Brève pour vivelepcf.fr

Qu’il relève du machiavélisme ou d’un aveu de faiblesse, le retournement annoncé du gouvernement sur l’amnistie sociale est un très mauvais coup politique pour le monde du travail.

Non pas que le projet de loi adopté par l’ensemble de la gauche au Sénat soit révolutionnaire.

Le contenu du compromis à gauche en est limité.

Le PS avait voulu donner un signal « à gauche » au monde du travail mais sans raviver les luttes principales. La mesure ne coûtait rien budgétairement. Il réalisait aussi une promesse de Hollande.

De leurs côtés, les parlementaires PCF trouvaient enfin un peu de grain à moudre et arrachaient une mesure qui faisait reculer la tendance à la criminalisation du mouvement social. La loi permettrait, entre autres acquis, la levée des sanctions prises par les patrons à la suite de condamnations en justice.

La volte-face du gouvernement fait bien pire que supprimer ces avancées.

Elle représente d’abord un nouvel et grave encouragement à l’intimidation patronale.

Politiquement ensuite, elle aboutit à un résultat très néfaste.

Christiane Taubira désavouée sur l'aministie sociale

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