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Défense de la SNCM – Rassemblement mardi 25 novembre, 14H 30 à BASTIA – Appel des communistes de Haute-Corse

Repris du blog de la section du PCF Cap Corse (lien): SNCM:Rassemblement mardi 25 novembre, 14H 30 à BASTIA

PLUS QUE JAMAIS  IL FAUT SOUTENIR LES MARINS, SEDENTAIRES ET OFFICIERS DE LA SNCM POUR DEFENDRE LE SERVICE PUBLIC DE CONTINUITE TERRITORIALE !
  RASSEMBLEMENT MARDI 25 NOVEMBRE,
 14H 30 SNCM ROND POINT NOGUES  à BASTIA

Le 12 novembre, le président du tribunal de commerce, et le procureur de la République ont exprimé des doutes sur le bien- fondé de l’action engagée par la direction de la SNCM.

En clair, la crainte est que l’actionnaire principal, TRANSDEV, ait engagé la procédure collective sans y être obligé. La  prudence justifiée du procureur et du président du Tribunal de commerce doit être sérieusement prise en compte par le gouvernement. L’Etat actionnaire de la SNCM a la possibilité de donner un coup d’arrêt à cette course vers l’abîme impulsée par les dirigeants de Transdev et de Veolia.

Le gouvernement peut et doit reprendre la main pour impose la  période d’observation de 6 mois et permettre que :

*la participation au capital de la CDC soit régularisée

*la réflexion sur le projet industriel reprenne

*l’attribution de la DSP soit maintenue au groupement CMN SNCM

Plus que jamais, il faut soutenir les marins, sédentaires et officiers de la SNCM . Ils se battent avec leurs organisations syndicales  dans un objectif d’intérêt général  pour le service public de continuité territoriale face aux tenants de la logique libérale dévastatrice du low cost.

Corse/SNCM : Résistance sociale aux appétits privés et aux low cost – Michel Stefani (PCF 2B)

Communiqué de Michel Stefani, secrétaire de la fédération de Haute-Corse du PCF

« Lorsqu’un gouvernement fait preuve de désinvolture dans un contexte social difficile où sa politique ne cesse d’enfoncer le pays dans les difficultés c’est grave, lorsqu’il ment à des milliers de travailleurs auxquels, de par son attitude, il ouvre la porte du chômage, il montre un cynisme abjecte. C’est le cas avec la SNCM « .

Le non-respect des engagements pris le 10 janvier traduit ainsi un médiocre calcul politicien tendant à laisser passer l’épisode électoral. Au lendemain d’un Conseil de surveillance révélateur de ce comportement honteux, la dérobade de Cuvillier, repoussant de 3 jours son rendez-vous avec les organisation syndicales, confine au mépris des grévistes et des usagers.

Pire encore le gouvernement par des fuites maitrisées explique que la seule façon d’en sortir c’est la liquidation de la SNCM en s’abritant lamentablement derrière la Commission européenne et ses amendes « anti service public ».

Ce n’est pas un hasard non plus, si la veille du premier jour de grève Paul Giacobbi devant l’Assemblée Nationale défendait une position contraire aux votes de l’Assemblée de Corse mais conforme à la feuille de route masquée du gouvernement, de Transdev et de Veolia tout autant qu’aux attentes des dirigeants de Corsica Ferries.

La larme à l’œil ces messieurs s’apprêtent à liquider plusieurs milliers d’emplois en Corse et sur le continent alors que les chiffres du chômage ont dépassé ce mois encore la côte d’alerte.

En réalité, ils s’obstinent, en bon libéraux qu’ils sont, à faire un pont d’or à la concurrence déloyale au dumping social et fiscal. Si la SNCM est en difficulté c’est pour cette raison non à cause des travailleurs. Antithèse du modèle économique low cost fondé sur la surexploitation, tous les moyens sont bons pour faire disparaître cette compagnie du paysage maritime libéral où elle fait « tache ».

L’ouverture de la desserte publique à Corsica Ferries en 2002, grassement subventionnée ensuite pour enlever des recettes à la CMN et à la SNCM, ne peut être un exemple de bonne gestion de l’argent public de la continuité territoriale et encore moins celui d’un exercice parfait de cette compétence pleinement dévolue à la CTC.

La privatisation scandaleuse de 2005, bénéfique aux seuls amis du gouvernement Villepin Sarkozy, participe de la même approche, du même raisonnement, des mêmes choix politiques qui consistent depuis des années à abandonner aux opérateurs privés des pans entiers du service public, les plus lucratifs, aux opérateurs privés.

Alors que la nouvelle DSP est censée garantir la SNCM d’une compensation financière de 600 M€, le scénario de liquidation judicaire, plus encore dans ces conditions, serait un troisième scandale public le second pour l’Etat en moins de 10 ans. Voila pourquoi le combat des marins, des sédentaires et des officiers de la SNCM, leur résistance sociale aux appétits privés et aux low cost, est d’intérêt général et qu’il faut être à leurs côtés. »