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CN du PCF du 6 octobre 2013 (élections municipales) – Intervention d’Emmanuel Dang Tran (75)

Conseil national du 6 octobre 2013 sur la préparation des élections municipales

Intervention d’Emmanuel DANG TRAN, fédération de Paris

Beaucoup constatent maintenant la « crise du Front de gauche ». J’y vois la suite logique de cette stratégie voulue par la direction du Parti.

Certains craignent que le Front de gauche finisse par être une opération « perdant-perdant » pour chacun de ses partenaires.

Mélenchon perdant ? Je n’en suis pas sûr. Déjà, grâce à la direction du PCF, il a gagné une stature nationale impensable pour un sénateur PS honoraire. Il peut maintenant jouer un plus grand rôle dans la recomposition de la gauche socialiste, dans la perspective aussi fictive que lamentable d’un nouveau gouvernement sous hollande.

Mélenchon tend la main à l’anticommuniste Mamère après l’avoir tendue à l’anticommuniste Cohn-Bendit. Il rentre, d’une façon cynique et très dangereuse, dans une surenchère avec le FN. De cela aussi, nous devons nous préoccuper.

Dans l’interview qu’il donne au Parisien de ce matin, sa satisfaction éclate à l’idée de continuer à plumer la volaille communiste à l’occasion des municipales.

Le PCF perdant ? C’était donné depuis le début ! (Lire la suite…)

Le débat sur la nécessité de lancer une campagne communiste pour l’abandon de l’euro et la rupture avec l’UE est devenu incontournable

En 2011, responsables d’organisations du PCF, nous avons lancé un appel rendu public, intitulé : « Le PCF doit lancer une campagne pour la sortie de l’euro et la rupture avec l’Union européenne ».

Malgré les milliers de signatures, dont celle de notre regretté Henri Alleg, malgré l’acuité de la question, la direction du PCF a pris soin d’éviter toute discussion sur le sujet. Nous avons obtenu trois petites lignes dans l’Huma et quelques soupirs au Conseil national. Seuls des nationalistes ont vu leur tribune contestant l’euro publiée dans le journal.

Cette réaction de la direction du PCF reflète une gêne profonde, devant l’actualité de plus en plus criante des analyses dénonçant la nature capitaliste et impérialiste de l’Union européenne, que l’ensemble du Parti a continué à porter jusqu’aux années 90 contre Maastricht et la monnaie unique. Elles continuent à imprégner le pays, à nourrir une opposition anticapitaliste à l’UE, bien loin des « souverainistes », bien loin aussi de la conversion réformiste à l’intégration européenne conduite sous l’égide du Parti de la gauche européenne. Au 36ème congrès, bâclé, la direction a esquivé cette question de fond comme les autres.

Ce n’est plus possible aujourd’hui. L’absence de la position et de l’action communistes n’est plus tenable. (Lire la suite…)

CN du PCF des 25 et 26 mai 2013 – Intervention d’E. Dang Tran (75)

Cela n’aurait aucun sens de discuter au Conseil national de la préparation des élections municipales en dehors de la définition d’une perspective communiste de rupture avec la politique  poursuivie par Hollande et le PS au pouvoir.

Je suis bien incapable de me prononcer sur la situation de chaque ville. Tous les cas de figure existent. On peut participer à un exécutif dirigé par le PS sur la base d’une position de lutte et d’un rapport de force, comme on peut y être réduit à une simple caution de « gauche ». La radicalité de façade, jouée notamment par les PG, risque de s’avérer non seulement stérile mais négative pour les populations. D’où l’importance de positions nationales claires du PCF, alors que la construction électoraliste du Front de gauche éclate manifestement avant les municipales.

Je suis très étonné de n’entendre aujourd’hui quasiment rien sur la manifestation du 5 mai à la Bastille et ses suites. Globalement, et ici-même, les directions du PCF n’étaient guère enthousiastes devant l’opération personnelle de Mélenchon qu’elles ont jugé inévitable de suivre… Le Parti a fortement mobilisé. Il a amené l’essentiel des participants, notamment de province. Il s’agissait de « ne pas se faire voler le Front de gauche ». Pour beaucoup de manifestants, cela a correspondu aussi à une recherche d’issue politique.

Qu’en ressort-il ? (Lire la suite…)

Conseil national du PCF du 13 avril 2013

Résumés d’intervention que vous ne pourrez pas lire dans l’Huma (continuons à intervenir!)


Résumé de l’intervention de Dominique Negri, fédération de l’Isère

Le Parti, les fédés, les sections vont devoir payer la note de Mélenchon, les 527.000 euros de dépassement de dépenses électorales présidentielles. Inadmissible! Nous n’avons rien à fêter avec Mélenchon le 5 mai, anniversaire de l’élection de Hollande. «Qu’ils s’en aillent tous», «purification», insultes personnelles: tous les camarades commencent à voir le jeu trouble de Mélenchon. Il considère que la guerre d’indépendance algérienne était une « guerre civile » !! Assez des calculs du Front de gauche! L’affaire Cahuzac ne change pas la politique du pouvoir. La rupture passe par les luttes, à commencer par le 1er mai : retraite à 60 ans et 37,5 annuités, nationalisations, libération de l’euro et de l’UE!


Résumé de l’intervention d’Emmanuel Dang Tran, Fédération de Paris

Le CN et le PCF à nouveau devant le fait accompli du Front de gauche. Je suis contre notre participation à la manif de Mélenchon du 5 mai. C’est lui seul qui en définira le contenu. Sa surenchère populiste avec Le Pen est de plus en plus dangereuse après Hénin-Beaumont. Manifester contre l’affaire Cahuzac, c’est rentrer dans une diversion, risquer de faire le jeu de la droite. Le 6ème république: fumeux ! Notre perspective ? Pas une recomposition avec d’autres transfuges du PS! Transformer la reprise de la lutte, contre « l’ANI ». Portons les propositions de ruptures: fin du crédit d’impôt «compétitivité», retour aux 37,5 annuités, nationalisations (PSA, sidérurgie…), fin de l’euro. Notre manif: celle du 1er mai !