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Déclaration du Conseil départemental du PCF du Tarn après les élections régionales 2015

Devant la crise politique, nous relevons le défi ! Retrouvons nos fondamentaux !

Déclaration du Conseil départemental du PCF du Tarn après les élections régionales 2015, 16 décembre 2015

Notre pays n’en finit pas de subir la crise et les politiques que lui imposent un pouvoir, dont l’alpha et l’oméga – derrière les promesses et les discours à usage électoral – consiste à satisfaire les intérêts du grand patronat et du MEDEF.

Cela fait plusieurs décennies que ça dure, avec des moments de répit – qu’imposent les luttes de notre peuple, comme en 1995, en 2003 ou à l’automne 2010 – et des phases d’accélération, lorsque le mouvement populaire ne parvient pas à s’imposer.

Avec le gouvernement de M. Valls et de Macron, le cap est mis toujours plus dans cette direction. Ce sont ces politiques au service du capital, qu’elles soient de droite – et c’est dans l’ordre des choses – où qu’elles se revendiquent de gauche (et c’est là que le bât blesse et que les gens n’acceptent plus et ne supportent plus) – qui abîment le lien social, les solidarités, les services publics, sans jamais répondre aux aspirations populaires, ni permettre un quelconque recul du chômage ou de la précarité, bien au contraire.

Le paysage politique, à l’issue de ces élections régionales témoigne bien de l’ampleur de cette crise économique, sociale et politique.

Dans notre région, comme dans notre département, nous nous félicitons d’avoir contribué, à la place qui est la nôtre, à la défaite du Front National.

Son accession aux responsabilités dans notre région, comme dans les communes ou les départements n’aurait rien apporté de positif aux travailleurs, à la jeunesse, aux retraités. Pour nous tous, cela aurait été encore plus de politiques d’austérité et de régression sociale, auxquelles il aurait fallu ajouter – en prime – des politiques d’exclusion contre les immigrés, les pauvres, la casse de la culture, des difficultés accrues pour les associations d’éducation populaire et le monde associatif dans son ensemble.

Mais pour autant, rien n’est réglé. Si demain, les politiques mises en place – au plan national en particulier – prolongent et amplifient les coupes budgétaires dans les dépenses utiles aux populations, si l’on continue d’éloigner les citoyens des centres de décision, en s’attaquant à la démocratie communale, si nos dirigeants continuent de vivre dans leur monde, coupés du peuple et éloignés de leurs souffrances, les mêmes phénomènes ne manqueront pas de se produire à nouveau et peut-être de manière amplifiée.

Le défi qui nous est posé est là. Nous nous devons de répondre à nouveau clairement aux attentes populaires, en menant la bataille idéologique – contre l’Europe du capital et ses conséquences, contre les logiques capitalistes et celles d’exclusion qui se nourrissent mutuellement – et nous sommes à nouveau capables d’incarner une espérance collective, celle de l’espoir d’une société enfin débarrassée de l’exploitation capitaliste qui broie les hommes, exacerbe les haines et attise les peurs. Ces batailles idéologiques doivent aussi être prolongées et nourries par des batailles quotidiennes, aux côtés des populations, face au patronat, aux directives européennes et aux projets gouvernementaux, lorsqu’ils portent le sceau des régressions sociales.

Avec vous, nous voulons relever ce défi.

C’est le sens de notre engagement d’aujourd’hui et de demain comme celui de toute notre histoire.

Notre parti, le Parti Communiste Français a une longue et belle histoire, depuis sa création au congrès de Tours en 1920.

Aucune des conquêtes sociales obtenues par notre peuple n’aurait pu l’être si ses militants n’avaient donné comme ils l’ont fait, de leur temps, de leur énergie, pour rassembler notre peuple et contribué, comme en 1936, à la Libération, en 1968 … aux conquêtes sociales que patronat et partis à son service s’évertuent à détricoter depuis des années… (D. Kessler…)

Nous sommes fiers de cette histoire et de cet héritage – celui qui prolonge les combats des révolutionnaires de 1789 et de tous ceux qui, dès le XIXe siècle ont constitué peu à peu les organisations du mouvement ouvrier, qui lui ont donné un corpus théorique – autour notamment des idées de Marx et d’Engels – et avec l’expérience historique formidable – malgré sa défaite – que fut celle des Communards.

Depuis sa création, jamais notre parti n’a porté atteinte aux libertés dans ce pays, c’est notre honneur, ce qui explique, contrairement à tous les autres courants politiques, que nous n’avons pas changé de nom … Ses militants ont payé souvent le prix fort de leur engagement contre l’occupation nazie (le « parti des fusillés » n’était pas une expression usurpée), contre les guerres coloniales (souvenons-nous de Charonne ou de nos camarades torturés comme Maurice Audin ou Henri Alleg), ou quotidiennement pour des conditions de travail dignes ou une vie meilleure dans nos villages ou quartiers.

Cela dit, nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins.

Nous perdons à nouveau des élus lors de cette élection, et ce, de manière très importante, au point de mettre en péril notre implantation nationale.

Le FN est à 30% dans une ascension continue, l’abstention est à 50 %, la plupart des jeunes de 18 à 25 ans ne sont pas inscrits, plus de la moitié des sympathisants CGT n’ont pas voté …

Sauf le temps d’une élection en 2012, le Front de gauche n’est jamais parvenu à mobiliser les salariés. Cette fois-ci dans notre région, la liste « Nouveau Monde en commun » EELV-Front de gauche a perdu la moitié des voix par rapport au total des voix de la liste FDG et de la liste Onesta de 2010. On ne peut donc sérieusement parler de succès, c’est au contraire un résultat très décevant, surtout eu égard aux ambitions annoncées.

Certains de nos dirigeants pensent – mais ils le pensaient déjà il y a 10 ans ou 20 ans … – qu’il faut « changer de nom », voire créer une « nouvelle organisation », en d’autres termes, aller au bout de la « mutation » – lancée par Robert Hue il y a vingt ans de cela et en finir avec le PCF.

C’est aussi, ne nous le cachons pas, le vieux rêve de la bourgeoise et du patronat.

C’est aussi pour cela que ces derniers continuent de nous mener une guerre idéologique acharnée, dans les médias ou dans les programmes scolaires où le matraquage anticommuniste est permanent, avec la banalisation du fascisme via le concept dangereux de « totalitarisme »1 qui est omniprésent dans les programmes d’histoire au collège et au lycée.

Nous ne leur ferons pas ce cadeau de dissoudre ou d’en finir avec le PCF.

Bien au contraire !

Fiers de notre histoire, des riches enseignements qu’elle nous livre, des expériences présentes et passées, nous allons relever le défi d’un parti qui va redevenir un grand parti populaire, un grand parti utile à notre peuple, le parti du monde du travail.

Beaucoup d’entre nous ont connu ce parti, ses militants, ses élus qui faisaient que le PCF était perçu comme le parti qui fait ce qu’il dit et qui dit ce qu’il fait. Un parti qui a permis, pendant des décennies l’émergence de responsables et de militants – à tous les niveaux de responsabilité – issus du monde du travail – et pas des « politiciens professionnels » comme tous les autres partis …

Force est de constater que ce lien avec le monde du travail, avec le mouvement syndical, associatif … s’est distendu depuis une vingtaine d’années. Cela a coïncidé avec des orientations politiques qui ont privilégié des stratégies d’alliances ou l’élaboration de combinaisons ou de cartels électoraux avant toute autre chose.

En donnant à penser – et parfois avec des dirigeants qui le montraient – que nous étions un parti comme les autres, la population, le monde du travail nous a considérés – et traités – comme les autres partis.

Nous ne voulons plus de cela, ni des stratégies d’effacement du PCF. Nous devons retrouver nos fondamentaux avec notamment une analyse de classe approfondie de notre société, sous peine de disparaître.

Nous allons surmonter cette épreuve – comme à d’autres périodes sombres de notre histoire- parce que c’est la seule voie d’avenir pour notre peuple !

Nous appelons toutes les bonnes volontés à nous rejoindre, toutes celles et ceux qui ne se résignent pas à l’absence d’avenir pour notre jeunesse, tous ceux qui refusent l’alignement derrière l’Union sacrée de Valls et Hollande ou une fausse contestation du « système » incarnée par un FN qui est aussi une arme de ce « système » capitaliste mais plus dure encore en réalité contre le peuple et les travailleurs.

Nous voulons rebâtir un parti rassembleur, fraternel, qui est en toutes circonstances, au quotidien, aux côtés de celles et ceux qui souffrent, aux côtés des salariés, des populations et qui les rassemble et qui ne laisse jamais passer les mauvais coups.

Notre peuple a besoin d’un vrai parti communiste qui propose un projet et une stratégie révolutionnaires, autonome dans ses analyses et dans ses orientations et actions qui sur chaque question fasse entendre des réponses en rupture avec le capitalisme.

Non, le capitalisme mondialisé n’est pas la fin de l’histoire ! Il faut construire à nouveau une perspective d’une société débarrassée de la misère, de l’exploitation, inventer la voie vers le socialisme, dans le monde d’aujourd’hui, en étant respectueux des libertés et des droits humains.

Ceux qui cassent les salaires, la protection sociale, les conquêtes du mouvement ouvrier ici, notamment en Europe, sont les mêmes qui sont à l’origine des drames – celui quasi quotidien des réfugiés (victimes souvent des guerres provoquées par les impérialistes) ou celui des victimes quotidiennes de l’exploitation capitaliste – comme les ouvriers et ouvrières du Rana Plaza au Bangladesh. Ce sont les mêmes dirigeants, patrons de grands groupes qui saccagent aussi la planète partout, sans autre préoccupation, comme toujours, que leurs profits.

Oui, l’alternative, c’est bien le socialisme ou la barbarie capitaliste.

Jamais le monde, ni notre société n’ont produit autant de richesses, jamais les riches n’ont été aussi riches – et pourtant la majorité d’entre nous nourrit des inquiétudes pour son avenir, pour celui de ses proches, pour son emploi, ses conditions de travail, le niveau de sa pension … C’est donc cela qu’il faut changer.

Pour notre avenir, celui de la jeunesse, nous sommes prêts à mener ce combat, avec le peuple de France, qui a besoin, plus que jamais de son parti révolutionnaire, le PCF, et pas d’un énième parti ou cartel réformiste.

Les capitalistes sont organisés, alors organisons-nous aussi, nombreux, ne leur laissons pas le champ libre, ne les laissons pas faire !

C’est le sens de notre engagement. Vous pourrez compter sur le Parti Communiste Français !

1 Le totalitarisme n’a rien d’un concept historique mais c’est qui est une construction idéologique, qui est rejetée d’ailleurs dans beaucoup de pays par de nombreux historiens, notamment dans les pays anglo-saxons.

Congrès du PCF : mes critiques sur le projet de base commune. Eric Jalade – Fédération du Tarn

Conseil national du PCF du 13 octobre 2012, intervention d’Éric Jalade, fédération du Tarn

Je dis cela, en découvrant le texte depuis hier, avec une première lecture attentive depuis lors.

Je partage évidemment, comme vous, l’ambition initiale, à la fois d’avoir un texte qui fasse événement – sous forme pourquoi pas d’un manifeste – et qui parle à notre peuple et aux communistes, au vu des enjeux.

Il y a, heureusement, des paragraphes et des idées dont les développements me semblent utiles, pertinents et nous rassemblent, nous sommes tous adhérents au PCF …

J’ai entendu quelques camarades, ce matin parler d’un « texte qui a du souffle » … Je ne partage pas cet avis, je vais essayer de m’en expliquer. Il y manque, selon moi, un souffle révolutionnaire, à la hauteur des souffrances de notre peuple qui est écrasé par le capitalisme.

D’abord quelques mots sur le style.

Ce texte me donne trop souvent l’impression d’une écriture ampoulée, parfois confuse ou redondante, émaillée de références dont on pourrait se dispenser et qui n’apportent rien à la cohérence et à la précision du propos (« quelle humanité voulons-nous être ? », p.12 – « le tranquille autochtone seul face aux barbaresques menaçants » ; un « lieu essentiel du faire peuple » p.10 ; « nous voulons écrire la saison deux » , p.28 …).

Évidemment, ces remarques ne sont pas exhaustives.

Je centrerai l’essentiel de mes remarques sur le fond.

On relève une prédominance des thématiques idéologiques issues de la mutation, impulsée par Robert Hue il y a déjà une quinzaine d’années, avec le succès que l’on connaît… Ces thématiques font une part prédominante, me semble-t-il, aux questions sociétales, au détriment des questions sociales, en s’éloignant du marxisme, alors que nous vivons une crise terrible du capitalisme, en France comme en Europe : 9 millions de pauvres, 5 millions de chômeurs, travail partiel, bas salaires, retraités dans des situations de grande détresse et de grande pauvreté …

Ce sont ces questions-là qui préoccupent notre peuple, pas les « faux débats » montés et agités par les médias dominants comme autant de contre-feux pour masquer la dureté de la situation sociale et détourner l’attention des questions fondamentales et de la lutte des classes.

Je ne prendrai qu’un exemple, la mise sur le même plan du « patriarcat » et de la domination capitaliste dans la société française du début du XXIe siècle m’interroge vivement.

Selon moi, ce texte ne parle pas suffisamment aux classes populaires, en raison de son approche et de sa cohérence (ou plutôt de sa confusion) idéologique.

Ce discours peut peut-être concurrencer le PS ou EELV pour tenter de séduire la petite et moyenne bourgeoisie (pour ne pas dire les « bobos »), mais il ne me semble pas forcément de nature à convaincre ou à (re)conquérir les classes populaires, ce qui est notre fonction historique. Nous sommes historiquement le « parti de la classe ouvrière » – et nous devons viser des alliances de classes – évitant ainsi le « solo funèbre » (pour reprendre la formule de Marx).

Comme cela a été dit, le mouvement des retraites de 2010 est absent du texte, alors que cela a été une lutte d’ampleur historique, certes conclue par une défaite, mais encore faut-il tenter d’en tirer les enseignements et en faire l’analyse.

Je veux bien admettre que ce type de texte ne vise pas à l’exhaustivité et n’a pas la dimension d’un programme. Néanmoins, il manque des axes programmatiques et des batailles – avec des mots d’ordres rassembleurs – nous permettant de mettre notre parti en mouvement et par là même d’entraîner notre peuple dans de grandes luttes.

Il manque, dans la philosophie du texte, nombre de fondements théoriques qui aident à la compréhension du réel, du monde tel qu’il est – la référence au marxisme, la perspective du socialisme, notre rapport à la classe ouvrière et plus largement au monde du travail, pas seulement aux « individus ».

Pour prendre un exemple simple, Bernard Arnault ou les prétendus « pigeons » sont autant des individus que les travailleurs victimes des plans de licenciements – dans le privé comme dans le privé – ou les salariés qui subissent la répression patronale.

L’antagonisme entre les forces du capital et du travail est extrêmement violent et avec la crise, il s’accentue terriblement dans cette période.

Sur les nationalisations, je relève, qu’il y a à nouveau, très timidement, le mot, mais comment pourrait-on ignorer ce qui est en train de devenir une aspiration populaire et une revendication syndicale. Cette question mériterait que nous impulsions de grandes batailles politiques dans la durée, elles correspondraient évidemment à la nécessité de reconstruire un appareil productif que la grande bourgeoisie démantèle aujourd’hui sur le territoire national.

Ainsi, nous pourrions agir, en défendant constamment les services publics qui continuent d’être attaqués (voir Budget 2013) et les statuts des personnels, pour des avancées progressistes et des nationalisations démocratiques dans les secteurs de l’eau, de l’énergie (EDF-GDF), l’industrie automobile (PSA, Renault), dans l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique …

Par ailleurs, je voudrais indiquer mon désaccord sur l’articulation entre les batailles nationales et la dimension européenne.

L’Union Européenne n’est pas définie comme ce qu’elle est, c’est à dire un outil au service du capital avec des institutions qui corsètent les peuples, laminent les droits des travailleurs et empêchent l’expression démocratique.

L’outil qu’est le PGE, complètement intégré à l’appareil de l’Union Européenne, ne permet pas de se défendre – et pour cause ! – face aux attaques que l’UE porte aux acquis sociaux et aux droits des peuples.

Le bilan de la construction européenne est largement vécu négativement par l’électorat populaire, tout comme la mondialisation et ses corollaires. L’expérience concrète de notre peuple – austérité, casse, depuis des décennies, de pans entiers de notre industrie – se traduit par un rejet croissant de l’intégration européenne. Peut-on faire comme si cela n’existait pas? Nous ne pouvons pas continuer dans ce déni. Ce serait en outre courir le risque que cette colère populaire soit plus encore récupérée et détournée par les fascistes et l’extrême droite xénophobe.

Sur le plan international, il manque là encore des axes d’intervention et de mobilisations concrètes en faveur de la paix et contre l’impérialisme et notamment l’OTAN – Proche-Orient, Syrie, Iran, Israël, Afrique … – comme notre parti a pu l’impulser de manière remarquable tout au long de son histoire. Nous devrions agir pour la sortie de la France de l’OTAN, en faveur du désarmement (y compris unilatéral) ce qui serait là, pour le coup, un vrai changement en matière de politique de défense. Il y a, sur l’état du monde, une vision idéaliste et qui n’analyse pas correctement les rapports de force actuels, les rivalités inter-impérialistes, et surtout la politique de l’impérialisme américain et ses responsabilités actuelles dans les conflits et les guerres.

Sur la question du parti et du Front de gauche.

Il manque un vrai bilan sur la dernière période. Je voudrais me faire l’écho d’une inquiétude qui existe, celle de l’effacement du parti, au profit d’un « Front de gauche » qui se transformerait peu à peu en parti.

La question de la visibilité de notre parti dans la vie publique, dans les médias est une question qui est largement posée. D’autres composantes du front de gauche avancent nettement dans le sens de la transformation de celui-ci en parti …La poursuite du front de gauche, sous sa forme actuelle risque d’aboutir à la constitution d’un parti, subornant le PCF à celui-ci, de surcroît dans le cadre institutionnel du Parti de la Gauche Européenne.

Notre parti doit donc impulser des batailles avec l’ambition d’avancer vers des ruptures décisives, d’abord à l’échelle de notre pays. Le cadre national demeure un cadre pertinent d’intervention car, c’est, je crois d’abord à l’échelle nationale que les ruptures révolutionnaires peuvent s’opérer (toute l’histoire depuis l’époque moderne le démontre, notamment celle de notre pays, ou si l’on regarde aujourd’hui du côté de l’Amérique Latine).

Enfin, le texte fait référence à la figure de Jaurès, à juste titre. En revanche, il ne fait nullement référence à celle de Lénine …

Donc, Jaurès, oui, bien sûr, mais sans oublier Lénine !