International
Non à la guerre, non à l’injustice coloniale, à Gaza comme ailleurs !
La nouvelle opération militaire meurtrière lancée par l’armée israélienne contre Gaza sème le chaos et la mort parmi la population palestinienne, avec le silence complice de la France et avec le soutien actif des États-Unis.
Le bilan macabre s’alourdit de jour en jour : déjà 160 morts palestiniens ce lundi dont une majorité de civils, plus de 1000 blessés. En 2008, la précédente guerre contre Gaza avait fait 1 400 morts côté Palestinien.
Israël ne veut pas la paix. Il mène depuis quarante-cinq ans une guerre coloniale contre le peuple palestinien.
Depuis 1967, les forces israéliennes occupent la Cisjordanie et la bande de Gaza. Des territoires qu’Israël devrait évacuer, selon la résolution 242 de l’ONU. Il empêche la constitution d’un État palestinien indépendant.
Israël a profité des accords de paix d’Oslo, en 1994, pour mieux coloniser la Cisjordanie. En vingt ans, le nombre de colonies en Cisjordanie a doublé. Israël « protège » les 300 000 colons de Cisjordanie avec son armée. Un prétexte pour justifier l’occupation de la Palestine.
Depuis, l’État sioniste multiplie les attaques contre les populations civiles palestiniennes pour entretenir un climat de guerre permanent, empêcher toute résolution pacifique du conflit. Il contribue à renforcer un adversaire, les islamistes du Hamas, qui alimente cette spirale de la violence.
Le gouvernement israélien utilise aussi l’exutoire palestinien pour faire diversion avant les élections auprès de sa propre population, durement frappée par le capitalisme (40% de taux de pauvreté), .
Depuis 2007, il maintient un blocus inhumain contre Gaza. Une vraie catastrophe humanitaire.
Un million de Gazaouis souffrent de la faim, 90% de la population dépend de l’aide humanitaire.
Où est la réaction de la communauté internationale ?
Nulle part! Elle est trop occupée à participer à la destruction de la Syrie. Une guerre contre le principal allié dans la région de la résistance palestinienne.
Où est la France, du « président du changement » Hollande ? Dans son discours à l’ONU le 25 octobre, Hollande met en garde contre le péril syrien, iranien, appelle à des interventions armées. Rien sur l’agression israélienne. Il y a deux semaines, il accueillait en grande pompe le premier ministre israélien Netanyahu, premier fauteur de guerre.
Où est l’Union européenne, « prix Nobel de la paix » ? Elle a signé en juillet un accord de coopération avec Israël dans 60 domaines, dont celui militaire. L’UE importe massivement des biens « Made in Israël » produits dans les territoires occupés, cautionnant l’occupation. Le Parlement européen, député de droite, verts et socialistes réunis, vient scandaleusement de voter une résolution mettant en parallèle l’oppresseur israélien et ses victimes. Les discours des uns et des autres pour la reconnaissance d’un statut de membre de seconde zone de l’assemblée de l’ONU pour l’Autorité palestinienne ne visent qu’à cacher l’appui sans faille au relai israélien de l’impérialisme.
Où sont les États-Unis de l’ « ami des peuples » Obama ? Un mois après le battage médiatique des présidentielles, la position d’Obama n’est guère différente de celle de la droite républicaine. Il apporte son «soutien total au droit d’Israël à se défendre».
45 ans d’oppression coloniale, de mépris du droit international, de complicité impérialiste, américaine, européenne, française: ça suffit !
La mobilisation grandit en Palestine, mais aussi en Israël, pour dénoncer cette nouvelle guerre. Elevons-la aussi en France à partir de revendications de simple justice :
- Arrêt immédiat des attaques meurtrières d’Israël
- levée immédiate du blocus israélien inhumain sur la bande de Gaza et la Cisjordanie ;
- respect des résolutions de l’ONU, dont la n° 242 : fin de l’occupation israélienne, démantèlement de toutes les colonies au-delà des frontières de 1967 ;
- Destruction du Mur d’Appartheid
- Droit au retour de tous les réfugiés palestiniens.
- Libération des prisonniers politiques palestiniens des geôles israéliennes.
- reconnaissance d’un Etat palestinien indépendant et viable, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-est comme capitale
Exigeons du gouvernement français qu’il rompe avec la politique de collaboration avec l’Etat colonialiste et qu’il engage immédiatement:
- L’arrêt de toute collaboration militaire française avec Israël, d’achat et de vente d’armements avec ce pays
- Le boycott des produits israéliens issus des territoires palestiniens occupés ;
La lutte contre toute forme de racisme, d’antisémitisme est indissociable de la lutte pour la paix, le respect du droits des peuples, la justice et le développement.
Le combat contre la guerre, pour la liberté des peuples colonisés fait partie intégrante de notre engagement communiste. Rejoignez-nous!
Grève générale en Grèce : succès des manifestations du PAME
Les manifestations du premier jour de grève mardi matin (6 novembre, NDLR) organisées par le PAME à Athènes et dans une dizaine d’autres villes grecques ont été massives et animées. Une indication de l’ampleur de la manifestation à Athènes, le fait qu’elle ait rempli la totalité du centre-ville. Des milliers d’ouvriers et de salariés, de travailleurs indépendants, de commerçants, de jeunes et de femmes ont manifesté leur opposition aux mesures brutales, anti-ouvrières et anti-populaires, mises en place par le gouvernement, l’UE et la troika. Le mot de l’ordre de la manifestation : « ces mesures doivent être mises en échec, le peuple doit avoir son mot à dire, soit nous gagnons soit ce sont les monopoles qui gagneront ! »
Lorsque les forces du PAME étaient arrivés au Parlement, le flot humain de manifestants avec les drapeaux et les banderoles du PAME avait encerclé la place Syntagma. Une fois de plus, le rassemblement et le défilé du PAME étaient bien plus massif que celui des directions collaboratrices de la GSEE et de l’ADEDY.
La grève a commencé à l’aube mardi. Les travailleurs sur leurs lieux de travail et les syndiqués des organisations de classe étaient devant les usines, super-marchés, commerces, banques, dans toute la Grèce pour défendre la grève et appeler les travailleurs à participer aux manifestations.
Un moment important fut l’initiative du syndicat des travailleurs du secteur financier qui ont déployé une banderole géante couvrant la façade de la « Banque du Pirée », en réaction au rôle capital joué par ce groupe bancaire, parmi d’autres, dans l’offensive anti-ouvrière contre les employés du secteur bancaire.
Un peu plus tard, les contingents commencèrent à arriver au lieu de rassemblement central avec les banderoles de dizaines de syndicats ouvriers, des comités populaires, des comités de chômeurs, d’étudiants, d’enseignants, de travailleurs de la santé et de la sécurité sociale etc
Nikos Papageorgiou, président du Syndicat des travailleurs des restaurants-du tourisme-de l’hôtellerie en Attique, était le principal intervenant au rassemblement du PAME et il a souligné : « Si nous ne nous organisons pas et ne luttons pas pour une rupture profonde au niveau économique et politique, il n’y aura pas moyen de rétablir le niveau des retraites, des droits sociaux, de la sécurité sociale à celui d’il y a 2 ou 3 ans ».
« Pour le mouvement ouvrier sur des positions de classe », a-t-il ajouté, « il n’y a pas d’autre perspective que la lutte pour un autre mode de développement, où le peuple contrôlera l’économie, sans engagements envers l’UE, à partir de la socialisation des grands monopoles. D’ici là nous allons lutter, en exprimant une véritable solidarité de classe, sur chaque lieu de travail, dans chaque quartier, afin que les mesures ne soient pas adoptées, que personne ne se sente seul contre les patrons et leurs organismes de pouvoir. Nous allons intensifier la lutte afin que les gens ne restent pas de simples spectateurs des événements, mais au contraire qu’ils puissent en être les acteurs ».
« Nous allons continuer à mener une action encore plus résolue dans et hors des lieux de travail », a-t-il souligné, appelant à une participation massive à la manifestation du PAME pour le deuxième jour de grève, mercredi à 17h à Omonia.
Une importante délégation du comité central du KKE a participé à la manifestation, menée par Aleka Papariga, secrétaire-générale du KKE, qui a pris la parole au rassemblement du PAME : « Nous lançons un appel au peuple afin qu’il manifeste, de façon systématique et organisée, une désobéissance et une défiance non seulement envers les mesures gouvernementales, mais le système en général. C’est un bon départ pour l’organisation de la riposte, qui doit avoir pour but l’abolition de monopoles, le désengagement de l’UE. Toute autre solution proposée s’inscrirait dans le cadre du système. »
Des messages de solidarité ont été envoyés aux manifestants de la part d’une dizaine d’organisations de classe et de syndicats du monde entier, dont le Bureau régional européen de la Fédération syndicale mondiale.
Une autre manifestation militante et combative se déroule mercredi après-midi, elle est suivie d’un défilé dont le point d’arrivée est le Parlement au moment où est votée une nouvelle vague de mesures anti-ouvrières brutales qui bouleversera la vie de millions de travailleurs.
Communiqué du Parti communiste de Grèce (KKE)
Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Pour l’avenir, pour la vie – arrêtons la guerre contre l’Iran ! – Communiqué du PC d’Israël
Les communistes israéliens lancent un appel à la mobilisation pour mettre en échec la guerre contre l’Iran préparée par le gouvernement israélien.
Pour l’avenir, pour la vie – arrêtons la guerre contre l’Iran !
Communiqué du Parti communiste d’Israël
Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Netanyahu et Barak embarquent les Israéliens et les peuples de la région dans une guerre d’une intensité inédite et aux périls et sans précédent. Même les responsables de diverses agences de renseignement, anciens et actuels, adressent des mises en garde publiques contre le déclenchement d’une guerre contre l’Iran qui sèmerait la destruction et le chaos en Israël. Néanmoins et en dépit des critiques et de l’opposition exprimées par la population et de leaders mondiaux de premier plan, Netanyahu et Barak continuent de défendre des lignes d’action dangereuses, et pourraient entraîner toute la région vers des destructions terrifiantes.
Nous actons, avec beaucoup d’inquiétude, que Netanyahu et Barak battent tous les records en termes d’aventurisme politique et sécuritaire, et qu’ils soumettent la vie de citoyens israéliens, Juifs et Arabes, à de terribles destructions. L’utilisation préméditée par le gouvernement israélien des souffrances d’habitants d’Israël (à la suite de la réaction éventuelle à l’agression israélienne) afin d’entraîner d’autres puissances et forces dans la guerre est particulièrement cynique.
Défendre cette aventure périlleuse et sanglante est aussi destiné à écarter la question de la paix israélo-palestinienne de l’ordre du jour en Israël et dans la région, ainsi qu’à esquiver les revendications de justice sociale en Israël. Au lieu de s’occuper de ces questions, le gouvernement d’Israël propose un agenda militariste et nationaliste. Les efforts de Netanyahu pour influencer, par ses manœuvres bellicistes, les élections aux États-Unis est aussi très préoccupant.
Le danger est certes terrible – mais rien n’est écrit à l’avance. Il est essentiel, et encore possible, d’empêcher la guerre. En ce moment critique, nous lançons un appel aux partis d’opposition, personnalités politiques, intellectuels, universitaires et journalistes, aux mouvements et forces de la société israélienne et même aux éléments sensés de l’establishment israélien, pour agir ensemble contre les manœuvres de guerre. Nous en appelons à développer une large mobilisation et des actions publiques contre la guerre.
Le Bureau politique appelle tous les organisations du Parti, la Jeunesse communiste israélienne (Banki-Shabiba) et le Hadash, tous les adhérents et sympathisants du Parti, à faire de la question de la lutte contre cette guerre régionale une priorité absolue.
Nous exhortons les militants des mouvements de protestation sociale à prendre clairement position contre la guerre, en partant du fait qu’au-delà des ravages qu’elle causera, une guerre régionale ira à l’encontre du changement et la justice sociale en Israël. Une guerre régionale et la justice sociale ne peuvent pas coexister.
Nous appelons les forces de gauche et les autres forces progressistes de la région et du monde entier à porter haut la voix de l’opposition à la guerre et à organiser des manifestations de masse afin de mobiliser l’opinion publique et les gouvernements du reste du monde contre la guerre que préparent Netanyahu et Barak contre l’Iran.
L’avenir des peuples de la région, y compris des citoyens d’Israël, ne reposera pas sur d’épouvantables guerres d’annihilation et d’agression mais bien au contraire – sur une paix stable et générale au Proche-Orient dont le cœur est la paix israélo-palestinienne – qui doit être instaurée sur la base de l’Initiative de paix arabe et des résolutions de l’ONU.
Les guerres ne peuvent éradiquer les armes nucléaires – seul un accord général de démilitarisation, en termes de dispositifs nucléaires et d’armes de destruction massive, de l’ensemble du Proche et du Moyen-Orient le permettrait. A cet égard, nous demandons au gouvernement israélien de signer le traité de non-prolifération des armes nucléaires.
Pour l’avenir, pour la vie – arrêtons la guerre !
Hiroshima, Nagasaki : 67 ans après, ne jamais laisser banaliser l’existence et la prolifération de l’arme nucléaire !
Pcf Paris 15ème, 9 août 2012
Il y a 67 ans, les autorités des Etats-Unis faisaient usage de la bombe nucléaire. En quelques secondes, les villes japonaises d’Hiroshima le 6 août 1945, puis de Nagasaki le 9 août, furent rayées de la carte de l’Humanité : 150.000 morts. A des kilomètres à la ronde, des femmes, des hommes et des enfants sont atrocement blessés. Ceux qui n’ont pas succombés ont porté et portent encore les séquelles horribles des brûlures et des radiations.
La commémoration annuelle de ces crimes ne saurait être réduite à un rituel. C’est un appel pressant à l’éradication de l’arme atomique sur toute la planète.
C’est un appel plus que jamais renouvelé, car depuis 1945, malgré l’horreur, les armes nucléaires sont de plus en plus nombreuses, de plus en plus puissantes, de plus en plus sophistiquées, présentes dans les arsenaux de plus en plus de pays.
C’est un appel à l’élimination de l’arme nucléaire dans tous les pays et non pas simplement un appel au rejet de son usage. Les théories hypocrites échafaudées par les puissances nucléaires ne sont pas acceptables, telles celle de la dissuasion ou celle de l’équilibre de la terreur. La seule assurance de ne pas utiliser la bombe atomique, c’est de ne pas en avoir. (Lire la suite…)