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Corinne Bécourt députée communiste de l’Aisne? ça trancherait à l’Assemblée! Son adresse aux habitants de la 2ème circonscription pour la législative partielle.

Qui sème la misère, récolte la colère !

Mesdames, Messieurs,

Le PCF Saint-Quentin et les communistes du Saint-Quentinois m’ont désignée, avec Olivier Tournay comme remplaçant, pour être leur candidate à la législative des 13 et 20 mars. Je les remercie de leur confiance. J’ai conscience de l’importance de cette élection, même partielle. Je dois faire face aux suppôts locaux de la politique antisociale de Hollande et de Valls, aux héritiers de Xavier Bertrand, ministre du chômage sous Sarkozy, aux sordides opportunistes du FN…

J’ai accepté d’être candidate parce que je suis communiste et je veux vous dire brièvement pourquoi je le suis.

Je suis communiste parce que 62 familles dans le monde possèdent davantage que 3,7 milliards de d’êtres humains, parce que 100 familles en France, qui ne cessent de s’enrichir, détiennent 320 milliards d’euros, quand 10 millions de Français sont au chômage et aux minima sociaux. Cela, je ne l’accepte pas.

Je suis communiste parce que je suis révoltée. Je l’ai toujours été depuis que j’ai dû travailler à 15 ans comme « bonne à tout faire » dans les familles bourgeoises de Lille. Je suis révoltée en pensant à toutes celles qui, comme moi, ont élevé leurs enfants, seules, dans les plus grandes difficultés matérielles. Ma fille et mes deux fils, mes trois petits-enfants, sont aujourd’hui heureux, vivent à Saint-Quentin, et j’en suis fière.

Je suis révoltée par tout ce que je vois et vis dans mon activité de travailleuse sociale, par l’extrême détresse de familles qui restent dignes, malgré tout, mais que les fermetures d’usine, la dégradation des services publics, la misère frappent si durement et que le système met à l’écart. Je suis révoltée aussi, comme militante pour le droit au logement, devant ces retraités notamment, devant ces familles, menacés d’expulsion parce qu’ils ne peuvent plus faire face aux traites.

Mais je ne suis pas que révoltée : je suis aussi militante pour que cela change, militante communiste. Cet engagement, je le dois, entre autres, à Georges Marchais et localement à Claude et Jean-Luc Tournay. Ils m’ont montré comment ouvriers, travailleurs, nous pouvions agir quand nous prenons les choses en main nous-mêmes, quand nous ne laissons pas la réflexion politique à des professionnels, quand nous partons des situations du quotidien.

Aujourd’hui, ma solidarité va aux syndicalistes de Goodyear, coupables d’avoir refusé le chantage patronal à l’emploi, d’avoir dénoncé le plan de délocalisation de la multinationale, de ne pas être tombés dans les entourloupes de Hollande ou Montebourg. Avec mes camarades, nous participons activement à la mobilisation pour leur relaxe après leur condamnation scandaleuse à des peines de prison. Nous luttons avec les cheminots de Saint-Quentin et de Tergnier, avec les usagers, contre la privatisation du rail et ses conséquences, avec le monde de l‘école contre les fermetures de classe, avec les agriculteurs contre l’application des directives européennes etc. La liste de nos actions est longue. Le document que vous avez entre vos mains essaie de les résumer.

L’élection partielle du 13 mars sera une occasion d’exprimer sa volonté de rupture réelle avec la politique asservie aux intérêts des possédants et à l’Union européenne. Personne ne pourra le faire en votant pour la candidate PS, Anne Ferrera, ou pour ses satellites. Ils conservent sans doute quelques valeurs de gauche mais, comme des clignotants, ils alternent quelques déclarations de principe avec un soutien au gouvernement et des combinaisons institutionnelles en vue de quelques places. Sur fond de collaboration de classe. Le monde du travail peut et doit exprimer également son rejet, notamment devant les menaces dans la nouvelle « grande région », des choix d’austérité de Xavier Bertrand et successeurs. Chez nous particulièrement, la démagogie « sociale » des bourgeois du FN, leurs discours de division des travailleurs, doivent être contrés résolument.

Voilà pourquoi, très franchement, je vous demande voter pour les candidats qui portent les couleurs du monde du travail, les candidats du PCF, Olivier Tournay et moi-même. Mieux, je vous invite à bien prendre connaissance de nos combats et à vous y joindre.

Bien à vous,

Corinne Bécourt

PCF-Saint-Quentin : Ils poursuivent leur combat

Article publié par le journal « L’Aisne Nouvelle », le 10 juillet 2012

La section locale du Parti communiste français tenait sa 37e Fête des libertés, dimanche 8 juillet au stade Marcel Bienfait.

Karima Belliche et Michèle Gabert, militantes de Gauchy, avec Jean-Luc Tournay, responsable du PCF local, et Marie-Christiane Antoine, militante de Saint-Quentin. Le groupe de musique Stafff, avec Sylvère, Thierry, Adams, Fernand, Francis et Fred s'est produit dans la journée ( en haut à droite ).

C’est pour eux un vrai rituel. Les communistes de Saint-Quentin et des environs se réunissaient au stade Marcel Bienfait, dimanche 7 juillet de 10 heures à 22 heures, dans le cadre de la Fête des libertés. « C’est un moment de reconnaissance, explique Jean-Luc Tournay, responsable du groupe communiste local depuis 17 ans. Aucun parti politique n’organise une telle fête dans le département. »

« Pour une retraite à 60 ans à taux plein, unissons-nous », « Rompre avec la politique du capital », « Le capitalisme a fait son temps »…C’était l’occasion pour les militants de défendre leurs thèmes habituels. « Le gouvernement est à gauche mais il faut maintenant bouger, changer la situation, estime Jean-Luc Tournay. De plus, nous ne sommes pas d’accord avec la stratégie du Front de Gauche. On a notre ligne politique, on aurait aimé avoir notre propre candidat à la présidentielle. »

« On a battu la droite mais tout n’est pas réglé ».

Un débat sur le thème : « Hollande est élu, et après ? » était organisé au cours de la journée, autour notamment d’Anthony Crezegut, responsable des jeunes communistes à Paris XVe, et Marc Jammet, conseiller municipal d’opposition à Mantes-la-Jolie.
« On a contribué à battre la droite, mais tout n’est pas réglé, veut rappeler Marc Jammet. Changer les hommes ne change pas la société: c’est ce que veulent les communistes. Le changement doit se voir dans la vie de tous les jours, il faut s’attaquer au système capitaliste. Une hausse des salaires entraînera des décisions politiques de fond sur la société. »

Un rayon librairie était à disposition du public, avec notamment des livres politiques.

Kévin MONFILS