16 jours après le drame: plus de 1000 cadavres retrouvés (et non plus 430, puis 656,  comme indiqué auparavant dans l’article)

L’esclavage (et la mort) là-bas, le chômage ici, les profits dans les poches des capitalistes !

Article, vivelepcf, 5 mai 2013

Le 24 avril, un immeuble de huit étages, le « Rana Plaza », s’est effondré à Savar, ville du Bangladesh. 3000 ouvriers y travaillaient dans 5 ateliers textiles. Au moins 656 sont morts écrasés.

Les causes directes du drame sont connues.

L’immeuble de 8 étages était construit sur un terrain instable de marais. Il avait été surélevé illégalement de 3 étages. La veille de l’effondrement, les ouvriers constatent des fissures. Mais leurs patrons, leurs négriers doit-on dire, les obligent à revenir travailler sous peine de licenciement.

Voilà le prix accordé à la vie humaine au Bangladesh pour 4 millions d’ouvrières et d’ouvriers qui subissent un quasi-esclavage moderne. Le pays est devenu le 2ème exportateur mondial d’habillement. Sa ressource est l’exploitation maximale d’une main d’œuvre abondante: des semaines de 60 heures, pour 32 euros par mois en moyenne, sans aucune condition de sécurité.

Pour que les jeans « de marque » importés en Europe aient l’air délavés, des ouvriers bangladeshi pulsent toute la journée du sable sur les tissus, à en tomber rapidement malades de silicose… (Lire la suite…)