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La FMJD (Fédération mondiale de la jeunesse démocratique) condamne l’interdiction du Parti communiste d’Ukraine

Déclaration, 18 décembre 2015, traduite par MlJ pour Solidarité internationale PCF

La Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD) condamne l’interdiction permanente du Parti communiste d’Ukraine (PCU) suivant la décision de la cour administrative de Kiev du 16 décembre.

Le jugement a scellé une poursuite judiciaire purement politique émanant d’un gouvernement réactionnaire, composé de forces nationalistes et fascistes, qui a pris le pouvoir à la suite d’un coup d’Etat contre un gouvernement élu démocratiquement, avec l’appui des Etats-Unis, de l’Union européenne et de l’OTAN.

La décision de la Cour administrative correspond au soutien apporté par l’impérialisme au fascisme et aux groupes fascistes ukrainiens. Ce soutien s’accroît de façon hystérique visant d’un côté à maintenir le pays sous pression, de l’autre, à utiliser ces groupes pour maintenir un état de chaos en Ukraine.

Dans le même temps, cette décision illustre une fois de plus la propagande anticommuniste que l’Union européenne met en avant avec sa tentative d’établir un trait d’égalité entre communisme et fascisme, d’effacer la contribution décisive de l’Union soviétique dans la victoire des peuples sur le fascisme et d’affaiblir la lutte de masse organisée des couches populaires.

La FMJD a réaffirmé à plusieurs reprises sa solidarité et son soutien à sa composante ukrainienne, « L’Union de la jeunesse communiste léniniste d’Ukraine » et à tous les progressistes et démocrates ukrainiens aujourd’hui attaqués. Plus encore dans la situation actuelle, la FMJD exprime sa profonde solidarité et son soutien au Parti communiste d’Ukraine. La FMJD exprime également son approbation du message du PCU affirmant qu’il va continuer la lutte pour la justice et la démocratie, pour les droits humains et pour les libertés fondamentales.

Au nom de la FMJD, le secrétariat, Budapest, 18 décembre 2015

Le 18ème Festival mondial de la jeunesse bat son plein

Vivelepcf, 10 décembre 2013

La Fédération mondiale de la Jeunesse démocratique (FMJD) organise le Festival mondial de la jeunesse et des étudiants depuis 1947, bien avant l’idée des « forums sociaux » et dans un esprit politique et militant différent.

La 18ème édition s’est ouverte à Quito, capitale de l’Equateur samedi 7 décembre 2013. Plus de 10.000 jeunes de 83 pays ont rejoint plusieurs milliers de jeunes Equatoriens. Leurs échanges politiques et culturels se poursuivront jusqu’au 13 décembre.

Le président équatorien Rafael Correa a ouvert le festival par un vibrant appel à « vaincre le néolibéralisme et à édifier une société socialiste » devant les participants rassemblés sur la place du bicentenaire à Quito.

Un hommage général a été rendu à Nelson Mandela. La FMJD a joué un rôle très important dans la campagne mondiale pour sa libération.

Le mot d’ordre du 18ème festival est : « Jeunesse, unit-toi contre l’impérialisme, pour un monde de paix, de solidarité et de justice sociale ! ».

Les échanges portent sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les résistances, et leur coordination, au capitalisme et à l’impérialisme. Dans les débats annoncés figurent des objectifs comme le désarmement, le démantèlement des bases militaires étrangères, les mobilisations contre les guerres impérialistes en cours, la dénonciation des conflits « religieux ou ethniques » fabriqués par l’impérialisme.

Un tribunal anti-impérialiste a été monté.

Au premier rang des – nombreux – accusés : l’impérialisme américain, avec l’OTAN et l’UE. Les jeunes Equatoriens accusent notamment la multinationale Chevron de détruire leur environnement. La délégation vietnamienne revient sur l’utilisation de l’Agent Orange par l’armée US pendant la guerre du Viet-Nam dont les effets terribles se font toujours sentir dans la chair de milliers d’adultes et d’enfants. Le blocus de Cuba est condamné ainsi que la politique meurtrière d’incitation à l’émigration. Parmi la délégation cubaine se trouve Elian Gonzalez, l’enfant qu’il y a 13 ans, les autorités américaines ne voulaient pas remettre à son père à Cuba après la mort tragique de sa mère dans le chavirage de l’esquif qui devait les transporter en Floride.

Les expériences émancipatrices d’Amérique latine, les tentatives de construction du socialisme, sans que la capitalisme et l’impérialisme aient laissé le terrain, notamment en Equateur, irriguent les échanges.   

Nous reproduisons ci-dessous l’appel international à participer au festival (adopté à la rencontre préparatoire des 26 et 27 mars 2013 en Afrique-du-Sud) qui résume l’esprit du FMJE.

Jeunesse, unit-toi contre l’impérialisme, pour un monde de paix, de solidarité et de justice sociale ! 

D’hier à aujourd’hui et dans toute société la jeunesse a toujours joué un rôle important dans le combat pour le progrès et la justice sociale. La jeunesse a toujours milité dans les plus grands combats des peuples pour la paix, la solidarité et le progrès social.

Dans un monde où l’impérialisme se présente comme sans alternative, le combat anti-impérialiste prouve que la jeunesse choisit son propre futur. Le 18ème Festival mondial de la jeunesse et des étudiants qui se tiendra en Equateur sera le lieu où les jeunes femmes et les jeunes hommes du monde pourront unir leurs voix contre l’impérialisme.

Depuis le 17ème Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, nos analyses sur le caractère de l’impérialisme et notre appel pour le combat anti-impérialiste ont été validés. Ces dernières années, avec la continuation de la crise internationale du capitalisme, l’ordre impérialiste – le système où les monopoles décident – a révélé de plus en plus clairement sa vraie couleur, sa nature brutale et barbare. Elle conduit à des guerres, des occupations, des injustices internationales, à l’exploitation et au chantage sur les travailleurs par les capitalistes, à des violations des droits de l’homme, des menaces et un chantage contre les pays et leurs peuples.

Nous vivons un temps de grand danger laissant beaucoup d’incertitudes. La crise du capitalisme conduit les alliances impérialistes à intensifier leur rivalité pour le contrôle des marchés, des ressources naturelles et des routes commerciales.

Cette réalité conduit inévitablement à des interventions militaires comme celles de l’OTAN et de l’UE en Libye, à l’agression contre la Syrie, aux menaces contre le peuple coréen.

Les antagonismes inter-impérialistes résultant de la crise accroissent les tensions et créent des dangers de conflits internationaux plus larges dont les peuples du monde seront les victimes.

La jeunesse du monde voit grandir une offensive majeure contre ses droits au travail, à l’éducation, à la santé, contre son accès à la culture et au sport. Les gouvernements tout autour du monde et les organisations internationales impérialistes exercent une pression afin que les travailleurs et les couches populaires payent le prix de leur crise. Leur but est de sauvegarder le système capitaliste pourrissant, de garantir leurs profits et l’exploitation en faveur des monopoles.

Dans le même temps, nous voyons comment des millions de personnes, notamment les mouvements de jeunesse et d’étudiants, résistent à l’agression impérialiste. Nous voyons grandir le combat contre les prétentions des monopoles et de leurs gouvernements, contre la mise en place de la politique qui veut conduire la jeunesse sur le chemin de l’esclavage. La mobilisation populaire de ces dernières années a prouvé que la possibilité de renverser l’impérialisme repose sur la détermination des masses et l’orientation de leur combat.

La résistance et le combat anti-impérialiste de la jeunesse et des étudiants au niveau international sont la flamme qui éclaire et guide le Festival depuis 1947.

Depuis 65 ans et lors de 17 festivals, la jeunesse du monde a uni sa voix et son combat contre le fascisme, les dictatures, les régimes anti-démocratiques, le colonialisme, la guerre, l’occupation, les discriminations. Elle a exigé la paix, la liberté, la solidarité, l’égalité, et le dépassement de l’impérialisme.

Pour toutes ces raisons, nous appelons chaque jeune homme et chaque jeune femme à se joindre à notre combat à l’occasion du 18ème Festival mondial de la jeunesse et des étudiants.

Nous appelons la jeunesse et les étudiants à se joindre à nous pour renverser l’impérialisme parce que notre bien-être et notre bonheur ne peuvent pas se trouver dans ce système duquel naît seulement la pauvreté, l’exploitation et le chômage.

Nous les appelons à se joindre à nous pour se battre pour le droit au travail et pour des conditions de travail dignes. Nous les appelons à se battre pour le droit à une éducation publique et gratuite, contre la privatisation, l’instauration de frais de scolarité et de barrières de classe.

Nous appelons la jeunesse à combattre l’impérialisme qui détruit l’environnement, instaure des discriminations selon la classe sociale, la race et le sexe.

Nous appelons la jeunesse à se battre pour la démocratie et contre la répression venant des forces réactionnaires.

Nous appelons la jeunesse du monde à exprimer sa solidarité avec les peuples qui se battent pour leur liberté contre l’occupation étrangère, comme en Palestine, au Sahara occidental et dans bien d’autres pays.

Nous appelons la jeunesse à soutenir les peuples qui ont fait le choix de leur propre voie de développement et sont menacés par les forces impérialistes.

Aujourd’hui, il est plus nécessaire que jamais pour la jeunesse que son combat soit identifiée à celui des travailleurs et des peuples pour intensifier la lutte pour renverser le capitalisme et son stade suprême, l’impérialisme, pour construire un monde nouveau, de paix, d’égalité, de solidarité, d’amitié et de transformation sociale révolutionnaire, un monde où la richesse créée par le travail appartiendra au peuple et répondra à ses besoins.   

Après le succès du 17ème Festival mondial de la jeunesse et des étudiants en Afrique du Sud, sur le lieu de la naissance du mouvement anti-apartheid et sur le continent qui se bat aujourd’hui pour sa liberté économique, notre festival mondial revient pour la 4ème fois en Amérique latine.

Après La Havane en 1978 et en 1997, Caracas en 2005, nous nous rendons à Quito en 2013. Le 18ème Festival mondial de la jeunesse et des étudiants aura lieu dans la région Amérique latine – Caraïbes où le mouvement anti-impérialiste ne cesse de se renforcer, consolidant l’unité profonde des aspirations populaires pour le progrès social, le refus des interventions étrangères, donnant espoir à l’ensemble du mouvement anti-impérialiste international.     

Avec l’appui du mouvement populaire montant en Equateur, qui s’exprime actuellement dans la révolution citoyenne menée par le président Rafael Correa, accueillis bras ouverts par la fière jeunesse anti-impérialiste d’Amérique latine, nous rendons hommage à tous les héros qui ont donné leur vie pour la libération de l’Amérique latine et nous faisons converger notre lutte vers le 18ème Festival mondial de la jeunesse et des étudiants.

Jeunesse, unis-toi contre l’impérialisme, pour un monde de paix, de solidarité et de progrès social !