Article, Vivelepcf, 17 avril 2013

Le 21 mars dernier, le président PS du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, a réussi à faire voter son budget 2013, d’une seule voix : 20 pour, 19 contre, 1 abstention.

La répartition des voix du groupe PCF-Front de gauche a permis ce vote de justesse. Si huit de ses membres ont voté contre, quatre ont voté pour, dont l’ancien président Hervé Brahmy, secrétaire de la fédération du PCF, et un s’est abstenu, Gilles Garnier. Cette cacophonie révèle une situation contradictoire à laquelle sont confrontés bien d’autres élus communiste dans les collectivités locales.

En Seine-Saint-Denis, les élus FdG participent à l’exécutif et disposent de plusieurs vice-présidences.

Ils sont amenés à gérer, avec le PS, l’austérité des dépenses départementales. Le Conseil général n’en est pas responsable. D’un côté, dans un département particulièrement pauvre et jeune, les dépenses sociales explosent. De l’autre, les dotations de l’Etat sont bloquées par le gouvernement, qui n’a pas non plus l’intention de rembourser ses dettes. (Lire la suite…)