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Après la victoire de la contre-révolution aux élections, le Parti communiste du Venezuela en appelle à de profondes rectifications

PCV, traduction MlN pour Solidarité internationale PCF, 12 décembre 2015 (source Tribuna Popular, journal du PCV)

L’ensemble du peuple du Venezuela, en particulier les couches populaires, doit bien prendre conscience que la contre-révolution a gagné les élections du 6 décembre et que son but est de revenir sur nombre des acquis politiques et sociaux gagnés en presque dix-sept ans de processus de transformation bolivarien. Voilà ce qu’a expliqué le secrétaire général du Parti communiste du Venezuela (PCV) Oscar Figuera, lui-même réélu député au Parlement.

« Le 29ème plenum du Comité central émettra, en commun avec les secrétaires provinciaux du Parti et la direction de la Jeunesse communiste, une appréciation approfondie du résultat, de ses causes et de la tactique à suivre maintenant » a annoncé Figuera. Le PCV se reconnaît dans la déclaration du président Nicolas Maduro sur la nécessité d’une évaluation collective du résultat électoral. Mais celle-ci devra comprendre aussi « une évaluation de la gestion du gouvernement et du rôle que doit tenir le « Grand pôle patriotique Simon Bolivar » pour constituer une direction collective et unitaire du processus.

« Il y eu une grande carence dans le processus de changement : l’absence d’un espace organique destiné à l’évaluation critique, et autocritique, et à la définition des politiques publiques, qui aurait fait avancer, en même temps, l’unité à la base du processus » a estimé Figuera. Pour le député : « nous n’avons pas réussi à ce que les masses prennent conscience de la confrontation avec l’impérialisme et l’oligarchie. L’incompréhension reste grande du fait qu’il existe une agression permanente, aux facettes multiples, contre le processus transformateur vénézuélien. Nous n’avons pas réussi à la démasquer aux yeux du peuple ».

C’est pourquoi il est maintenant décisif de comprendre le message que les masses ont adressé à travers ces élections et « d’obliger toutes les forces engagées dans le processus bolivarien à réviser et à corriger tout ce qui doit l’être. Le PCV va y travailler ; nos députés s’exprimeront dans ce sens à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Assemblée » a annoncé Figuera.

Figuera a salué la mobilisation extraordinaire et la combativité démontrée par les membres du PCV et de la Jeunesse communiste, ainsi que par les organisations de masse des ouvriers, paysans, étudiants, femmes, par les groupes locaux qui ont milité pour le vote communiste [pour le « Coq rouge » - symbole du PCV, NdT] sachant que c’est un vote de classe révolutionnaire, critique et constructif et que nous allons remplir les engagements pris. »

Le dirigeant a indiqué que, dans l’immédiat, tous les candidats du PCV, élus ou non, allaient parcourir leur circonscription pour affirmer qu’ils continuent le combat et pour entamer avec les électeurs l’évaluation collective des résultats électoraux.

Venezuela: le PCV exprime ses inquiétude et apporte une critique constructive aux orientations du président Maduro

Articles vivelepcf et solidarité internationale PCF, regroupés le 16 août 2014

14 août 2014 : relations entre l’Etat et les syndicats

Le site internet du journal du Parti communiste du Venezuela (PCV), Tribuna Popular, rend compte :

« Le Parti communiste du Venezuela (PCV) a exprimé ses préoccupations suite à plusieurs déclarations faites par le président Nicolas Maduro, le 9 Août, au congrès de la Centrale bolivarienne socialiste des travailleurs, en particulier quand Maduro appelle à subordonner les organisations de travailleurs à l’appareil d’Etat. Pour le PCV, « transformer le mouvement ouvrier et syndical en un appareil parapublic finira par lui faire perdre sa légitimité en tant que représentant des masses laborieuses ».

Le PCV évaluera les décisions du Congrès. Il partage le projet de reconstruction du mouvement ouvrier et syndical, mais qu’il doit être réalisé d’un point de vue de classe.

De la même manière, le PCV apprécie a priori positivement que le gouvernement se tourne vers les travailleurs. Mais cela ne doit pas se faire sur le mode de la subordination mais sur celui de la participation autonome dans la classe ouvrière. Le PCV précise qu’il n’y aura  un « gouvernement populaire de la classe ouvrière » que lorsque le classe ouvrière et le peuple travailleur auront conquis le pouvoir. »

 

Au Venezuela, le débat au sein des forces révolutionnaires, c’est : « approfondir la révolution ou aller vers réformes capitalistes »

On assiste à une « lutte pour une nouvelle répartition de la rente pétrolière »

Article du Parti communiste vénézuélien, traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/ , août 2014

Le secrétaire-général du Parti communiste, Oscar Figuera, considère qu’il existe de « nouveaux riches parasitaires » qui cherchent à imposer une vision réformiste. Pour le Parti communiste du Venezuela (PCV), le pays est en plein débat entre réforme et approfondissement de la révolution.

Le secrétaire-général du parti et député, Oscar Figuera, a affirmé que « face à la menace du fascisme et du réformisme », il est urgent d’approfondir les « processus révolutionnaires ».

Le PCV, dans sa conférence de presse, a mis en garde sur la « menace fasciste » et les « courants réformistes » qui ne cherchent pas à approfondir le processus mais qui « tentent de construire des mécanismes de conciliation, des politiques de collaboration » qui font retomber la crise capitaliste sur les épaules des travailleurs.

Il y a, souligne Figuera, une « option réformiste » qui suppose de céder face au capital « indépendamment de la phraséologie révolutionnaire utilisée ».

Et il y a, selon cette analyse, un troisième secteur, celui de la bourgeoisie pro-impérialiste, « associé avec le capital transnational, qui propose la recomposition de sa domination ».

Une nouvelle lutte pour la répartition de la rente

Le PCV soutient qu’il y a, actuellement, une lutte pour une nouvelle répartition de la rente pétrolière. C’est « la lutte de différentes factions de pouvoir » comme la bourgeoisie et la nouvelle bourgeoisie parasitaire qui « a fait son apparition ».

Pour Figuera, une partie de l’affrontement vient du fait qu’il y a des « groupes économiques puissants qui surgissent, parlant de socialisme, mais qui ne sont pas socialistes », et ils sont engagés dans une lutte pour la distribution de la rente pétrolière.

En ce sens, il considère qu’il y a de « nouveaux riches parasitaires » qui chercheraient à imposer une vision réformiste.

Face à cela, « il est nécessaire de porter une politique ouvrière-populaire » et « une proposition capable d’empêcher que les accords à la table de négociation ne servent les intérêts du capital ».

Il est nécessaire d’avancer vers la « concrétisation d’une rupture réelle dans le mode de production capitaliste », ce qui ne va pas arriver par la « voie graduelle ».

Il estime que d’autres menaces se trouvent dans les critères pour appliquer un « ensemble d’ajustements, de mesures économiques » qui, si elles venaient à être appliquées « impliqueraient une baisse du coût de la force de travail ».

Il a énuméré des questions telle que la « dévaluation possible » et l’endettement.

« Ce n’est pas vrai que l’on puisse jouer sur les deux tableaux », juge Figuera, qui a insisté sur le fait qu’il n’écarte pas que puissent être mises en œuvre des mesures qui toucheront l’emploi, le salaire et le développement productif. Il a également critiqué le fait qu’il n’y ait pas de direction collective.

Le dirigeant a rappelé que son parti a appelé le Congrès national à lancer un processus de débat, de révision des politiques menées et d’auto-critique.

Il a souligné que c’est en 2007 qu’a commencé – à son avis – l’affaiblissement du soutien populaire à l’exécutif qui, s’il n’était pas inversé, pouvait mener à un « recul historique ».

Le porte-parole a clarifié les choses, le parti communiste ne « cherche pas de postes ni de prébendes », car son rôle est d’être une force transformatrice. Le PCV, note-t-il, se maintiendra comme organisation « autonome, critique et de proposition ».

Contradictions capital-travail dans le pays et dans le monde

Le PCV estime que, dans le contexte international, « le développement des contradictions historiques se poursuit », comme celle du capital-travail, des nations et de l’impérialisme.

Selon Figuera, le capitalisme et les puissances impérialistes « sont une menace objective à l’existence de l’humanité », c’est en quoi les forces progressistes posent la nécessité de renforcer les organisations révolutionnaires et les gouvernements qui, tout en étant capitalistes, résistent à l’impérialisme, a-t-il résumé.

L’impérialisme « déploie une ligne de recomposition de sa domination », a-t-il averti. C’est dans ce contexte que se situent les événements en Ukraine, en Afrique du nord, au Moyen-Orient et « l’agression du sionisme contre les peuples arabes ».

L’affrontement capital-travail détermine la lutte des classes à l’échelle nationale et internationale, pointe Figuera, et c’est dans ce cadre que « nous inscrivons le développement actuel du processus vénézuélien », avec des secteurs qui chercheraient à revenir sur les avancées obtenues.

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Venezuela : crise et/ou tournant dans la construction socialiste. Pour le PCV : la lettre ouverte de l’ex-ministre Jorge Giordani est l’occasion d’ouvrir le débat nécessaire devant le peuple.

Venezuela : crise et/ou tournant dans la construction socialiste. Pour le PCV : la lettre ouverte de l’ex-ministre Jorge Giordani est l’occasion d’ouvrir le débat nécessaire devant le peuple.

Introduction et traduction : ML pour Vivelepcf, 30 juin 2014

Le congrès du PSUV, le Parti socialiste unifié du Venezuela, parti au pouvoir, va se tenir en juillet. La lettre ouverte de l’ancien ministre de la planification économique, Jorge Giordani, limogé le 19 juin par le président Nicola Maduro, pèsera fortement sur le les débats du congrès, dans un contexte politique de crise de la construction socialiste et de progrès des forces revanchardes, réactionnaires voire fascistes.

La crise et le blocage du projet socialiste « bolivarien » sont patents depuis plusieurs années, la maladie puis la mort en 2013 du président Chavez, suivie de l’élection de Maduro.

La baisse vertigineuse de la pauvreté, les progrès considérables de l’accès aux soins, à l’éducation, au logement demeurent. Mais le processus engagé de démocratie participative s’essouffle. L’insécurité ne recule pas, la corruption tendrait à s’étendre. Les objectifs de développement productif, hors secteur pétrolier, répondant aux besoins de la population et garantissant la souveraineté du pays ne sont pas atteints. Au contraire, on assiste à des pénuries de biens de première nécessité ou d’électricité, certes attisées par les opposants au régime mais réelles. L’inflation atteint des niveaux record.

Jorge Giordani dresse ce bilan très critique des évolutions depuis 2007 dans une lettre argumentée et circonstanciée. Il a été presque sans discontinuité ministre depuis la première élection de Chavez en 1999. Défini comme « marxiste » et « orthodoxe » par la presse, il a été notamment un des artisans de la politique de nationalisations, d’expropriation et de redistribution de millions d’hectares de terres et de contrôle strict des changes.

Dans son texte, il pointe durement le président Maduro accusé de manquer de volonté politique et de « leadership ». Il alerte sur la montée de contre-pouvoirs, notamment dans la société pétrolière PdVSA, sur les baisses de recettes anormales du Trésor public, sur l’absence de transparence dans les comptes publics. Il décrit la montée du clientélisme, du bureaucratisme et de la corruption. Il redoute que son limogeage signifie un retour à des mécanismes financiers capitalistes.

Au PSUV, certains déplorent les propos de Giordani, craignent que la réaction les récupère et appellent à faire bloc derrière le président Maduro.

D’autres – et c’est le cas aussi du Parti communiste vénézuélien -, sans partager toutes les analyses de Giordani, y voient l’occasion d’ouvrir un débat national devant le peuple pour reprendre la voie de la construction du socialisme.

Pour certains, ce débat serait salutaire. Pour nous communistes français, très attentifs depuis des années, solidaires, parfois enthousiasmés par la « révolution bolivarienne », il est très instructif.

 

Ci-dessous le compte-rendu de la conférence de presse tenue le 23 juin par Oscar Figuera, secrétaire général du PCV, publié dans le journal du Parti « Tribuna popular ».

La lettre ouverte de Giordani est l’occasion d’ouvrir un débat nécessaire devant le peuple.

Oscar Figuera - secrétaire du Parti communiste du Venezuela

Oscar Figuera, secrétaire général PCV du Bureau politique du Parti communiste du Venezuela (PCV) a déclaré que le document publié par l’ancien ministre Jorge Giordani ces derniers jours doit être pris comme une contribution et une occasion d’ouvrir un débat national face au peuple vénézuélien, qui permettra, sur la base de la vérité scientifique, de clarifier la direction prise par le processus bolivarien, ses réussites, ses erreurs et les moyens de progresser dans la perspective du socialisme.
Oscar Figuera, secrétaire général du PCV, a donné ainsi sa position sur le document intitulé «Témoignage et responsabilité face à l’histoire», signé du professeur Jorge Giordani.
« Le Parti communiste du Venezuela ne se joint pas au chœur de ceux qui, unilatéralement et sans analyse, disqualifient les vues du professeur Giordani. C’est la première chose que nous avons à dire », a déclaré Figuera.
« Nous ne nous joignons pas non plus au chœur de ceux qui les prennent pour la vérité intégrale », ajoute le leader communiste.
Le PCV prend ce document comme une contribution nécessaire au débat national. «Nous considérons que c’est une occasion pour discuter de la situation politique, économique, sociale, des instruments du processus politique et social vénézuélien, que c’est une possibilité dont il faut se saisir au lieu de la disqualifier ».
La direction du « Coq rouge » [ surnom du PCV - NdT] a demandé que soient apportées des réponses aux différentes questions et aux faits soulevés par le document de l’ancien ministre, avant de le mettre en accusation.
Figuera a émis une forte critique du contenu du document du professeur Giordani, pointant l’absence d’autocritique de la part d’une figure transcendante des gouvernements (Chavez et Maduro) pendant les 15 années du processus bolivarien. (Lire la suite…)

Le PC vénézuélien salue la victoire de Maduro et met en garde : « La droite pro-impérialiste essaie de créer un climat de guerre civile »

La victoire de Maduro est celle de la patrie

Communiqué du Parti communiste vénézuélien

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Pour la seconde élection présidentielle en un peu moins de six mois, s’est imposée au Venezuela la candidature des forces populaires et progressistes, rassemblées dans le Grand pôle patriotique. La victoire est revenue à Nicolas Maduro, vice-président de la République jusqu’à la mort du président Chavez le 5 mars dernier, désigné personnellement par lui comme son successeur avant des opérations médicales dont il ne se remit jamais.

L’avance électorale de Maduro est la plus faible obtenue par l’alliance bolivarienne depuis le premier succès de Chavez en 1998: 51% contre 49%, un peu plus de 230 000 voix. La participation des 18,9 millions de citoyens habilités à exercer leur droit de vote a atteint 79%.

Ce haut niveau de participation a mis de niveau en évidence, à la face du monde, toute la vigueur de la démocratie vénézuélienne. (…)

A l’annonce officielle, une fête populaire a explosé dans les rues du centre de Caracas et dans les quartiers populaires, célébrant le triomphe du candidat du Grand pôle patriotique, une grande alliance dont font partie 14 partis politiques et de nombreuses organisations sociales, culturelles, syndicales et communales.

Les deux partis les plus importants de l’Alliance sont le Parti socialiste unifié du Vénézuela (PSUV) que dirigeait Chavez et auquel appartient Maduro, et le Parti communiste du Venezuela (PCV). Le PCV a été le premier parti à soutenir Chavez en 1998 et le premier de nouveau à annoncer formellement la candidature de Maduro, lors de sa XIIème Conférence nationale le 10 mars dernier, cinq jours à peine après la mort de Chavez.

La droite tente de créer un climat qui nous conduit à la guerre civile

Le Bureau politique du PCV, tout en analysant avec attention la journée électorale, met en garde le peuple contre les agissements de la droite fasciste nationale et internationale, en lien avec l’impérialisme pour tendre une embuscade au peuple et au processus démocratique, créer un cadre propice à une guerre civile.

C’est dans ce sens que s’est exprimé Oscar Figuera, secrétaire général du Parti communiste, dénonçant le refus de l’opposition de reconnaître les résultats des élections présidentielles :

« Nous dénonçons Guillermo Aveledo, le candidat et toute son équipe qui tentent de tendre une embuscade contre notre peuple et le processus démocratique vénézuéliens, de la même façon qu’en avril 2002, ils firent partie des forces qui se sont élevées contre le processus de transformation démocratique ».

Pour le PCV, il est important que le peuple vénézuélien ne perde pas de vue les velléités putschistes et déstabilisatrices des meneurs de l’opposition :

« Nous le voyons bien dans le refus du candidat de l’opposition de reconnaître les résultats alors que ses partisans ont déjà dû valider la vérification de 54% des machines à voter, qui se révèlent tout à fait fiables, comme ils l’attestent eux-mêmes. Qu’espèrent-ils obtenir des 46% restants? » a questionné le dirigeant communiste, s’exprimant en faveur du contrôle de 100% des bulletins de vote et pièces justificatives du système de vote automatisé.

Le Parti communiste dénonce une droite pro-impérialiste qui cherche à créer un climat de suspicion sur l’organe de contrôle des processus électoraux et les résultats publiés « et à se donner un temps pour faire monter une exaspération au sein du peuple ».

Oscar Figuera a rappelé que Guillermo Aveledo, quelques jours avant le vote, exigeait du gouvernement qu’il respecte les résultats.  « Ah, ils attendent que le gouvernement respecte les résultats, mais eux ne sont pas disposés à les respecter. Cela fait partie de l’attitude pseudo-démocratique de ces putschistes qui avancent masqués qui l’ont déjà prouvé en avril 2002. Car ce sont les mêmes acteurs, ils ne sont pas nouveaux. Ils sont restés dans l’impunité la plus totale ».

Le Parti communiste a exprimé son avis sur une attitude qui vise à nier définitivement les résultats électoraux :

« Ils ont un projet conspirateur, déstabilisateur visant à créer les conditions pour plonger le pays dans une confrontation fratricide ouverte. Ils comptent pour cela sur la main visible et invisible de l’impérialisme nord-américain et sur les noyaux de paramilitaires semés dans notre pays par la droite vénézuélienne et internationale », a dénoncé Figuera.

Le Parti communiste a lancé un appel aux électeurs qui ont voté pour Nicolas Maduro comme pour l’opposition :

« Agissons avec la maturité politique qu’exige le moment, rejetons toute forme de provocation visant à produire un climat d’affrontement, de déstabilisation et de crise générale pour rendre ingouvernable la société vénézuélienne ».

 » Nous ne laisserons pas faire, en tant que peuple, la manipulation, la provocation destinées à faire dérailler le processus politique vénézuélien de son cours naturel », a insisté Oscar Figuera.

Le dirigeant communiste poursuit face à la gravité de la situation : « Aujourd’hui, nous mettons garde nos cadres, dans tout le pays, afin qu’ils restent vigilants pour empêcher les agissements contre-révolutionnaires, antipatriotiques, au service de l’impérialisme, cherchant à créer un climat de guerre civile ».