Article publié par le journal « L’Aisne Nouvelle », le 10 juillet 2012

La section locale du Parti communiste français tenait sa 37e Fête des libertés, dimanche 8 juillet au stade Marcel Bienfait.

Karima Belliche et Michèle Gabert, militantes de Gauchy, avec Jean-Luc Tournay, responsable du PCF local, et Marie-Christiane Antoine, militante de Saint-Quentin. Le groupe de musique Stafff, avec Sylvère, Thierry, Adams, Fernand, Francis et Fred s'est produit dans la journée ( en haut à droite ).

C’est pour eux un vrai rituel. Les communistes de Saint-Quentin et des environs se réunissaient au stade Marcel Bienfait, dimanche 7 juillet de 10 heures à 22 heures, dans le cadre de la Fête des libertés. « C’est un moment de reconnaissance, explique Jean-Luc Tournay, responsable du groupe communiste local depuis 17 ans. Aucun parti politique n’organise une telle fête dans le département. »

« Pour une retraite à 60 ans à taux plein, unissons-nous », « Rompre avec la politique du capital », « Le capitalisme a fait son temps »…C’était l’occasion pour les militants de défendre leurs thèmes habituels. « Le gouvernement est à gauche mais il faut maintenant bouger, changer la situation, estime Jean-Luc Tournay. De plus, nous ne sommes pas d’accord avec la stratégie du Front de Gauche. On a notre ligne politique, on aurait aimé avoir notre propre candidat à la présidentielle. »

« On a battu la droite mais tout n’est pas réglé ».

Un débat sur le thème : « Hollande est élu, et après ? » était organisé au cours de la journée, autour notamment d’Anthony Crezegut, responsable des jeunes communistes à Paris XVe, et Marc Jammet, conseiller municipal d’opposition à Mantes-la-Jolie.
« On a contribué à battre la droite, mais tout n’est pas réglé, veut rappeler Marc Jammet. Changer les hommes ne change pas la société: c’est ce que veulent les communistes. Le changement doit se voir dans la vie de tous les jours, il faut s’attaquer au système capitaliste. Une hausse des salaires entraînera des décisions politiques de fond sur la société. »

Un rayon librairie était à disposition du public, avec notamment des livres politiques.

Kévin MONFILS