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NON à l’extension du travail du dimanche – pétition

FETE DE L’HUMA 2014 – en PDF

PETITION (à MM. Hollande, Valls et Fabius en qualité de président de la République, de Premier ministre et de ministre responsable du toursime):NON à l’extension du travail du dimanche !

La droite en rêvait mais n’avait pas osé. Le gouvernement de MM. Hollande, Valls et Fabius se préparent à généraliser le travail du dimanche, du moins à l’étendre.

Ce gouvernement est en train d’opérer le plus grand transfert – 41 milliards d’euros par an – des dépenses publiques et sociales vers le profit capitaliste avec les mesures de son « pacte de responsabilité ». Malgré l’impopularité et les sanctions électorales successives, il poursuit sa mission de casse sociale commanditée par le patronat. Le pouvoir profite de l’impasse politique institutionnelle, bien organisée, qui ne laisse comme perspective qu’une alternance droite/ « gauche » basée sur une politique économique et sociale identique coordonnée par l’Union européenne.  L’extrême-droite vient jouer son rôle de diversion et de repoussoir. Le PS dégage médiatiquement une partie de ses apparatchiks pour tenir une posture plus « à gauche ».

Le gouvernement charge la barque en s’efforçant d’éviter toute convergence des colères et des luttes. Les mauvais coups succèdent aux mauvais coups sur les travailleurs et l’ensemble de la population.

Pourtant les luttes se développent. Après la tromperie et les illusions propagées sur l’alternative électorale de 2012, la réplique dans la perspective de 2017 ne prend pas. C’est maintenant et dans les luttes que le changement, la résistance au quotidien pour nos droits, pour défendre nos conditions de vie se joue.

Tout est lié. Chaque lutte est décisive, contre la casse de la SNCF, l’augmentation des tarifs de l’électricité, la fermeture des hôpitaux, les délocalisations des usines, la suppression des départements etc.

L’extension du travail du dimanche fait partie de ce sombre volant de mesures.

Le repos dominical est une tradition culturelle et historique. Il représente, pour l’ensemble de la vie sociale, pour les familles, pour la culture un moment structurant, irremplaçable. Le travail du dimanche ne peut être qu’une exception, liée à la continuité des services d’urgence, de cette vie sociale (hôpitaux, transports etc.). Il doit être dûment compensé.

Nous savons bien ce que cherche le patronat quand il revendique la banalisation du travail du dimanche. Cela n’a rien à voir avec la « croissance ». Qui peut imaginer qu’avec les mêmes salaires et pensions, nous allions dépenser plus parce que les grands magasins seraient ouverts le dimanche ? Dans le même temps, le gouvernement ferme les bureaux de poste, les perceptions, les agences de la Sécurité sociale, ouvertes en semaine…

Non, le patronat veut continuer à démolir le code du travail, bénéficier d’une main d’œuvre corvéable tous les jours et la nuit en la payant le moins possible. Il veut étendre en même temps la précarité, les contrats anormaux etc. La concurrence exacerbée, notamment dans le commerce, se ferait au détriment des plus petits, des marchés locaux, des épiceries etc.

Pour des millions de travailleurs, l’extension du travail du dimanche peut avoir des conséquences immédiates graves sur la famille, le rythme de vie. Pour les salariés les plus précaires, les étudiants obligés de travailler pour financer leurs études, le travail du dimanche est une fausse solution. Les quelques avantages qui subsistent en faveur des travailleurs du dimanche sont condamnés par cette banalisation.

Salariés, retraités, jeunes, nous sommes totalement opposés à l’extension du travail du dimanche. Nous n’acceptons l’hypocrisie à la « compétivité «  ou à « l’emploi » de nulle part.

 - Nous demandons par cette pétition au président et au gouvernement de renoncer à toute extension du travail du dimanche dans son projet de loi relatif – soi-disant – « à la croissance et au pouvoir d’achat ».

- Nous demandons, à l’opposé, un encadrement beaucoup plus restrictif du travail du dimanche, basé sur l’utilité sociale et accompagné de compensations légitimes.  

Interdiction de la manifestation du 19 juillet contre les crimes israéliens : une provocation de l’Etat français. En masse, rassemblons-nous mercredi 23 !

Interdiction de la manifestation du 19 juillet contre les crimes israéliens : une provocation de l’Etat français. En masse, rassemblons-nous mercredi 23 !

Pcf Paris 15, 18 juillet 2014

L’interdiction annoncée hier par le ministre de l’intérieur Cazeneuve et le Préfet de police de Paris a été confirmée. La manifestation de solidarité avec le peuple palestinien contre l’agression criminelle de l’Etat d’Israël ne pourra pas avoir lieu samedi 19 juillet à partir de 15h00 au métro Barbès-Rochechouart.

Cette atteinte à l’expression publique est inédite depuis des décennies. Elle rappelle les pires heures de la répression gaulliste contre les manifestations pour la paix en Algérie. Les prétextes des heurts entre extrémistes sionistes et activistes pro-palestiniens, sous le regard de CRS suréquipés, ne tiennent pas.

On ne peut que se demander ce que recherche le pouvoir PS en France aujourd’hui. Tour à tour, Fabius, Valls et Hollande, ses porte-parole ont affiché leur soutien inconditionnel à l’impérialisme israélien, en conséquence à son colonialisme, à son racisme d’Etat et à ses crimes de guerre répétés. Ce soutien dépasse et de loin l’alignement « habituel » des autorités françaises sur l’impérialisme américain et européen, compensé par un discours plus équilibré en France sur la Palestine, sous les présidences Mitterrand et Chirac. 140718_Hollande_tape_Netanyahou.jpg

Quels intérêts sont à l’œuvre ? Il conviendra de les analyser au moment où Hollande sanctuarise le « budget militaire », multiplie les interventions néo-coloniales mais étouffe le pouvoir d’achat des travailleurs.

Le peuple de France éprouve, dans sa masse, quelle que soit la confession supposée de ses ancêtres, un sentiment de révolte devant les crimes répétés de l’Etat israélien, l’assassinat filmé d’enfants, le pogrome d’un régime colonialiste, raciste, dominateur qui condamne à terme ses propres ressortissants.

La réalité des massacres n’est ni contestable, ni contestée. La maison du consul de France à Gaza a été réduite en poussières.

Le régime israélien s’enferre dans l’impasse de la violence et du crime. Il est illusoire de penser que l’Etat d’Israël garantira son existence et son développement dans le mépris, la domination et la guerre.

En interdisant la manifestation parisienne du 19 juillet, les autorités françaises marquent une soumission inadmissible à l’impérialisme israélien. Elles bafouent un droit démocratique élémentaire. Ce geste sera lourd de conséquences au plan international comme au plan national.

Hollande et Valls prennent la responsabilité d’allumer le feu en France, de transposer – alors qu’effectivement les situations n’ont rien à voir – les tensions en Palestine dans notre pays.

Communistes, nous refusons de rentrer dans le piège de ces politiciens désavoués et irresponsables.

Nous appelons à faire monter la mobilisation pour la manifestation prévue le mercredi 23 juillet à Paris. Elle devra être tenue de toute façon avec toutes les forces pacifiques et démocratiques qui l’auront préparée avec esprit de responsabilité.

Hollande, Valls, Fabius : vous ne représentez pas la France !   

 

Palestine : Tout entreprendre pour faire cesser l’agression criminelle de l’Etat et de l’armée israéliens

Vivelepcf, 9 juillet 2014

Où va s’arrêter, cette fois, l’escalade de la terreur exercée par Israël sur les territoires palestiniens ?

L’aviation israélienne aurait procédé, selon ses propres déclarations, à 220 raids sur la Bande de Gaza en une seule journée. Depuis un mois, l’armée israélienne multiplie les violences, humilie et réprime les populations et les autorités palestiniennes, organise le blocus des villes de Cisjordanie…  Des maisons sont systématiquement vidées de leurs habitants et démolies. Maintenant, la violence de la « punition collective » infligée au peuple palestinien est débridée. Des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants sont déjà morts.

Aucun crime ne saurait en excuser ou en compenser un autre. La famille d’un des trois jeunes Israéliens, enlevés et retrouvés assassinés le 30 juin, a eu la grandeur de dénoncer le lynchage d’un jeune Palestinien le 3 juillet par des extrémistes juifs. Nul ne peut se satisfaire des lancées de roquettes depuis Gaza en direction des villes Israël, autant marque d’impuissance militaire que symbole politique de résistance.

Mais la réalité du déchaînement de violence israélienne est là, insupportable, d’autant plus insupportable qu’elle répond à une stratégie politique constante.

Le drame de la mort des 3 jeunes colons  juifs n’est qu’un prétexte. Les autorités israéliennes ne conçoivent l’existence et l’avenir de l’Etat d’Israël que basés sur la domination, l’expansionnisme colonial, l’oppression de l’autre, la négation de ses droits individuels et collectifs, même élémentaires, sans parler du droit international, systématiquement bafoué. Les moyens de cette politique sont depuis le départ la haine et le racisme, la violence, le maintien dans le sous-développement économique et bien sûr la guerre.

Cette nouvelle vague de terreur suit l’annonce de la réunification des autorités palestiniennes de Ramallah et Gaza, une étape importante pour l’obtention d’une reconnaissance internationale d’un Etat palestinien. L’Etat d’Israël s’efforce de diviser les tendances palestiniennes pour éloigner encore cette perspective.

A nouveau les autorités françaises font preuve d’une discrétion et d’une compréhension pour les crimes israéliens inconcevables. Le soutien inconditionnel au régime israélien, exprimé ces derniers mois, par Manuel Valls et, en Israël même, par François Hollande avait choqué les pacifistes et les défenseurs du droit des peuples dont, communistes, nous sommes.

Aujourd’hui, nous demandons à Hollande, Valls et Fabius, au nom du peuple français, de condamner sans ambiguïté la nouvelle guerre israélienne, d’exiger l’arrêt immédiat des opérations militaires.

Plus que jamais, nous demandons aux autorités françaises d’agir, concrètement, par les voies politiques et économiques, par des sanctions graduées, pour le démantèlement des colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-est, pour la destruction du mur d’enfermement du peuple palestinien, pour la levée de tous les blocus économiques, pour la libération des prisonniers politiques palestiniens. Sans cela, les vœux de création d’un Etat palestinien ne sont qu’hypocrisie.

Il y a urgence pour le peuple palestinien, mais aussi pour le peuple israélien et pour la sécurité collective internationale !

Nous relaierons toutes les initiatives dans ce sens.

Syrie : Obama savait, longtemps avant août, que des groupes « rebelles » disposaient de l’arme chimique.

Vivelepcf, 10 décembre 2013

Un journaliste américain, et pas des moindres, établit dans un article qui commence à faire parler qu’Obama savait qu’un groupe rebelle islamiste, « Al-Nousra », maîtrisait la fabrication et l’utilisation d’armes chimiques au gaz sarin. Seymour Hersh, lauréat du prix « Pulitzer » a déjà été à l’origine des révélations sur les exactions américaines à Mi Lay au Vietnam en 1969 ou sur les tortures infligées aux prisonniers iraquiens à Abu Grahib en 2004.

En recoupant les déclarations et les informations officielles, des rapports et des  interviews d’éléments des services de renseignements, Seymour Hersh arrive à sa conclusion implacable : Obama et son secrétaire d’Etat Kerry ont menti.

On s’en doutait – la fable des armements de destruction massive de l’Irak est encore récente – mais l’intervention impérialiste avortée en Syrie permet de mieux décortiquer et dénoncer l’appareil de propagande de l’impérialisme américain et de ses alliés.

Fin août, le monde a frôlé une extension internationale de la guerre en Syrie. (Lire la suite…)