Le 12 novembre, le président du tribunal de commerce, et le procureur de la République ont exprimé des doutes sur le bien- fondé de l’action engagée par la direction de la SNCM.
En clair, la crainte est que l’actionnaire principal, TRANSDEV, ait engagé la procédure collective sans y être obligé. La prudence justifiée du procureur et du président du Tribunal de commerce doit être sérieusement prise en compte par le gouvernement. L’Etat actionnaire de la SNCM a la possibilité de donner un coup d’arrêt à cette course vers l’abîme impulsée par les dirigeants de Transdev et de Veolia.
Le gouvernement peut et doit reprendre la main pour impose la période d’observation de 6 mois et permettre que :
*la participation au capital de la CDC soit régularisée
*la réflexion sur le projet industriel reprenne
*l’attribution de la DSP soit maintenue au groupement CMN SNCM
Plus que jamais, il faut soutenir les marins, sédentaires et officiers de la SNCM . Ils se battent avec leurs organisations syndicales dans un objectif d’intérêt général pour le service public de continuité territoriale face aux tenants de la logique libérale dévastatrice du low cost.