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Déchéance de nationalité : les calculs politiciens cyniques s’inscrivent dans le choix de faire le lit du racisme pour fracturer la société française. S’indigner mais surtout riposter, ensemble, dans la lutte des classes.

EDT pour vivelepcf, 24 décembre 2015 

VOIR AUSSI (liens):

Réaction du PCF Paris 15 en 2010 quand Sarkozy réclamait la déchéance de nationalité de « certains délinquants d’origine étrangère ».

Alain Bocquet (PCF) : « la déchéance de nationalité, c’est une question qui peut se poser ». NON!

Ne nous laissons pas enrôler dans leur sale logique de guerre ! tract après les attentats

Nationalité : après « Charlie », les slogans d’extrême-droite doivent-ils rentrer dans le « consensus républicain » ?

Hollande et Valls, avec l’extension des cas de déchéance de la nationalité française, mais aussi Bartolone, avec son récent dérapage sur la « race blanche », font le lit du racisme et de la xénophobie. Ce sont des mots lourds mais ce sont les mots qui conviennent.

Les calculs politiciens bien réels, à court terme pour les élections régionales (conserver des régions en dopant le vote FN) ou à moyen terme en vue de renforcer la diversion FN et de favoriser une certaine recomposition de la « gauche » d’ici 2017, infâmes en eux-mêmes, ne doivent pas cacher la cohérence d’ensemble des discours des plus hauts dirigeants du pays. Avec la déchéance de nationalité, il s’agit, sous couvert de s’occuper de quelques cas exceptionnels, de montrer du doigt une composante supposée de la population, de renforcer voire créer des identifications collectives, de fracturer la société française pour mieux réserver la domination patronale et capitaliste.

L’indignation devant ce tels propos, devant leur grossièreté voulue, est spontanée chez beaucoup, notamment chez nous communistes.

En entendant Bartolone à son meeting électoral du 10 décembre, assimilant ceux de « race blanche » aux riches de Neuilly et Versailles dont sa concurrente Pécresse serait la candidate, j’ai bondi. Le dérapage voulu, puisqu’assumé par son auteur, n’a pas eu le résultat électoral recherché, au contraire. Il a fait voter pour Pécresse une frange qui s’est sentie atteinte. Si le but était de capter des électeurs issus de l’immigration, ça été raté aussi. Comment voter, sinon à ses propres dépens, pour quelqu’un qui a une conception raciale de la société ? J’ai été profondément choqué aussi de voir rester impassibles, pendant le meeting commun, les alliés dociles de « gauche » qui ont rejoint les listes Bartolone.

De même, le 16 novembre, à Versailles à la réunion en congrès des députés et des sénateurs, pas un seul orateur, même à gauche, ne s’est offusqué des annonces de Hollande sur la déchéance de nationalité : tous se sont rangés docilement dans l’unité nationale et l’état d’urgence derrière Hollande, avant de faire de même, en tout cas pour les député Front de gauche, en faveur de la prolongation de l’état d’urgence. Il s’est même trouvé un député PCF, vétéran de l’Assemblée, pour approuver publiquement la déchéance de nationalité proposée par Hollande. Certains s’inquiètent aujourd’hui devant la prolongation et la constitutionnalisation de l’état d’urgence, devant l’extension des cas de déchéances de nationalité, après les annonces de Valls du 23 décembre. Nous disons : « mieux vaut tard que jamais ».

Après l’indignation, vient le temps de la dénonciation. Celle-ci est nécessaire. Mais elle ne suffit pas sous peine notamment de rentrer dans des combinaisons politiques stériles, induites et même recherchées, par la campagne idéologique gouvernementale.

D’abord, évacuons quelques faux débats.  

Valls le dit lui-même : l’extension des cas de déchéance de nationalité est avant tout « symbolique ». Elle ne sert à rien dans la lutte contre le terrorisme. En effet, on se demande bien en quoi la perspective d’être privé de la nationalité français pourrait dissuader un assassin prêt à une attaque suicide. Par ailleurs, la plupart des auteurs présumés des attentats du 13 novembre ne possédaient pas de bi-nationalité, sinon franco-belge. Profitant du contexte des attentats, Valls reprend en réalité en 2015 une opération idéologique déjà portée par Sarkozy en 2010, après le débat imposée sur « l’identité nationale ». A l’époque, Sarkozy avançait la déchéance de nationalité dans le cadre d’une « guerre contre la délinquance », assimilant alors personnes issues de l’immigration (et gens du voyage en l’occurrence) à délinquants. La seule différence avec aujourd’hui tient à ce que Hollande et Valls sont officiellement de « gauche ».

Un autre débat ne soit pas être mélangé avec la campagne idéologique du moment : le principe de la bi-, multi-nationalité. Au fil du temps, la France a signé des conventions avec d’autres pays qui maintiennent réciproquement aux naturalisés leur nationalité d’origine, parfois avec des pays qui appliquent le droit du sang et non le droit du sol et qui revendiquent comme leurs citoyens des descendants d’immigrés en France. L’évolution de cette situation peut être légitimement discutée. Mais cela n’a rien à voir avec la disposition présente du gouvernement français concernant les « terroristes ».

S’il y avait eu une double nationalité franco-allemande en 1914, on aurait pu imaginer que les personnes concernées aient été contraintes d’opter pour l’une ou l’autre. Mais nous ne sommes pas en temps de guerre contre un pays dont des binationaux sont ressortissants. Il est inacceptable que les autorités françaises considèrent qu’un assassin terroriste franco-marocain, par exemple, doivent être refilé au Maroc ! Quant à l’affirmation d’un attachement à un autre pays que la France, d’un soutien à la politique d’un autre pays, cela fait partie de la liberté d’opinion de chacun. Quand Manuel Valls fait allégeance à une puissance étrangère qui ne respecte pas le droit international, en l’occurrence Israël, nous dénonçons et combattons ses positions, d’autant plus qu’il est premier ministre, mais il ne vient à l’idée de personne (sauf des Le Pen !) de remettre en cause sa naturalisation française.

Avec l’extension de la déchéance de nationalité, dans le contexte, le pouvoir cherche à jeter une suspicion générale, dans la majorité de la population, à l’encontre des Français d’origine étrangère, binationaux ou non, des étrangers vivants en France. Sont visés, avant tout, ceux qui sont originaires des pays où la religion musulmane est dominante. Parmi les Français, il y en aurait des bons et des moins bons suivant leur origine. Ces derniers étant invités à manifester leur loyauté. S’il voulait les éloigner, notamment ceux qui sont dans les situations sociales les plus difficiles, de la vie en commun dans la société française, les renvoyer à tel ou tel élément identitaire, le pouvoir ne ferait pas mieux. Plus les Hollande, Valls ou Bartolone parlent des « valeurs de la République », de la « communauté nationale », plus ils les détruisent.  Quelle hypocrisie et quel danger !

Les objectifs politiciens immédiats sont limpides. La mesure du pouvoir banalise, légitime ceux qui l’ont le plus tôt et le plus bruyamment défendue. Les dirigeants du PS viennent de scandaleusement servir la soupe au FN avant les régionales. D’ici les présidentielles de 2017, la focalisation du débat sur le FN, ses positions anti-immigrés est le moyen à la fois d’écraser la contestation de la politique économique et sociale du pouvoir et de garantir un vote « utile », en réalité un vote par défaut contre le pire, pour un de tenants directs des intérêts des puissances d’argent.

Au-delà, le développement du germe de la division à tous les niveaux de la société, parmi les exploités, profite au système capitaliste qui en est l’instigateur. En même temps que nous dénonçons les mesures qui font le lit du racisme, de façon indissociable, nous devons intensifier et élargir la lutte contre toute sa politique.

On commence à voir comment la question de la déchéance de nationalité et celle de la constitutionnalisation de l’état d’urgence, la focalisation du débat public sur elles, préparent également le terrain à une recomposition politique à gauche. C’est sans doute un des objectifs du pouvoir. Après l’incorporation générale dans l’union nationale suite aux attentats du 13 novembre, maintenant, des voix plus nombreuses s’élèvent de la « gauche de la gauche », des « écologistes », du PS pour se désolidariser de Valls sur ces questions. Les débats parlementaires dans chaque chambre puis en congrès à Versailles, à partir du 3 février 2016 vont occuper l’opinion et aboutir à davantage de vote contre. Que l’on ne compte pas sur nous, communistes, pour y voir la perspective d’une quelconque matérialisation d’une nouvelle alternative « unitaire » à gauche d’ici 2017. Ceux qui voteront contre auront raison. Mais notre approbation se limitera à ça. Les « frondeurs » viennent de voter massivement le budget antisocial pour 2016. EELV est plus européiste que jamais … quant à faire passer Anne Hidalgo, complice et héritière du social-libéralisme à Paris comme une égérie de gauche, comme le font plusieurs organes de presse ces derniers temps, c’est risible (d’autant plus pour mes camarades et moi qui l’affrontons dans le 15ème depuis son parachutage en politique).

Communistes, il est nécessaire pour nous de dénoncer l’opération du gouvernement sous tous ses aspects. Cet effort, face à une idéologie dominante qui a rarement été aussi dominante, ne saurait nous détourner, au contraire, de la riposte essentielle : l’élévation du niveau de conscience des luttes, leur extension avec toutes les composantes du peuple et du monde du travail, d’où qu’ils soient originaires, pour défendre les acquis sociaux et démocratiques gagnés historiquement dans notre pays par son peuple et ses travailleurs, d’où qu’ils soient venus.

Régionales 2015. La « gauche » perd l’Ile-de-France : pas de joie mais pas de larmes

La gauche plurielle en meeting régional le 10 décembre

PCF Paris 15, 14 décembre 2015

Cela s’est joué à peu de choses : 42,2% contre 43,8%. La gauche plurielle, conduite par Claude Bartolone, a échoué à garder le contrôle de la région Ile-de-France.

Il n’y a évidemment rien de bon à attendre de l’équipe de Valérie Pécresse qui promet de détourner encore plus de moyens publics vers les intérêts du patronat et de la finance internationale, dans la région « capitale »- au nom de l’emploi bien sûr -, de privatiser plus, de remettre en cause les acquis sociaux des personnels.

Mais nous ne verserons pas une larme sur l’équipe sortante, aux commandes depuis 17 ans avec Jean-Paul Huchon. Nous assistons à rien d’autre qu’à une alternance, comme au plan national, entre deux équipes qui se complètent pour mener la même politique économique et sociale au service des puissances d’argent, se répartissant les rôles suivant leur étiquette, ne gardant de nuances que sur les questions de société.

De bout en bout, de sa contribution à la casse des régimes de retraites à son soutien à la « réforme ferroviaire », Huchon aura été un acteur zélé de la politique de marchandisation et de privatisation des transports, première prérogative régionale. Militants communistes, nous nous sommes constamment retrouvés face à lui. La « gauche » régionale n’a eu de cesse aussi que de faciliter l’intrusion des intérêts patronaux à court-terme dans l’enseignement professionnel. Aussi bien Huchon, Pécresse, Copé qu’Hidalgo – suivant les formules « Grand Paris » ou Région – se sont retrouvés dans la surenchère pour vanter « l’euro-région capitale », développer son « attractivité » dans l’intérêt de la finance et aux dépens des populations. Ils se retrouvent tous encore, avec Bartolone, derrière la « réforme » territoriale antidémocratique, qui, par exemple en matière de logement, va régionalement condamner les politiques sociales des municipalités communistes. Etc.

Tous ces sujets de fond, reflets régionaux de la politique antisociale nationale, ont été soigneusement éludés de la campagne électorale, par le consensus des partis de l’alternance, avant même les attentats du 13 novembre.

La très courte campagne s’est résumée, en Ile-de-France comme ailleurs, à des joutes politiciennes. Elle s’est déroulée dans le contexte national dramatisé que l’on sait, avec, d’un côté, le matraquage sur « l’unité nationale » derrière Hollande après les attentats, et, de l’autre, la polarisation du débat public sur la poussée prévisible du FN que Valls, notamment, aura tout fait pour provoquer. Ces manœuvres politiciennes cyniques du PS, jouant avec le feu, ont contribué à faire garder à la gauche 5 régions, mais finalement pas l’Ile-de-France.

Bartolone a échoué de peu. D’un point de vue strictement politique, il est utile d’analyser pourquoi. De toute évidence déjà, on peut dire son attitude symptomatique entre les deux tours y a bien contribué.

Bartolone n’a pas réussi à reproduire en Ile-de-France l’alchimie politicienne qui permet à la « gauche » (sur une politique globalement de droite) de gouverner la ville la plus bourgeoise du pays : Paris. L’Ile-de-France, même si c’est moins vrai qu’à Paris-ville, présente deux caractéristiques. La première, dans le centre économique du pays, est la surreprésentation dans la population active de salariés aux revenus intermédiaires et supérieurs, dont les préoccupations sociales, réelles, n’atteignent pas le niveau de détresse et de colère que le FN tente d’instrumentaliser. La deuxième, c’est une proportion plus importante que dans le reste du pays, parmi les populations les plus pauvres, de personnes issues de l’immigration et peu enclines à voter pour un parti ouvertement anti-immigrés.

Mais les trois ingrédients de la formule politique de la « gauche » parisienne ont moins bien fonctionné.

  1. Il a été plus difficile de masquer la politique « libérale » pratiquée régionalement par le PS, sous des symboles de « gauche », un marketing de « gauche », avec des cautions de « gauche ». L’exemple type de cette propagande a été la mise en avant « sociale », par toute la gauche, du Pass Navigo à tarif unique, en réalité voulue par le patronat, et payée très cher par une majorité d’usagers.

Le choix de Bartolone, personnalité nationale, président de l’Assemblée, a mis en évidence le lien entre les politiques régionales de la « gauche » et sa politique nationale antisociale, profondément rejetée ; de même que le soutien appuyé de Valls dans la campagne : 45 minutes au meeting d’avant le premier tour. Certains non-élus de gauche doivent regretter que les noms moins exposés de Huchon ou de La Gontrie n’aient pas été retenus comme tête de liste…

  1. A Paris plus que partout ailleurs, la « gauche » centre le débat politique sur des questions de société avec des slogans plus audacieux que progressistes, en direction notamment des populations pour lesquelles les préoccupations alimentaires ne sont pas primordiales. Mais cette « gauche » n’a plus le monopole de l’offensive sur les questions de société. Notamment après l’opération « mariage pour tous », la droite a développé (avec un succès peu réconfortant) une ligne conservatrice tirant notamment profit des outrances ce certains lobbys. La droite a même réussi à marquer des points, sur ce plan, en prétendant s’opposer à la destructrice « réforme » du collège.
  2. Enfin, pourtant expert en la matière en Seine-Saint-Denis, Bartolone a plus de mal que jamais à se présenter comme un rempart devant le racisme et l’extrême-droite. Le concept du « Think Tank » Terra Nova invitant le PS à capter cet électorat par une forme de clientélisme, au moins moral, ne marche plus comme en 2012. Bartolone est un proche de Hollande et Valls qui viennent, après les attentats, de tendre la perche au FN, notamment sur la déchéance de nationalité !

Les propos de Bartolone sur la « race blanche », assimilée aux richards de Versailles et de Neuilly, ont également certainement détourné nombre de voix. Ils sont proprement inacceptables, d’autant qu’il a refusé de les retirer. Qui, quelles que soient ses origines, peut maintenant faire confiance à Bartolone pour combattre le racisme ? Déjà, le dimanche soir du 1er tour, les images de liesse, malgré de score du FN (ou à cause de lui !), vues à la télévision chez les cadres du PS, dans le QG de Bartolone, qui se croyait en ballotage favorable, ont choqué. Nous les premiers.

L’Ile-de-France offre un aspect un peu particulier du dangereux processus de dégénérescence de la démocratie bourgeoise auquel nous assistons.

Ces circonstances alourdissent encore les conséquences des choix de la direction de notre parti pour ces élections, en Ile-de-France en particulier.

Le soir du 1er tour, nous faisions partie des camarades qui appelaient à ne pas présenter (après fusion des listes) de candidats PCF sur la liste Bartolone, même en vue de quelques places d’élus (6 ou 7 au final, dont une transfuge d’un groupuscule gauchiste…).

L’image donnée au pays a été déplorable : le secrétaire national du Parti, tête de liste en Ile-de-France, Pierre Laurent, s’est retrouvé bras dessus, bras dessous toute la semaine avec Bartolone, le complice de Hollande et Valls, jusqu’à intervenir en première partie au meeting où Bartolone a dérapé.

Mais ce n’est pas qu’une question d’image, c’est une question d’orientation de fond. Bartolone ne s’y est pas trompé en louant la contribution, jusqu’au bout, des élus PCF au bilan de Huchon : une véritable caution de gauche. Jusqu’aux intitulés similaires dans la niaiserie des listes : « une Ile-de-France humaine »/ « Nos vies d’abord » !

On ne peut pas reprocher à Pierre Laurent d’avoir été hypocrite. Son ralliement au PS était annoncé. Mais il aurait pu et dû changer d’avis. Il ne se retrouve pas comme ses alliés du PG ou Mme Clémentine Autain à prendre les places en faisant la fine bouche. L’ancienne filleule politique de Delanoë, a conspué un temps la politique de Valls, pour mieux finir deuxième placée derrière Bartolone en Seine-Saint-Denis. Cette « petite gauche » disposait de 5 têtes de liste départementales sur 8 en Ile-de-France. Au 1er tour, elle a réussi à grappiller, surtout à Paris et dans les zones petites bourgeoises, 0,08% des voix (6,63% en 2015) qui s’étaient portées sur Besancenot en 2010, absent en 2015. Quels alliés pour le PCF, alors que la fiction du « Front de gauche » se meurt !

Cette absence du vote communiste, cet effacement du Parti communiste dans le consensus de l’alternance est dramatique pour le pays. Le rejet de classe de la politique au service du capital est énorme. Des luttes conséquentes se développent et recherchent une perspective politique de rupture avec le capitalisme. Le danger fasciste, peut-être sous des formes différentes des expériences historiques, point.

Quel camarade de bonne foi aujourd’hui peut accepter l’idée que quelques élus PCF/FdG vont « tirer à gauche » la social-démocratie ou l’Union européenne ? L’heure est au changement de cap dans le parti révolutionnaire historique de la classe ouvrière en France !

A notre niveau, section du PCF de Paris 15ème, nous allons continuer à y contribuer avec plus encore de détermination. Au plan régional, nous faisons ces propositions de lutte parmi d’autres :

  • Intensifier la lutte contre l’application régionale de la « réforme ferroviaire » et la « régionalisation » des transports contre les monopoles historiques SNCF et RATP. La création spécifique, unique en France, d’un comité d’entreprise régional en Ile-de-France de « SNCF Réseau » laisse voir la perspective d’un nouveau démantèlement de la SNCF comme le veulent les promoteurs du Grand Paris. Nous nous y opposerons.
  • La lutte au niveau régional s’impose contre la mainmise sur la politique du logement par le Grand Paris, remettant en cause les politiques sociales – et de mixité sociale – de certaines communes de banlieue au profit d’une logique de parcage des pauvres dans le logement social, aux frais du contribuable, et de stimulation de la spéculation ailleurs (ex : ville de Paris).
  • La « réforme territoriale » additionnée au « protocole sur les parcours professionnels et les rémunérations » – PPCR – dans la fonction publique, imposé en force par le gouvernement, fait peser de lourdes menaces sur les fonctionnaires territoriaux. Défendons-les, c’est aussi défendre le service public, notamment régional, face aux annonces précises de Pécresse.
  • Enfin, comme lutte rassembleuse contre la mainmise des multinationales sur notre région, nous proposons de lancer une grande campagne contre l’organisation des JO 2024 à Paris portant l’exigence d’un référendum régional, comme nos amis et camarades allemands de Hambourg l’ont obtenu et gagné.