Repris du PADS, 12 avril 2014

 

PARTI ALGERIEN POUR LA DEMOCRATIE ET LE SOCIALISME
Election présidentielle du 17 avril prochain:
Le combat des travailleurs et des masses populaires doit continuer sous toutes les formes:
- pour casser le verrouillage de la vie politique par le régime bourgeois en place
-pour un changement radical dans la voie du progrès et du socialisme

Cette élection ne règlera aucun des graves problèmes économiques, sociaux et politiques dans lesquels se débattent les masses populaires et le pays.

Ces problèmes sont l’expression des inégalités et des antagonismes engendrés par le régime capitaliste imposé depuis trente ans par les classes possédantes et affairistes dominantes et par leurs idéologues, parmi lesquels les courants obscurantistes qui ont manipulé la religion pour tromper le peuple. Sous l’ère politique de Bouteflika, ils se sont aggravés de façon spectaculaire: accaparement de la plus grande partie du revenu national par une minorité de riches et de barons du régime, corruption à une échelle massive, refus d’utiliser l’argent du pétrole pour relancer l’industrialisation et diktat d’une poignée de très gros importateurs, appauvrissement et chômage massif, emplois mal payés et sans avenir pour les jeunes, problèmes insolubles de logement pour les travailleurs,  étouffement de la liberté d’organisation, de réunion et d’expression derrière une démocratie de façade faite sur mesure pour les classes possédantes, passivité du régime face aux ingérences impérialistes dans la région, etc.

Contrairement donc à ce qu’affirment mensongèrement les opposants dits « libéraux » à Bouteflika et à l’équipe qui dirige le pays, les blocages actuels ne sont pas liés au fait qu’un chef d’Etat invalide puisse continuer à présider le pays au mépris des aspirations démocratiques du peuple et des règles de fonctionnement les plus élémentaires de tout Etat.

Les couches laborieuses n’ont rien à attendre du régime,  tant que l’Etat actuel demeure une machine au service de la bourgeoisie et de l’impérialisme. Avec Bouteflika ou avec n’importe quel autre défenseur du capitalisme, candidat ou non à cette élection présidentielle, l’exploitation de la classe ouvrière va se renforcer et la situation sociale des masses populaires va empirer. Les riches s’enrichiront encore plus et les pauvres seront encore plus pauvres, la dépendance du pays ne fera que s’aggraver.

John Kerry à Alger le 3 avril :«Nous sommes disposés à travailler avec vous sur tous les dossiers»

Le pays continuera à s’enfoncer dans l’impasse tant que les travailleurs et les masses laborieuses n’auront pas réussi à instaurer un régime révolutionnaire en rupture radicale avec le capitalisme.

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