Industrie
Contre la répression anti-syndicale: soutien national à Alice GORLIER, CGT Ondulys-Saint-Quentin (usine de papier-carton)
Communistes, nous nous associons pleinement à la campagne nationale, lancée par la FILPAC-CGT, de soutien à Alice GORLIER. Son cas est sombrement « exemplaire ». Il illustre le niveau de répression anti-syndicale qu’encourage directement le gouvernement. Cette prétention dictatoriale du patronat découle directement de la série de lois et d’ordonnances, depuis plusieurs quinquennats, sur « la représentativité syndicale », sur « le dialogue social », contre « le droit du travail » que nous avons combattues et que nous continuons à combattre.
Pourquoi la FILPAC-CGT décide de faire de la réintégration d’Alice Gorlier, déléguée syndicale et élue CGT à Ondulys Saint-Quentin, une bataille nationale.
Le Directeur général du travail, Yves Struillou, directement placé sous l’autorité de la ministre Muriel Pénicaud, vient d’autoriser le licenciement d’Alice Gorlier, déléguée syndicale CGT et élue au CSE de la cartonnerie d’Ondulys à Saint-Quentin.
Cette décision, injustifiée et inique, va à l’encontre du refus du licenciement par l’inspection du travail mais satisfait le patron licencieur qui avait déposé un recours administratif. Elle va aussi à l’encontre de l’avis de l’inspecteur mandaté par le ministère suite à ce recours. C’est donc une prise de position de M. Struillou qui va contre l’avis de ses propres services. Pour la CGT, il s’agit ici d’une décision politique prise au niveau du gouvernement. Elle frappe notre camarade, mais elle vise également l’ensemble de notre organisation syndicale.
Avec le départ contraint d’Alice, c’est la purge anti-Cgt qui continue à Ondulys Saint-Quentin.
Depuis la constitution du syndicat CGT, la direction a multiplié, avec un acharnement insensé, les procédures afin de discriminer et réprimer le syndicat et ses militants et d’intimider l’ensemble des salariés. Ces 18 derniers mois, elle a déjà licencié quatre autres adhérents de la CGT.
Le ministère et le Directeur général du travail choisissent d’apporter leur soutien à une chasse aux sorcières anti-syndicale. Il faut croire que, plus que jamais, les forces de l’argent priment sur le ciment des valeurs de notre République !
La situation d’Ondulys rentre dans une évolution nationale alarmante alors que l’Organisation internationale du Travail s’est publiquement inquiétée de l’inflation des atteintes à la liberté syndicale en France et que le Défenseur des droits vient de lancer un appel contre la discrimination syndicale.
La FILPAC-CGT s’insurge contre ces atteintes aux conventions internationales et aux droits syndicaux fondamentaux dans notre pays, inscrits dans la Constitution et le Code du travail. La convention collective est également très explicite sur ce point et rappelle dans son article 8 que :
« L’exercice du droit syndical est reconnu dans toutes les entreprises dans le respect des droits et libertés garantis par la Constitution de la République, en particulier de la liberté individuelle du travail.
Les syndicats professionnels peuvent s’organiser librement dans toutes les entreprises.
Il est interdit à tout employeur de prendre en considération l’appartenance à un syndicat ou l’exercice d’une activité syndicale pour arrêter ses décisions en ce qui concerne notamment l’embauchage, la conduite et la répartition du travail, la formation professionnelle, l’avancement, la rémunération et l’octroi d’avantages sociaux, les mesures de discipline et de congédiement.
Il est interdit à tout employeur de prélever les cotisations syndicales sur les salaires de son personnel et de les payer au lieu et place de celui-ci.
Le chef d’entreprise ou ses représentants ne doivent employer aucun moyen de pression en faveur ou à l’encontre d’une organisation syndicale quelconque.
Toute mesure prise par l’employeur contrairement aux dispositions des alinéas précédents est considérée comme abusive et donne lieu à dommages et intérêts.
Les parties contractantes s’engagent :
– à ne pas prendre en considération le fait d’appartenir à une organisation syndicale ou politique, ou d’y exercer des fonctions ;
– à ne pas tenir compte des opinions politiques, philosophiques, des croyances religieuses ou de l’origine sociale ou raciale. »
La FILPAC-CGT apporte son soutien entier à Alice et mettra tout en œuvre pour que cette injustice flagrante, sombrement exemplaire, ne reste pas sans suite.
Sur décision de son Bureau fédéral, elle informe et mobilise ses syndicats dans tout le pays et lance une campagne de sensibilisation en direction des clients et partenaires d’Ondulys sur tous ses sites en France ainsi que vers de l’ensemble des syndicats représentatifs.
La FILPAC-CGT tiendra prochainement une conférence de presse en direction des médias nationaux et régionaux, ainsi que vers la presse spécialisés et professionnels de la branche, pour dénoncer les pratiques antisociales pratiquées par Ondulys avec, notamment, la violation d’un des droits le plus élémentaire des salarié.e.s : se syndiquer.
Par ailleurs, la question du lien entre la répression anti-syndicale à Ondulys et les grandes restructurations que l’entreprise s’apprête à opérer est clairement posée. Plus que jamais, dans ces circonstances, la FILPAC-CGT s’associe à l’ensemble de la CGT dans sa défense des missions et des moyens de l’inspection du travail.
Une saisine du Défenseur des Droits de la République va être effectuée, concomitamment aux diverses procédures administratives et judiciaires déjà engagées.
La mobilisation du plus grand nombre dans cette lutte légitime de la CGT sera décisive pour gagner la réintégration d’Alice et le respect des libertés syndicales à Ondulys.
Montreuil le 17 octobre 2019
MOTION DE SOUTIEN SYNDICAL:
Syndicat ……………………………………………
A……………………..,le ………………
Le syndicat …………………………………………dénonce la politique de répression syndicale et de harcèlement pratiquée par la direction de ONDULYS-ST-QUENTIN et, plus particulièrement à l’encontre de notre camarde Alice GORLIER.
Le syndicat ………………………………………….
apporte son entière solidarité à Alice et usera de tous les outils à sa disposition pour mener le combat au côté de notre camarade et pour faire la plus grande publicité sur la politique antisyndicale de l’entreprise ONDULYS-ST-QUENTIN.
Le syndicat ……………………………………………………
exige de la direction de l’entreprise ONDULYS-ST-QUENTIN qu’il réintègre, dans les meilleurs délais notre camarade Alice, et qu’il cesse immédiatement sa politique de répression syndicale et de harcèlement à l’encontre des élus CGT.
Pour Le syndicat ………………………………
Motion à envoyer à :
Nous vous remercions de bien faire parvenir la motion aux adresses mails suivantes de la direction d’Ondulys St Quentin:
eric.gheysens@ondulys.fr
jean-philippe.pavon@ondulys.fr
jean-philippe.delcourt@ondulys.fr
philippe.tran@ondulys.fr
wim.messiaen@vpk.be
et de mettre en copie au syndicat : cgtondulys02@gmail.com
UNE RUE LILIANE BETTENCOURT A GAUCHY DANS L’AISNE ? NON MERCI (Tract/pétition de la section PCF de Gauchy 02)
Ondulys St-Quentin : comment le syndicat utilise la violence patronale pour renverser la situation !
Ondulys St-Quentin, entreprise d’environ 170 salariés, spécialisée dans la fabrique de carton ondulé. Le site reçoit les bobines de papier qu’il transforme en plaques de carton, elles-mêmes transformées en emballage fini pour des entreprises locales ou nationales. Il existe 11 sites Ondulys en France, rattachés au gros groupe européen VPK Packaging. Ondulys St-Quentin affiche un chiffre d’affaire de plus de 45 millions d’euros, en augmentation de 17% depuis 2013. La société a investi 25 millions d’euros sur le site de St-Quentin où elle affiche pourtant chaque année de soi-disant pertes. Nous connaissons les stratégies des gros groupes pour délocaliser les bénéfices et, entre autres, ne pas payer d’impôts.
La section syndicale CGT de l’entreprise dénonce la propagande patronale visant à faire croire aux salariés que l’entreprise est en difficulté pour maintenir une pression et des salaires bas. La Section CGT a été créée en janvier 2017.
La CFDT est syndicat majoritaire, jouant le rôle de caution du patron pour un pseudo dialogue social. Elle signe et fait passer les idées du patron : difficultés de l’entreprise, nécessité de faire des sacrifices, même illégaux (hausses minimes de salaires, non-paiement d’heures supp., travail du week-end, travail de nuit …). FO est aussi présent, essentiellement dans l’équipe de nuit, revendique peu et suite à la compromission trop flagrante de la CFDT, essaie de se placer comme le nouveau partenaire privilégié du patron (voir la vidéo où FO félicite les investissements et dit que les salariés n’ont pas à se plaindre).
En janvier 2017, la direction d’Ondulys, avec l’appui de la CFDT décide la mise à zéro des compteurs d’heures. Les salariés ayant cumulé des heures supplémentaires se les voient supprimées sans contrepartie (certains avaient plus de 40h à récupérer). Les salariés ayant des compteurs négatifs se voient appliqués un retrait sur salaire.
C’est cette nouvelle injustice qui poussera les quelques camarades syndiqués à la CGT à créer officiellement la section CGT dans l’entreprise et à désigner Alice Gorlier comme représentante de section syndicale. Elle bénéficiera ainsi du statut de salarié protégé et de 4h de délégation par mois. La section CGT pourra revendiquer ouvertement. Depuis ce jour, le patron n’aura de cesse de tenter d’entraver l’activité de la CGT : harcèlement envers sa représentante (bousculade, brimades, avertissements, isolement, retrait de dossiers de travail…), entrave au droit syndical (délai exagéré ou refus de mise à disposition de matériel ou de documents…), action au tribunal (où Ondulys sera débouté.)…
Mais le syndicat saura à chaque fois dénoncer ces agissement, saisissant l’inspection du travail, la médecine du travail et la DREAL, informant les salariés des agissements du patron. La CGT continue son travail, revendique, dénonce les conditions de travail, de sécurité et d’hygiène, dénonce les faibles salaires. Sur la demande de la CGT, l’inspection du travail interviendra à de multiples reprises, ordonnant au patron de se mettre en conformité avec la législation. La situation des travailleurs en sera améliorée.
Et même si le patron continue d’entretenir une terreur contre la CGT et ses sympathisants, la section se développera et fera de multiples adhésions. La plupart restant discrets par peur de perdre leur emploi, quelques-uns osant un peu plus s’afficher.
Depuis 6 mois, le patron franchit une nouvelle étape dans sa violence vis-à-vis du syndicat et des salariés. Il licencie une première employée, adhérente de la CGT et connue comme telle, en mars 2018, sous le prétexte fallacieux d’« insuffisance professionnelle ». Elle osait manger le midi à côté de la représentante CGT. Un deuxième salarié sera licencié en août 2018 pour le même motif. Il avait surtout pris sa carte publiquement quelques mois plus tôt. Un troisième est en procédure de licenciement, il avait confié à son collègue, l’estimant comme ami, qu’il avait adhéré à la CGT. Ce collègue, peu vertueux, devenu son supérieur, a visiblement choisi son camp. Ces camarades étaient salariés de l’entreprise depuis 4 à 10 ans, ils n’avaient jamais été sanctionnés auparavant. Ils ont été sommé de quitter l’usine dès réception de leur courrier. Être licencié dans ces conditions est violent pour les salariés. Le patron s’en moque.
La CGT a systématiquement dénoncé cette chasse aux sorcières. Tout d’abord par courrier adressé au patron avec copie à l’inspection du travail. Devant l’obstination à se mettre délibérément hors la loi pour se débarrasser sauvagement des adhérents, la CGT Ondulys a appelé à la mobilisation pour les soutenir et contre la stratégie patronale de casse du syndicat.
La fédération FILPAC CGT, l’Union locale de Saint-Quentin, l’Union départementale de l’Aisne, de nombreux syndicats d’entreprises du papier ou d’entreprises locales ont répondu présents. Malgré de nombreux militants à la Courneuve, sur le montage de la fête de l’Humanité, la Section du Parti communiste de Saint-Quentin et celle de Gauchy sont venues soutenir ce rassemblement le mardi 11 septembre à midi devant l’entreprise. Une centaine de militants étaient sur les lieux pour montrer que la CGT est une organisation forte et qu’elle n’accepte pas que ses adhérents se fassent agresser de la sorte.
Bien sûr, les salariés vont saisir les prud’hommes, mais même s’ils gagnent et sont indemnisés, ils ne feront plus partie de l’entreprise. Le rassemblement devant l’usine permet de démontrer aux autres salariés que les agissements du patron ne sont pas acceptables et qu’il est possible de les combattre. Par la justesse de ses positions et de ses actions, la section syndicale a encore su tirer à son profit les coups bas du patron, il y a fort à parier qu’elle ressortira encore renforcée et que malgré la pression, de nouveaux soutiens vont apparaitre dans l’usine.
La situation chez Ondulys St-Quentin illustre parfaitement la violence de l’affrontement entre les travailleurs et le patronat, dont les intérêts sont radicalement opposés. Lorsque les travailleurs s’organisent pour faire valoir leurs droits et améliorer leur condition, ils sont victimes d’une violente répression. Les masques tombent, on constate alors que le fameux dialogue social ne vaut que s’il va dans le sens du patronat qui n’accepte que de négocier le niveau de la régression sociale. La lutte des classes est belle et bien toujours d’actualité !
General Electric – Alstom – turbines: NON à la liquidation! Nationalisation!
PCF Saint-Martin-d’Hères, 25 janvier 2018. Février, mars: le scandale d’Etat éclate de plus en plus dans les travaux de la commission d’enquête parlementaire.
En amplifiant la lutte, mettons en échec la liquidation de Général Electric-Hydro, ex Alstom-Neyrpic ! Le mot d’ordre de nationalisation a tout son sens !
Les communistes saluent la mobilisation des salariés de Alstom/GE-Hydro Grenoble. Elle a permis une première victoire : le rejet du plan social patronal de GE-Hydro Grenoble par les inspecteurs du travail. Mettons à profit ce délais pour amplifier la lutte et la solidarité pour le maintien de cette activité hydraulique à Grenoble. La conception et la construction de turbines hydroélectriques sur ce site unique ne doivent pas être détruites et les emplois doivent être maintenus. Avec les licenciements programmés, c’est l’avenir du site tout entier qui est attaqué.
GE-Hydro (ex-Alstom-Neyrpic) : c’est maintenant qu’il faut mettre en échec la liquidation de l’usine de Grenoble par General Electric, avec la complicité des gouvernements français. Exigeons la nationalisation de ce secteur cru-cial : les turbines pour les barrages hydroélectriques !
En 2014, avec l’accord de l’Etat, représenté par Macron, alors ministre de l’économie, Alstom a cédé à la multinationale General Electric ses activités électriques, notamment la production des turbines pour les centrales et les barrages.
Cette opération est un scandale, un sabotage industriel, une aberration environnementale, un massacre social. A peine aux commandes, le groupe américain veut dépecer l’usine grenobloise, fleuron technologique au service des équipements publics en France et des plus grands projets inter-nationaux en matière d’hydroélectricité. A Saint-Martin-d’Hères, nous connaissons bien cette technologie de pointe. L’entreprise d’origine, Neyrpic, y était implantée pendant des dizaines d’années.
L’usine de Grenoble, grâce à un savoir-faire irremplaçable est à l’origine de 25% des installations hydrauliques mondiales, dont la plus grande centrale électrique du monde : le barrage des Trois gorges en Chine. La notoriété de Alstom/GE-Hydro tient à la capacité du site à apporter toutes les garanties nécessaires en termes de sécurité d’utilisation, de fiabilité et de rendement. Sur ce site les fonctions d’ingénierie travaillent avec la chaîne de production, il s’agit d’une richesse à protéger.
Il n’est pas dans la stratégie des profits mondiaux de GE de conserver cette industrie, en France en particulier. GE préfère délocaliser ou délaisser cette activité, après en avoir récupéré d’autres, plus lucratives, avec le cadeau Alstom du gouvernement Valls-Macron. GE a décidé de supprimer 345 emplois sur 800 immédiatement à Grenoble (et des centaines dans la sous-traitance induite). En conséquence l’usine ne pourra plus fonctionner et toute l’activité est condamnée.
Le scandale ne vient pas seulement du fait que GE ait été conseillé par la banque d’affaires Rothschild, qui rémunérait Macron quelques années auparavant. Une enquête parlementaire est en cours. GE avait aussi promis, en échange du bradage d’Alstom-Hydro, de créer 1000 emplois en France d’ici 2018 : en commençant pas en casser 345 en Isère !?
La cession d’Alstom-Hydro devait servir à consolider Alstom-Ferroviaire. Voilà que le gouvernement Macron-Philippe organise l’abandon d’Alstom à la multinationale allemande Siemens, prélude au démantèlement des usines françaises, des TGV, des TER etc
Dans une situation aussi scandaleuse, les forces existent pour sauvegarder l’usine de Grenoble et la filière française des turbines électriques. Le roi Macron est nu. L’Etat ne peut se dégager. Les salariés de GE et Alstom, les populations, les usagers d’EDF, des transports etc représentent une grande force de mobilisation. La bataille est à lier à celle contre la privatisation des barrages d’EDF, au nom de l’UE, à la casse du service public de l’énergie. Voir notre pétition.
La lutte des ouvriers et employés de GE-Alstom-Neyrpic commence à faire du bruit. Le plan des 345 suppressions d’emploi par les patrons a été suspendu par l’inspection du travail en janvier. C’est l’opportunité de renforcer la mobilisation.
Communistes de Saint-Martin-d’Hères, nous nous engageons à fond dans cette lutte. Nous ne manquons d’appeler les personnalités politiques, dont, en priorité, le maire de Grenoble et les élus de la Métropole à être conséquents avec leurs dis-cours en faveur de l’écologie, de la production « propre » d’électricité, de l’emploi en Isère et dans le pays.
Pour nous communistes, l’Etat est directement responsable. La solution passe par l’annulation immédiate du plan de suppressions d’emploi et le maintien du niveau de production de l’usine. Elle passe par une politique de consolidation de la filière et la formation professionnelle d’ouvriers qualifiés. Elle passe par la nationalisation démocratique, sous contrôle populaire, sans cadeau aux patrons liquidateurs de la conception et production Grenobloise et d’ailleurs.
Cette lutte peut et doit rejoindre la mobilisation des autres branches d’Alstom, en premier lieu le ferroviaire. Les conditions de construction d’un rapport de force national pour GE-Alstom-Neyrpic existent. Pour la défense de tous ces emplois un seul mot d’ordre nationalisation des productions indispensables à la satisfaction de nos besoins d’Alstom ferroviaire et énergie/GE-Hydro-Grenoble.
Voir en ligne : Contre la privatisation des concessions hydrauliques et les suppressions d’emplois ! Pour le monopole public de l’énergie ! Signez la pétition !
P.-S.
Sur la pérennité du site de Grenoble les salariés en lutte ne se trompent pas. « Ce qui fait notre force, c’est qu’on maîtrise chaque étape de la chaîne de production, on est capable de livrer un produit unique clé en main. C’est ça qu’ils sont en train de briser en nous enlevant des maillons pour les faire partir à l’étranger ».