieres | Puycelsi | juin 24, 2017 |
109 | olivier DAMLENCOURT | SAINT AMAND LES EAUX | juin 24, 2017 |
108 | Éric Souavin | Mantes la jolie | juin 24, 2017 |
107 | Christine Beyries | Paris | juin 24, 2017 |
106 | Laurence Chantrelle | Malakoff (92) | juin 24, 2017 |
105 | Jean Chantrelle | Malakoff (92) | juin 24, 2017 |
104 | Camille Marques | Paris 14 | juin 24, 2017 |
103 | Bernard Gilleron | Lille | juin 24, 2017 |
102 | Nicole Solet | Paris 15 | juin 24, 2017 |
101 | Julien Rock | Strasbourg | juin 24, 2017 |
100 | Jean Jacques Gabert | Gauchy 02 | juin 24, 2017 |
99 | Michele Gabert | Gauchy 02 | juin 24, 2017 |
98 | Sixte Rudolf | Strasbourg | juin 24, 2017 |
97 | marco avenel | paris | juin 24, 2017 |
96 | Etienne Coste | Paris | juin 24, 2017 |
95 | Esteban Rojas | Strasbourg | juin 24, 2017 |
94 | jeanne jimenez | LABOULBENE | juin 24, 2017 |
93 | Jules Bordes | JC marseille | juin 24, 2017 |
92 | Andrea BENEDETTI | Strasbourg | juin 24, 2017 |
91 | Claudie Lecuyer | Paris 15 | juin 24, 2017 |
90 | Lola Romieux | Strasbourg | juin 24, 2017 |
89 | Jean-Pierre Femminino | Nîmes | juin 24, 2017 |
88 | Antonio Caprera | fontaine | juin 24, 2017 |
87 | Jacques Tourtaux | Reims | juin 24, 2017 |
86 | Julie Lecocq | Sault | juin 24, 2017 |
85 | Paul Fourchard | Paris | juin 24, 2017 |
84 | Jérôme RUBES | Saint-Martin-d'Hères | juin 24, 2017 |
83 | Marie-Josée GINESTET | Champigny-Sur-Marne | juin 24, 2017 |
82 | Patrick Dubois | Fontcouverte | juin 24, 2017 |
81 | Anne Marie KOLLI | PARIS | juin 24, 2017 |
80 | Isabelle 44000 | Nantes | juin 24, 2017 |
79 | Justine Proust | Montrouge(92) | juin 24, 2017 |
78 | Andres Bel | Saint Martin d'Heres | juin 24, 2017 |
77 | Lucie Tihy | Chanteloup les vignes | juin 24, 2017 |
76 | Guy SOUTEIRAT | ROUSSILLON | juin 24, 2017 |
75 | Patrice Moreau | CUNEGES | juin 24, 2017 |
74 | Jeannine Burnet | Pcf annemasse | juin 24, 2017 |
73 | Marc JAMMET | Mantes-la-Jolie (78) | juin 24, 2017 |
72 | Ekin TEK | Paris | juin 24, 2017 |
71 | gilbert follet | Waziers | juin 24, 2017 |
70 | Romain Riboldi | Saint Quentin | juin 24, 2017 |
69 | Marc PHILIPPE | Lagresle | juin 24, 2017 |
68 | Franck Mousset | Saint Quentin | juin 24, 2017 |
67 | Alain SINGER | FOUILLOY 80800 | juin 24, 2017 |
66 | Stephane Rollo | Saint Egrève (38) | juin 24, 2017 |
65 | Daniel Richard | Saint cergues 74 | juin 24, 2017 |
64 | Caroline Wavelet | Chartres | juin 24, 2017 |
63 | Paul Bonnaire | Echirolles | juin 24, 2017 |
62 | Michel Legendre | CHATELLERAULT | juin 24, 2017 |
61 | Aurélien Perrot | Trappes | juin 24, 2017 |
60 | Clément Echene | Paris | juin 24, 2017 |
59 | Danie Poirrier | Nimes | juin 24, 2017 |
58 | Francis GUEZOU | BERNES | juin 24, 2017 |
57 | Robin Eloy | juin 24, 2017 | |
56 | ELIANE ROUTIER | noisy le sec | juin 24, 2017 |
55 | matthieu renault | paris | juin 24, 2017 |
54 | Daniel MARCHIPONT | La Londe les Maures | juin 24, 2017 |
53 | Julien VILLAIN | Clichy | juin 24, 2017 |
52 | Joel Copin | Rouvroy | juin 24, 2017 |
51 | Alexandre Blanchet | Chalon-sur-Saone | juin 24, 2017 |
50 | philippe MASLONKA | LIMEIL | juin 24, 2017 |
49 | Mathieu PIOTRKOWSKI | Nancy 54 | juin 24, 2017 |
48 | Francois Roquin | Saint-Martin-d'Heres | juin 24, 2017 |
47 | Jean-Michel Gallo | Marseille | juin 24, 2017 |
46 | roger pinet | briare | juin 24, 2017 |
45 | Noël Collet | Annecy | juin 24, 2017 |
44 | CLAUDE CHAMEK | PARIS | juin 24, 2017 |
43 | Jhonny Denimal | Saint Quentin | juin 24, 2017 |
42 | christine cormont | laon | juin 24, 2017 |
41 | Fabrice Lucas | foucherolles | juin 24, 2017 |
40 | Henri Puygrenier | Saint Martin D'Hères 38 | juin 24, 2017 |
39 | Julien Casier | Saint-Quentin | juin 24, 2017 |
38 | Eilwen Perenon | section Saint-martin-d'hères | juin 24, 2017 |
37 | Ghislaine COTTREAU | COUDEKERQUE BRANCHE | juin 24, 2017 |
36 | Carincotte Loïc | Saint Martin d'Hères | juin 24, 2017 |
35 | Jean Philippe Catteau | Section Saint Quentin 02 | juin 24, 2017 |
34 | Frédéric Joube | Saint Quentin | juin 24, 2017 |
33 | Heinrick Martineau | Saint-Quentin-FD Aisne | juin 24, 2017 |
32 | Robin Matta | Port-de-Bouc - CD des Bouches-du-Rhône - cheminot | juin 24, 2017 |
31 | Savino Piccarreta | Echirolles | juin 24, 2017 |
30 | Marie Leclerc | Etain (Meuse) | juin 24, 2017 |
29 | Pierre Yaghlekdjian | PCF Paris 15 - RATP | juin 24, 2017 |
28 | Paul Rio | Guérigny - fd de la Nièvre | juin 24, 2017 |
27 | Monique Chatain | Section de Carqueiranne - Var | juin 24, 2017 |
26 | Jacqueline Dang Tran | Section de Rennes | juin 24, 2017 |
25 | Jérémie Ozog | PCF - Grasse (06) | juin 24, 2017 |
24 | Matthieu Bolle-Reddat | PCF Paris 15 - Cheminot Versailles | juin 24, 2017 |
23 | Jacky Bourbon | Coutras (Gironde) | juin 24, 2017 |
22 | Nicolas Kieffer | PCF - Saint-Etienne (42) | juin 24, 2017 |
21 | Joran Jamelot | Paris 15 - Conseil départemental Paris | juin 24, 2017 |
20 | Mathilde Rabut | Section PCF Terres Froides (Isère) | juin 24, 2017 |
19 | Laurent Richard | Secr. Section PCF Terres Froides (CD de l'Isère) | juin 24, 2017 |
18 | Annie Ardoino | Six-Fours - Var | juin 24, 2017 |
17 | Fabienne Liévin | PCF Haute-Saône - CD - Saint-Rémy | juin 24, 2017 |
16 | Patrick Liévin | PCF Haute-Saône - CD - Saint-Rémy | juin 24, 2017 |
15 | Michel Gagliano | Saint-Etienne - cheminots | juin 24, 2017 |
14 | Antoine Bimbeau | PCF Paris 15ème | juin 24, 2017 |
13 | Louis Camenzuli | Section La Garde (83) - Bureau départemental du PCF Var | juin 24, 2017 |
12 | Aurélien Jan | Section PCF de Saint-Quentin | juin 24, 2017 |
11 | Pierre Dargham | Paris 15ème | juin 24, 2017 |
10 | Diana Kdouh | Saint-Martin-d'Hères, CD du PCF de l'Isère | juin 24, 2017 |
9 | Joëlle Copin | 62 - Rouvroy | juin 24, 2017 |
8 | Myriam Korobaeff | PCF Haut-Rhin | juin 24, 2017 |
7 | Nizar Baraket | Section PCF de Fontaine (38) | juin 24, 2017 |
6 | Ernest Monteagudo | Section PCF de Pont-de-Claix (38) | juin 24, 2017 |
5 | Christiane Odetti | Lavaur - CD du Tarn - secrétaire de section | juin 24, 2017 |
4 | Cyril Morlot | Vesoul - secréaire fédéral PCF Haute-Saône | juin 24, 2017 |
3 | Corinne Bécourt | Saint-Quentin - secrétaire de section | juin 24, 2017 |
2 | Dominique Negri | Saint-Martin-d'Hères - secrétaire de section | juin 24, 2017 |
1 | Emmanuel Dang Tran | Paris 15 | juin 24, 2017 |
Choix du PCF pour les échéances électorales de 2017, « Consultation » du 26 novembre 2016: la section du PCF Paris 15 dénonce un simulacre de démocratie et une manœuvre politicienne méprisante des communistes.
L’assemblée de la section du PCF Paris 15ème (ci-après « nous »), à la suite du bureau de section du 8 novembre, a discuté des décisions de la direction du PCF, exposées au Conseil national du 4 novembre puis ratifiées par la « conférence nationale » (CN élargi aux représentants désignés par les directions départementales) le 5. Elle a adopté l’analyse suivante de la situation du PCF et pris la décision de la diffuser largement.
Choix du PCF pour les échéances électorales de 2017, « Consultation » du 26 novembre 2016: la section du PCF Paris 15 dénonce un simulacre de démocratie et une manœuvre politicienne méprisante des communistes.
Analyse et déclaration, 19 novembre 2016
Nous dénonçons un simulacre de démocratie et une manœuvre politicienne destinée à faire patienter les adhérents du PCF puis à leur faire accepter les combinaisons unilatérales de la direction. Nous considérerons cette consultation comme nulle et non avenue.
Les deux – faux – choix soumis au vote ne tranchent rien. Ils sont, tous les deux, subordonnés à la « recherche d’une candidature commune » de la gauche de la social-démocratie. Manifestement, l’appareil du Parti spécule sur les mouvements des clans du PS d’ici sa « primaire » de janvier et sur l’évolution des sondages pour voir comment se raccrocher, notamment aux législatives et en vue d’élections ultérieures.
Nous soulignons que la procédure démocratique prévue par les statuts du PCF n’a toujours pas été enclenchée et que la direction n’a pas annoncé si, et quand, elle le ferait.
Pour nous, et c’est le plus grave fondamentalement, ces pratiques politiciennes sont le résultat et la manifestation de l’aggravation du reniement des positions révolutionnaires, marxistes et léninistes, de notre parti, de la destruction voulue du parti de classe, du ralliement au réformisme, à la « réorientation » du capitalisme, de ses structures, de son Union européenne etc. Le soutien répété par Pierre Laurent au dirigeant opportuniste antipopulaire Tsipras, au dernier congrès de Syriza, en octobre dernier, l’illustre tragiquement.
Nous posons de plus en plus fort la question du maintien de Pierre Laurent à son poste à la tête du PCF. Son ralliement dans les médias, même de façade, à Mélenchon, à la veille de la conférence nationale, a choqué légitimement de nombreux communistes, dont nous-mêmes. Nous n’avions pas déjà accepté ses choix personnels, lourds de signification, sans consultation du CN, d’approuver, au parlement français, en juillet 2015 le plan de super-austérité de Tsipras, ou bien, au lendemain des attentats de novembre 2015, de se ranger dans « l’Union sacrée » derrière Hollande. Sur le même sujet qu’aujourd’hui, il récidive après son choix unilatéral, en janvier 2016, d’engager le PCF dans les appels pour des primaires à gauche (Cohn-Bendit etc.), choix qui a pollué le 37ème congrès du Parti.
Il semblerait qu’il y ait contradiction entre ce choix d’hier et le soutien à Mélenchon aujourd’hui. Pas si sûr, à écouter les comptes-rendus du CN du 4 novembre ! L’annonce de Pierre Laurent est guidée par la préoccupation de mieux préparer tous les cas de figures issus des primaires du PS. Si Montebourg (ou Hamon) l’emporte, Pierre Laurent sera plus en mesure de faire pression, au nom de l’unité, pour un ralliement de partisans de Mélenchon à la candidature du PS. Et si ce n’est pas le cas, Pierre Laurent aura quand même placé des billes sur Mélenchon. Dans le même temps, il aura contenu les divisions politiciennes entre les clans de la direction, apparus au grand jour au congrès.
Ces calculs politiciens, exposés au CN, dégoûtent à juste titre les camarades. Ils sont mortifères pour le Parti.
Nous rejetons la « consultation » des 24, 25 et 26 novembre (nous enregistrerons les votes éventuels des camarades cependant) parce qu’elle ne pose pas de choix définitif, ni dans l’option 1, ni dans l’option 2.
L’option 1, celle du soutien pour l’instant à Mélenchon, reste subordonnée aux « efforts pour une candidature commune ».
Indépendamment de cela, comme avant 2012, nous refusons toute assimilation du PCF aux postures populistes, aux déclarations chauvines, au mitterrandisme, à l’anticommunisme de Mélenchon. Sa posture est la caricature de la personnification de la politique que nous rejetons. Sa personne, sans véritable parti, ne représente rien dans la société en termes de classe sociale. Il est amusant de voir qu’une partie des thuriféraires de JLM d’avant 2012 se rallient maintenant à nos dénonciations d’hier.
Pour autant, nous comprenons, mais nous ne partageons pas, le choix de certains camarades « JLM par défaut ».
Nous dénonçons les calculs électoralistes opportunistes de certains dirigeants du PCF qui misent sur JLM pour leur circonscription ou leur règlement de compte au sein des clans de la direction du PCF.
Nous appelons les camarades qui voient en Mélenchon « une gauche alternative à l’austérité » à analyser la continuité de ses positions. Un homme qui se voit Président ne peut avoir été le porte-parole du PS au Sénat en faveur de Maastricht en « faisant erreur » sur ce que l’UE ferait de ce traité…
Nous comprenons, mais ne partageons pas, le raisonnement de certains de nos camarades qui jugent que, puisque toute possibilité de candidat PCF sur des positions communistes a été rendue impossible, la candidature de Mélenchon, même malgré lui-même, pourra être un facteur de rassemblement à gauche contre le système et un point d’appui pour la suite. Au contraire, nous pensons que son populisme est dangereux, prépare le terrain à la droite, sinon à l’extrême-droite, et que ce choix risque de compromettre le relèvement nécessaire du PCF.
L’option 2, celle d’une « candidature issue des rangs des communistes » est essentiellement virtuelle, éjectable. La formulation ne trompe pas. Il s’agit de ne pas complètement disparaître en ce début de campagne. Elle prévoit clairement le retrait de cette candidature.
Nous rejetons cette supercherie et ses conséquences.
Nous comprenons mais ne partageons pas les positions de certains camarades qui espèrent, par ce moyen, même en connaissance de cause, défendre une certaine identité communiste et ne désespèrent pas de pousser cette candidature factice à devenir réelle et à aller jusqu’au bout.
Nous pensons que cette fiction est dangereuse. Il ne peut pas y avoir de candidature du PCF utile et crédible – comme candidature communiste – sur la base des compromissions avec le PS, sur la base des théories économistes fumeuses et réformistes de réorientation de la Banque centrale européenne ou des aides au profit capitaliste. 2002, 2007 nous l’ont montré : des candidatures issues du PCF sur des positions et des pratiques contraires à ce qu’on attend du PCF conduisent à la liquidation pure et simple.
Au CN des 24 et 25 septembre puis à la télévision, André Chassaigne a fait don de sa personne pour être éventuellement le candidat provisoire. En 2011, sa personnalité bonhomme et encore méconnue avait servi déjà à faire passer, au sein du parti, la candidature Mélenchon dans l’illusion du « Front de gauche ». Le député Chassaigne incarne le consensus extrême à « gauche », soutenant Tsipras, s’abstenant en 2014 sur la dissolution de la SNCF, rentrant totalement dans « l’Union sacrée » après les attentats de 2015, allant aussi jusqu’à imaginer siéger dans un même groupe parlementaire que son ami Jean Lassalle, député Modem (qui a appelé à voter Sarkozy en 2012). Nous ne voyons aucune utilité à ce qu’une candidature Chassaigne aille jusqu’au bout !
Dans la suite du 37ème congrès, délibérément précipité et bâclé, le risque existe en 2017 de voir le PCF devenir encore un peu plus un deuxième « parti radical de gauche » satellisé à la social-démocratie, dans le cadre d’une recomposition politique à gauche aux contours encore imprécis. Il resterait un identifiant historique, bien plus fort que celui du PRG, utilisable pour cautionner, notamment dans les syndicats de tradition révolutionnaire, une gauche réformiste faisant entendre un semblant d’opposition à la droite revenue au pouvoir, pour redonner aussi de la légitimité à l’UE. Le PCF serait réduit à un appareil, à des élus, des personnalités, des positionnements symboliques. L’exemple de ce que nous ne voulons pas nous est donné par la caution à Paris, contre l’octroi de places en vue, à la municipalité social-libérale d’Hidalgo.
Devant ce danger, nous appelons, dès à présent, à rejeter tout accord national ou départemental en vue de candidature unique de la gauche aux élections législatives, d’une répartition des places, même sous le prétexte de faire barrage au FN.
A la « conférence nationale », notre camarade de l’Isère, Dominique Negri, a demandé qu’une troisième option soit ajoutée au bulletin et soumise au vote. Elle seule aurait donné un sens au vote. La direction l’a évacuée.
« Option 3 : considérant que la priorité est à donner au rassemblement dans les luttes sur des perspectives de ruptures anticapitalistes, refusant l’impasse trompeuse des recompositions politiciennes « à gauche » de la social-démocratie, rejetant les pédagogies de la résignation à l’austérité et à l’UE du capital version Tsipras/PGE, décidés à montrer que le PCF existe dans la continuité de son histoire dans la lutte des classes en France, les communistes jugent nécessaire, en 2017, de présenter une candidature communiste, sur un programme communiste, dans le cadre d’une reconstruction du PCF comme Parti de classe. »
Devant le refus peureux de la direction de soumettre cette véritable alternative au vote des communistes, nous appelons les communistes à se détourner du vote bidon des 24, 25 et 26 novembre pour lui laisser aussi peu de légitimité que possible.
A notre niveau, nous userons de tous les moyens, devant les dangers pour l’avenir du Parti, en vue d’obtenir le respect des statuts et de la démocratie dans le Parti.
Dans les entreprises et les quartiers du 15ème, pendant la campagne électorale et non dans la campagne, nous continuerons à soutenir et alimenter les luttes alors que la « gauche » au pouvoir a préparé comme jamais le terrain aux pires contre-réformes de la droite, a fait le lit du détournement de la colère populaire à l’extrême-droite, a aggravé une politique de répression et de guerre.
Nous invitons largement au meeting que nous organisons le 11 décembre avec Dominique Negri et Emmanuel Dang Tran (10h45, 61 rue Violet, Paris 15e) qui sera suivi d’un banquet fraternel.
Alimenter l’espoir, ce n’est pas entretenir des illusions. L’heure appelle à renforcer, reconstruire le PCF comme parti de classe, à donner la priorité au rassemblement dans les luttes.
37ème congrès du PCF. Proposition de base commune « Reconstruisons le parti de classe ! Priorité au rassemblement dans les luttes » – Présentation du texte
Le texte alternatif a été validé le 9 avril 2016. Le vote sur les 5 propositions de « base commune de discussion pour le 37e congrès du PCF » aura lieu des 2 au 5 mai. Nous mettons notre texte et sa démarche en débat très au-delà de cette date.
TEXTE INTEGRAL – « Reconstruisons le parti de classe ! Priorité au rassemblement dans les luttes » – EN PDF. Suivre le lien.
Présentation du texte
Ce texte se propose comme un outil d’action et de combat. A l’occasion du 37ème congrès du PCF, nous voulons permettre au plus grand nombre de communistes d’exprimer, en direction des adhérents du Parti mais aussi des travailleurs qui y sont attentifs, leur choix de rupture avec la ligne de liquidation réformiste de l’organisation et des positions communistes.
En préalable, notre texte exprime le rejet de la participation, annoncée unilatéralement par la direction, à la caricature politicienne des « primaires de la gauche » (et du lobbying « Mélenchon 2017 » qui suit exactement la même logique). Nous refusons la focalisation sur la présidentielle. Nous refusons de nouvelles illusions électorales et l’insertion du PCF dans la recomposition politique, à « gauche », d’un bloc réformiste de substitution. L’effacement du PCF et de nos positions dans la lutte des classes a coûté suffisamment cher dans la derrière période.
Hollande/Ayrault/Valls ont opéré, notamment avec le « pacte de responsabilité » le plus gros transfert d’argent, du salaire socialisé vers le profit capitaliste. Leur politique prépare encore pire, y compris par la répression des libertés fondamentales, pour le quinquennat suivant et la nouvelle phase, prévisible, de la crise du capitalisme. Englué dans ses compromissions électorales avec le PS, dans la formule politicienne du Front de gauche, le PCF a perdu encore plus de crédibilité et d’influence depuis 2012. Approbation de « l’union sacrée » et de l’état d’urgence après les attentats, alignement sur Tsipras, sa politique ultra-austéritaire contre le peuple grec et sa pédagogie de la résignation, défense obsessionnelle de l’intégration « européenne » : la ligne de la direction du PCF s’est détournée de la colère populaire et des attentes de l’avant-garde de ceux qui luttent, notamment dans les syndicats de tradition révolutionnaire.
Nous refusons que ce congrès précipité enfonce encore plus le Parti dans ce contre-sens, notamment avec les primaires. Nous mettons en discussion une tout autre ligne, des propositions de rupture, notamment avec l’UE. Les grandes batailles qui s’annoncent appellent des positions fortes : pour la sécurité sociale, une défense intransigeante de son financement solidaire, adapté aux besoins, par la cotisation sociale ; pour les services publics, en s’appuyant sur la lutte des cheminots contre la « réforme ferroviaire », le rejet des directives européennes, la défense et la reconquête des monopoles publics gagnés à la Libération ; pour la production, l’agriculture paysanne mise en péril, l’industrie, une constestation du marché capitaliste et la revendication de nationalisations démocratiques.
L’intensification de la crise générale du capitalisme mondialisé conduit à une véritable montée des périls dans le monde, à des guerres dans des régions entières, à des drames comme celui des « migrants ». Plutôt qu’approuver certaines « frappes » au nom de la « lutte contre le terrorisme », le Parti doit reprendre ses campagnes anti-impérialistes, renouer avec la solidarité internationaliste, exiger, plus que jamais, la sortie de l’OTAN et de la défense européenne, agir pour la paix et le désarmement.
Face à la crise du modèle de l’alternance, à la crise générale de la démocratie bourgeoise, le système n’hésite pas à promouvoir dangereusement des partis d’extrême-droite. Notre refus de la banalisation du FN doit aller de pair avec une dénonciation de classe de sa démagogie sociale. Par ailleurs, l’émergence, avec le soutien de l’idéologie dominante, de regroupements politiques soi-disant nouveaux, « modernes », avec un marketing « radical » en surface, mais des positions bien réformistes en profondeur, ne doit pas nous écarter de la priorité au renforcement du parti de classe sur des positions rigoureusement anticapitalistes.
Avec ce texte, nous voulons montrer que, partout en France, des organisations locales du PCF font vivre le Parti sur des bases de lutte, recherchent l’union dans cette voie, dans la réponse aux aspirations et à la colère du monde du travail, qu’elles ont entamé la réappropriation du PCF par ceux qui ont le plus besoin du parti révolutionnaire historique de la classe ouvrière en France, qu’elles travaillent à sa reconstruction.
Nous appelons, à l’occasion de son centenaire, à l’organisation d’une vaste commémoration, pour mettre en débat général, dans le parti et au-delà, de façon critique mais en assumant cette histoire dont l’existence du PCF est indissociable, l’héritage, l’actualité, la fécondité de la Révolution d’Octobre. Ensemble, nous allons détromper ceux qui prédisent que le PCF ne fêtera pas en 2020 son centième anniversaire.
SOMMAIRE : liens vers les principales parties du texte
I – Reconstruire un parti de classe : une nécessité historique. Préalables : le refus des primaires et le bilan de la politique menée ces dernières années par la direction du PCF
II – Crise du capitalisme: lever quelques illusions réformistes. Rupture avec l’Union Européenne et l’euro
III – Propositions de luttes immédiates
IV – Retrouver notre engagement total contre l’impérialisme et pour la paix
V –Évaluer la crise de la démocratie bourgeoise en France et dans le monde (dont: Lutter contre le FN, démasquer les illusions « réformistes radicales »)
VI – Reconstruire le parti de classe, redevenir le parti de la classe ouvrière
VII – Redonner son nom à notre projet de société : le socialisme
Conclusion – Préparer le centenaire de 1917 et 1920
INDEX THEMATIQUE – cliquez sur les liens :
Agriculture – Alliance électorale avec EELV ? – Alliance électorale avec le PS ? – Antifascisme – Cellule – Chine – Chômeurs (armée de réserve des) – Classe ouvrière – Congrès de Tours – Coût du capital ? – Crise du capitalisme – Cuba – Désarmement atomique – Ecole – Ecologie - Entreprise (parti à l’) – Etat d’urgence – Etats-Unis/Bernie Sanders – Euro – Faucille et marteau – Formation des communistes/écoles du Parti – Front national (face au) – Front populaire – Grande-Bretagne/Jeremy Corbyn – Guerre impérialiste – Hôpital public – Industrie – Loi El Khomri – Logement – « Migrants »/réfugiés – Nationalisations – OTAN (sortie de) – Palestine/Israël – PGE – Podemos – La Poste – Primaires – Programme du CNR – Recomposition politique – « Réforme » ferroviaire -Révolution d’Octobre – Russie – Santé – Sécurité sociale – Services publics – Social-démocratie (crise de la ) – Socialisme – Syriza/Tsipras – Tafta – Union européenne -
OUVERTURE D’UNE TRIBUNE DE DISCUSSION :
Envoyez vos amendements et contributions à cahierscommunistes@orange.fr .
Après modération, ils seront triés et mis en ligne sur cette page : « 37è congrès du PCF – Texte alternatif – PAGE DE DISCUSSION: Tribunes/Amendements/compléments/Réflexions »
Je signe :
481 | PATRICE LE GALLOIS | MONTPELLIER | sept 25, 2018 |
480 | philippe maslonka | limeil brevannes | juil 20, 2018 |
479 | Ange TOMEI | BASTIA | juil 09, 2018 |
478 | herve francois | rouffiac d'aude | mai 25, 2016 |
477 | annie ardoino | la seyne sur mer | mai 14, 2016 |
476 | Paul Roualdes | THEGRA | mai 07, 2016 |
475 | thierry Godiliot | paris | mai 05, 2016 |
474 | marie france kahn | st quentin | mai 04, 2016 |
473 | Caroline wavelet | chartres | mai 04, 2016 |
472 | RAYMOND GUENARD | longueau | mai 03, 2016 |
471 | Lucas Winnie | Saint-Etienne | mai 03, 2016 |
470 | Pierre Sémécurbe | Paris | mai 02, 2016 |
469 | Gilbert Andruccioli | Grasse | mai 01, 2016 |
468 | Myriam Martin | 38800 | avr 23, 2016 |
467 | Yves LE GLOAHEC | Genix-sur-Guiers | avr 20, 2016 |
466 | bernard dona | claix | avr 18, 2016 |
465 | Jacky Bourbon | Coutras 33 | avr 18, 2016 |
464 | Alain Simiand | Le Pont De Caix | avr 18, 2016 |
463 | Ekin TEK | Paris | avr 18, 2016 |
462 | ernest monteagudo | Le Pont de Claix | avr 17, 2016 |
461 | Nicolas haudegond | saint quentin | avr 17, 2016 |
460 | MARIE CHRISTANE LARUE | SAINT QUENTIN | avr 17, 2016 |
459 | DIDIER PUDEPIECE | SAINT QUENTIN | avr 17, 2016 |
458 | francis paupiere | saint quentin | avr 17, 2016 |
457 | marie claire villaume | saint quentin | avr 17, 2016 |
456 | pierre villaume | saint quentin | avr 17, 2016 |
455 | corinne kerenflech | saint quentin | avr 17, 2016 |
454 | Jean Michel degeuldaire | saint quentini | avr 17, 2016 |
453 | jean luc brancourt | saint quentin | avr 17, 2016 |
452 | suzanne valin | saint quentin | avr 17, 2016 |
451 | sébastien beguin | saint quentin | avr 17, 2016 |
450 | simone mesbah | saint quentin 02 | avr 17, 2016 |
449 | Marcelle Marchandise | saint quentin | avr 17, 2016 |
448 | Jean Marie Desmidt | saint quentin | avr 17, 2016 |
447 | Catherine Trannois | saint quentin | avr 17, 2016 |
446 | Maryse LAPLACE | SAINT QUENTIN | avr 17, 2016 |
445 | Luc TRANNOIS | sAINT qUENTIN | avr 17, 2016 |
444 | Heinrick Martineau | Saint-Quentin | avr 17, 2016 |
443 | Vincent Duchet | grugies | avr 17, 2016 |
442 | Amelie Darde | Saint quentin | avr 17, 2016 |
441 | Corbonnois Sébastien | 02430 Gauchy | avr 17, 2016 |
440 | POLLE Valérie | Gauchy | avr 17, 2016 |
439 | DOTTA ALAIN | COUDEKERQUE | avr 16, 2016 |
438 | ARNAUD PAUPIERE | PCF SAINT QUENTIN 02 | avr 15, 2016 |
437 | SERGE CARRIER | PCF SAINT QUENTIN | avr 15, 2016 |
436 | ludovic boulanger | PCF SAINT QUENTIN | avr 15, 2016 |
435 | Serge LINIKOFF | Hauts-de-Seine Chaville | avr 14, 2016 |
434 | Claude DEFFONTAINE | Paris 16 | avr 14, 2016 |
433 | Edith Chauve | Rive de Gier | avr 14, 2016 |
432 | raymond verdier | saint etienne | avr 13, 2016 |
431 | Alain PIGOT | Gonesse | avr 13, 2016 |
430 | catherine massalon | Abbeville | avr 12, 2016 |
429 | Joël COPIN | 62 - Rouvroy | avr 12, 2016 |
428 | Alexandre Blanchet | Paris XV | avr 12, 2016 |
427 | abdallah benbara | paris | avr 12, 2016 |
426 | Cyril Isapoff | Choisy-le-Roi | avr 12, 2016 |
425 | René Barsotti | St Martin d'Hères 38400 | avr 12, 2016 |
424 | philippe brouillard | belin-beliet | avr 12, 2016 |
423 | Christine Pezzatti | 26 drome | avr 12, 2016 |
422 | Flore Netter | Villeurbanne | avr 12, 2016 |
421 | Robert JEAN | avr 12, 2016 | |
420 | patrick sellier | CASTELNAVET | avr 12, 2016 |
419 | PIerre VIRGILIO | 54 - Thil | avr 12, 2016 |
418 | jean claude delval | Hourtin | avr 12, 2016 |
417 | Valérie BOISSON | Mérignac | avr 12, 2016 |
416 | jean-paul migaud | niort | avr 12, 2016 |
415 | Carl Merono | Paris | avr 12, 2016 |
414 | gerard gautier | granville | avr 12, 2016 |
413 | Riza Dogan | Strasbourg | avr 11, 2016 |
412 | florie Gaeta | bourges | avr 11, 2016 |
411 | PAUL BONNAIRE | 38 | avr 11, 2016 |
410 | Héléne Fricout | dordogne | avr 11, 2016 |
409 | Etienne COSTE | Paris | avr 10, 2016 |
408 | Armelle HERVE | Yvelines | avr 10, 2016 |
407 | Marc JAMMET | Yvelines | avr 10, 2016 |
406 | Eugène CAILLE | Oise | avr 10, 2016 |
405 | Gérard HACARD | Seine-et-Marne | avr 10, 2016 |
404 | Gismonde HACARD | Seine-et-Marne | avr 10, 2016 |
403 | Matthieu HACARD | Seine-et-Marne | avr 10, 2016 |
402 | Laure DELETANG | Paris | avr 10, 2016 |
401 | Bastien LAURENT | Paris | avr 10, 2016 |
400 | Russell YATES | Seine-et-Marne | avr 10, 2016 |
399 | Basile ACKERMAN | Moselle | avr 10, 2016 |
398 | Marie-Ange ADAM | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
397 | Anne-Marie AGUDO | Tarn | avr 10, 2016 |
396 | Thibault ALBANESE | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
395 | Michel ALBERT | Tarn | avr 10, 2016 |
394 | Alain ANTOINE | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
393 | Olivier APRUZZESE | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
392 | Patrick APRUZZESE | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
391 | Evarista ASUERO | Paris | avr 10, 2016 |
390 | Marcelle AVENTIN | Tarn | avr 10, 2016 |
389 | Robert AVENTIN | Tarn | avr 10, 2016 |
388 | Frédéric BACLOT | Côte-d'Or | avr 10, 2016 |
387 | Martial BARBARA | Paris | avr 10, 2016 |
386 | Suzanne BARBAUX | Aisne | avr 10, 2016 |
385 | René BARDE | Tarn | avr 10, 2016 |
384 | Carole BARLOY | Aisne | avr 10, 2016 |
383 | Jean-Pierre BARNIER | Paris | avr 10, 2016 |
382 | Rémi BARRA | Isère | avr 10, 2016 |
381 | Albert BARRE | Paris | avr 10, 2016 |
380 | Moranne BARRE | Paris | avr 10, 2016 |
379 | Rodolphe BARRES | Tarn-et-Garonne | avr 10, 2016 |
378 | Roland BAUER | Val-d'Oise | avr 10, 2016 |
377 | Chantal BAZY | Tarn | avr 10, 2016 |
376 | François BAZY | Tarn | avr 10, 2016 |
375 | Julien BEAUMONT | Dordogne | avr 10, 2016 |
374 | Corinne BECOURT | Aisne | avr 10, 2016 |
373 | Hélène BEGLIA | Var | avr 10, 2016 |
372 | Andres BEL | Isère | avr 10, 2016 |
371 | Maryvonne BELLEMIN | Isère | avr 10, 2016 |
370 | Yannick BELLEMIN | Isère | avr 10, 2016 |
369 | Marie-Thérèse BELZ | Manche | avr 10, 2016 |
368 | Farid BEN MENNI | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
367 | William BENADJI | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
366 | Ludwig BERAUD | Loire | avr 10, 2016 |
365 | Roland BERAUD | Loire | avr 10, 2016 |
364 | Frédéric BERNABE | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
363 | Anne-Sophie BERNALIN-PUTOT | Loire | avr 10, 2016 |
362 | Nicole BERNARD | Paris | avr 10, 2016 |
361 | Patrick BERNARDON | Loire | avr 10, 2016 |
360 | Jean-Claude BERNATETS | Paris | avr 10, 2016 |
359 | Monica BERNATETS | Paris | avr 10, 2016 |
358 | Françoise BERTRAND | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
357 | Maurice BERTRAND | Tarn | avr 10, 2016 |
356 | Robert BERTRAND | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
355 | Christine BEYRIES | Paris | avr 10, 2016 |
354 | Antoine BIMBEAU | Paris | avr 10, 2016 |
353 | Magali BOEUF | Loire | avr 10, 2016 |
352 | Georges BOINON | Loire | avr 10, 2016 |
351 | Matthieu BOLLE-REDDAT | Paris | avr 10, 2016 |
350 | Henri BRENIER | Isère | avr 10, 2016 |
349 | Alfred BRULE | Ille-et-Vilaine | avr 10, 2016 |
348 | Magali BUSSEUIL | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
347 | Jocelyne BUTTGENBACH | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
346 | Claude CAHORS | Tarn | avr 10, 2016 |
345 | Claudette CAHORS | Tarn | avr 10, 2016 |
344 | Jean-Claude CAMBOULIVE | Tarn | avr 10, 2016 |
343 | Louis CAMENZULI | Var | avr 10, 2016 |
342 | Jean-Pierre CAMILLINI | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
341 | Alain CAMMAS | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
340 | Michèle CAMMAS | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
339 | Cihan CANBOLAT | Aisne | avr 10, 2016 |
338 | Antonio CAPRERA | Isère | avr 10, 2016 |
337 | Loïc CARINCOTTE | Isère | avr 10, 2016 |
336 | Jacques CARPENTIER | Tarn | avr 10, 2016 |
335 | Laurie CARPENTIER | Aisne | avr 10, 2016 |
334 | Serge CARRIER | Aisne | avr 10, 2016 |
333 | Julien CASIER | Aisne | avr 10, 2016 |
332 | Serge CASIER | Aisne | avr 10, 2016 |
331 | Anne-Marie CASTEX | Tarn | avr 10, 2016 |
330 | Ghislaine CASTEX | Tarn | avr 10, 2016 |
329 | Joël CASTEX | Tarn | avr 10, 2016 |
328 | Lucile CASTEX | Tarn | avr 10, 2016 |
327 | Bernadette CATHALA | Tarn | avr 10, 2016 |
326 | Michel CATHALA | Tarn | avr 10, 2016 |
325 | Frédérique CATTAERT | Alpes-Maritimes | avr 10, 2016 |
324 | Patrice CATTAERT | Alpes-Maritimes | avr 10, 2016 |
323 | Michel CELLE | Loire | avr 10, 2016 |
322 | Jean CHANTRELLE | Hauts-de-Seine | avr 10, 2016 |
321 | Laurence CHANTRELLE | Hauts-de-Seine | avr 10, 2016 |
320 | Jean-Jacques CHARROIN | Loire | avr 10, 2016 |
319 | Monique CHATAIN | Var | avr 10, 2016 |
318 | Daniel CHATEIL | Paris | avr 10, 2016 |
317 | Robert CHAUVET | Val-d'Oise | avr 10, 2016 |
316 | Yann CHERRUAULT | Paris | avr 10, 2016 |
315 | Justin CLEMENT | Tarn | avr 10, 2016 |
314 | Franck CLET | Isère | avr 10, 2016 |
313 | Alain CONSTANTINI | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
312 | Régine CORADIN | Paris | avr 10, 2016 |
311 | Gwennaëlle CORNAIRE | Loire | avr 10, 2016 |
310 | Ana CORONA | Isère | avr 10, 2016 |
309 | Yves COTTIER | Loire | avr 10, 2016 |
308 | Nathalie COUPEZ | Aisne | avr 10, 2016 |
307 | Thérèse CREVOISIER | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
306 | Julien DALPAYRAT | Aisne | avr 10, 2016 |
305 | Gilbert DALVARD | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
304 | Emmanuel DANG TRAN | Paris | avr 10, 2016 |
303 | Jacqueline DANG TRAN | Ille-et-Vilaine | avr 10, 2016 |
302 | Pierre DARGHAM | Paris | avr 10, 2016 |
301 | Gilbert DAUPHIN | Loire | avr 10, 2016 |
300 | Roland DAVID | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
299 | Mireille DE MATTEIS | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
298 | Angèle DE ROSSO | Alpes-Maritimes | avr 10, 2016 |
297 | Florian DEBRET | Loire-Atlantique | avr 10, 2016 |
296 | Damien DEL CERO | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
295 | Jean-Baptiste DELGENNES | Moselle | avr 10, 2016 |
294 | Gilbert DELMAS | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
293 | Denis DELORME | Tarn | avr 10, 2016 |
292 | Johnny DENIMAL | Aisne | avr 10, 2016 |
291 | Yves DENUX | Isère | avr 10, 2016 |
290 | Charles DEPORTES | Isère | avr 10, 2016 |
289 | Joëlle DEPORTES | Isère | avr 10, 2016 |
288 | Henri DERRIEN | Paris | avr 10, 2016 |
287 | Michel DESIRAT | Tarn | avr 10, 2016 |
286 | Laurent DESMOULIN | Paris | avr 10, 2016 |
285 | Martial DESPEGHEL | Aisne | avr 10, 2016 |
284 | Nasser DIFFALAH | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
283 | Bernard DOIX | Paris | avr 10, 2016 |
282 | Georges DROUARD | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
281 | Dominique DROUET | Moselle | avr 10, 2016 |
280 | Gauthier DUCOS | Aisne | avr 10, 2016 |
279 | Emmanuel DUHOUX | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
278 | Marie-Antoinette DUMAS | Loire | avr 10, 2016 |
277 | Daniel DUONG | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
276 | Nicole DUONG | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
275 | Anny DURIN | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
274 | Paul EUZIERE | Alpes-Maritimes | avr 10, 2016 |
273 | Claude FAINZANG | Paris | avr 10, 2016 |
272 | Fabien FAINZANG | Paris | avr 10, 2016 |
271 | Jacques FAURE | Gironde | avr 10, 2016 |
270 | Thomas FEVRE | Loire | avr 10, 2016 |
269 | Nicolas FINET | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
268 | Bernard FONTAINE | Aisne | avr 10, 2016 |
267 | Brigitte FONTAINE | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
266 | Ghislaine FONTAINE | Aisne | avr 10, 2016 |
265 | Maroussia FORGUES | Paris | avr 10, 2016 |
264 | Simone FORGUES | Paris | avr 10, 2016 |
263 | Paul FOURCHARD | Paris | avr 10, 2016 |
262 | Marcellin FOURNIER | Tarn | avr 10, 2016 |
261 | Serge FRICOUT | Dordogne | avr 10, 2016 |
260 | Jean-Jacques GABERT | Aisne | avr 10, 2016 |
259 | Michèle GABERT | Aisne | avr 10, 2016 |
258 | Michel GAGLIANO | Loire | avr 10, 2016 |
257 | Pascal GALANTINI | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
256 | Elsa GALAUP | Val-de-Marne | avr 10, 2016 |
255 | Yannis GARCIA | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
254 | Nadine GARDIEN | Tarn | avr 10, 2016 |
253 | Tania GARRIDO | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
252 | Pierre GASSANNE | Paris | avr 10, 2016 |
251 | Josette GAWSEWITCH | Paris | avr 10, 2016 |
250 | Annie GENOHLER | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
249 | Jacques GENOHLER | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
248 | Roland GERMAIN | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
247 | Francis GIACOMO | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
246 | Alexandre GIL | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
245 | Marie GILLET | Paris | avr 10, 2016 |
244 | Alain GIRARD | Meuse | avr 10, 2016 |
243 | Bernard GISCLARD | Tarn | avr 10, 2016 |
242 | Alice GORLIER | Aisne | avr 10, 2016 |
241 | Nana GOSSELET | Tarn | avr 10, 2016 |
240 | Raymond GOSSELET | Tarn | avr 10, 2016 |
239 | Christian GRAUX | Val-de-Marne | avr 10, 2016 |
238 | Fabienne GUERRIN | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
237 | Hubert GUERRIN | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
236 | Martine GUERZEDER | Val-de-Marne | avr 10, 2016 |
235 | Francis GUEZOU | Aisne | avr 10, 2016 |
234 | Laurent GUILLET | Isère | avr 10, 2016 |
233 | Michelle GUIRAUD | Tarn | avr 10, 2016 |
232 | Chantal GUZMAN | Alpes-Maritimes | avr 10, 2016 |
231 | Saverio GUZZO | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
230 | Georges HALLERMAYER | Moselle | avr 10, 2016 |
229 | Guy HAREL | Indre-et-Loire | avr 10, 2016 |
228 | Rolande HAREL | Indre-et-Loire | avr 10, 2016 |
227 | Nicolas HAUDEGOND | Aisne | avr 10, 2016 |
226 | Valérian HAUDEGOND | Aisne | avr 10, 2016 |
225 | Thierry HAUPAS | Paris | avr 10, 2016 |
224 | Janine HAVET | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
223 | Marie-Lou HEMMERY | Isère | avr 10, 2016 |
222 | Odile HEMMERY | Isère | avr 10, 2016 |
221 | Hassan HENNI MANSOUR | Allier | avr 10, 2016 |
220 | Christian HERGOTT | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
219 | Alfred HERRERO | Seine-Saint-Denis | avr 10, 2016 |
218 | Jean HOCHARD | Aisne | avr 10, 2016 |
217 | Michel HOTE | Savoie | avr 10, 2016 |
216 | Marcel HUREAUX | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
215 | Pierre ILLE | Yvelines | avr 10, 2016 |
214 | Josiane IZARD | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
213 | Marc IZARD | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
212 | Jessica JADE | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
211 | Alice JALABERT | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
210 | Gilbert JALABERT | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
209 | Joran JAMELOT | Paris | avr 10, 2016 |
208 | Aurélien JAN | Aisne | avr 10, 2016 |
207 | Marcel JAZE | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
206 | Antoinette JEAN | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
205 | Christian JOINEAU | Seine-Saint-Denis | avr 10, 2016 |
204 | Liliane JOSSE | Aisne | avr 10, 2016 |
203 | Pierre-Yves JOUSSERAND | Loire | avr 10, 2016 |
202 | Véronique JUDET | Aisne | avr 10, 2016 |
201 | Véronique JUNG | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
200 | Cemil KAYGIZIZ | Paris | avr 10, 2016 |
199 | Afif KDOUH | Isère | avr 10, 2016 |
198 | Diana KDOUH | Isère | avr 10, 2016 |
197 | Elodie KDOUH | Isère | avr 10, 2016 |
196 | Evelyne KDOUH | Isère | avr 10, 2016 |
195 | Nicolas KIEFFER | Loire | avr 10, 2016 |
194 | Barbara KNOCKAERT | Aisne | avr 10, 2016 |
193 | Anne-Marie KOLLI | Paris | avr 10, 2016 |
192 | Monique KOROBAEFF | Haut-Rhin | avr 10, 2016 |
191 | Pierre KRIEGER | Bas-Rhin | avr 10, 2016 |
190 | Amy LACAUD | Dordogne | avr 10, 2016 |
189 | Karen LACAUD | Dordogne | avr 10, 2016 |
188 | Marie-Rose LAFLEUR | Tarn | avr 10, 2016 |
187 | Michel LAFLEUR | Tarn | avr 10, 2016 |
186 | Marie-Christine LAGHROUR | Isère | avr 10, 2016 |
185 | Benjamin LANDAIS | Vaucluse | avr 10, 2016 |
184 | Florence LANDOIS | Isère | avr 10, 2016 |
183 | Simon LAPLACE | Aisne | avr 10, 2016 |
182 | Jean-François LAROSIERE | Nord | avr 10, 2016 |
181 | Jean-Pierre LATCHER | Tarn | avr 10, 2016 |
180 | Angèle LATGER | Tarn | avr 10, 2016 |
179 | Claude LATGER | Tarn | avr 10, 2016 |
178 | Francine LATOUCHE | Aisne | avr 10, 2016 |
177 | Michel LATREILLE | Paris | avr 10, 2016 |
176 | Sophie LAURENT | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
175 | Roger LAVERGNE | Tarn | avr 10, 2016 |
174 | Gaston LECHERBOURG | Hauts-de-Seine | avr 10, 2016 |
173 | Yves LE GLOAHEC | Isère | avr 10, 2016 |
172 | Marie LECLERC | Meuse | avr 10, 2016 |
171 | Sylvain LEDERMAN | Paris | avr 10, 2016 |
170 | Martine LEFEVRE-MAILLET | Ardèche | avr 10, 2016 |
169 | Adrien LEGALLOIS | Hauts-de-Seine | avr 10, 2016 |
168 | Alain LEYDIER | Loire | avr 10, 2016 |
167 | Bernadette LEYDIER | Loire | avr 10, 2016 |
166 | Michaël LIBOUTON | Paris | avr 10, 2016 |
165 | Fabienne LIEVIN | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
164 | Patrick LIEVIN | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
163 | Michel LIGLET | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
162 | Antoine LUBRINA | Allier | avr 10, 2016 |
161 | Aurélia LUCIANI | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
160 | Yolaine MAIGROT | Paris | avr 10, 2016 |
159 | Cécile MANEYROL | Alpes-Maritimes | avr 10, 2016 |
158 | Christiane MARCELLESI | Var | avr 10, 2016 |
157 | Jean-Baptiste MARCELLESI | Var | avr 10, 2016 |
156 | Fabien MARION | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
155 | Camille MARQUES | Paris | avr 10, 2016 |
154 | Philippe MASLONKA | Val-de-Marne | avr 10, 2016 |
153 | Michel MASSON | Ardèche | avr 10, 2016 |
152 | Raphaël MATHIEU | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
151 | Pascale MATHIOT | Loire | avr 10, 2016 |
150 | Robin MATTA | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
149 | Denise MAUREL | Tarn | avr 10, 2016 |
148 | Monique MEYNADIER | Tarn | avr 10, 2016 |
147 | Jean-Claude MAZZOLINI | Hauts-de-Seine | avr 10, 2016 |
146 | Patrick MENTEC | Ille-et-Vilaine | avr 10, 2016 |
145 | Ange MERCADO | Alpes-Maritimes | avr 10, 2016 |
144 | Marie MERINO | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
143 | Yvan MERINO | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
142 | Alain MITTON | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
141 | Eric MONNINI | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
140 | Marie-Louise MONNINI | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
139 | Victor MONNINI | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
138 | Patrice MOREAU | Dordogne | avr 10, 2016 |
137 | Cyril MORLOT | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
136 | Claudine MORLOT | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
135 | René MORLOT | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
134 | Franck MOUSSET | Aisne | avr 10, 2016 |
133 | Jean-François MOZIN | Alpes-Maritimes | avr 10, 2016 |
132 | Mickaël MUSQ | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
131 | Nadine MUZARD | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
130 | Patrice MUZARD | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
129 | Julien NAMBO-POATY | Val-de-Marne | avr 10, 2016 |
128 | Marie-Thérèse NARDARI | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
127 | Yves NARDARI | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
126 | Laurie NARDUZZO | Loire | avr 10, 2016 |
125 | Roger NEBOUY | Loire | avr 10, 2016 |
124 | Dominique NEGRI | Isère | avr 10, 2016 |
123 | Jean-Louis NEGRI | Isère | avr 10, 2016 |
122 | Chantal NICOLAS | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
121 | Guy NIEL | Val-de-Marne | avr 10, 2016 |
120 | Olivier NIEL | Val-de-Marne | avr 10, 2016 |
119 | Christiane ODETTI | Tarn | avr 10, 2016 |
118 | François OLIVIER | Loire | avr 10, 2016 |
117 | Lylian ORTIZ | Doubs | avr 10, 2016 |
116 | Jérémy OZOG | Alpes-Maritimes | avr 10, 2016 |
115 | Muguette PAQUIS | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
114 | Jean-Claude PATE | Manche | avr 10, 2016 |
113 | Junon PEINTRE | Paris | avr 10, 2016 |
112 | Eilwan PERENON | Isère | avr 10, 2016 |
111 | Michel PEREZ | Tarn | avr 10, 2016 |
110 | Michel PERRIN | Haute-Vienne | avr 10, 2016 |
109 | Jean-Marc PETIT | Tarn | avr 10, 2016 |
108 | Chantal PEYRANNE | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
107 | Savino PICCARRETA | Isère | avr 10, 2016 |
106 | Florence PIN | Nord | avr 10, 2016 |
105 | Mathieu PIOTRKOWSKI | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
104 | Christian PLE | Aisne | avr 10, 2016 |
103 | Jean-Pierre POINSOT | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
102 | Kathy PRINCE | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
101 | Angelo PRIZZI | Isère | avr 10, 2016 |
100 | Thomas PRIZZI | Isère | avr 10, 2016 |
99 | Justine PROUST | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
98 | Nelly PUGNALE | Isère | avr 10, 2016 |
97 | Henri PUYGRENIER | Isère | avr 10, 2016 |
96 | Antonio QUEIROS | Isère | avr 10, 2016 |
95 | Loïc QUETTIER | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
94 | Benjamin RABBIA | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
93 | Mathilde RABUT | Isère | avr 10, 2016 |
92 | Rudy RAGGI | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
91 | Laura RAGUGINI | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
90 | Danielle RALLIERES | Tarn | avr 10, 2016 |
89 | Yves RALLIERES | Tarn | avr 10, 2016 |
88 | Claude RAVEL | Isère | avr 10, 2016 |
87 | Joëlle REDOIS | Paris | avr 10, 2016 |
86 | Matthieu RENAULT | Paris | avr 10, 2016 |
85 | Hamid REZAI | Isère | avr 10, 2016 |
84 | Josette RIANDIERE LA ROCHE | Val-de-Marne | avr 10, 2016 |
83 | Romain RIBOLDI | Aisne | avr 10, 2016 |
82 | Josette RICHARD | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
81 | Simone RICHARD | Paris | avr 10, 2016 |
80 | André RIFFAUT | Haute-Vienne | avr 10, 2016 |
79 | Paul RIO | Nièvre | avr 10, 2016 |
78 | Marianne ROBERT | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
77 | Jean-Baptiste ROCHA | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
76 | Anaïs RODRIGUEZ | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
75 | Emmanuel RODRIGUEZ | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
74 | François ROQUIN | Isère | avr 10, 2016 |
73 | Christian ROSALIE | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
72 | Stéphane ROUSSET | Tarn | avr 10, 2016 |
71 | Christiane RUBES | Isère | avr 10, 2016 |
70 | Jérôme RUBES | Isère | avr 10, 2016 |
69 | Niels RUEL | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
68 | André RUIZ | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
67 | Evelyne SABATIER | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
66 | Michel SABATIER | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
65 | Nicolas SABATIER | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
64 | Henri SABATTIER | Ardèche | avr 10, 2016 |
63 | Francis SAHAL | Tarn | avr 10, 2016 |
62 | Benjamin SAIDI | Aisne | avr 10, 2016 |
61 | Mouloud SAIDI | Aisne | avr 10, 2016 |
60 | Jean SANCHEZ | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
59 | Renaud SAPEY | Loire | avr 10, 2016 |
58 | Adrien SAUVAGET | Paris | avr 10, 2016 |
57 | Jean-Paul SEBIRE | Manche | avr 10, 2016 |
56 | Agnès SECHER | Isère | avr 10, 2016 |
55 | Stéphanie SEGOUFFIN | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
54 | Ygor SEGOUFFIN | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
53 | Cathie SIBELLE | Isère | avr 10, 2016 |
52 | Laurence SIBELLE | Isère | avr 10, 2016 |
51 | Claude SICART | Alpes-Maritimes | avr 10, 2016 |
50 | Marie-Christine SINTEFF | Moselle | avr 10, 2016 |
49 | Cyril SITKO | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
48 | Evelyne SITKO | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
47 | Nicole SOLET | Paris | avr 10, 2016 |
46 | Bernard SOLITAIRE | Loire | avr 10, 2016 |
45 | David SPANIER | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
44 | Pierrick SPIZAK | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
43 | François STUCK | Paris | avr 10, 2016 |
42 | Jean-Jacques SUZANNE | Val-de-Marne | avr 10, 2016 |
41 | Christian TABAGLIO | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
40 | Jacqueline TABAGLIO | Meurthe-et-Moselle | avr 10, 2016 |
39 | Jean-Claude TALLOT | Seine-Saint-Denis | avr 10, 2016 |
38 | Léa TALRICH | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
37 | Louis TARDY | Loire | avr 10, 2016 |
36 | Brigitte TASSERIT | Aisne | avr 10, 2016 |
35 | Didier TASSIN | Aisne | avr 10, 2016 |
34 | Ruth TASSIN | Aisne | avr 10, 2016 |
33 | Mireille THIOLLET | Aveyron | avr 10, 2016 |
32 | Dominique TIMELLI | Aisne | avr 10, 2016 |
31 | Alain TOURNAY | Var | avr 10, 2016 |
30 | Aurélia TOURNAY | Var | avr 10, 2016 |
29 | Daniel TOURNAY | Ardèche | avr 10, 2016 |
28 | Jean-Luc TOURNAY | Aisne | avr 10, 2016 |
27 | Josette TOURNAY | Aisne | avr 10, 2016 |
26 | Lisette TOURNAY | Ardèche | avr 10, 2016 |
25 | Mauricette TOURNAY | Aisne | avr 10, 2016 |
24 | Olivier TOURNAY | Aisne | avr 10, 2016 |
23 | Jean-Christophe TOUSSAINT | Allier | avr 10, 2016 |
22 | Hélène TRAMON | Aisne | avr 10, 2016 |
21 | Valérie TRANCHANT | Isère | avr 10, 2016 |
20 | Marie-Noëlle VANHOLEBEKE | Aisne | avr 10, 2016 |
19 | Michel TRITRE | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
18 | Georges VARENNE | Aisne | avr 10, 2016 |
17 | Yves VIE | Haute-Garonne | avr 10, 2016 |
16 | Julien VIGIER | Alpes-Maritimes | avr 10, 2016 |
15 | Dominique VIGNE | Loire | avr 10, 2016 |
14 | Julien VILLAIN | Hauts-de-Seine | avr 10, 2016 |
13 | Marie-Jeanne VILLETTE | Haute-Saône | avr 10, 2016 |
12 | Annie VOARINO | Alpes-Maritimes | avr 10, 2016 |
11 | Damien VOARINO | Alpes-Maritimes | avr 10, 2016 |
10 | René VOARINO | Alpes-Maritimes | avr 10, 2016 |
9 | Jacques VOVARD | Val-d'Oise | avr 10, 2016 |
8 | Ysaline WAGNER | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
7 | Caroline WAVELET | Paris | avr 10, 2016 |
6 | Louise WIERUP | Paris | avr 10, 2016 |
5 | Marc YAGHLEKDJIAN | Yonne | avr 10, 2016 |
4 | Pierre YAGHLEKDJIAN | Paris | avr 10, 2016 |
3 | Noël ZICCHINA | Corse-du-Sud | avr 10, 2016 |
2 | Calypso ZOLLA | Bouches-du-Rhône | avr 10, 2016 |
1 | Eric ZUMINO | Tarn | avr 10, 2016 |