Vol de l’écrin du cœur d’Anne de Bretagne, un résultat de la déshumanisation et la privatisation de la surveillance des musées à Nantes ?

Brève, vivelepcf, mai 2018

Le syndicat CGT de Nantes-métropole a fait ce rapprochement plein de sens.

Le 13 avril 2018, les agents du Museum d’histoire naturelle étaient informés de la décision de la municipalité de « gauche » de supprimer les postes de veilleurs de nuit au profit d’une entreprise privée de télésurveillance.

Dans la nuit du 13 au 14 avril, justement, à deux pas, au musée voisin Thomas-Dobrée, l’écrin du cœur d’Anne de Bretagne était volé. Les vitrines ont été tranquillement cassées à coup de masse par les cambrioleurs. Le Conseil départemental, responsable du musée, avait déjà choisi de passer à la télésurveillance privée.

Heureusement, le joyau d’orfèvrerie du 16ème siècle et objet historique inestimable a finalement été récupéré.

Mais quelle démonstration ! Soutien total aux agents sur service public nantais, en lutte également, en ce moment, contre les conditions salariales inacceptables accompagnant l’extension de l’ouverture au public les dimanches et jours fériés du Museum.