37e Congrès – Texte Alternatif – I. Préalables: refus des « primaires » et bilan de la politique du PCF depuis 2012
37ème congrès du PCF – Texte alternatif » PCF: Reconstruisons le parti de classe! Priorité au rassemblement dans les luttes ».
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I – Reconstruire un parti de classe est une nécessité historique.Cela passe par le refus des primaires et par le bilan de la politique menée ces dernières années par la direction du PCF
Rompre avec le réformisme mortifère, renouer avec des positions communistes
Ce texte se propose comme un outil d’action et de combat. A l’occasion du 37ème congrès du PCF, nous voulons permettre au plus grand nombre de communistes d’exprimer, en direction des adhérents du Parti mais aussi des travailleurs qui y sont attentifs, leur choix de rupture avec la ligne de liquidation réformiste de l’organisation et des positions communistes que poursuit l’équipe dirigeante depuis plus de 20 ans. La caricature des « primaires de la gauche », après l’approbation de l’état d’urgence, en est le dernier avatar.
Nous voulons surtout montrer que, partout en France, des organisations locales du PCF font vivre et renforcent le Parti sur des bases de lutte de classe, recherchent l’union dans cette voie, dans la réponse aux aspirations et à la colère du monde du travail, qu’elles ont entamé la réappropriation du PCF par ceux qui ont le plus besoin du parti révolutionnaire historique de la classe ouvrière en France, qu’elles travaillent à sa reconstruction.
Un texte de base commune et un congrès mal engagés
La préparation de ce congrès est une caricature. Le Conseil national avait initialement décidé d’un calendrier intelligent : il a été abandonné. Une convention nationale sur le projet devait se tenir au printemps 2016, le congrès à l’automne, réglant en temps et en heure, la question de l’élection présidentielle. Mais voilà que la haute direction a choisi de bousculer la donne, de précipiter l’organisation du congrès et de la plomber avec la présidentielle et le processus des primaires. La « base commune » de la direction est un texte hors du temps, abscons, évacuant à la fois tout bilan critique des trois dernières années de direction du PCF que les points saillants de la situation actuelle. Comme au 36ème congrès, les camarades vont disposer d’à peine une semaine pour prendre connaissance d’un pavé, long comme un roman de Tolstoï, regroupant ce texte, les éventuels textes alternatifs, les textes d’accompagnement de la direction. Ce constat et l’expérience nous amènent, initiateurs de ce texte alternatif, à cibler quelques points de plus grande actualité et à renvoyer à des écrits antérieurs (dont les textes alternatifs des 4 derniers congrès) certaines analyses de fond.
Sortir de l’impasse des primaires
En préalable du congrès, nous demandons le retrait du PCF du processus des primaires pour les présidentielles 2017.
Nous rappelons que la décision structurante d’y intégrer le Parti a été prise unilatéralement par Pierre Laurent et quelques dirigeants, sans aval du Conseil national, encore moins de consultation des communistes. Dès lors que le PCF rentre dans les primaires, une stratégie et un contenu politiques lui sont imposés par ce cadre ainsi que son insertion dans une recomposition politique dite de « gauche », en fait la constitution d’une deuxième social-démocratie de substitution. Le congrès du PCF dans ces conditions n’est plus que décoratif et destiné à anesthésier les communistes. Nous ne l’acceptons pas. Nous avons trois raisons de récuser totalement les « primaires » à l’américaine.
Premièrement, c’est la caricature absolue, antidémocratique, de tout ce que nous dénonçons dans la présidentialisation du régime, la personnification, les grenouillages politiciens et opportunistes.
Deuxièmement, communistes, nous ne pouvons pas accepter la focalisation de la vie politique sur la présidentielle. Nous avons dénoncé le piège du quinquennat (même si la direction du PCF a appelé à l’abstention au référendum de 2000) qui fait coïncider les présidentielles et les législatives et subordonne ces dernières aux premières. Ne rentrons pas dedans maintenant, encore moins après les expériences et les désillusions de 2007 et de 2012 !
Pour nous, quitte à aller à contre-courant, ce n’est pas la présidentielle qui doit structurer notre perspective politique, mais au contraire, notre ligne politique qui doit conditionner notre participation à la présidentielle. Nous demandons que le 37ème congrès renvoie l’essentiel du débat et la décision sur la candidature éventuelle à une convention nationale du PCF à la fin de l’année.
De son côté, JL. Mélenchon rejette officiellement les primaires, mais c’est pour s’inscrire dans une même logique présidentielle tout à fait parallèle. Il ramasse des soutiens de personnalités diverses plus ou moins intéressées par cette locomotive, dont certains du PS ou du PCF, sur son objectif « JLM2017 ». Il pousse à l’outrance sa dérive personnelle, populiste, bonapartiste, teintée de chauvinisme, dénigrant la forme parti et niant la lutte des classes (la révolution par les urnes par le vote pour lui-même). Les travailleurs n’ont rien à faire de ces hommes ou femmes providentiels, même de plus présentables. L’expérience JLM 2012 parle d’elle-même. Le bon score électoral – presque 4 millions de voix – n’a contribué aucunement à préparer la résistance, encore moins organisée, à la poursuite de la politique du capital par Hollande. Au contraire, dès le soir du 1er tour, Mélenchon révélait son rôle de force d’appoint de sa maison-mère social-démocrate en se désistant sans condition sur Hollande. Le Front de gauche s’est confirmé être ce que nous dénoncions dès le départ : un attelage politicien entre les ambitions de Mélenchon et la recherche par la direction du PCF d’une nouvelle formule pour poursuivre le processus de mutation réformiste en échec après l’épisode des « collectifs antilibéraux » de 2006/2007. Depuis 2012, le FdG n’est que crises, conflits politiciens incessants, avec maints coups bas, surtout pour des places aux élections, discrimination et dénigrement du PCF. Avant 2012, il y a eu un élan réel, vite désillusionné. Nous ne pensons pas que conserver le logo « front de gauche » accolé à « PCF » aidera à le faire revivre sur une meilleure perspective. Pour nous, le 37ème congrès doit acter l’échec de la stratégie du Front de gauche, imposée aux communistes en 2008, en marge du 34ème congrès.
Troisièmement, notre opposition aux primaires s’appuie sur notre refus de la fausse alternative et la recomposition politiques qu’elles impliquent. Pour leurs partisans, dont les dirigeants du PCF, la condition du changement passe par l’arrivée au 2nd tour en 2017, malgré le FN, d’un candidat de « gauche ». Admettons que Macron, Valls et même Hollande soient exclus du casting, les partenaires éventuels principaux du PCF restent alors les « frondeurs » du PS et EELV, sinon des personnalités, ni gauche, ni droite, comme Nicolas Hulot… Les « frondeurs » ont le programme Hollande 2012 comme référence. Ils ont approuvé quasiment tous les pires mauvais coups du gouvernement. Montebourg, que courtise maintenant Mélenchon, a été le ministre de la liquidation d’Arcelor-Florange et du démantèlement d’Alstom… EELV, groupement de politiciens, sans base sociale et théorique, voit ses dirigeants opportunistes valser, à tour de rôle, des postes gouvernementaux aux « tribunes contestatrices ». Aucun programme, aucun positionnement dans les luttes, réellement anticapitalistes, n’est compatible avec cet ensemble. Le comble est atteint lorsque l’on rappelle que Daniel Cohn-Bendit est à l’origine du premier appel aux primaires en janvier, cet anticommuniste, ultra-libéral et pro-européen viscéral…
Il est clair que Macron, Valls et Hollande sont allés trop loin dans la collaboration avec le capital pour pouvoir canaliser « à gauche », comme en 2012, le mouvement social. Le système met en scène une social-démocratie de recours, sinon réellement pour les présidentielles, du moins pour l’après 2017 lorsque la droite aura – probablement – réinvesti Élysée et Palais Bourbon. Dans le même but : canaliser la colère populaire à « gauche ». La préparation de primaires improbables sert à des politiciens de « gauche » à se placer dans cette perspective.
Que les primaires aient lieu finalement ou non, le 37e congrès du PCF doit dégager totalement notre parti de cette recomposition politicienne. Nouvelle tromperie du peuple, elle porte aussi la disparition pure et simple de notre parti.
Dire stop aux combinaisons politiciennes qui accélèrent notre effacement
En 2015, aux élections départementales puis aux régionales, la direction du PCF a tenté d’imposer un rapprochement national avec EELV. Nous considérons, pour les raisons déjà mentionnées, qu’il est contre-nature. EELV ne représente même rien de comparable socialement au PS, tout en étant aussi favorable à l’UE du capital. Dans les régions, les politiciens d’EELV ont été les plus ardents défenseurs de la loi « NOTRE » établissant les nouvelles eurorégions, ou de la régionalisation des opérateurs de transports. Les efforts de communistes dans certaines régions pour préparer sérieusement les propositions pour la campagne ont été court-circuités par cette stratégie d’alliances qu’elle ait abouti ou non. Avec EELV, la direction du PCF restait aussi compromise que dans la cogestion avec le PS. La nouvelle région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées est le laboratoire de cette recomposition. La direction nationale du PCF a poussé, laissant les adhérents dans la méconnaissance des enjeux, à une alliance électorale derrière EELV, précisément derrière Gérard Onesta, corédacteur avec Giscard du projet de constitution européenne 2005. Aujourd’hui, à quelques exceptions, les élus PCF siègent dans un groupe unique « Nouveau monde » avec EELV, dirigé par Onesta. Cette situation est grave et injustifiable. Pour nous, le 37ème congrès doit demander aux fédérations du PCF et aux élus concernés de constituer un groupe communiste dans la région LRMP.
La nocivité de la stratégie reprise par les primaires se mesure dans la bataille actuelle, majeure, contre la casse du code du travail et le projet de loi El-Khomri. Le gouvernement, de toute évidence, veut faire un coup double politique. D’une part, il pousse le démantèlement du statut du travail, après l’ANI de 2013 et la loi Rebsamen. Il aura été aussi loin que possible, quitte à faire semblant de reculer sur un point ou un autre. Le terrain sera préparé pour le gouvernement qui lui succédera en 2017 pour une remise en cause équivalente à ce que les travailleurs allemands, italiens ou espagnols ont déjà subi. D’autre part, avant 2017, se sachant disqualifié à « gauche », le pouvoir offre une bataille inaugurale pour légitimer une nouvelle « gauche » réformiste de rechange apte à canaliser la colère sociale (à gauche) d’ici les échéances électorales. Cette analyse n’est pas difficile tant les réactions opportunistes de Martine Aubry, des « frondeurs », des plants de la pépinière de cadres du PS qu’est l’UNEF, sans même parler de celle de la CFDT, sont téléphonées. Mais voilà, la mobilisation des salariés est plus forte que prévu, comme nous, communistes, pouvions l’imaginer après notamment l’appel de la CGT du 9 avril. Elle dépasse largement les mouvements de jeunesse, qui en sont une part bienvenue. A quoi d’autre devraient tendre l’expression et l’action du Parti dans la lutte sinon à déborder les organisations réformistes, à étendre le mouvement en mettant en avant les convergences flagrantes avec les luttes des cheminots contre la deuxième phase, antisociale, de la « réforme ferroviaire », ou avec celle des fonctionnaires, à gagner le retrait du projet de loi et la remise en cause de l’ensemble de la politique gouvernementale depuis 2012 ? Au plan national du PCF, pratiquement rien de cela ! Non, des discours du secrétaire national, des tracts renvoyant l’alternative à 2017, instrumentalisant ouvertement le mouvement pour construire des alliances de type primaires d’ici là (Pierre évoquant à la télévision EELV et Montebourg notamment !). Heureusement que de nombreux communistes, dans leurs entreprises et leurs sections locales, en militants révolutionnaires, ont le bon sens des priorités.
Abandonner toute collusion avec la gauche qui a trahi
Une question centrale doit être posée au 37ème congrès : « la ligne suivie par la direction du PCF a-t-elle permis de combattre efficacement la politique au service du capital aggravée par la « gauche » depuis 2012 ? ». Clairement, nous répondons non.
Le bilan de 4 ans de Hollande/Ayrault/Valls est très lourd pour les travailleurs et le pays. On risque de s’en rendre pleinement compte plus tard quand éclatera la nouvelle phase de la crise du capital, avec par exemple, l’éclatement des bulles spéculatives, boursières et immobilières, gonflées par la politique de la BCE. La France a du retard en Europe sur la politique de casse sociale mais la « gauche » au pouvoir depuis 2012 est coupable déjà d’avoir accompli le plus gros transfert d’argent du travail, du salaire socialisé vers le profit capitaliste. Le « Pacte de responsabilité » avec le CICE, à lui seul, représente 41 milliards d’euros par an. C’est 60 fois plus que le « bouclier fiscal » de Sarkozy. Pour… 60.000 créations d’emplois revendiquées ! Loi Macron, « transition énergétique », ANI, loi Touraine etc. la somme des contre-réformes structurantes est accablante et à sens unique en faveur de la finance et du patronat. Le gouvernement de « gauche » prépare aussi l’avenir en renforçant, au nom de la lutte contre le « terrorisme », de façon inédite, l’arsenal répressif du pouvoir au service des possédants. Il a fait aussi le choix effrayant de favoriser la montée de l’extrême-droite en général et du FN en particulier.
Devant un bilan aussi accablant, l’image de Pierre Laurent, en décembre 2015, le poing levé, au meeting électoral régional de la « gauche » en Île-de-France, à côté du 3ème personnage de l’État PS, Claude Bartolone et d’Emmanuelle Cosse future transfuge EELV au gouvernement détruit à elle seule des centaines d’heures de militantisme des militants communistes contre cette politique. Ce sommet fait suite à bien d’autres compromissions, dont l’alignement aux municipales 2014 à Paris, pour une poignée de bonnes places, des candidats du PCF derrière le symbole du social-libéralisme petit-bourgeois, Anne Hidalgo, héritière de Bertrand Delanoë. Cette dernière vient de faire voter un vœu criminalisant la solidarité avec le peuple palestinien.
Autant dire qu’une candidature Pierre Laurent aux présidentielles de 2017, comme les journalistes l’avancent sans être contredits, un pied dans la « gauche » Bartolone, un pied dans la gauche « primaires », ne peut que nous conduire à la mort, plus assurément encore qu’en 2007. Mais il n’est pas question pour nous de laisser mourir notre parti.
Ni Parti Socialiste, ni Front de gauche : communistes !
Concernant Hollande, le ver est dans le fruit depuis le début et y reste. Quel communiste, en toute connaissance de cause, a pu croire à une rupture politique en 2012 avec son élection ? Ses quelques déclamations vagues contre l’argent-roi n’ont engagé que ceux qui y ont cru. Sa plaquette de propositions avançait très peu de points concrets. Son adhésion totale à l’UE du capital, jusqu’à faire campagne côte-à-côte avec Sarkozy pour la constitution Giscard de 2005 était connue. On ne peut pas parler de « trahison » sous peine de passer pour naïf. Ceux qui ont semé des illusions le font payer très cher à notre Parti, encore davantage en s’alignant électoralement avec le PS
A ce stade historique, considérant l’histoire de la gauche en France, nous estimons que le 37ème congrès du PCF peut et doit affirmer le refus, dans les grandes collectivités, d’une collaboration dans les exécutifs à direction social-démocrates, le refus d’une fusion automatique avec les listes PS, le principe de désistement ou d’accord aux législatives et aux sénatoriales uniquement sur une base de rapport de force et sur une base technique. Sans, au minimum, ce niveau de clarté électorale, le PCF continuera à être confondu avec la gauche qui trahit.
Nous rappelons que le bilan des dernières années, en termes d’élus communistes, du Front de gauche comme des accords avec le PS est désastreux : entre un et deux tiers de pertes, avec toutes les conséquences que nous savons sur les organisations du Parti.
Nous affirmons la priorité à l’action et au rassemblement dans les luttes. Nous constatons que ce n’est pas le choix qui a été fait depuis des années. Il ne s’agit pas pour nous de nous poser en donneurs de leçons, d’autant que nous avons fait le maximum pour être conséquents dans les luttes qui nous concernaient, mais de souligner la gravité du contre-sens (pour les communistes) de la stratégie de la direction du Parti.
Être au rendez-vous des luttes avec des perspectives politiques
Nous avons évoqué la bataille présente contre le projet El-Khomri. Remontons un peu en arrière sur des luttes que la direction du PCF n’a pas ou a mal suivies.
+ En 2009, la volonté de défendre les services publics et La Poste en particulier s’est exprimée massivement. La « gauche » et ses satellites ont organisé une « votation » qui a recueilli plus de 2 millions de voix. Mais cette force s’est trouvée dévoyée vers la perspective électorale de 2012. Et la votation évitait un point principal : le rejet nécessaire de l’application de la directive européenne de mise en concurrence générale du courrier. La direction du PCF s’est coulée dans le moule unitaire, stérile. Depuis, des dizaines de milliers d’emplois ont été supprimés à la Poste, le prix du timbre a explosé, le service s’est dégradé (de 86% à 11% de J+1). Mais des dizaines de luttes résolues de postiers se développent chaque mois dans tout le pays contre les « restructurations ». Nous proposons que le PCF impulse une véritable nationalisation de la bataille de La Poste (en lien avec notre rejet de la réforme territoriale), en remettant en avant le refus des directives européennes.
+ Dès son arrivée en 2012, Hollande a validé le plan de liquidation des usines PSA en France, l’enterrement de la sidérurgie de Florange. Puis Montebourg a démantelé Alstom. Mais le PCF nationalement (et aucune force politique) n’a pas mis en avant la nécessité et les possibilités effectives, liées au rapport de force, de la nationalisation.
+ En juin 2014, les cheminots ont mené un mouvement de grande ampleur pour défendre une entreprise nationale centrale, des acquis sociaux importants pour tout le monde du travail. Leur mobilisation a déjoué le plan du gouvernement qui attendait une réaction résignée de complaisance. Elle préserve le développement et les convergences des luttes dans tout le secteur des transports. Il est nécessaire aujourd’hui de rappele rles positions de repli du porte-parole parlementaire du Front de gauche (PCF) qui s’est abstenu sur la dissolution de la SNCF de 1937 avant d’appeler à la fin de la grève. Les députés PS « frondeurs » ont voté comme un seul homme contre les cheminots et les usagers. Il est impensable de continuer à s’aligner sur eux !
+ En 2010, par millions, les salariés sont descendus dans la rue pour défendre la sécurité sociale et la retraite à 60 ans, des semaines durant. Englué dans le Front de gauche, le Parti n’a pas aidé à préciser les revendications – retrait de la loi Woerth -, a contribué à renvoyer l’issue vers les élections de 2012. Auparavant, la faiblesse du soutien à la lutte contre la casse des régimes spéciaux en 2007, a participé de l’échec de 2010. Ce rapport de force pour la sécurité sociale ne s’est pas évaporé.
Mais sur ce sujet, comme sur les autres, une clarification de nos positions théoriques est indispensable, même si (d’autant plus si !) elle nous met en contradiction avec les organisations réformistes.
I l faut et cela est vital soutenir ce texte alternatif condition incontournable pour l’existence du parti qui doit on le redire appartient a la classe ouvriere et a personne d’autre.