36ème congrès du PCF – 2012/2013 – « Un Parti résolument communiste dans l’affrontement de classe. Ni abandon, ni effacement ».

De quoi la direction du PCF a-t-elle peur?

Communiqué des signataires du texte alternatif, 30 novembre 2012 (en PDF)

 

Le 17 novembre, au nom de 450 communistes, dont 8 membres du Conseil national du PCF, 2 secrétaires de fédération, plus de 30 secrétaires de section, nous avons déposé un texte alternatif à la « base commune alternative » de la direction du Parti, « Rallumer les étoiles ».

Notre texte s’intitule « Un Parti résolument communiste dans l’affrontement de classe. Ni abandon, ni effacement ».

Il pose la nécessité du bilan de l’opération Front de gauche, décidée unilatéralement par la direction. Il propose la rupture avec cette nouvelle étape de la stratégie d’effacement du PCF, de ses positions et de son organisation, d’alignement sur une social-démocratie « de gauche », avec Mélenchon comme porte-parole de fait et une dévalorisation du vote communiste.

Notre texte analyse les graves conséquences des illusions semées sur Hollande et sur l’alternance. Il porte la nécessité, face à la super-austérité programmée « de gauche », de grandes campagnes, en lien avec les luttes, contre l’Union européenne du capital et son instrument, l’euro, pour la défense intransigeante du financement solidaire de la Sécurité sociale, des services publics… Il porte la nécessité de renouer avec notre perspective révolutionnaire, le socialisme : « Il est gravement illusoire de laisser croire que l’on pourrait mettre « l’Humain d’abord » sans rompre avec le capitalisme et l’exploitation de l’homme par l’homme », écrivons-nous.

Nous proposons une adresse nationale au peuple de France pour la nationalisation des secteurs clefs de l’économie, à commencer par l’industrie, les institutions financières, la grande distribution et pour la reconquête des grands services publics.

Vous trouverez, ci-joint, le résumé officiel de notre texte, seule motion rejetant clairement la ligne réformiste d’abandon dans le Front de gauche et le Parti de la gauche européenne.

Au moment où le fonctionnement démocratique des partis « bourgeois » fait tristement jaser, nous déplorons que la direction du PCF choisisse d’étouffer le débat au sein de notre parti. Le vote sur les textes doit avoir lieu les 14 et 15 décembre prochains. A ce jour, la direction ne les a pas envoyés aux adhérents. Le document qu’elle prévoit de faire parvenir comprendra 72 pages « journal », de l’ordre de 600.000 signes typographiques, l’équivalent du « Da Vinci code » à absorber en quelques jours…, sans possibilités d’organiser le débat de fond dans les sections et fédérations. De qui se moque-t-on ? Des communistes ! De qui a-t-on peur du côté du Front de gauche ? Du débat contradictoire, de l’opinion éclairée des communistes !

Vous trouverez ci-joint un communiqué exprimant notre totale réprobation de ces méthodes.

 

Il y a et il y aura des révolutionnaires conséquents en France, ils sont et ils seront communistes !