Ecologie – PCF – « réchauffement et capitalisme « vert » – rappel de notre texte du 37e Congrès

RAPPEL: Extrait de la résolution pour le 37ème congrès du PCF « Reconstruire le parti de classe – Priorité au rassemblement dans les luttes » concernant « l’écologie ».

« Pour nous, l’écologie est une préoccupation essentielle mais qui ne saurait être dissociée de nos luttes contre le capitalisme. Ce système, dans sa recherche de profit maximum à court terme, tend à être indifférent à la détérioration du cadre de vie, de la santé des travailleurs et des populations, à gaspiller les ressources, à menacer, dangereusement pour l’humanité, des équilibres écologiques, du local au planétaire. 

L’idéologie dominante utilise aujourd’hui les propres menaces que le capitalisme fait peser sur l’environnement pour développer de nouveaux marchés à son profit : marché des droits à polluer, « capitalisme » vert.

Au nom de l’énergie renouvelable, des taxes nouvelles sont, par exemple, prélevées sur les factures des consommateurs.

Le risque « écologique » sert de prétexte à la fermeture d’usine pour mieux les délocaliser, tandis que la recherche de compétitivité justifie l’abaissement, la « simplification » des règles de sécurité etc.

Le réchauffement climatique constaté dans les dernières décennies du 20ème siècle pose des inquiétudes légitimes. Ses causes font l’objet de recherche. Mais au-delà de cela, la « COP 21 » a été le symbole de l’instrumentalisation par le capital des préoccupations écologiques. Indifférentes, par exemple, à la faim dans le monde, les grandes puissances impérialistes enrôlent les opinions publiques dans cette nouvelle croisade morale.

On invite les populations à accepter une restriction de la réponse à leur besoin au nom de cette cause, notamment dans les pays les moins développés. L’aide au développement est détournée vers le capitalisme « vert », tandis que le pillage des ressources énergétiques des pays les plus pauvres continue.

Les puissances impérialistes, les lobbys représentant les différentes industries énergétiques s’affrontent dans ce cadre idéologique imposé par les impérialismes occidentaux. 

Parce que nous sommes communistes, nous sommes des écologistes conséquents. Nous replaçons les conséquences et les causes dans l’ordre et croyons à la science et au progrès.«