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Rythmes scolaires : Peillon, Delanoë, Hidalgo : il n’y pas plus sourd que ceux qui ne veulent rien entendre !
Peillon, Delanoë, Hidalgo sont-ils sourds à ce point pour ne pas entendre un mouvement aussi large et durable que l’opposition de toute la communauté éducative, en particulier à Paris, à leur « réforme » des rythmes scolaires.
Suivant deux autres jours de luttes, des personnels communaux, des parents et déjà de certains enseignants, la grève du 14 novembre, à l’appel de la quasi-totalité des syndicats, a de nouveau mobilisé très largement, de 40 à 70%, le maximum à Paris.
Rythmes scolaires à Paris: se souvenir des votes et des promesses pour continuer la lutte
Le résultat était couru d’avance. Lors de sa séance du 25 mars, le Conseil de Paris a voté le passage à la semaine de 4,5 jours pour les écoliers, dès la rentrée 2013.
Bertrand Delanoë avait mis en ordre sa majorité la semaine précédente. Il a reproduit le même exercice de langue de bois pour vanter les bienfaits de ce rythme pour les enfants, les aménagements consentis par la municipalité. Anne Hidalgo, un temps exposée sur ce dossier, est restée en retrait. Même dans le 15ème arrondissement, le 21 mars, c’est l’adjointe Colombe Brossel qui a été chargée d’affronter quelque 200 enseignants, directeurs d’école, parents, militants syndicaux et associatifs, ressortis tous encore plus en colère de la réunion de « concertation » qu’ils n’y étaient arrivés. L’élue s’est bien gardée de répondre aux questions principales, notamment aux nôtres.
Pourquoi les enseignants ont raison de s’opposer au projet de révision de leur évaluation
Plus de 40% des enseignants du secondaire étaient en grève le 15 décembre 2011 à l’appel de la quasi-totalité de leurs organisations syndicales et de plusieurs associations. Ils s’opposent à un projet de décret modifiant l’évaluation de leur travail. Communistes, nous leur apportons notre entier soutien.
Car il ne s’agit pas du tout de dispositions anodines mais d’un élément grave de l’attaque générale contre le service public de l’éducation nationale.
50% de grévistes chez les enseignants le 27 septembre : continuer ! Avant, après 2012, seule la lutte sera décisive pour gagner le changement
Par le nombre, la journée de grève et de manifestation du 27 septembre 2011 dans l’éducation a fait la démonstration de la persistance de la colère, de la volonté de changement politique, de la capacité de mobilisation des salariés.L’opposition massive à la casse des retraites et les millions de manifestants l’an dernier ne se sont pas évanouis.
Comment cela pourrait-il en être autrement dans l’éducation après une rentrée encore plus difficile due notamment aux effets des suppressions 66.000 postes depuis 2007 ? La situation devient de plus en plus insoutenable dans la plupart des établissements.
La question de la perspective politique est plus que jamais posée. Dans les mois qui viennent, elle va être de plus en plus placée sous le signe des élections de 2012. Le budget de l’Etat qui s’apprête d’être voté est quasiment virtuel pour l’éducation puisque la rentrée et les 14.000 nouvelles suppressions de poste prévues auront lieu après mai 2012. Le Parlement, dont le Sénat nouvellement de « gauche », va surtout être le théâtre de joutes préélectorales.