Articles taggés syriza

« Alter-summit » à Athènes: « des objectifs dangereux » – déclaration de la section inter du KKE

Article de la Section des Relations Internationales du CC du KKE surl’Alter Sommet à Athènes et ses objectifs dangereux.

En cette période, se prépare sous le nom d’«Alter Sommet» une nouvelle version restaurée des «forums sociaux », qui est programmée à Athènes le 7-9 juin. Le choix d’Athènes n’est pas un hasard.  SYRIZA, le parti opportuniste qui se transforme très rapidement en social-démocratie contemporaine, sera l’hôte.

À l’occasion de cette manifestation, le KKE voudrait donner ses conclusions, tirées de son expérience des forums au cours de toutes ces années, sur leur nouvelle version et poser quelques critères concernant ce que devrait être le positionnement envers eux.

La création et les visées des forums sociaux (Lire la suite…)

Le Parti communiste grec (KKE) a élu un nouveau secrétaire général : Dimitri Koutsoumbas. Un changement dans la continuité ? Tant mieux !

EDT, Vivelepcf, 16 avril 2013

Le 19ème congrès du Parti communiste grec, KKE, s’est conclu le 14 avril 2013. Pendant des mois, les militants ont engagé une profonde réflexion collective sur le texte de résolution intitulé « Rassemblement du peuple. Pouvoir au peuple. Nécessité du socialisme maintenant ».

La dureté inédite de l’offensive capitaliste contre les travailleurs et le peuple grecs, les bouleversements politiques occasionnés pour l’accompagner et contenir la colère populaire ont évidemment été au centre des discussions. Nous ferons connaître, au fil des publications et des traductions, les conclusions du congrès.

Il apparaît d’ores et déjà que l’analyse de nos camarades conduit le KKE à confirmer et développer la ligne du rassemblement populaire de la classe ouvrière, comme force motrice, de la paysannerie pauvre, des travailleurs indépendants prolétarisés, des couches moyennes urbaines opprimées, des jeunes.

Cet objectif de rassemblement se distingue radicalement de la soi-disant «unité» de formations politiques de « gauche » dans laquelle l’idéologie dominante s’efforce d’enfermer le KKE et les organisations de masse qu’il anime, notamment syndicales (PAME). Le rassemblement recherché par le KKE est incompatible avec toute intégration dans le bloc opportuniste, collaborationniste, pro-UE, monté autour de Syriza et de socio-démocrates « repentis », avec l’onction de l’UE. (Lire la suite…)

Grève générale en Grèce : succès des manifestations du PAME

Les manifestations du premier jour de grève mardi matin (6 novembre, NDLR) organisées par le PAME à Athènes et dans une dizaine d’autres villes grecques ont été massives et animées. Une indication de l’ampleur de la manifestation à Athènes, le fait qu’elle ait rempli la totalité du centre-ville. Des milliers d’ouvriers et de salariés, de travailleurs indépendants, de commerçants, de jeunes et de femmes ont manifesté leur opposition aux mesures brutales, anti-ouvrières et anti-populaires, mises en place par le gouvernement, l’UE et la troika. Le mot de l’ordre de la manifestation : « ces mesures doivent être mises en échec, le peuple doit avoir son mot à dire, soit nous gagnons soit ce sont les monopoles qui gagneront ! »

Lorsque les forces du PAME étaient arrivés au Parlement, le flot humain de manifestants avec les drapeaux et les banderoles du PAME avait encerclé la place Syntagma. Une fois de plus, le rassemblement et le défilé du PAME étaient bien plus massif que celui des directions collaboratrices de la GSEE et de l’ADEDY.

La grève a commencé à l’aube mardi. Les travailleurs sur leurs lieux de travail et les syndiqués des organisations de classe étaient devant les usines, super-marchés, commerces, banques, dans toute la Grèce pour défendre la grève et appeler les travailleurs à participer aux manifestations.

Un moment important fut l’initiative du syndicat des travailleurs du secteur financier qui ont déployé une banderole géante couvrant la façade de la « Banque du Pirée », en réaction au rôle capital joué par ce groupe bancaire, parmi d’autres, dans l’offensive anti-ouvrière contre les employés du secteur bancaire.

Un peu plus tard, les contingents commencèrent à arriver au lieu de rassemblement central avec les banderoles de dizaines de syndicats ouvriers, des comités populaires, des comités de chômeurs, d’étudiants, d’enseignants, de travailleurs de la santé et de la sécurité sociale etc

Nikos Papageorgiou, président du Syndicat des travailleurs des restaurants-du tourisme-de l’hôtellerie en Attique, était le principal intervenant au rassemblement du PAME et il a souligné : « Si nous ne nous organisons pas et ne luttons pas pour une rupture profonde au niveau économique et politique, il n’y aura pas moyen de rétablir le niveau des retraites, des droits sociaux, de la sécurité sociale à celui d’il y a 2 ou 3 ans ».

« Pour le mouvement ouvrier sur des positions de classe », a-t-il ajouté, « il n’y a pas d’autre perspective que la lutte pour un autre mode de développement, où le peuple contrôlera l’économie, sans engagements envers l’UE, à partir de la socialisation des grands monopoles. D’ici là nous allons lutter, en exprimant une véritable solidarité de classe, sur chaque lieu de travail, dans chaque quartier, afin que les mesures ne soient pas adoptées, que personne ne se sente seul contre les patrons et leurs organismes de pouvoir. Nous allons intensifier la lutte afin que les gens ne restent pas de simples spectateurs des événements, mais au contraire qu’ils puissent en être les acteurs ».

« Nous allons continuer à mener une action encore plus résolue dans et hors des lieux de travail », a-t-il souligné, appelant à une participation massive à la manifestation du PAME pour le deuxième jour de grève, mercredi à 17h à Omonia.

Une importante délégation du comité central du KKE a participé à la manifestation, menée par Aleka Papariga, secrétaire-générale du KKE, qui a pris la parole au rassemblement du PAME : « Nous lançons un appel au peuple afin qu’il manifeste, de façon systématique et organisée, une désobéissance et une défiance non seulement envers les mesures gouvernementales, mais le système en général. C’est un bon départ pour l’organisation de la riposte, qui doit avoir pour but l’abolition de monopoles, le désengagement de l’UE. Toute autre solution proposée s’inscrirait dans le cadre du système. »

Des messages de solidarité ont été envoyés aux manifestants de la part d’une dizaine d’organisations de classe et de syndicats du monde entier, dont le Bureau régional européen de la Fédération syndicale mondiale.

Une autre manifestation militante et combative se déroule mercredi après-midi, elle est suivie d’un défilé dont le point d’arrivée est le Parlement au moment où est votée une nouvelle vague de mesures anti-ouvrières brutales qui bouleversera la vie de millions de travailleurs.

Communiqué du Parti communiste de Grèce (KKE)

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le KKE poursuivra la lutte pour le renversement de la barbarie capitaliste, avec encore plus de fermeté

Lien vers l’appel de responsables et militants du PCF à soutenir le KKE

Article de Giorgos Marinos, membre du Bureau politique du Comité central du KKE (site du KKE en français : http://fr.kke.gr/ , 29 juin 2012

Le KKE présente ses plus chaleureux remerciements aux partis communistes, aux hommes et aux femmes communistes, tout comme à un très grand nombre d’autres militants du monde entier qui ont exprimé leur sincère solidarité et leur soutien à notre parti, parce qu’ils ont apprécié les dures batailles de classe qu’il a menées sur une longue période, avant et pendant la crise capitaliste.

Notre parti continuera à se montrer digne de leur confiance et va intensifier la lutte pour les intérêts de la classe ouvrière, des couches populaires, pour le renversement de la barbarie capitaliste, le socialisme. Parce que le but, l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme, le principe fondateur des partis communistes, le demande.

Les développements en Grèce, et particulièrement les deux dernières élections, ont déclenché beaucoup de discussions à propos du KKE et de « la gauche », du rôle des « gouvernements de gauche », et de la position des communistes.

Certaines forces qui utilisent encore le titre « parti communiste » malgré le fait qu’elles soient en voie de mutation social-démocrate, et d’autres forces qui parlent au nom de la « gauche », ont ouvert un front ㅡ de manière ouverte ou sournoise ㅡ contre le KKE, calomniant son activité, dissimulant ou déformant ses positions, avec des propos sans fondement sur le sectarisme, régurgitant les polémiques de l’ennemi de classe, adoptant et disséminant les positions de SYRIZA.

SYRIZA est un parti qui soutient fanatiquement l’UE et véhicule un point de vue utopique au sujet du « capitalisme à visage humain ». Il comprend des forces opportunistes de droite, des détritus de la lutte des classes, des groupes d’ultra-gauche marginaux (trotskistes et anciens maoïstes) et une part significative de personnel provenant du PASOK, le parti social-démocrate. (Lire la suite…)