Il est beaucoup trop tôt pour tirer un bilan de l’application des nouveaux rythmes scolairesdans un quart des écoles communales. A Paris, pour le premier mardi où les cours ont été interrompus dès 15h00, le cafouillage semble avoir été en général évité dans la répartition des activités périscolaires. Nous ne pouvons évidemment que nous en féliciter. Mais cela ne modifie en rien nos critiques fondamentales sur les dispositions Peillon-Delanoë.

On doit d’abord rendre hommage aux personnels de l’éducation nationale, administratifs, enseignants, techniques, à ceux de la Ville de Paris et à leur sens du service public. Ils ont dû prendre beaucoup sur eux pour résoudre le casse-tête d’une nouvelle organisation du travail qu’ils ont pourtant massivement dénoncée parce qu’elle ne correspond ni à l’intérêt des élèves, ni à celle de la communauté scolaire. Leur lutte déterminée, avec leur syndicat majoritaire, contre l’opération politique ratée du ministre Peillon a permis de faire dégager quelques moyens supplémentaires, de même que l’action des personnels de la Ville.

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