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Le PC du Venezuela dans les manifestations de masse contre le danger de coup d’Etat et pour défendre les acquis de la révolution bolivarienne

Brève, « Solidarité internationale PCF – Vivelepcf », 21 avril 2017

Le Parti communiste du Venezuela appelle et mobilise le plus largement possible aux manifestations organisées depuis le 19 avril pour défendre la révolution bolivarienne et la souveraineté du pays face aux manifestations de l’opposition de droite soutenue par les ingérences impérialistes.

Parmi les centaines de milliers, les millions de manifestants à Caracas, le 19, l’agence de presse Prensa Latina note dans sa dépêche « A côté des drapeaux et banderoles du PSUV, parti au gouvernement, on ne pouvait pas manquer aussi les symboles du Parti communiste, du PPT et des REDES, bien que ces forces aient exprimé dernièrement de vives critiques à l’encontre de la politique du gouvernement. Malgré toutes les différences, comme l’ont écrit ces trois formations dans un communiqué commun la veille, il n’est pas question de déroger à la défense des positions anti-impérialistes et bolivariennes ».

Au contraire, dans la continuité de ses positions vis-à-vis du gouvernement, le PCV a lancé le 19 avril un appel à l’unité d’action anti-impérialiste pour mettre en échec les putschistes et la déstabilisation du pays.

Non à la mise hors la loi du Parti communiste du Venezuela !


Les camarades du Parti communiste du Venezuela ont lancé un appel, sous forme de communication, aux organisations communistes et ouvrières du monde. Nous le relayons.

Le Venezuela traverse une très grave crise. Son système économique, resté capitaliste et très dépendant des industries extractives, subit la baisse des cours du pétrole dans la durée. Il s’enfonce avec de lourdes conséquences qui mettent en danger les conquêtes sociales et les amorces de changements structurels des deux dernières décennies. L’impérialisme en profite pour intensifier ses entreprises de déstabilisation et chercher à abattre le symbole de résistance et d’émancipation que demeure l’expérience bolivarienne. Dans le pays, dans ce contexte, les forces politiques bourgeoises gagnent du terrain à la fois dans l’opposition de droite et au sein même d’un pouvoir affaibli.

Dans une contradiction apparente, une forme de dérive autoritaire se traduit (avec les changements des règles de reconnaissance des partis politiques) par une menace sur la légalité d’une composante fondamentale, historique, théorique et militante, du mouvement ouvrier vénézuélien et du processus bolivarien: le PCV. Son comité central informe, alerte et sollicite la solidarité internationale, dans une démarche indissociable de la défense de la souveraineté populaire et des acquis démocratiques et sociaux vénézuéliens, indissociable aussi de la lutte internationaliste en général.

Diffusez largement!

Non à la mise hors la loi du Parti communiste du Venezuela !

Communication du Comité central du Parti communiste du Venezuela aux partis communistes et ouvriers du monde, 12 avril 2017, traduction MlN pour « Solidarité internationale PCF – vivelepcf »

Chers camarades,

Veuillez recevoir les salutations révolutionnaires de classe du Comité central du Parti communiste du Venezuela (PCV). Nous nous adressons à vous pour vous alerter et vous informer sur les menaces de mise hors la loi qui pèsent sur le PCV pour la 4ème fois en 86 ans de luttes.

Depuis plus d’un an, aussi bien publiquement que dans ses réunions internes, le PCV a exprimé, avec constance, sa décision de ne pas se soumettre aux « règles de renouvellement des listes d’adhésions aux organisations à but politique national » auprès du Conseil national électoral (CNE). Ces nouvelles règles, établies le 4 mars 2016 par le CNE, contiennent des dispositions qui n’avaient jamais été appliquées auparavant, qui sont inacceptables pour la dignité et la sécurité d’une organisation révolutionnaire et de ses militants et qui outrepassent le cadre légal en vigueur.

Suivant les nouvelles dispositions, il est maintenant obligatoire que les adhérents de tous les partis soient enregistrés directement par le CNE, ce qui dénature la relation légale et historique existant entre les autorités électorales et les partis politiques d’une part, entre les partis et leurs adhérents d’autre part. Cela ne va pas seulement à l’encontre des statuts et des principes organiques du PCV, qui est un parti de militants, mais cela créé une situation potentiellement dangereuse pour la vie interne de notre organisation. En effet, si des dizaines, des centaines, des milliers de personnes, qui ne sont pas réellement membres de notre parti, s’enregistrent comme tels auprès du CNE, elles pourraient réclamer le droit de participer aux décisions et débats internes, y compris à la désignation des directions et des candidats du PCV.

Par ailleurs, ces nouvelles règles prévoient l’accès public libre, sur un site internet, aux fichiers et aux données personnelles des adhérents enregistrés de chaque parti, violant le droit à garder confidentielle son opinion politique, portant atteinte au principe du secret du vote. Elles font peser un risque sur la sécurité personnelle et la vie professionnelle des communistes et des autres militants de gauche, puisque les néo-fascistes, les employeurs publics et privés pourront avoir accès à ces informations et les utiliser pour identifier et réprimer les révolutionnaires. En outre, les nouvelles règles de 2016, comparées aux précédentes de 2011, réduisent de 6 mois à 14 heures la période d’enregistrement sur les listes d’adhésion et imposent les mêmes procédures et exigences aux partis qui n’ont pas pris part aux deux dernières élections et à ceux qui, comme le nôtre, l’ont fait.

A la suite de la publication de ces nouvelles règles, le Bureau politique du Comité central du PCV a adressé, le 10 juin 2016, une lettre au CNE expliquant ses griefs et proposant des amendements. Mais les autorités électorales n’y ont jamais répondu, en contradiction avec leur obligation constitutionnelle de fournir une « réponse adéquate dans les délais appropriés » à toute demande émanant de citoyens (article 51 de la Constitution). Cela témoignage du manque de volonté politique qui a prévalu au sein du CNE de chercher une solution à la situation.

Depuis plus de quatorze mois, ont eu lieu plusieurs rencontres bilatérales et des échanges avec de hauts fonctionnaires, des rencontres plus larges entre des représentants des différents partis qui composent le « Grand pôle patriotique Simon Bolivar » et conduisent le processus bolivarien, y compris des dirigeants du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV). A toutes ces occasions, le PCV a indiqué nos objections aux règles adoptées par le CNE, objections partagées par la quasi-totalité des partis présents. Cependant, si quelques dirigeants nationaux du PSUV ont exprimé leur « compréhension », d’autres ont publiquement affirmé que le processus de « renouvellement » était légal et qu’il devait être mené à bien par le CNE. Pour autant, la position officielle du parti au pouvoir n’est toujours pas clairement définie.

Plus tôt cette année, il était déjà devenu évident le CNE allait imposer le processus de « renouvellement » avec ces « règles » abusives, en se plaçant derrière la loi, antérieure à la Constitution, relative aux partis politiques, aux réunions et manifestations publiques. Celle-ci continue à s’appliquer, bien qu’elle remonte à 1965, à la période la plus répressive du « régime de Punto Fijo » qui cherchait à renforcer le contrôle policier sur les partis de gauche. Cette loi, malgré une réforme en 2010, conserve son contenu et sa nature répressifs, et se heurte, de fait, aux principes et dispositions de la Constitution de 1999, en particulier pour ce qui concerne la promotion de la participation et de la place du peuple et de son contrôle sur la gestion publique.

En conséquence, le 16 février 2017, le PCV a introduit un recours devant la chambre constitutionnelle du Tribunal suprême de justice (TSJ), en annulation, pour inconstitutionnalité, de l’article 25 de la loi relative aux partis politiques, qui définit les conditions du « renouvellement » de l’agrément des partis politiques. Dans le même temps, notre parti a demandé des mesures, à titre préventif, de suspension provisoire du processus de renouvellement. Néanmoins, le CNE l’a engagé le 4 mars.

Presque deux mois se sont écoulés depuis le recours du PCV devant le TSJ et plus d’un mois depuis que le CNE a commencé le processus de « renouvellement », sans que la chambre constitutionnelle ne se soit prononcée sur notre demande de suspension ou sur le fond de notre appel. Cela constitue une violation du principe constitutionnel (article 26) qui consacre le droit « d’obtenir une décision rapide » des organes de justice.

Selon le calendrier du processus de « renouvellement » prévu par le CNE, le PCV doit passer les 20 et 21 mai. Le PCV n’y participera pas et ne reconnaîtra la qualité de membre à aucune personne qui se sera enregistrée pendant ces jours. Entre le 9 et le 19 juillet sera publié le rapport final donnant les résultats du processus. Le CNE a déjà annoncé que tout parti qui ne sera pas alors « renouvelé » sera « invalidé », suivant le terme retenu. En conséquence, il perdra son statut légal et sa personnalité juridique, avec toutes les conséquences que cela implique.

Ces actions menacent de rendre illégal l’instrument principal et historique le plus conséquent de la lutte de la classe ouvrière et les travailleurs vénézuéliens contre la domination impérialiste et l’exploitation capitaliste. Elles se déroulent dans une conjoncture de crise sévère du modèle capitaliste rentier et dépendant de notre pays, d’intensification de la politique interventionniste de l’impérialisme contre la référence morale que représente encore le processus bolivarien et d’aggravation des contradictions de classe et de la lutte pour le pouvoir entre le bloc des forces de droite pro-impérialistes et le bloc des forces qui soutiennent le gouvernement, et plus encore au sein de ces blocs.

Dans ce contexte, le Comité central du PCV propose aux partis communistes, ouvriers et révolutionnaires du monde d’examiner la possibilité de reprendre la campagne « Non à la mise hors la loi du PCV! », pour exprimer le soutien du mouvement communiste et antiimpérialiste international au PCV, afin que les droits et garanties constitutionnelles de notre parti soient respectés. Nous suggérons de dénoncer dans le même temps l’interventionnisme impérialiste qui menace la souveraineté et le droit à l’autodétermination du peuple vénézuélien.
Fraternellement, nous vous prions de nous faire parvenir les déclarations émises publiquement ou transmises à l’ambassade de la République bolivarienne du Venezuela de vos pays respectifs à  nos e-mails: internacional.pcvenezuela@gmail.com, dnopcv@gmail.com et directortribunapopular @ gmail.com et, si possible, de les publier aussi sur les comptes Twitter: @DPresidencia, @NicolasMaduro, @TSJ_Venezuela, @Tibisay_Lucena, @taniadamelio et @PCV_Venezuela.

Merci d’avance pour le soutien et la solidarité internationaliste, Salutations communistes,

 

Pour le Comité central du Parti communiste du Venezuela, PCV :

Oscar Figuera G., secrétaire général

Carolus Wimmer, secrétaire aux relations internationales

Caracas, le 12 avril 2017

Après la victoire de la contre-révolution aux élections, le Parti communiste du Venezuela en appelle à de profondes rectifications

PCV, traduction MlN pour Solidarité internationale PCF, 12 décembre 2015 (source Tribuna Popular, journal du PCV)

L’ensemble du peuple du Venezuela, en particulier les couches populaires, doit bien prendre conscience que la contre-révolution a gagné les élections du 6 décembre et que son but est de revenir sur nombre des acquis politiques et sociaux gagnés en presque dix-sept ans de processus de transformation bolivarien. Voilà ce qu’a expliqué le secrétaire général du Parti communiste du Venezuela (PCV) Oscar Figuera, lui-même réélu député au Parlement.

« Le 29ème plenum du Comité central émettra, en commun avec les secrétaires provinciaux du Parti et la direction de la Jeunesse communiste, une appréciation approfondie du résultat, de ses causes et de la tactique à suivre maintenant » a annoncé Figuera. Le PCV se reconnaît dans la déclaration du président Nicolas Maduro sur la nécessité d’une évaluation collective du résultat électoral. Mais celle-ci devra comprendre aussi « une évaluation de la gestion du gouvernement et du rôle que doit tenir le « Grand pôle patriotique Simon Bolivar » pour constituer une direction collective et unitaire du processus.

« Il y eu une grande carence dans le processus de changement : l’absence d’un espace organique destiné à l’évaluation critique, et autocritique, et à la définition des politiques publiques, qui aurait fait avancer, en même temps, l’unité à la base du processus » a estimé Figuera. Pour le député : « nous n’avons pas réussi à ce que les masses prennent conscience de la confrontation avec l’impérialisme et l’oligarchie. L’incompréhension reste grande du fait qu’il existe une agression permanente, aux facettes multiples, contre le processus transformateur vénézuélien. Nous n’avons pas réussi à la démasquer aux yeux du peuple ».

C’est pourquoi il est maintenant décisif de comprendre le message que les masses ont adressé à travers ces élections et « d’obliger toutes les forces engagées dans le processus bolivarien à réviser et à corriger tout ce qui doit l’être. Le PCV va y travailler ; nos députés s’exprimeront dans ce sens à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Assemblée » a annoncé Figuera.

Figuera a salué la mobilisation extraordinaire et la combativité démontrée par les membres du PCV et de la Jeunesse communiste, ainsi que par les organisations de masse des ouvriers, paysans, étudiants, femmes, par les groupes locaux qui ont milité pour le vote communiste [pour le « Coq rouge » - symbole du PCV, NdT] sachant que c’est un vote de classe révolutionnaire, critique et constructif et que nous allons remplir les engagements pris. »

Le dirigeant a indiqué que, dans l’immédiat, tous les candidats du PCV, élus ou non, allaient parcourir leur circonscription pour affirmer qu’ils continuent le combat et pour entamer avec les électeurs l’évaluation collective des résultats électoraux.

Venezuela: le PCV exprime ses inquiétude et apporte une critique constructive aux orientations du président Maduro

Articles vivelepcf et solidarité internationale PCF, regroupés le 16 août 2014

14 août 2014 : relations entre l’Etat et les syndicats

Le site internet du journal du Parti communiste du Venezuela (PCV), Tribuna Popular, rend compte :

« Le Parti communiste du Venezuela (PCV) a exprimé ses préoccupations suite à plusieurs déclarations faites par le président Nicolas Maduro, le 9 Août, au congrès de la Centrale bolivarienne socialiste des travailleurs, en particulier quand Maduro appelle à subordonner les organisations de travailleurs à l’appareil d’Etat. Pour le PCV, « transformer le mouvement ouvrier et syndical en un appareil parapublic finira par lui faire perdre sa légitimité en tant que représentant des masses laborieuses ».

Le PCV évaluera les décisions du Congrès. Il partage le projet de reconstruction du mouvement ouvrier et syndical, mais qu’il doit être réalisé d’un point de vue de classe.

De la même manière, le PCV apprécie a priori positivement que le gouvernement se tourne vers les travailleurs. Mais cela ne doit pas se faire sur le mode de la subordination mais sur celui de la participation autonome dans la classe ouvrière. Le PCV précise qu’il n’y aura  un « gouvernement populaire de la classe ouvrière » que lorsque le classe ouvrière et le peuple travailleur auront conquis le pouvoir. »

 

Au Venezuela, le débat au sein des forces révolutionnaires, c’est : « approfondir la révolution ou aller vers réformes capitalistes »

On assiste à une « lutte pour une nouvelle répartition de la rente pétrolière »

Article du Parti communiste vénézuélien, traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/ , août 2014

Le secrétaire-général du Parti communiste, Oscar Figuera, considère qu’il existe de « nouveaux riches parasitaires » qui cherchent à imposer une vision réformiste. Pour le Parti communiste du Venezuela (PCV), le pays est en plein débat entre réforme et approfondissement de la révolution.

Le secrétaire-général du parti et député, Oscar Figuera, a affirmé que « face à la menace du fascisme et du réformisme », il est urgent d’approfondir les « processus révolutionnaires ».

Le PCV, dans sa conférence de presse, a mis en garde sur la « menace fasciste » et les « courants réformistes » qui ne cherchent pas à approfondir le processus mais qui « tentent de construire des mécanismes de conciliation, des politiques de collaboration » qui font retomber la crise capitaliste sur les épaules des travailleurs.

Il y a, souligne Figuera, une « option réformiste » qui suppose de céder face au capital « indépendamment de la phraséologie révolutionnaire utilisée ».

Et il y a, selon cette analyse, un troisième secteur, celui de la bourgeoisie pro-impérialiste, « associé avec le capital transnational, qui propose la recomposition de sa domination ».

Une nouvelle lutte pour la répartition de la rente

Le PCV soutient qu’il y a, actuellement, une lutte pour une nouvelle répartition de la rente pétrolière. C’est « la lutte de différentes factions de pouvoir » comme la bourgeoisie et la nouvelle bourgeoisie parasitaire qui « a fait son apparition ».

Pour Figuera, une partie de l’affrontement vient du fait qu’il y a des « groupes économiques puissants qui surgissent, parlant de socialisme, mais qui ne sont pas socialistes », et ils sont engagés dans une lutte pour la distribution de la rente pétrolière.

En ce sens, il considère qu’il y a de « nouveaux riches parasitaires » qui chercheraient à imposer une vision réformiste.

Face à cela, « il est nécessaire de porter une politique ouvrière-populaire » et « une proposition capable d’empêcher que les accords à la table de négociation ne servent les intérêts du capital ».

Il est nécessaire d’avancer vers la « concrétisation d’une rupture réelle dans le mode de production capitaliste », ce qui ne va pas arriver par la « voie graduelle ».

Il estime que d’autres menaces se trouvent dans les critères pour appliquer un « ensemble d’ajustements, de mesures économiques » qui, si elles venaient à être appliquées « impliqueraient une baisse du coût de la force de travail ».

Il a énuméré des questions telle que la « dévaluation possible » et l’endettement.

« Ce n’est pas vrai que l’on puisse jouer sur les deux tableaux », juge Figuera, qui a insisté sur le fait qu’il n’écarte pas que puissent être mises en œuvre des mesures qui toucheront l’emploi, le salaire et le développement productif. Il a également critiqué le fait qu’il n’y ait pas de direction collective.

Le dirigeant a rappelé que son parti a appelé le Congrès national à lancer un processus de débat, de révision des politiques menées et d’auto-critique.

Il a souligné que c’est en 2007 qu’a commencé – à son avis – l’affaiblissement du soutien populaire à l’exécutif qui, s’il n’était pas inversé, pouvait mener à un « recul historique ».

Le porte-parole a clarifié les choses, le parti communiste ne « cherche pas de postes ni de prébendes », car son rôle est d’être une force transformatrice. Le PCV, note-t-il, se maintiendra comme organisation « autonome, critique et de proposition ».

Contradictions capital-travail dans le pays et dans le monde

Le PCV estime que, dans le contexte international, « le développement des contradictions historiques se poursuit », comme celle du capital-travail, des nations et de l’impérialisme.

Selon Figuera, le capitalisme et les puissances impérialistes « sont une menace objective à l’existence de l’humanité », c’est en quoi les forces progressistes posent la nécessité de renforcer les organisations révolutionnaires et les gouvernements qui, tout en étant capitalistes, résistent à l’impérialisme, a-t-il résumé.

L’impérialisme « déploie une ligne de recomposition de sa domination », a-t-il averti. C’est dans ce contexte que se situent les événements en Ukraine, en Afrique du nord, au Moyen-Orient et « l’agression du sionisme contre les peuples arabes ».

L’affrontement capital-travail détermine la lutte des classes à l’échelle nationale et internationale, pointe Figuera, et c’est dans ce cadre que « nous inscrivons le développement actuel du processus vénézuélien », avec des secteurs qui chercheraient à revenir sur les avancées obtenues.

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