Situation du PCF – contribution de la section de Thur-Doller (Haut-Rhin)

Camarades. Le Haut-Rhin vous salue bien. Penser l’émancipation et la reconstruction du communisme suppose de ne pas se borner à une approche régionale, mais internationale. Pour affronter la stratégie de globalisation capitaliste, il nous faut regarder ce qui se passe dans les autres pays et ne pas sombrer dans un populiste démagogique. La croissance ne peut plus s’envisager comme une condition de sortie de crise, car la surexploitation des ressources arrive à son terme. L’élection de Macron est la suite logique de l’écroulement du socialisme  laissant au capitalisme un boulevard pour mener à bien toutes les réformes souhaités par ce capitalisme débridé. Des tendances fascisantes recommencent à pointer leur nez. La notion de société divisée en classes bourgeoises et ouvrières semble simpliste et dépassée. Pourtant la lutte des classes que nous avons effacées de notre vocabulaire à mon grand regret, et toujours d’actualité Nous acceptons le terme de dictature du capitalisme, mais nous rejetons le terme de dictature prolétarienne. Il nous faut faire un effort d’explication afin de redonner aux mots tout leur sens. Et là est tout le problème. On cautionne, au nom de notre soutien aux mouvements sociaux, la marchandisation, alors que nous devrions nous battre contre celle-ci en repensant une production rationnelle en envisageant un nouvel modèle de vie et de sociabilité.

Au nom d’un rassemblement social-démocrate nous avons signé la mort de notre parti. Alors Que Faire ?

Nous avons plusieurs défis à relever et la section à laquelle j’ai l’honneur d’appartenir me donne mandat pour aborder 3 sujets.

Pour finir : être communiste c’est admettre que tous les êtres humains ont une valeur égale quelle que soit leur origine, c’est savoir profiter de l’héritage des luttes, et s’est savoir adapter des nouvelles formes de luttes en tenant compte des nouveaux rapports de force.