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Régionales/PCF/Haute-Saône. Frédéric Bernabé (PCF) à Marie-Guite Dufay (PS) : « De vous, il restera misère et cendres… »

Frédéric Bernabé (PCF) à Marie-Guite Dufay (PS) : « De vous, il restera misère et cendres… » 

Brève, vivelepcf, 29 octobre 2015

Le dirigeant communiste haut-saônois, Frédéric Bernabé, a répondu à l’invitation faite à tous les anciens conseillers régionaux franc-comtois de participer le 5 novembre à un « moment convivial » à l’occasion de la dernière réunion du Conseil avant la disparition de la région dans le grand ensemble « Bourgogne-Franche-Comté ». Il a écrit à la présidente sortante PS, Marie-Guite Dufay, une des instigatrices de la liquidation de l’instance régionale, maintenant candidate à la présidence de la « grande région ».
Cet extrait de la lettre de Frédéric Bernabé résume son message: « Comtois rends-toi, nenni ma foi… cette devise n’est visiblement pas la vôtre. Avec vous, c’est la Franche-Comté à la Bourgogne et bientôt dans les bras de la droite. De votre passage, il restera misère et cendres ».

A noter que pour les régionales de décembre en Bourgogne-Franche-Comté, les dirigeants du PCF, dont la tête de liste régionale, Nathalie Vermorel-de-Almeida, et la secrétaire de Côte-d’Or, Isabelle de Almeida, ont choisi de s’inscrire dans une alliance dénommée « alternative à gauche » en compagnie d’anciens responsables du PS (ex: Patrick Viverge dans le Jura), des nationalistes du MRC, d’élus communistes dissidents d’Ensemble… Devant la prétention de cette équipe à imposer, contre l’expression démocratique des communistes de Haute-Saône, une liste de candidats de leur obédience dans ce département, la fédération du PCF de Haute-Saône ne pourra pas s’inscrire dans cette campagne tout en poursuivant son action militante communiste.

 

 

Suppression des départements, de la région Franche-Comté: déclaration du PCF Haute-Saône

Communiqué du comité départemental Haute Saône du Parti communiste français

PCF 70, avril 2014  

Les présidents socialistes de régions,  Marie-Guite Duffay et François Patriat, prêts au mariage Bourgogne-Franche-Comté. Mais les citoyens ?

Manuel Valls a décidé dès sa nomination de diviser par deux le nombre des régions et de supprimer tous les conseils généraux d’ici quelques années, les départements, autrement dit de mettre fin au processus de décentralisation. La création des métropoles accélère déjà la suppression des départements.

Il s’agit d’abord d’un alignement servile du gouvernement sur les injonctions de l’Union européenne de réduction du coût des collectivités locales. De fausses économies qui pénaliseront la population.

Avec cette concentration des pouvoirs locaux entre quelques mains et l’objectif d’appliquer au plus vite les réductions de 10 milliards de dépenses des collectivités locales décidées avec le pacte de responsabilité.

Ce qui va aboutir à une régression inédite des conditions d’accès de nos concitoyens aux services publics locaux, et par conséquent de leurs conditions de vie et leur pouvoir d’achat.

Ce projet est l’expression du capitalisme prédateur, refoulant la démocratie, d’une Europe des régions, sur fond d’affaiblissement des États, pour le plus grand bénéfice des grandes puissances économiques, qui pourront faire jouer la concurrence entre les régions pour baisser les impôts et les salaires.

Le gouvernement ouvre la porte à un État fédéral, c’est-à-dire une transformation radicale de

notre République, indivisible, qui assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens.

La méthode utilisée est d’un autoritarisme total, puisque aucune concertation n’a été engagée avec les élus concernés, pas même lorsqu’ils sont socialistes. Et encore moins avec les populations concernées.

La ministre Marylise Lebranchu annonce vouloir « redessiner toutes les régions de France », faisant fi de l’histoire, de la culture commune et des pratiques politiques qui font que les citoyens s’identifient à leur région. On est en plein délire technocratique !

Au moment où l’abstention atteint des niveaux record, la réorganisation proposée va éloigner davantage les lieux de décisions des citoyens et concentrer tous les pouvoirs en quelques mains.

Destituant les populations de leur pouvoir démocratique.

Ces projets sont graves, très graves. C’est pourquoi nous entendons les combattre avec une énergie sans faille.

Marie-Guite Dufay et François Patriat estiment qu’un référendum comme en Alsace serait « contreproductif ». On ne peut exprimer plus clairement la peur du verdict des urnes et l’arrogance des pouvoirs en place lorsqu’ils se sentent le droit de passer en force contre la volonté populaire.

Mais ils n’ont pas gagné la partie :

-Nous allons lancer une pétition auprès des Haut-Saônois et des Francs-Comtois demandant au conseil régional de surseoir aux décisions de fusion avant les élections régionales de 2015, afin que le débat ait lieu dans des conditions démocratiques, c’est-à-dire pendant la campagne électorale.

-le Parti Communiste va lancer une campagne dans l’ensemble du pays pour exiger et obtenir un référendum national sur la réforme territoriale, si le projet est maintenu.

Nous sommes pour garder nos régions mais aussi nos départements en l’état, fruit d’une bataille démocratique contre les capitalistes et de permettre à l’ensemble de la population à l’échelon le plus local de s’exprimer.

Nous ne laisserons pas passer cela !

Au nom du comité départemental.

Le secrétaire départemental.

Cyril MORLOT

Haute-Saône : Coup de jeune au PCF !

vivelepcf, 23 août 2013

Pour la fédération de la Haute-Saône du PCF, l’année 2013 est placée sous le signe du renouvellement et du renforcement.

Le Congrès départemental de janvier a élu un nouveau secrétaire fédéral : Cyril Morlot, militant de 27 ans, originaire de Froideterre et de la section de Lure.

Frédéric Bernabé n’a pas sollicité sa reconduction à ce poste, soucieux de passer le flambeau. Il reste membre du Conseil départemental, militant et responsable à Vesoul et épaule son successeur avec toute la direction élue.

Le vote a été acquis par 35 voix sur les 38 délégués des sections de tout le département. Il exprime la volonté politique de se donner les moyens humains de continuer à faire vivre et à renforcer le PCF en Haute-Saône et d’y contribuer en France.

Les communistes de la fédération ont rejeté à 80% les thèses de Pierre Laurent et de la direction nationale aux derniers congrès.

Frédéric Bernabé exprimait ainsi après le congrès le désaccord avec la stratégie du Front de gauche et l’état d’esprit de la fédération: « Sans être sectaire, placer le parti communiste sous la coupe d’un ex-socialiste dépasse mon entendement. J’estime que le PCF doit rester un outil de lutte au service des travailleurs, des salariés et de la jeunesse. C’est son rôle historique. Je reconnais aussi des divergences profondes sur l’Europe dont j’estime qu’il faut sortir, car cette Europe, c’est celle du capital qui met en concurrence les peuples pour mieux les exploiter » (interview à l’Est-Républicain du 31 janvier).

Depuis, la nouvelle direction se rôde.

Le 30 juin, la traditionnelle fête de l’Etincelle, avec son banquet de plus de 150 personnes, ses stands associatifs etc. a été un beau rendez-vous convivial, sur fond de cohésion politique de la fédération et aussi sur fond de crise. Les difficultés quotidiennes, les angoisses matérielles, les menaces sur l’industrie, le rejet de l’Europe, la recherche des moyens d’action politiques efficaces pour s’en sortir étaient dans toutes les conversations entre camarades et sympathisants.

Cyril Morlot a prononcé pour la première fois le discours politique. Nous en reproduisons le texte intégral ci-dessous.   

L’orientation est claire, déclinée suivant les luttes haut-saônoises : « Nous sommes communistes, pas parce que « cela fait du bien de l’être », mais parce que nous affirmons qu’un autre monde est possible et que la révolution est le seul moyen d’y arriver.

Nous ne croyons pas à l’idée de « révolution par la réforme » comme le prétend le PS mais aussi et malheureusement comme s’y résigne la direction du Parti, d’abandons en compromis, maintenant en finançant le le Front de Gauche. Sans sortie du capitalisme, les réformes ne seront qu’un baume, une rustine contre les inégalités qui fondent ce système, un moindre mal. »

Frédéric Bernabé passe le micro à Cyril Morlot

INTERVENTION DE CYRIL MORLOT, SECRETAIRE DU PCF 70, A L’OCCASION DE LA FETE DE L’ETINCELLE, TRAVES, 30 JUIN 2013

Amis, Camarades, bonjour à toutes et à tous,

Je vous remercie d’être venus à notre fête fédérale. Je tiens d’abord à remercier les camarades qui ont participé et qui participent à la bonne tenue de cette fête. Vous pouvez les applaudir.

Il est coutume maintenant de commencer un discours par : « L’heure est grave, camarades ! » Et c’est le cas ! (Lire la suite…)