Articles taggés 36ème congrès

CN du PCF du 16 janvier 2013 – résumé de l’intervention de Claude Fainzang

Conseil national du PCF du 16 janvier 2013 – Intervention de Claude Fainzang (75) – Résumé sommaire pour « Communistes »
MODIFICATION DES STATUTS CONTRE LES SECTIONS ET LES CELLULES: NON!

« Congrès: pas acceptable d’affaiblir encore sections et cellules. L’ancrage local est une condition de l’efficacité de nos luttes. La baisse d’un tiers des cotisations revenant aux sections, la fin de la part des cellules: un contresens. Des indemnités des élus, les militants de base n’ont rien! Le Front de gauche ramasse l’argent des campagnes électorales? Autant en moins pour le Parti! Le barème de cotisation pose problème. Les camarades imposables sont remboursés des deux tiers par le fisc. Pour les plus pauvres en difficulté, c’est plein pot ou bien à la discrétion de la direction. Que le CN désigne les candidats dans les aux municipales à la place des structures locales : un centralisme indéfendable! »

Nous demandons le report du vote des adhérents sur les motions du 36ème congrès

Démocratie dans les partis : le PCF ne doit pas être un contre-exemple !

Lettre ouverte à Pierre Laurent et Jacques Chabalier, secrétaire national et responsable à « la vie du Parti », 3 décembre 2012

Lire le communiqué au format PDF

Nous demandons le report du vote des adhérents sur les motions du 36ème congrès.

Il a été programmé que les adhérents du PCF soient appelés à voter les 14 et 15 décembre 2012 pour choisir leur texte de « base commune » pour le 36ème congrès de leur Parti, qui doit avoir lieu en février 2013. Dans certaines fédérations, les opérations de vote par correspondance devraient commencer dès ce 5 décembre.

Pourtant à quelques journées de la consultation interne, aucun camarade n’a reçu les textes !

L’ensemble de ce que la direction du PCF doit envoyer s’étend sur 72 pages, au format A4, et représente de l’ordre de 600.000 signes typographiques, soit l’équivalent de la Chartreuse de Parme de Stendhal. Mais ce n’est pas un roman encore moins de la poésie!

Il est désormais matériellement et humainement impossible que les communistes prennent sérieusement connaissance des textes avant le scrutin. Il est maintenant exclu que puissent se dérouler des assemblées de section, même de fédération, pour échanger sur le contenu des textes sur la base d’avis éclairés.

Ces faits nous amènent à vous demander officiellement et publiquement de reporter le vote à après les fêtes de fin d’année. Nous savons que cela n’entraînera pas de frais ni de bouleversement de calendrier du congrès.

C’est la condition de la réflexion collective. Quel que soit leur état d’esprit, les communistes n’admettent pas d’être dépossédés du débat, vous devez le savoir.

Nous attirons donc votre attention sur les conséquences lourdes qu’aurait le maintien du vote dans de telles conditions antidémocratiques.

Nous vous rappelons qu’il s’agit du seul vote où les camarades pourront nationalement, dans une expression commune, se prononcer sur la prolongation de la stratégie du Front de gauche derrière Mélenchon. Le texte « Rallumons les Lumières de la direction sortante » et les textes alternatifs 1 et 2 y appellent. A l’opposé, le texte que nous avons signé, « Un Parti résolument communiste dans l’affrontement de classe ; ni abandon, ni effacement », propose une stratégie de rassemblement partant des luttes et de positions de rupture avec le système, la social-démocratie, l’Union européenne du capital.

Nous vous alertons sur les interprétations qui pourraient être données à l’organisation d’un vote précipité et de fait bouclé d’avance.

D’autres partis offrent aujourd’hui le spectacle lamentable de leur fonctionnement interne, du mépris de leurs adhérents. Certes, notre parti a malheureusement abandonné son principe d’organisation, le centralisme démocratique, qui amenait des dizaines de milliers de camarades pendant plusieurs mois à étudier et définir collectivement la politique de leur Parti depuis leur quartier, leur village, leur entreprise. Nous n’en sommes plus là. Mais maintenant, il serait vraiment très malvenu de prêter le flanc aux mêmes attaques que celles qui atteignent logiquement les partis bourgeois.

Cela ferait également mauvais effet, en interne, comme en externe, que la direction de notre parti passe pour incompétente, incapable d’organiser correctement son propre congrès. Déjà en interne, l’invalidation bureaucratique par le secteur « vie du Parti » dont tu es responsable, Jacques, de 160 signataires de notre texte alternatif, dont de nombreux vétérans, dont des camarades qui te renvoient la photocopie de leurs chèques de cotisation, dont une membre du Conseil national, crée déjà un profond malaise.

Soyons clairs ! Pour créer le Front de gauche en 2008 avec une fraction du PS, votre direction a court-circuité le 34ème congrès. Pour imposer les candidatures Front de gauche à la présidentielle, évidemment Mélenchon, et aux législatives, votre direction a mis en scène un congrès non-statutaire en 2010. 4,5 ans sans congrès statutaire, vous vous êtes mis hors des statuts du Parti. Maintenant, pour éviter tout débat sur le bilan du Front de gauche, sur l’alignement sur un Maastrichien, colporteur d’une illusoire Europe sociale, sur la poursuite de l’étouffement et de la dénaturation réformiste du PCF, vous feriez, vous faites, le choix d’anesthésier le débat du 36ème congrès du PCF. Alors que les luttes attendent des positions de rupture pour résister à la super-austérité de « gauche ».

Chers, camarades, nous attendons votre réponse à notre demande de report du vote des motions de congrès avec l’impatience qui correspond à l’urgence de la situation.

Nous avons en tête ce vers de Bertold Brecht : « Si le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple ».  Avez-vous peur que le peuple communiste vote dans des conditions démocratiques ?

 

Fraternellement,

 

Jean Baus (54), secrétaire de la section de Jarny, fédération de Meurthe-et-Moselle,

Frédéric Bernabé (70), section de Vesoul, secrétaire de la fédération de la Haute-Saône, Conseil national,

Corinne Bécourt (02), section de Saint-Quentin, CD de la fédération de l’Aisne, Conseil national,

Jean Clavel (92), section de Malakoff, fédération des Hauts-de-Seine, soldat du refus en Algérie,

Joël Copin (62), section de Rouvroy, fédération du Pas-de-Calais, responsable pour Rouvroy d’une association nationale d’entraide et d’action sociale,

Emmanuel Dang Tran (75), secrétaire de la section de Paris 15, CD de Paris, Conseil national, responsable de la revue « Cahiers communistes »,

Fabienne Debeauvais (80), section d’Amiens, fédération de la Somme, Conseil national,

Claude Fainzang (75), section de Paris 19, CD de la fédération de Paris, conseil national,

Armelle Hervé (78), secrétaire de la section de Mantes-la-Jolie, CD de la fédération des Yvelines,

Eric Jalade (81), section de Castres, secrétaire de la fédération du Tarn, Conseil national,

Jean-François Larosière (59), section de Douai, CD de la fédération du Nord, responsable régional d’une association de solidarité avec le peuple palestinien,

Fabien Marion (13), section d’Aix-en-Provence, fédération des Bouches-du-Rhône,

Dominique Negri (38), secrétaire de la section de Saint-Martin-d’Hères, CD de la fédération de l’Isère, CN,

Michel Perrin (87), section Limoges-Cheminots, fédération de la Haute-Vienne, ancien secrétaire de la fédération,

Christian Tabaglio (54), section de Jarny, fédération de la Meurthe-et-Moselle, Conseil national,

Russell Yates (77), secrétaire de la section de Meaux,

Noël Zicchina (2A), section d’Ajaccio, CD de la fédération de Corse-du-Sud,

et plus de 450 communistes signataires du texte alternatif, de 57 fédérations différentes.

36ème congres – Texte alternatif – De quoi la direction du pcf a-t-elle peur ?

36ème congrès du PCF – 2012/2013 – « Un Parti résolument communiste dans l’affrontement de classe. Ni abandon, ni effacement ».

De quoi la direction du PCF a-t-elle peur?

Communiqué des signataires du texte alternatif, 30 novembre 2012 (en PDF)

 

Le 17 novembre, au nom de 450 communistes, dont 8 membres du Conseil national du PCF, 2 secrétaires de fédération, plus de 30 secrétaires de section, nous avons déposé un texte alternatif à la « base commune alternative » de la direction du Parti, « Rallumer les étoiles ».

Notre texte s’intitule « Un Parti résolument communiste dans l’affrontement de classe. Ni abandon, ni effacement ».

Il pose la nécessité du bilan de l’opération Front de gauche, décidée unilatéralement par la direction. Il propose la rupture avec cette nouvelle étape de la stratégie d’effacement du PCF, de ses positions et de son organisation, d’alignement sur une social-démocratie « de gauche », avec Mélenchon comme porte-parole de fait et une dévalorisation du vote communiste.

Notre texte analyse les graves conséquences des illusions semées sur Hollande et sur l’alternance. Il porte la nécessité, face à la super-austérité programmée « de gauche », de grandes campagnes, en lien avec les luttes, contre l’Union européenne du capital et son instrument, l’euro, pour la défense intransigeante du financement solidaire de la Sécurité sociale, des services publics… Il porte la nécessité de renouer avec notre perspective révolutionnaire, le socialisme : « Il est gravement illusoire de laisser croire que l’on pourrait mettre « l’Humain d’abord » sans rompre avec le capitalisme et l’exploitation de l’homme par l’homme », écrivons-nous.

Nous proposons une adresse nationale au peuple de France pour la nationalisation des secteurs clefs de l’économie, à commencer par l’industrie, les institutions financières, la grande distribution et pour la reconquête des grands services publics.

Vous trouverez, ci-joint, le résumé officiel de notre texte, seule motion rejetant clairement la ligne réformiste d’abandon dans le Front de gauche et le Parti de la gauche européenne.

Au moment où le fonctionnement démocratique des partis « bourgeois » fait tristement jaser, nous déplorons que la direction du PCF choisisse d’étouffer le débat au sein de notre parti. Le vote sur les textes doit avoir lieu les 14 et 15 décembre prochains. A ce jour, la direction ne les a pas envoyés aux adhérents. Le document qu’elle prévoit de faire parvenir comprendra 72 pages « journal », de l’ordre de 600.000 signes typographiques, l’équivalent du « Da Vinci code » à absorber en quelques jours…, sans possibilités d’organiser le débat de fond dans les sections et fédérations. De qui se moque-t-on ? Des communistes ! De qui a-t-on peur du côté du Front de gauche ? Du débat contradictoire, de l’opinion éclairée des communistes !

Vous trouverez ci-joint un communiqué exprimant notre totale réprobation de ces méthodes.

 

Il y a et il y aura des révolutionnaires conséquents en France, ils sont et ils seront communistes !

 

Communiqué : bulletin de vote, texte alternatif. la direction du PCF raye a sa guise !

Pas question de laisser la direction sortante du PCF trier parmi les adhérents du PCF ceux qui lui conviennent et éliminer arbitrairement les noms de trois des premiers signataires du texte alternatif!

Communiqué des signataires du texte, 26 novembre 2012. EN PDF.

 

Si la direction sortante du PCF ne veut voir à son congrès qu’une seule tête, une seule politique, celle du Front de gauche et de l’effacement de notre grand Parti historique, éventuellement sous des masques différents.  Nous sommes résolus à ne pas la laisser faire.

Nous avons déjà dénoncé comment elle fuyait l’expression souveraine des communistes, quitte à sortir de sa propre légalité. Le 36ème congrès se déroulera, en février 2013, 4 ans et demi après le précédent congrès statutaire de 2008. Les statuts actuels imposent pourtant la tenue d’un congrès national au moins tous les trois ans.

Entre temps, la constitution du Front de gauche, l’alignement sur Mélenchon, le programme électoral, et toutes les décisions stratégiques principales, ont été décidés en dehors de l’avis des communistes et de leurs organisations locales, laissées en déshérence ou placées en dépendance du Front de gauche.

Obligée quand même de tenir un 36ème congrès du PCF, la direction met tous les moyens dont elle pense disposer pour anesthésier le débat, en faire un temps mort.

Les délais sont le plus resserré possible. Le texte de « base commune » est le plus vague et éloigné des réalités possible, comme son titre le montre ridiculement : « Rallumer les étoiles ». Les vrais débats sont noyés dans une suite de questions, dans des « fenêtres », sur lesquelles les communistes ne sont pas appelés à trancher. Des textes alternatifs, plus ou moins de complaisance, émanant de groupes gauchistes ou de personnalités et d’élus tous inscrits dans la stratégie du Front de gauche, servent de contrefeux officiels.

Dirigeants de fédération, de section, de cellule du PCF, militants, vétérans ou jeunes, dont 8 membres du Conseil national, nous avons décidé d’utiliser ces dispositions pour faire entendre une autre voix (voir le communiqué général), à travers le texte alternatif « Un parti résolument communiste dans l’affrontement de classe. Ni abandon, ni effacement ».

C’est visiblement insupportable à la direction du Parti. Elle multiplie les attaques contre notre expression communiste, ce qui ne peut que renforcer nos convictions sur sa justesse. Les articles de l’Huma ignorent notre démarche, déforment le titre de notre texte. Nous sommes prévenus, quasiment par hasard, in extremis, des conditions de dépôt et de parution du texte. Etc.

Voilà maintenant que la direction, via Jacques Chabalier, commissaire national à la « vie du Parti », entend choisir, à la place des initiateurs de notre texte, les noms à publier des premiers signataires. Un coup, Chabalier nous informe qu’il ne faut pas plus de 10 noms, une autre fois 15 : selon ses décisions arbitraires.

Nous lui en fournissons 16, moins que les autres textes.

Au dernier moment, pour dans le projet de  bulletin de vote (alors que les communistes n’ont pas encore les textes !), voilà que nous découvrons, comme ça, sur internet, que Chabalier a éliminé 3 des 16 noms.

Pas dupes, nous savons bien qu’il s’agit de restreindre l’image de l’extension politique géographique de notre démarche communiste. Chabalier et ses chefs ont décidé de biffé trois noms, à défaut des 16. Pas n’importe lesquels !

Celui de Fabien Marion, un des artisans principaux de la renaissance de la jeunesse communistes dans les Bouches-du-Rhône, aujourd’hui secrétaire d’une cellule du PCF à Aix-en-Provence.

Celui d’Armelle Hervé, membre du Conseil départemental du PCF des Yvelines, secrétaire de la section de Mantes-la-Jolie, active dans certaines des plus grandes cités populaires de France. Armelle est adhérente depuis 30 ans (et cotisante ininterrompue).

Celui de Corinne Bécourt, membre du Conseil national du PCF, animatrice de la section de Saint-Quentin, adhérente (et cotisante !) depuis 24 ans.

Impensable ! Corinne t’appelle, Jacques. Tu oses lui répondre que tu la rayes, tu lui nies sa qualité de communiste (contre les statuts du Parti), parce que tu estimes qu’elle ne paye pas assez de cotisations ! Quelle conception du Parti as-tu ? Celle du parti d’élus, de politiciens professionnels, de bobos et de clientélistes dans le Front de gauche ?

Camarade Chabalier, tu ne connais peut-être pas – tant mieux pour toi, si ce n’est pas ta situation – les bas salaires, l’inquiétude quotidienne d’avoir des enfants dans la précarité, l’utilisation quasi inévitable des crédits, quand on se retrouve seule d’un coup avec trois enfants à charge, comme cela arrive à beaucoup d’hommes et bien plus souvent à des femmes.

Camarade Chabalier, quand tu viens au CN, tu es rémunéré pour cela. Corine Bécourt perd une journée de congé ou prend un jour sans solde.

Camarade Chabalier, quand tu payes tes cotisations, comme tu es imposable, l’Etat t’en rembourse les deux-tiers. Sache que ce n’est pas le cas pour d’autres.

Militer dans un territoire, être responsable d’une section, tu dois le savoir, c’est aussi raccompagner des camarades le soir dans toute le Saint-Quentinois sans compter l’essence…

Nous n’acceptons pas, ni aujourd’hui, ni à travers l’aggravation des statuts du Parti avancée, que la direction finisse de trahir l’histoire et la raison d’être du Parti de la classe ouvrière et de ses alliés, de le transformer en parti institutionnel centré sur la petite bourgeoisie et les combines politiciennes.

En tout état de cause, tu es tenu, comme la direction dont tu es l’émanation, de respecter les statuts actuels du Parti (voir ci-dessous).

Aussi, à travers ce communiqué public, nous demandons à la direction du PCF, sans délais de rétablir la liste intégrale des premiers signataires de notre texte alternatif « Un Parti résolument communiste dans l’affrontement de classe, ni abandon, ni effacement ! ».

Vive le Parti communiste français !

PS : extrait des statuts.

Art 11.1 « A l’issue de cette période, deux cents adhérent(e)s issu(e)s d’au moins dix fédérations peuvent proposer une base de discussion alternative qui doit traiter de l’ordre du jour du congrès et respecter la cohérence de celui-ci. Sa dimension ne saurait excéder celle du projet adopté par le conseil national. »

 

Jean Baus (54), secrétaire de la section de Jarny, fédération de Meurthe-et-Moselle; Frédéric Bernabé (70), section de Vesoul, secrétaire de la fédération de la Haute-Saône, Conseil national; Corinne Bécourt (02), section de Saint-Quentin, CD de la fédération de l’Aisne, Conseil national; Jean Clavel (92), section de Malakoff, fédération des Hauts-de-Seine, soldat du refus en Algérie; Joël Copin (62), section de Rouvroy, fédération du Pas-de-Calais, responsable pour Rouvroy d’une association nationale d’entraide et d’action sociale; Emmanuel Dang Tran (75), secrétaire de la section de Paris 15, CD de la fédération de Paris, Conseil national, responsable de la revue « Cahiers communistes »; Fabienne Debeauvais (80), section d’Amiens, fédération de la Somme, Conseil national; Claude Fainzang (75), section de Paris 19, CD de la fédération de Paris, conseil national, responsable nationale d’une association de défense du droit au logement; Armelle Hervé (78), secrétaire de la section de Mantes-la-Jolie, CD de la fédération des Yvelines; Eric Jalade (81), section de Castres, secrétaire de la fédération du Tarn, Conseil national; Jean-François Larosière (59), section de Douai, CD de la fédération du Nord, responsable régional d’une association de solidarité avec le peuple palestinien; Fabien Marion (13), section d’Aix-en-Provence, fédération des Bouches-du-Rhône; Dominique Negri (38), secrétaire de la section de Saint-Martin-d’Hères, CD de la fédération de l’Isère, CN; Michel Perrin (87), section Limoges-Cheminots, fédération de la Haute-Vienne, ancien secrétaire de la fédération; Christian Tabaglio (54), section de Jarny, fédération de la Meurthe-et-Moselle, Conseil national, Russell Yates (77), secrétaire de la section de Meaux; Noël Zicchina (2A), section d’Ajaccio, CD de la fédération de Corse-du-Sud

Et des centaines d’autres camarades: 450 signataires du texte de 57 fédérations…