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PADS – KSCM – KKE… : Hommages à Henri Alleg

Après la disparition d’Henri Alleg, de nombreux messages de condoléances ont été adressés aux communistes algériens et français par des partis communistes du monde entier.
Vous trouverez ci-dessus ceux du Parti communiste de Bohème-Moravie (KSCM), du Parti communiste grec (KKE) ainsi qu’un texte important du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme, PADS, héritier du Parti communiste algérien (dans son organe le Lien.

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Fermeture brutale de la Télévision publique grecque: pourquoi une telle provocation politique ? Solidarité!

 

Brève, vivelepcf, 12 juin 2013

En moins de 12 heures, ce 11 juin, le gouvernement grec de coalition (ND, PASOK, DIMAR) a annoncé et mis en application l’arrêt des trois chaînes de télévision et des 26 stations de radio publiques, regroupées dans l’organisme ERT.

La police a coupé les émetteurs en soirée.

Le gouvernement a ainsi fait le choix de poursuivre sa politique de super-austérité et de bradage du pays par une provocation politique sans précédent.

Il ferme l’une des entreprises publiques les plus emblématiques, accusée d’être un foyer de déficit, au moment même où la « troïka », UE, BCE et FMI, expédie ses proconsuls à Athènes réclamer de nouveaux comptes. Un gage aux organismes les plus détestés du peuple !

Il est évident que cette mesure est surtout politique. Le gouvernement ferme un média qu’il juge insuffisamment complaisant à l’égard de sa politique. Le souvenir de la dictature ne peut que remonter dans la mémoire des Grecs.

3000 salariés vont être licenciés. 1000 seront peut-être repris dans une nouvelle structure entièrement cadenassée par le pouvoir et le patronat.

Des manifestations de soutien se sont aussitôt organisées avec les salariés de l’audiovisuel qui tentent de résister en continuant à travailler. Un mouvement de grève se prépare dans les médias privés. L’occupation du siège d’ERT est envisagée. L’hypothèse d’une épreuve de force nationale est probable.

Par la voix de son secrétaire, Dimitri Koutsoubas, le Parti communiste grec, KKE, a mis en garde contre la privatisation de l’information et appelé aussitôt à un large mouvement de solidarité de toute la classe ouvrière. Les syndicats réformistes condamnent fermement le gouvernement. Le leader de la nouvelle gauche réformiste, Syriza, Alexis Tsipras est accouru se placer en tête des premières manifestations. Il se relance après « l’Altersummit » de la semaine dernière, forum organisé par Syriza et 188 organisations européennes, qui ont rassemblé à peine 1500 personnes dans les rues d’Athènes.

Mais l’opposition vient aussi des rangs des forces gouvernementales. Le PASOK, parti socialiste, et le DIMAR, « Gauche démocrate », parti issu d’une scission de Syriza, se désolidarisent du premier ministre conservateur Antonis Samaras et annoncent qu’ils ne voteront pas le décret de liquidation d’ERT.

Samaras et ses donneurs d’ordres capitalistes ne pouvaient ignorer cette évolution totalement prévisible. Quelles intentions prêter alors à leur recherche d’une épreuve de force à l’issue incertaine ?

S’agit-il pour eux d’obtenir une victoire symbolique définitive sur le mouvement social ?

S’agit-il de détourner la colère populaire en renforçant les courants populistes, réactionnaires et même fascistes qui prospèrent dans le pays à la faveur de la crise ? Le parti néonazi, ouvertement raciste, « l’Aube dorée », est donné en hausse par les sondeurs à 12/14%. Il ne cesse de conspuer la télévision publique. Ces mêmes sondeurs, à la solde de l’idéologie dominante, posent maintenant la question de l’avènement d’une nouvelle dictature.

En cas d’échec, notamment au Parlement, la droite ne prend que le risque d’une alternance, avec un retournement de coalition et une union de tous les partis de gauche socio-démocrates. Alexis Tsipras a passé ces derniers mois à rassurer les capitales occidentales sur son orientation atlantiste et pro-européenne. Lui passer la main, c’est peut-être une façon d’apaiser la situation tout en renforçant la résignation en Grèce et dans les autres pays d’Europe. Christine Lagarde, présidente du FMI, estime qu’il vaut mieux abaisser la pression sur un pays déjà pillé à 25% au nom de la crise capitaliste.

Malheureusement, ces trois perspectives sombres sont combinables.

Communistes français, nous serons très attentifs aux analyses et initiatives de la seule force politique d’alternative en Grèce, le Parti communiste grec, KKE et son émanation syndicale PAME. Nous ferons tout notre possible pour les relayer et les soutenir.

Nous savons que la Grèce est le laboratoire des politiques capitalistes européennes de répression des travailleurs.

« Alter-summit » à Athènes: « des objectifs dangereux » – déclaration de la section inter du KKE

Article de la Section des Relations Internationales du CC du KKE surl’Alter Sommet à Athènes et ses objectifs dangereux.

En cette période, se prépare sous le nom d’«Alter Sommet» une nouvelle version restaurée des «forums sociaux », qui est programmée à Athènes le 7-9 juin. Le choix d’Athènes n’est pas un hasard.  SYRIZA, le parti opportuniste qui se transforme très rapidement en social-démocratie contemporaine, sera l’hôte.

À l’occasion de cette manifestation, le KKE voudrait donner ses conclusions, tirées de son expérience des forums au cours de toutes ces années, sur leur nouvelle version et poser quelques critères concernant ce que devrait être le positionnement envers eux.

La création et les visées des forums sociaux (Lire la suite…)

Le Parti communiste grec (KKE) a élu un nouveau secrétaire général : Dimitri Koutsoumbas. Un changement dans la continuité ? Tant mieux !

EDT, Vivelepcf, 16 avril 2013

Le 19ème congrès du Parti communiste grec, KKE, s’est conclu le 14 avril 2013. Pendant des mois, les militants ont engagé une profonde réflexion collective sur le texte de résolution intitulé « Rassemblement du peuple. Pouvoir au peuple. Nécessité du socialisme maintenant ».

La dureté inédite de l’offensive capitaliste contre les travailleurs et le peuple grecs, les bouleversements politiques occasionnés pour l’accompagner et contenir la colère populaire ont évidemment été au centre des discussions. Nous ferons connaître, au fil des publications et des traductions, les conclusions du congrès.

Il apparaît d’ores et déjà que l’analyse de nos camarades conduit le KKE à confirmer et développer la ligne du rassemblement populaire de la classe ouvrière, comme force motrice, de la paysannerie pauvre, des travailleurs indépendants prolétarisés, des couches moyennes urbaines opprimées, des jeunes.

Cet objectif de rassemblement se distingue radicalement de la soi-disant «unité» de formations politiques de « gauche » dans laquelle l’idéologie dominante s’efforce d’enfermer le KKE et les organisations de masse qu’il anime, notamment syndicales (PAME). Le rassemblement recherché par le KKE est incompatible avec toute intégration dans le bloc opportuniste, collaborationniste, pro-UE, monté autour de Syriza et de socio-démocrates « repentis », avec l’onction de l’UE. (Lire la suite…)