A l’occasion du centième anniversaire de la naissance d’Alvaro Cunhal, dirigeant historique du Parti communiste portugais, sont édités, pour la première fois en français, plusieurs de ses textes les plus importants.
Traduction par Miguel Queiroz, éditions Delga, vente militante: 15 + 4,15 (port) = 19,15 euros. Chèques à l’ordre de Cahiers communistes, à renvoyer au 130 rue Castagnary, 75015 Paris.
ALVARO CUHNAL: LE PARTI EN TOUTE TRANSPARENCE
« Quand certains disent que, pour vaincre certaines réserves et suspicions, le Parti devrait changer « d’image », on peut déduire que ce que l’on entend par là, c’est que le parti devrait changer d’image et qu’il devrait devenir un parti comme l’anticommunisme aimerait qu’il soit.
Ils aimerait qu’à la place du parti révolutionnaire qu’il est, parti et avant-garde de la classe ouvrière et de tous les travailleurs, parti luttant de façon cohérente et infatigable pour les intérêts du peuple, pour la liberté, pour l’indépendance nationale et pour le socialisme, parti patriotique et internationaliste, il devienne parti inoffensif pour la bourgeoisie et la réaction. Un parti qui perde sa nature de classe et abandonne sa politique de classe, qui modèle sa politique selon les critères de la bourgeoisie et non selon ceux du prolétariat, qui accepte l’immobilité des structures socio-économiques capitalistes, qui rompe ses liens d’amitié avec le mouvement communiste international, qui prenne le chemin de l’antisoviétisme et des attitudes diviseuses du mouvement communiste, qui limite son action à la concurrence lors des élections qui se déroulent selon les diktats de la bourgeoisie et à l’action parlementaire de certains députés pris dans la routine de leur propre action, qui devienne un parti avec un programme et une activité social-démocratisante, qui abandonne ses objectifs du socialisme et du communisme. En résumé : un parti assimilé à la société bourgeoise, son idéologie et son immoralité. »
je suis de tout cœur avec vous , vous avez raison de ne pas céder au réformisme aux pressions exercées par la bourgeoisie et ses fidèles serviteurs je veux parler de la social-démocratie . j’ai milité au PCF pendant 17 ans . je l’ai quitté en 1996 suite à des désaccords politiques . je suis retraité de la construction CGT et au niveau politique je me suis rapproché de lutte ouvrière qui heu restent fidèle au principes du communisme révolutionnaire . donc courage camarades à vous; et a votre glorieux parti communiste ; et aux luttes à venir . Fraternellement